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3.

LA MUSICA DA CAMERA

Sonoancora iConcerts d'Avant-Garde de Musica a presentare al pub


blico parigino la Barcarola et Scherzo per flauto epianoforte op. 4. Al terzo
appuntamento della rassegna, il 20 gennaio1908, il celebre flautista Phi
liDpe Gaubert e M.le Tagliaferro eseguono queste pagíne al Théâtre Fe
mina.50 «Musique d'une jolie fluidité, sans heurts, ni dureté, savoureuse
oreilles et reposante àl'esprit»; $1 «pages intelligentes, bien faites,
de rvthmes assez curieux, mais d'oùsemble exilée toute sérieuse inspira
tion»: questi icommenti della critica parigina.
LaSicilienne et Burlesque op.23, I'altra opera per flauto epianoforte, è
lbrano d'obbligo per i concorso del Conservatorio del 1914.5 Di que
st'opera Auguste Mangeot, in una sua recensione, scrive che «la première
partie est charmante d'expression et donc la seconde permettra aux flûti
stes du Concours du Conservatoire d'affirmer leur virtuosité».S4 «Le Mé
nestreb> la presenta in questi termini.

opera contiene
48 Roman Vlad nota accortamente una differenza fra i due sottotitoli che tale
nelle sue due versioni: quella francese infatti reca <«interprétées et harmonisées par Alfredo Casella»,
Casella». Una differenza con
mentre quella inglese indica «transcribed and harmonised byeAlfredo ruolo svolto dal musicista ch'essa
siderevole per le diverse concezioni e valutazioni dell'operato del insufficienti, e quindi non piena
sottende. Stando a Vlad entrambe le definizioni si rivelano però
Casella, visto come semplice trascrittore o
mente riuscite, nel loro attribuire un ruolo secondario alegittima l'indícazione di «interpretazione»
interprete del materiale presistente. Potrebbe risultare brano «interpretato» nel personale
qualora I'uso di questo termine indichi «'assorbimentocit.,delp. 128).
mondo espressivo dell'«interprete» (VLAD, Il trascrittore exquises Chan
49 «M. Byard chantait encore, pour notre grande jouissance artistique, quatre(Socété Musicale
Anciennes harmonisées avec bonheur par MM. Vaughan-Williams et Casella»
sons
Indépendante, «Le Courrier musicalb», 15 giugno 1913, p.de344). Beaux-Arts.
15 maggio 1908 viene invece eseguita al Salon la Société nationale des
01 musicab», 30 gennaio 1908, p. 27.
Troisième Concert d'Avant-Garde, «Le Monde
S1 Y. D., Courrier musical», 1 febbraio 1908, p. 89.
Concerts d'Avant-Garde, «Le
S2 E, ScHNEIDER, esecuzione da Casella stesso e Hennebains il 3
verrà data in prima
35 Ricordiamo che l'op. 23
giugno 1914 ai concertidella SMI.
1914, p. 213.
4 A. MANGEOT, SMI,«Le Monde musicalb>,

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GLI ANNI DI PARIGI DAI DOCUMENTI
ALFREDO CASELLA.

