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PHYSIOLOGIE VEGETALE
COURS :
‐ Relations
R l ti h di
hydriques d
dans lle continuum
ti sol‐plante‐atmosphère.
l l t t hè
‐ Germination et croissance des plantes (TD).
INTRODUCTION
L’eau joue un rôle crucial dans la vie des plantes
‐Chaque cellule contient une grande vacuole remplie d'eau qui occupe 95 a 90% du
volume de la cellule (cytoplasme occupe 5 à 10% seulement)
‐ la proportion varie selon le tissu, organe et espèce :
‐Le bois très faible teneur d’eau, le protoxylème (35 à 75%), le parenchyme
médullaire a une teneur moins importante.
‐Graines (5 à 15%)
‐Pour chaque gramme de matière organique synthétisée par la plante, environ 500 g
d'eau est absorbées par les racines, transportées à travers le corps de la
plante et perdues dans ll'atmosphère
atmosphère.
‐ Plantes absorbent et perdent de l'eau en permanence . La plupart de l'eau perdue
par la plante s’évapore à partir de la feuille en même temps que le CO2 absorbé de
l'atmosphère nécessaires à la photosynthèse. cette Perte d'eau s‘appelle
transpiration.
INTRODUCTION
Bien que l’eau soit la ressource la plus abondante, elle reste la plus limitante pour la
productivité des culture (fig1a) et des écosystèmes naturels (fig1b).
Ainsi, une compréhension de l'absorption et la perte d'eau par les plantes est très
important.
important
e Mais (m3//ha)
Chaleur spécifique de l’eau est très élevée (4186 J/kg.K): quantité d’ énergie
nécessaire pour augmenter d’un degré kelvin un kilogramme d’eau. L’eau nécessite une
grande énergie pour augmenter sa température.
A température ambiante l’eau possède la plus grande chaleur latent de vaporisation
connu pour un liquide (44 kJ mol–1) : l'énergie nécessaire pour séparer les
molécules de la phase liquide et les déplacer en phase gazeuse à température
constante
Ça fait de lui un bon régulateur thermique pour la plante. La forte chaleur latente
de vaporisation de l'eau permet aux plantes de se rafraîchir par évaporation de
ll'eau
eau de la surface des feuilles
La transpiration est un moyen important de dissiper la chaleur apporter par les rayons
solaires
STRUCTURE ET PROPRIETE DE L’EAU
Tension de surface, Cohesion et Adhesion
Les molé
moléculesles d'ea
d'eau à une
ne interface
interfa e air
air‐eau
ea sont plus
pl s fortement attirés vers
ers les
molécules d'eau voisines que vers la phase gazeuse en contact avec la surface de
l'eau (fig. 3)
Donc une interface air‐eau réduits sa surface au maximum.
Pour augmenter cette surface de contact il faut rompre des liaisons hydrogènes.
L’énergie nécessaire pour leurs ruptures s’appelle la tension de surface.
Cette tension de surface n’agit pas seulement sur la forme de l’interface mais il
peut induire une pression qui rattache les molécules d d’eau
eau entre elles.
elles
Les liaisons hydrogènes offrent deux autres caractéristique importantes de l’eau
qui sont :
‐ la cohésion : attraction mutuelle entre les molécules d’eau
‐ et l’adhésion : attraction de l’eau au support solide tel que le verre ou
le parois cellulaire
Air
Figure 3: Les molécules d’eau au milieu
d’une goute d’eau forment des liaisons
hydrogènes dans toutes les directions. Les
molécules de surface forment des liaisons
vers le bas seulement.
Surface solide
STRUCTURE ET PROPRIETE DE L’EAU
Capillarité :
L'action capillaire est le résultat d'adhésion, la tension superficielle et la cohésion.
L'adhérence de l'eau sur les parois d'un récipient, provoque une force ascendante sur
les bords du liquide et son ascension sur la paroi par la suite. La tension de surface agit
pour maintenir intacte la surface du liquide,
liquide de sorte que,
que au lieu de déplacer les bords
seules vers le haut, toute la surface du liquide est aspiré vers le haut. Vu la cohésion
existante entre les molécules d’eau toute la masse inferieure suit le mouvement (fig 4).
