architettonica che si diffonde nell’Occidente cristiano tra il 1000 ed il 1150 circa. Il termine fu adottato nel XIX sec., allorquando si individuò l’arte romana come elemento d’ispirazione comune di questa fase artistica; in effetti l’ampio utilizzo dell’arco a tutto sesto, della volta a botte e a crociera, la monumentalità e la solidità sono tutti elementi che ci riportano ai fasti dell’antica Roma. Inoltre, dopo un millennio, abbiamo una espressione artistica condivisa a livello continentale (come era accaduto in precedenza con l’arte romana). Determinante per lo sviluppo delle nuove forme architettoniche fu la grande crescita degli ordini monastici benedettini, in particolare i cluniacensi (abbazia Cluny-Borgogna) e in seguito i cistercensi (abbazia di Citeaux-Borgogna). Un ruolo importante per la diffusione dei nuovi concetti architettonici ebbero i Maestri Comacini ; ils sont une corporation itinérante de constructeurs, de maçons, de sculpteurs et d'artistes italiens actifs dès le VIIe siècle – VIIIe siècle. Ces artistes anonymes furent parmi les premiers maîtres du roman lombard et exportèrent leur art partout en Europe. La fine delle invasioni barbariche e una maggiore stabilità politica determinano una rinascita di tutte le attività. Delle nuove tecniche agricole (rotazione triennale delle colture) permettono di aumentare la produzione, il che determina un maggiore benessere ed un aumento demografico. Le eccedenze agricole permettono d’intensificare le attività commerciali e le città, soprattutto quelle portuali, rifioriscono. Le nuove città si sviluppano su colli e sono difese da mura e spesso da un castello, simbolo del potere politico. La cattedrale romanica è il simbolo del potere religioso e monumento per eccellenza della comunità urbana. Se la chiesa bizantina era stata uno spazio che ispirava la contemplazione, se la basilica paleocristiana era una luminosa aula magna, la cattedrale romanica venne destinata a molteplici funzioni. Fu un luogo di culto ma anche di assemblea: i cittadini vi si riunivano per discutere dei problemi della città; fu monumento civico, destinato ad accogliere le spoglie degli uomini piu illustri della città. Ma essa era soprattutto la “fortezza di Dio” nella quale ci si rifugiava per cercare la salvezza dell’anima e a volte, in occasione di attacchi nemici, della propria vita mortale.
L’arte in questa fase viene concepita come strumento al servizio di Dio.
Nel Medioevo l’incapacità di spiegare e di fronteggiare scientificamente le calamità naturali (carestie, epidemie, terremoti) induce la gente a considerarle una punizione divina. Dipinti e sculture sono dunque uno strumento nelle mani della Chiesa per formare e informare i fedeli: i temi del Vecchio e del Nuovo Testamento illustrati sui portali di chiese, per esempio, avevano proprio questa funzione. Nessuna rappresentazione era concepita con funzione puramente decorativa: la ricerca della bellezza nel senso classico del termine era qualcosa di molto lontano dagli artisti dell’epoca. Nell’arte romanica il concetto di bellezza è legato piuttosto all’efficacia dell’immagine: per esempio, la rappresentazione di un essere mostruoso era considerata bella se convinceva il fedele a tenersi lontano dal peccato. Così, chi si immergeva nella penombra di una chiesa romanica poteva percepire quasi fisicamente la presenza di Satana. I capitelli delle colonne p.es. ospitavano demoni e animali fantastici, figure rese ancora più realistiche da vivaci colori, oggi nella maggior parte dei casi completamente scomparsi. Tali opere d’arte mettevano in guardia il fedele sulle conseguenze di una vita terrena nel peccato: il giudizio divino dopo la morte poteva determinare terribili punizioni nell’Inferno. Per esprimere il fine di quest’arte con uno slogan si potrebbe dire: insegnare spaventando (insegnare e spaventare).