d'école de
aux exercices
On reproche
maintes fois
chère au faune mallarméen degrief Claude retarder Sur
temps;
plus
mais la
hardie
flâte,
que bois, et ce n est certes
les
de concours écrit
pas en
spécialement de
par
Debussy, se lveut
eur
sagesse qu'il faur
M.
réserver au morceau
et Burlesque nous emportent en pleine
de l'instant. Nous voici donc «au paysmodernité,
Alfred Caselaen
en Sicilienne
car pleine réalité
dissonance... On souhaite un décor
pleine Cythère de laBakst pour correspondre à ce
des neuviemes>,
cest -a-d
raffinementmysterieusement
'
ir e
M. Léon
notes hard'meoxorniedse..
...] La par
brossé couleur est aristocratique et l'harmonie naturellement audacieuse: on
repeint par Whistler; après quelques
où d'un Monticellichasseurs
les impitoyables
dirait de réminiscences découvrent un souvenir du
Trio du fameux Menuet de l'Arlésienne, la flûte épanche de belles notes gra-
ves, veloutées, savoureuses, lentes et dolentes, sur un accompagnement sourd
et sombre: un paysage de songe, habité par les fantômes galants des vieux
parcs.. Nostalgique et gaillarde, la pièce impose vite à son rêve un petit
air amusant, mais fort difficile: onze fois, nous l'entendrons sans déplaisir,
en regrettant seulement que M.le Réné, second Prix en 1913, et seule de
trac.. D5
Son sexe, ait le
La flûte s'exerça sur une pièce de M. Alfred Casella: Sicilienne et Bur-
lesque, très avancée, mais bien écrite, et sur un déchiffrage de M. 1P. Hilema-
cher. 56
parigina più wol
La Sonata per violoncelloepianoforte op. 8 alla critica ravvisa la lezione
te ricorda la Seconda Sinfoniae, di conseguenza, in essa
di Mahler. È lcaso di Auguste Mangeot che, aproposito di tale Sinfonia e
della secondamaniera ch'essa inaugurerebbe, sostiene che di quest'opera
ade caractère était déjà sensible dans la Sonate pour violoncelle, particulia.
occasione del con.
rement sombre et triste».> <LeGuide duConcert», in
certo del 6febbraio 1911 alla SMI, scrive: «On la peut considérer comme
une esquisse de la Deuxième Sympbonie du même auteur terminée l'an
dernier», 58 Dedicatae tenuta a battesimo da Pablo Casals, questa Sonata,
che oggi tigura raramente nei repertori concertistici, a Parigi compare di
verse volte nei recitals di altri importanti violoncellisti, quali Diran Alexa
nian e Gaspar Cassado che la propongono nei Concerts d'avant garde de

S5 Concours au Conservatoire, «de Ménestreb», 4 luglio 1914, pp. 210-211.


56 H. DE CURZON, Concours au Conservatoire, «Le Guide musical», 5-12 luglio 1914, p. 0
$7 A. MANGEOT, La Deuxième Sympbonie de A. Casella, eMonde musical», 1910, p. 17,
S8 S.MI., «Le Guide du Concert», 1911, p. 202.

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IL CRITICO MUSICALE

mèmc, avecle concours des merveilleux cheurs de la Toonkunst d'Amster-


Personnellement, sij'ai été
miersnuméros
dam.
enthousiasmé par l'exécution
des deuxinatten-
du programme, j'ai éé fort surpris par l'interprétation pre
Mengelberg (pour qui je professe tant d'admiration) adonné de la
queM.que je Conçots tout différemment.
Nemvème,
duc
Maisle deuxièmc concert nous valut une exécution hors pair de la sublime
selon saint Mathieu. Ce fut pour les musiciens présents une joie rare, et
Passson
publicfit au chef d'orchestre et àson incomparable phalange instrurnentale
lechorale l'ovation qu'ils méritaient.
et
Le
Théâtre des Champs-Elysées est, décidément,la salle de concert que Pa-
longtemps de posséder, et dont, grâce àl'inlassable et audacieuse
rêvé si
ris,a
activitéde. M.
Gabriel Astruc il vient enfin d'être doté. La nouvelle salle est par-
points de vue: acoustique, dimensions, confortable, éclaitage, etc.
faite àtous une bien pénible question résolue à la satisfacton générale par M.
Voilàdonc
Astruc.
la Société Musicale lndépendante inaugurait, dans la víeilledesalle
Le 3 mai, avec une affluence pu-
Conservatoire, sa quatrième saison de concerts,
constater combien les craintes
du démontrant que celui-ci était heureux de
blic long Slence de la SMI depuis le commencement de
at'avait pu inspirer le fondées. Le programme, très intéressant, comprenait
étaient peu
cet hiver une remarquable Sonate pour piano et violoncelle du jeune
principalement, plus attrayantes fi-
Kodàly, qui parait être une des beaucoup
musicien hongrois Zoltan outre, on applaudit une au
Europe musicale. En débor-
ures de la jeune et violon de M. Darius Mihaud, euvre jeune, mélo
piano et quatre
tre Sonate pour et en mme temps riche de sève musicale, harmonisées par M.
dante et fougueuse M.lle J. Batto, et
àrevir par quintessencié que chacun
dies populaires chantées science subtile et ce goût
Maurice Ravel aveccette
lui connait. le & mai, salle Gaveau, la Chorale des
que donnait programme composé d'euvres
signaler aussi le concert
A interpréta un
qui
Instituteurs tcbègues de Prague,insupérable.
perfection
tchèques avec une
RécitalJane
Busoni - Salle des Agriculteurs:
Récital F.
Au Conservatoire:
139
Mortier le plus intéressant a été,
s'écouler, le concert donnait,lesamedi
vient de Busoni
Dans la semaine
qui
l'ilustre pianiste Ferruccio caisse de retraite des pro-
la
sans contredit, le récital quueConsevatoire, au profit de
17, dans la vieille salledu
teseurs de cet établissement.