Bouchon Force
tension
Des études ont démontré que l'eau dans des petits capillaires peuvent résister à des
tensions plus négatifs que ‐30 Mpa (~ 306 kg/cm2) (le signe négatif indique une
tension, par opposition à la compression).
Cette valeur ne représente qu'une fraction de la force de traction théorique de l'eau
calculée sur la base de la force de liaisons hydrogène. Néanmoins, il est tout à fait
substantielle.
ROLE DE L’EAU DANS LA PLANTE
L’eau est apportée à la plante par l’atmosphère et par le sol joue deux rôles essentielles
: un rôle plastique et un rôle fonctionnel.
RÔLE PLASTIQUE
‐ Le port dressé d’une plante est dû à la turgescence de ses cellules. La paroi
pecto‐cellulosique distendue par l’eau donne cette rigidité.
‐ Les cellules déshydratées donc plasmolysées entraînent la fanaison du végétal
car la membrane plasmique des cellules s’affaisse.
RÔLE FONCTIONNEL
‐ LL'eau
eau est le meilleur solvant connu.
connu il constitue un milieu pour le mouvement
de molécules à l'intérieur et entre les cellules et exerce une grande influence
sur la structure de protéines, des acides nucléiques, des polysaccharides, et
d'autres composants cellulaires.
‐L'eau constitue le milieu ou la plupart des réactions biochimiques de la cellule
se produisent (photosynthèse), et il participe directement à de nombreuses
réactions chimiques essentielles (hydrolyses).
‐ En outre, le
l fl
flux d'
d'eau absorbée
b bé par les
l racines est un moyen important
d'amener les minéraux dissous du sol à la surface de la racine pour leur
absorption
L’EAU DANS L’ATMOSPHERE
brouillard rosée
L’EAU DANS LE SOL
Pour le végétal, Le sol constitue, non seulement, un support mais aussi la source
essentielle d’eau et de sels minéraux
Pour comprendre l’état de l’eau dans le sol il est nécessaire de connaitre d’abord
sa structure.
La structure du sol est l'ensemble des caractères liés à la disposition spatiale des
constituants du sol ainsi qu’à la nature et à l ’intensité des liaisons qui existent entre eux .
La porosité texturale est constitutive du matériau (fig. 5).
La porosité structurale varie au cours du temps sous l’effet de différents facteurs
(compactage, fragmentation, faune, climat, racines,…)
L’EAU DANS LE SOL
Constituants du sol :
Photo d’une
d une tamiseuse: Appareil
pour la détermination au
laboratoire de la texture du sol.
T i
Tamis
échange
Solution
du sol
Les cations s’adsorbent de manière réversible et ils ont
des affinités variables vis‐à‐vis des CAH : Complexe argilohumique
Al3+ > H+ > Ca2+ > Mg2+ > K+/NH4+ > Na+ essentielle pour lutter contre le
Q
Quant t aux anions,
i il ne s’adsorbent
ils ’ d b t pas directement
di t t lessivage du sol
et sont lessivés dans le sol (nitrate NO3‐) ou adsorbés (drainage des éléments minéraux)
via des cations di‐ ou trivalents
L’EAU DANS LE SOL
Constituants du sol :
constituants solides
Eau
Ion Ca2+
Micelles d’humus
Micelles d’argile
LLa di
dispersion
i est facile
f il pour
La dispersion est difficile pour le
l’ARGILE SEULE: les ions floculant
complexe argilo‐humique. L’humus
s’écartent beaucoup des
floculé forme autour de l’argile une
g
micelles argileuses. La structure
l
enveloppe protectrice
t t i maintenant
i t t en
du sol se dégrade : on dit qu’elle
place les ions floculants. La structure du
est INSTABLE.
sol résiste : on dit qu’elle est STABLE.
L’EAU DANS LE SOL
Figure 6:
L’EAU DANS LE SOL
Mobilité de l’eau
l’ea dans le sol :
Ces forces ont pour effet de limiter la mobilité de l'eau. L'énergie potentielle de
l'eau liée au sol est ainsi réduite par rapport à celle de l'eau libre.