Qu’est-ce que le Roman ? Il s’agit d’une forme d’expression artistique et
architecturale qui se répand dans l’Occident chrétien entre 1000 et 1150 environ. Le terme a été adopté au XIXe siècle, lorsque l’on a identifié l’art romain comme un élément d’inspiration commune de cette phase artistique ; en effet, la large utilisation de l’arc en plein cintre, de la voûte en berceau et de la voûte d'arêtes, la monumentalité et la solidité sont autant d’éléments qui nous ramènent aux fastes de la Rome antique. En outre, après un millénaire, nous avons une expression artistique partagée au niveau continental (comme cela avait été le cas auparavant avec l’art romain). La grande croissance des ordres monastiques bénédictins, en particulier les clunisiens (abbaye de Cluny-Bourgogne) et plus tard les cisterciens (abbaye de Citeaux-Bourgogne) est déterminante pour le développement des nouvelles formes architecturales. Les Maîtres Comacini jouent un rôle important dans la diffusion des nouveaux concepts architecturaux ; ils sont une corporation itinérante de constructeurs, de maçons, de sculpteurs et d’artistes italiens dès le Viie siècle - Viiie siècle. Ces artistes anonymes furent parmi les premiers maîtres du roman lombard et exportèrent leur art partout en Europe.
La fin des invasions barbares et une plus grande stabilité politique
déterminent une renaissance de toutes les activités. De nouvelles techniques agricoles (rotation triennale des cultures) permettent d’augmenter la production, ce qui entraîne une plus grande prospérité et une augmentation démographique. Les excédents agricoles permettent d’intensifier les activités commerciales et les villes, notamment portuaires, se redressent. Les nouvelles villes se développent sur des collines et sont défendues par des murs et souvent par un château, symbole du pouvoir politique. La cathédrale romane est le symbole du pouvoir religieux et le monument par excellence de la communauté urbaine. Si l’église byzantine était un espace pour la contemplation, si la basilique paléochrétienne était une salle lumineuse, la cathédrale romane était destinée à beaucoup de fonctions. Ce fut un lieu de culte mais aussi d’assemblée : les citoyens s’y réunissaient pour discuter des problèmes de la ville ; ce fut un monument civique, destiné à accueillir les restes des hommes les plus illustres de la ville. Mais elle était surtout la "forteresse de Dieu" dans laquelle on se réfugiait pour chercher le salut de l’âme et parfois, lors d’attaques ennemies, de sa propre vie mortelle.
L’art à ce stade est conçu comme un instrument au service de Dieu.
Au Moyen Âge, l’incapacité d’expliquer scientifiquement les catastrophes naturelles (épidémies, famines, tremblements de terre), panique/ fait paniquer les gens. L’Eglise, des son coté, pousse les gens à considérer tout cela comme une punition divine et donc l’art devient un instrument pour former et instruire les fidèles (les thèmes de l’Ancien et du Nouveau Testament illustrés sur les portails d’églises, par exemple, avaient précisément cette fonction).
Aucune représentation n’était conçue avec une fonction purement
décorative : la recherche de la beauté au sens classique du terme était quelque chose de très éloigné des artistes de l’époque. Dans l’art roman, le concept de beauté est plutôt lié à l’efficacité de l’image : par exemple, la représentation d’un personnage monstrueux était considérée comme belle si elle convainquait le fidèle de se tenir éloigné du péché. Ainsi, celui qui plongeait dans la pénombre d’une église romane pouvait presque physiquement percevoir la présence de Satan. Les chapiteaux des colonnes p.ex. abritaient des démons et des animaux fantastiques, figures rendues encore plus réalistes par des couleurs vives, aujourd’hui dans la plupart des cas complètement disparues ; ces œuvres d’art mettaient en garde le fidèle sur les conséquences d’une vie terrestre dans le péché (le jugement divin après la mort pouvait entraîner de terribles punitions en Enfer). Pour exprimer avec un slogan le but de cet art, on pourrait dire : enseigner en effrayant (enseigner et effrayer).