139 HL., 19 maggio 1913, p. 2.


291
PARIGL DAI DOCUMENTY
AI EREDO CASELLA. GLI ANNI DI

Busoni est le premier pianiste des


vivant. Il est unique par sa
nNque, par son inépuisable
science prodigieuse tech
sonorités, par la splendeur, la
moins unique par
l'absence nobltotaelse e.
de son exécution. l est non
la grandeur
toute recherche d'effet extérieur, de tout cabotinage. Si partois on peut lui de
tendresse ou de sensibilité
procher un certain manque de (ceci
dans les Suvres de Beethoven ou Chopin), on est par contre forcs
ner devant ses formidables interprétations
de Bach et de Liszt. principalement
ement

arPrrangement
écisémenst,
concert de samedi était consacré à Liszt: Suvres originales et le
Paganini et Schubert. Devant l'impossibilité de donner par des de
faible idée de ce que fut cette inoubliable soirée, je me mots
bornerai ààenreg1strerune
le succès délirant fait par le public, venu en foule, àl'admirable articaSter
qui atteignit aux dernières limites après l'inouie exécution de l'étude
dont Busoni fait un veritable drame musical, grandiose et poignant
toute expression.
Mazepàpa,de
au-del
Au cours du concert, M. Gabriel Fauré remit, au nomn du
ruban de la Légion d'honneur àBusoni, en guise de remerciementgouvernement
pour son noh,
le
geste de confraternité.
Le même soir, M.me Jane Mortier donnait, aux Agriculteurs, son
concert réservé à quelques jeunes auteurs modernes. Le plus vif succês deuxième
a rörn
pensé l'intéressant effort de l'artiste qui put librement faire valoir dans le bea
programme (où elle m'avait fait l'honneur d'inscrire une de mes cuvres) sot
remarquables et rares qualités de pianiste accomplie et de musicienne aventie
et sensible.

Concert Dumesnil-EnesCo-Hekking. Société Indépendante - Concert Freund.


Szanto. Société Nationale 140
Loin de se calmer avec l'approche du mois de juin, l'orgie musicale parisienne
paraît redoubler d'intensité.Toutes les salles de la métropole hospitalisent chaque
soir, sans répit, quinze ouvingt concerts. Inutile de vous dire que, lorsque dans la
semaine écoulée, on peut compter trois ou quatre concerts véritablement intéres
sants et instructifs, on peut s'estimer fort hcureux. Le nombre de concerts pasfs
devient tout de même inquiétant.
Le mercredi 21, un remarquable concert était donné, aux
MM. Dumesnil, Enesco et Hekking, avec le concours de MM. Tourret Agriculteurs, par
et Vieux.
Le programme comprenait d'abord le beau Ouintette de Jean Huré (joué une
seule fois l'an dernier, à la SMI),une des compositions de cet
auteur, oçsa tan
taisie, son charme si personnel et singulier, ses rares qualités d'émotion
sincere et
140 H.L., 26 maggio 1913, p. 2.

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