La différence d'énergie potentielle de l'eau entre deux points explique la possibilité
de déplacement de l'eau dans le sol : les mouvements d'eau dans le sol permettent
de rétablir l'équilibre d'énergie potentielle de l'eau entre ces deux points.
L’EAU DANS LE SOL
Mobilité de ll’eau
eau dans le sol :
Ainsi, la mobilité de l'eau dans le sol varie en fonction de plusieurs facteurs:
‐ l'humidité rencontrée dans le sol : en sol sec, l’eau est fortement retenue par
les particules de sol.
sol De plus,
plus ll’eau
eau se dirige depuis les zones les plus humides vers
les zones plus sèches, ce qui implique des mouvements multidirectionnels de
l'eau (action de la tension superficielle sur la gravité). Cela explique les
phénomènes de diffusion et de capillarité depuis les horizons profonds plus
humides vers les horizons de surface plus secs. Par contre, en sol saturé en eau,
l'écoulement gravitaire prédomine.
‐ la texture du sol : l'argile et l'humus retiennent fortement l’eau du fait de la
finesse des particules, de leur polarité et de leurs grandes surfaces d'échange.
‐ le tassement du sol et sa porosité : l’eau est d’avantage retenue et circule
lentement en sol tassé et/ou faiblement poreux.
L'énergie avec laquelle le sol retient l'eau est exprimée au travers d'une tension
(pression négative). Celle‐ci est mesurée en bar à l'aide d'un tensiomètre ou
d'une sonde tensio‐électrique.
La tension exercée par le sol sur l’eau limite la disponibilité de l’eau pour la plante. Les
racines doivent alors appliquer une force de succion plus élevée pour absorber l’eau
nécessaire à leurs besoins vitaux.
L’EAU DANS LE SOL
M
Mesures d quantités
des tité d’eau
d’ d soll
du
é du sol (%))
capacité au champ et au point de
flétrissement (et par conséquent sur
la Reserve Utile) comme le montre le
graphique à droite:
Humidité
‐ les sols sableux présentent de
faibles capacités de rétention en eau,
ce qui implique de plus faibles RU.
‐ les
l solsl à fforte proportion d
de Eau non disponible
particules fines (limons et argiles)
emmagasinent davantage d'eau ; en
contrepartie,
co t epa t e, une
u e grande
g a de partie
pa t e de
ces réserves en eau restent
indisponibles pour les plantes.
Texture du sol
Figure 7: Disponibilité de l’eau dans des sols de
différentes textures (selon BACKMAN et BRADY
1965)
L’EAU DANS LE SOL
Détermination de la RU selon la texture du sol
La RU d
d'un
un sol peut être évaluée à partir de la
texture (fig. 8).
Celle‐ci est déterminée par analyse de
la granulométrie (répartition des particules d d'un
un sol
selon leurs tailles). Le triangle de texture ci‐dessous
permet d'estimer la RU à partir de la granulométrie.
La RU y est exprimée en millimètres d d'eau
eau par
centimètre cube de terre fine (particules dont la
taille est inférieure à 2 mm).
Exemple
p :
‐Argiles = 28%
‐ limons = 55%
‐ sables = 17%
Argiles limono‐sableuses:
limono sableuses
RU = 1,8 mm/cm3 de terre
fine
Figure 8
L’EAU DANS LE SOL
Autres points d'importance :
‐ les éléments grossiers (éléments du sol dont la taille est supérieure à 2 mm : cailloux,
cailloux
graviers...) ne permettent pas de stocker l'eau. Les sols à forte proportion d'éléments
grossiers possèdent par conséquent une RU limitée.
‐ les matières organiques
g q présentent des capacités
p p de rétention plus
p élevées queq les argiles.
g
Par contre, elles restituent l'eau plus difficilement. Le bilan des apports de matières
organiques est toutefois positif sur la RU, d'où leur intérêt en culture.
Le sol s'assèche plus rapidement dans les horizons de surface du fait de l'évaporation
naturelle et de la forte densité de racines.
racines La succion des racines et les différences
d'humidité entre la surface et les horizons plus profonds occasionnent des remontées
d'eau par capillarité. Ces remontées diffèrent selon la texture du sol et sa porosité :
‐en sols sableux,, les remontées sont plus
p rapides
p mais elle n'interviennent q
que sur de
faibles profondeurs (20 à 30 cm de sol).
‐en sols argileux et/ou compacts, les remontées sont bien plus lentes, mais elles
interviennent sur des profondeurs plus importantes (80 à 100 cm).
Deux techniques culturales permettent de limiter l'évaporation au sol et ainsi préserver
les réserves en eau pour l'alimentation hydrique des plantes :
‐ le binage qui permet à la fois d'éliminer les adventices et de rompre la continuité
du film d'eau jusqu'à la surface.
‐ le mulching (ou paillage du sol). Cette pratique est rendue difficile par la dispersion
de la paille par le vent et par la progression des incendies au niveau du sol.
ABSORPTION DE L’EAU
Siège
g de l’absorption
p :
1‐Absorption par la racine
L’absorption de l’eau par la plante se fait au niveau des racines. La zone racinaire
responsable de cette absorption ss’appelle
appelle la zone pilifère située entre 20 et 200
mm au dessus de la coiffe racinaire (fig. 9 et 10).
Un poil absorbant est une extension tubulaire unicellulaire. Son cytoplasme
contient une grande vacuole centrale remplie de suc cellulaire.
Racine secondaire
(ou radicelle)
zone subéreuse
zone pilifère
zone
d'accroissement
Figure 9b: Une plantule de radis peu après la
coiffe
Figure 9a: schéma de la morphologie germination de semis, montrant la zone pilifère
de de la racine
ABSORPTION DE L’EAU
Siège de l’absorption :
1‐Absorption par la racine
Figure 10a: détaille de la zone pilifère et d’un poil absorbant vues au microscope
ABSORPTION DE L’EAU
Siège de ll’absorption
absorption :
1‐Absorption par la racine
noyau
Assise pilifère
Cortex racinaire
Les poils absorbants sont des cellules allongées d’environ 1 mm de long sur 12 à 15 μm de
diamètre. Ce sont des cellules fragiles, constamment renouvelées car elles ne vivent que
quelques jours.
Les poils absorbants sont très nombreux : environ 1 milliard/plante, mais pouvant atteindre 14
milliards chez le Seigle.
Seigle La surface d
d’échange
échange entre le sol et la racine est donc considérable.
considérable
Les racines peuvent pénétrer plus ou moins profondément dans le sol (jusqu’à 2 mètres pour
les céréales).
ABSORPTION DE L’EAU
Siège de l’absorption :
1‐Absorption par la racine
Cas particulier : les arbres
Chez les arbres, seules les extrémités des radicelles absorbent l’eau. C’est une
fraction infime de la longueur totale des ramifications, mais la surface d’absorption
est considérable à cause de la multitude des poils absorbants.
Mais la plupart des arbres n’ont pas de poils absorbants : Exemples: Conifères,
Hêtres, Chênes, Châtaigniers… L’absorption est alors réalisée par les mycorhizes.
Les mycorhizes sont des associations entre des
filaments de champignons et les extrémités des
racines de l’arbre et forment un manchon serré qui
remplace les poils absorbants.
absorbants
Cette association radicelle‐champignon est une
symbiose. Le champignon reçoit de l’arbre les
glucides qui lui sont nécessaires et en échange,
échange
absorbe l’eau et les sels minéraux qu’il transfère à
l’arbre.
Les lenticelles sont de petites cavités dans le liège des arbres. Ce sont de
véritables cheminées d’aération (air, humidité) pour les cellules sous‐
jacentes.
Cellules mortes du
lenticelle liège
Les feuilles à cuticule mince, peuvent absorber l’eau directement à travers l’épiderme.
Les feuilles peuvent dans certaines conditions absorber l’eau à travers les stomates.
La mise en évidence de l’absorption de l’eau par une plante peut être observée
par l’expérience suivante:
Rameau feuillu
Goutte
Tube gradué
Eau huile
Potomètre
Certaines molécules biologiques polaires tel que les protéines, les gommes,
l’amidon et la cellulose, peuvent établir des liaisons hydrogènes avec les molécules
d’eau.
Laa liaison des molécules d eau à ces substances chimique induit leur gonflement.
d’eau
C’est le phénomène d’imbibition autrement appelé hydratation.
LLa figure
fi représente
é t lla didispersion
i des
d molécules
lé l (état
(ét t iinitial)
iti l) au sein
i d’
d’un liliquide.
id
Sous l’effet de leur agitation thermique, il se produit une diffusion progressive des
molécules suivant le gradient de concentration (état intermédiaire) jusqu’a
dissipation
p des différences de concentration entre les deux solutions ((état
d’équilibre).
Les matériaux contenant les molécules peuvent être gazeux, liquide ou solide.
La diffusion est plus rapide dans les gaz, lente dans les liquides et plus lent dans les
solides.
solides
Exemples : morceau de sucre dans une tasse de café
bouteille de parfum ouverte dans une chambre.
ABSORPTION DE L’EAU
Mouvement de l’eau dans la cellule
Diff i ffacilitée
Diffusion ili é :
L’eau peut être transportée par
diffusion facilitée à travers des pores
hydriques appelés aquaporines.
aquaporines
Les aquaporines sont des pores formés
de 4 monomères (tetramérique).
Chaque monomère est constitue de 6
domaines transmembranaires et 5
boucles (loops) inter‐hélices (A à E) avec
les extrémités N‐ et C‐terminales du côté
cytoplasmique de la membrane.
Les motifs Asn‐Pro‐Ala (motif "NPA")
sont responsable de sa spécificité à
l eau.
l’eau
La présence de ces aquaporines dans les
membranes cytoplasmique permettent
d’augmenter
d augmenter la vitesse de diffusion de
l’eau.
Les aquaporines ont été découvertes
par Peter Agre (Prix Nobel 2003)
ABSORPTION DE L’EAU
Mouvement de l’eau dans la cellule
Osmose :
à t0 à t1
Après un laps de temps, le volume de la solution dans le puits augmente et change de
couleur, alors que celle dans le récipient diminue. Le volume d’eau gagné dans le puits est
égal à la quantité perdue du récipient.
C/C: l’eau est passé du récipient vers le puits à travers les tissus de la pomme de terre.
ABSORPTION DE L’EAU
Mouvement de l’eau dans la cellule
Osmose :
C’est le passage de l’eau à travers une membrane semi‐perméable (perméable à
ll’eau
eau seulement) qui sépare deux solutions de pression osmotique différente
différente.
C’est un phénomène passif régit par un gradient de concentration.
mécanisme principal de transport d’eau sur de courtes distances
Le milieu concentré va exercer une pression négative (tension) sur les molécules
d’eau dans la solution de faible concentration. Cette pression est dite la pression
Osmotique
ABSORPTION DE L’EAU
Mouvement de l’eau dans la cellule
Osmose :
La pression osmotique d’une solution est fonction de la quantité de substances
dissoutes qu’elle contient. Sa valeur (exprimée en Pascal) est donnée par la
relation :
Po = R.T.C
Oú R : constante des gas parfaits, égale à 8,314 472 J. mol‐1. K–1
T: température absolue en Kelvin (T °C C + 273 )
C : concentration molaire en substances dissoutes en mol. L–1
Exemple:
une solution de saccharose d’une concentration de 1 mol/l
aura pour pression
i osmotique
i a 25 oC :
Po = 8,314 472 x (25 + 273) x 1
= 2477,71 Pa soit 2,477 MPa
Si l’on utilise la notion de potentiel osmotique (ψo : Psi )
sachant que ψo = – Po (c’est‐à‐dire l’opposé de la pression osmotique),
on dira que l’eau se déplace de la solution dont le potentiel osmotique est le plus élevé,
vers la solution dont le potentiel osmotique est le plus faible cc’est‐à‐dire
est à dire dans le sens du
gradient des potentiels osmotiques
Exemple: solution de saccharose dont Po = 2,477 MPa le ψo = ‐2,477 MPa
ABSORPTION DE L’EAU
Mouvement de l’eau dans la cellule
Flux en masse :
Si on applique une pression sur le liquide, L’eau peut également se déplacer d’un
compartiment
i à forte
f pression
i vers un compartiment
i à faible
f ibl pression.
i LLe mouvement d
de
l’eau dans ce cas s’appelle courant en masse
Donc, le courant en masse peut être défini comme étant le mouvement en masse de
groupes de molécules en réponse à un gradient de pression
ABSORPTION DE L’EAU
Mouvement de l’eau dans la cellule
Flux en masse :
La pression appliquée par le piston dans le compartiment B peut s’opposer à l’osmose
“P”
Pression exercée par le piston = P = 0,23 MPa
Si la pression exercée par le piston (P) est supérieur à la pression due à l’osmose (Po) : P > Po.
Dans ce cas, l’eau se déplace du compartiment B vers le compartiment A. c’est le
phénomène de l’osmose inverse (on utilise ce principe pour adoucir l’eau de mer).
ABSORPTION DE L’EAU
Mouvement de l’eau dans la cellule
Notion de Potentiel hydrique ( ) :
Le potentiel hydrique c’est la résultante des deux forces dans chaque compartiment = P ‐ Po
‐ 0,23
eau pure solution de glucose
ABSORPTION DE L’EAU
Mouvement de l’eau
l eau dans la cellule
Bouchon d’ étanchéité en
caoutchouc
Surface de
couvercle coupure
manomètre
Ψ = Ψo + Ψp
p + Ψgg
Ψo : potentiel osmotique, dépend de la concentration en substances dissoutes
dans l’eau. C’est un terme négatif
Ψp : potentiel de pression, dépend
é de la pression hydrostatique exercée é sur
l’eau. Terme positif (pression) ou négatif (tension). Cellule végétale : pression de
turgescence = pression exercée par le protoplaste sur la paroi
Ψg : potentiell gravitationnel,
l dépend
dé d de
d la
l position de
d l’eau
l’ dans
d le
l champ
h
gravitationnel. Terme généralement négligeable sauf dans le cas des grands
arbres (0,01 MPa / mètre)
ABSORPTION DE L’EAU
Mouvement de l’eau dans la plante
Potentiel hydrique du sol (Ψsol = Ψs + Ψp)
solution de sol faiblement concentrée ‐‐‐‐‐> Ψs faiblement négatif
adhésion des molécules d’eau aux particules de sol‐‐‐‐‐‐‐> Ψp négatif (potentiel
matriciel)
t i i l)
Sol mouillé Ψp faiblement négatif ; sol qui s’assèche Ψp fortement négatif
Mouvements d’eau
d eau dans le sol par courant de masse (gradient de pression)
ABSORPTION DE L’EAU
Mouvement de l’eau dans la plante
Transport vertical
Le transport
p de l’eau et des sels minéraux a travers le xylème
y vers les
parties supérieures de la plante.
ABSORPTION DE L’EAU
Mouvement de l’eau du le sol vers la plante : transport radial
La différence de potentiel hydrique entre le sol et les cellules des poils absorbant
de la zone pilifère fait que l’eau se déplace vers l’ intérieur de la racine.
D’une façon générale, la circulation de l’eau, des substances dissoutes et des
macromolécules se réalise chez les plantes dans deux espaces :
Le symplaste qui correspond à l’ensemble des cytoplasmes en communication
via les plasmodesmes
LL’apoplaste
apoplaste qui correspond au réseau de parois en contact les unes avec les
autres
Les plasmodesmes sont importants car ils permettent dans un système
pluricellulaire végétal la transmission de métabolites et stimulus hormonaux d’une
cellule à une autre, le plasmalemme procurant cependant un isolement suffisant
pour assurer un devenir relativement indépendant de chaque cellule.
Ψ = Ψo
ABSORPTION DE L’EAU
Mouvement de l’eau du le sol vers la plante : transport radial
Pression osmotique
La pression racinaire peut entraîner dans certains cas la guttation. C’est une
émission d’eau sous forme de gouttelettes liquides a travers des pores
spécialisés dites hydatodes. La guttation ou la sudation se produit lorsque
l’absorption l’emporte sur la transpiration.
Le phénomène ne se produit que si le sol est gorgé d’eau et si l’air est assez
humide pour ralentir l’évaporation au niveau des feuilles
ABSORPTION DE L’EAU
Mouvement de l’eau du le sol vers la plante : transport radial
Le transport à travers la membrane doit respecter à la fois le maintient d’un équilibre de
concentration mais aussi le gradient électrique de part et d’autre de la membrane
Après leur absorption au niveau de la zone pilifère, les ions suivent le même trajet que l’eau
jusqu’à l’endoderme.
Au‐delà de l’endoderme, des transports actifs assurent l’expulsion d’ions (K+, H+) dans les
parois des vaisseaux du xylème.
xylème Le retour de ces ions dans les cellules du parenchyme
ligneux permet, grâce à des échanges d’ions, l’entrée de certains cations comme NH4+ dans
les vaisseaux du bois. D’autres ions, comme NO3–, pénètrent dans les vaisseaux du xylème
par simple diffusion.
ABSORPTION DE L’EAU
Mouvement de l’eau du le sol vers la plante : transport radial
Les ions pour être absorber, il faut qu’ils soient disponibles dans la solution du sol. Le
pH optimal d’ assimilabilité des ions est situé autour de pH = 6,5
ABSORPTION DE L’EAU
Mouvement de l’eau du le sol vers la plante : transport radial
g ioniques
Contrôle des échanges q a l’intérieur d’une cellule :
• L’excès de protons, généré par le métabolisme,
est excrété activement du cytosol. Ce processus
ggarde le p
pH cytosolique
y q p proche de la neutralité,
alors que celui de la vacuole et du milieu
extracellulaire plus acide par une ou deux unités
pH.
• K+ est accumulé passivement par le cytosol et
la vacuole sauf quand sa concentration
extracellulaire est très faible dans ce cas il est
transporter activement.
• Na+ (toxique) quant a lui, est transporté de
manière active vers le milieu extracellulaire ou
vers la vacuole.
• tout les anions sont transportés activement
vers le cytosol.
• Ca2+ est activement transporte hors du cytosol
vers le milieu extérieur ou vers la vacuole.
• La paroi cellulaire n’est par une barrière
les flèches en pointillés = transport passif
sélective et n’intervient donc pas dans la
Les flèches plaines = transport actif
régulation des échanges ioniques de la cellule.
ABSORPTION DE L’EAU
Mouvement de l’eau dans la plante : transport vertical
Pourquoi le xylème ?
Le xylème fournit une voie de faible résistance pour le mouvement de l'eau, réduisant
ainsi les gradients de pression nécessaires pour transporter l'eau du sol vers les feuilles.
En effet,
ff ces cellules
ll l mortes n’ont
’ pas de
d membrane
b cellulaire.
ll l i LLeurs paroisi éépaisses
i
et lignifiées forment des tubes creux à travers lesquels l'eau peut circuler avec une
résistance relativement faible.
Théorie de Cohésion‐tension
Théorie de Cohésion‐tension
Poussée radiculaire
LLa pression
i racinaire
i i est inferieur
i f i a 0,1
0 1 Mpa
M et disparait
di i complètement
lè quandd la
l
transpiration et abondante. Ne peut faire monter la sève de plus de 1 à 2 m. A
elle seule, elle n’expliquera pas le phénomène de transport de la sève brute dans
les ggrand arbres.
Transpiration
En effet, l’évaporation par les stomates de l’eau a la cime des plantes peut
générer de fortes tensions (pression hydrostatique négative), cette tension
aspire l’eau à travers les vaisseaux de xylème.
Capillarité
La forte tension induite p par la transpiration
p doit être compenser
p par
p des forces
de cohésion entre les molécules d’eau pour que la colonne d’eau ne rompe
pas. La capillarite à elle seule ne peut pas faire monter la sève brute plus haut
que 1,5 m dans les plus petits trachéides
Ce mécanisme a été postuler vers la fin du 19eme siècle et de part les
composante qui le constitue il a été appelé la théorie de Cohésion‐tension
de l’ascension de la sève.
ABSORPTION DE L’EAU
Mouvement de l’eau dans la plante : transport vertical
ABSORPTION DE L’EAU
Mouvement de l’eau dans la plante : transport vertical
Transpiration :
La transpiration c’est la perte d’eau par évaporation a travers la cuticule, les
lenticelles et les stomates
La cuticule (transpiration transcuticulaire)
Les plantes peuvent transpirer par leur cuticule si celle‐ci est mince. La
cuticule recouverte de cires imperméables (ex. Lierre) ne laissera pas passer
l eau.
l’eau.
Les lenticelles
La transpiration par les lenticelles est assez faible.
Les stomates
Les stomates sont situés au niveau des épidermes des feuilles et plus
particulièrement sur l’épiderme inférieur où ils sont nombreux. On en
retrouve sur les jeunes tiges et les pièces florales.
Un stomate est constitué de deux cellules stomatiques (cellules de gardes)
accolées en forme de haricot. Elles sont riches en chloroplastes. Elles laissent
entre elles un orifice ou ostiole de dimension variable.
95% de la vapeur d’eau quitte la feuille par les stomates ce qui nécessite un
contrôle de la conductance stomatique (ouverture/fermeture)
ABSORPTION DE L’EAU
Mouvement de l’eau dans la plante : transport vertical
Transpiration :
Cellules
subsidaires
Ostiole
Cellules de
gardes
ABSORPTION DE L’EAU
Mouvement de l’eau dans la plante : transport vertical
T
Transpiration
i ti :
90‐98% de l’eau absorbée est perdue par transpiration
‐ C’est le moteur de l’ascension de la sève brute
‐ Contribue au refroidissement de la feuille
Transpiration :
Transpiration :
Transpiration :
Transpiration et photosynthèse d'une plante xérophyte (plante adaptée aux milieux arides)
lorsque l'eau est suffisante (à gauche) et lorsque la plante souffre de sécheresse (à droite).
ABSORPTION DE L’EAU
Mouvement de l’eau dans la plante : transport vertical
T
Transport
tdde lla sève
è élaborée
él b é :
Transport actif de
Etapes: saccharose dans les
cellules du phloème.
1 chargement du phloème en
1‐
L’eau
’ suit
i par osmose.
matière organique
(saccharose) diminuant ainsi
son potentiel hydrique.
2‐ Passage de l’eau par
osmose entre le xylème et le La force qui déplace
phloème. l’eau vient du transport
actif des glucides (ATP).
3‐ augmentation constante de
3
la pression hydrostatique
responsable du flux de la sève
élaborée
4‐ diminution régulière de la Le saccharose
h passe d
du
pression osmotique par sorti phloème à l’organe
de la matière organique au cible. L’eau sort du
niveaux des organe
g cibles phloème par osmose.
Une fois les assimilats arrivent aux organe cible ils peuvent être directement
utilisés ou stockés.
ABSORPTION DE LL’EAU
EAU
Réponses physiologiques
Fermeture des
d stomates par contrôle
ôl hhormonale
l :
la plante synthétise l’acide abscissique (ABA) au niveau des feuilles. La
fixation de l’ABA sur son récepteur membranaire au niveau des cellules
stomatiques
t ti i d it un signal
induit i l quii provoque un efflux d’ions K+ ett Cl‐suivie
ffl d’i i i
par une sortie d’eau et la fermeture des stomates.
Ajustement osmotique :
LLa plante
l synthètise
hè i et accumule l ddes osmo‐protectants (sorbitol,
( bi l proline,
li
glycine‐betaine…). L’augmentation de de la concentration de ces
osmoticums provoque une diminution du potentiel hydrique
permettant à la p
intracellulaire induisant une entrée d’eau p plante de
maintenir sa pression de turgescence.
Réponses développementales :
diminution de la taille des feuilles
diminution de la quantité de feuilles
augmentation des dépôts de cires cuticulaires
ABSORPTION DE L’EAU
Adaptation
p des p
plantes au stresse hydrique
y q
Réponses adaptatives
Plantes adaptées
p au déficit hydrique
y q = xérophytes
p y