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Diffusion de la Philosophie Année : 1970


et de la Science d'Extrême-Orient No Y3
d'après l'enseignement du Maître Georges OHSAWA. Prix : 20 francs

Revue éditée par le Centre lgnoramus


J
_,
de Belgique
-.'
A. S. B. L
( ) ' 1
******************
!* S P I R A L E. !*
* *
******************
Revue Mensuelle, parait 10 fois par an, n° 43 - 7ème année ~ Novembre
1970- éditée par le Centre IGNORAMUS de Belgique (a.s.b . l.), f~ndé
pour diffuser l'enseignement de Maitre G. OHSAWA . - ~~

Sièg~ social : avenue Voltaire, ~ 41, 1 030 Bru xelles tél. 15.79.26.
CONSEIL ~EREDACTION
--------------------
.- .

Josiane .BAGNO, Bruxelles-


.

Gaston COPPENS, Nivelles- Hubert DESCAMPS,


Overijse - Pierre GEVAERT, Latem-Saint-Martin - Maurice MEGANCK, Gent-
Boris PAQUE, Bruxelles - Jacques RIGAUX, Liège - Jacques SKALKA,
Bruxelles - .Roland YASUHARA, Bruxelles.
SECRETAIRE DE REDACTION
......._.,
Josiane BAGND, rue Rasson, 79, 1040 BRUXELLES.
Abonnement ordinaire . '. · 150 F.B.
Abonnement de soutien 200 F.E.
Abonnement pour l'étranger , . 200 F . B.
Le numéro 20 F.B.
à verser au C. C.P . 1984.66
d~. Centre Ig~oramus de Belgique, Bruxelles .
RESPONSABLE DE LA PUBLICATION
.. - .
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.

M. MEGANC K, Guim~rd stra ? t, 12, 9000 GENT.


1es articles n'engagent que la responsabilité de leurs auteurs.

**~**~********~*****
!* S 0 M M A I R E. !*
* *
********************
Cher (e) Ami (e) . . . . p• 2.
Lettres Ignoramu§ \ . . . G. OHSAWA . . . . p. 3.
Le Livre de l~ M~crobiotique . E. KAIBARA . . . p. 6.
On nous écrit p. 8.
Benjamin Franklin G. OHSAWA . . . p. 9.
Cours de Cuisine . p 0 12 0

Questions de Senséi OHSAWA . . 0 · . • p 0 20.


Activités o '·, o . p. 22 ...
Adresses Utiles p. 22.

-x-x-x-x-x-
2.

[h.VL ( e) Ami. ( e),

L' a.ru?.ée 1970 i.ouch.e à /.la f-i-n, ei. un bdan ( i.!lè./.J) tjéné!lal
nou/.J pemnei. de noU/.J !lend!le compi.e ded !lé/.Jultai./.J de no/.J e/fo!li./.J poU!L di..//u-
/.J eA 1 ' [ n/.J ei..g_nemr.?J?.,t de 5 en/.Jéi.. 0MG11Ja,

Un bdan, aU/.J/.Ji.. ffénéllai /.Jod-i..l, dod pou!l êi:Ae valable,


we /ad /.!elon le4 loù qui. !léç.i-/.J/.)en.;t noue Uni..verw ,. c 'e4i.-à-cl.i.Ae gu' d
e/.Ji. néce/.J/.Jai..lle d' eng}-obeA le pa,:J/.Jé, le p!Lé/.Jeni. ei. le /ui.u!l poU!L que noi.!le
v.0Ji..on /.lod co!l!leci.e,

1969 ~ui. une a.ru?.ée Béli..VL, un c anné e qui. {avo/LÙa le4


~e/.J déci../.Ji..oM et. le4 f)/W-ncUJ p!Lojc:UJ. Ce f-ui. c ef:X.e année-là que noU/.J
pi7..Ûne/.J la déi.t?Ami..nalion d e conc!léÜ/.J~ l c Ceni.lle Jgno~LamU/.J de Belç.i-que
qui. vér;éi.ad 'd.epuù plU/.Ji..eu!l/.J a.ru?.ée/.J,

1970 C/.Ji. une année Tau!leau, une année gui. /avolli./.Je la


lléalùai.i..on, la conclléi.ùalion ded p!LOje:f/J élabo!lé/.J 1 'année p1Lécédeni.e.
Le 21 ma!l/.J, nou/.J avon/.! i..naur;U!lé le4 locaux du [eni.!le Jr;no!lamU/.! 1 où /.Je dé-
!louleni. dé/.Jo~aù i.oui.C/.J no/.J aci.i..vi..i.é/.J. ['e4i. ér;aJ..emeni. 1970 qui.. a m~ué
le !lenouveau d e noue !le vue "Spi..llale", laguelle nou/.J pC!Lmei. d' éi.endA..e no-
ue mouvemen.;l vCIL/.J w-z. publi..c de plU/.! en plu/.J vMi.e.
Qu e noU/.J llé/.J eAVe l'anné e 1971 ?
1971 /.JVLa une année yérncaux, une année p!Lopi..ce à la di_/-
fU/.Ji..on ei. à 1 'exi.Cn/.Ji..on, pa!li.i..culi..èlz.E.meni. à 1 'ai_cle d' éC!ld/.J, d e jou!lnaux,
de publi..cdé, de li..v!le4, de .. , :Ju/.Jgu 'à p1Lé/.Jeni.1 une poi_gnée de peMonne/.J
/.Ju{.{-ù.Jai..eni. poU!L p!LenMe de/.J déci../.Ji..oM ei. poU!L le/.J llé~VL, mai../.! nou/.J a!l-

lli..von/.J à un i.oU!lnani. déci../.Ji../ de noue Ceni.!le , Jl C/.Ji. i..ndùpeMable que


i.oU/.J ei. i.oui.C/.J pa!li.i..ci..peni. aci.i..vemeni. à 1 'exi.Cn/.Ji..on ei. à la cli.../f.U/.Ji..on d u
fJ!li..nci..pe Uni..gue ei. d e la fi1aC!lobi..oi.i..gue.

[ommeni. pa!li.i..ci..pVL '?

y. avoM pen/.Jé 1 Bi..eni.ôi. nou/.J publi.. eAon/.J un "Spi..!Lale


NoU/.J
/.Jpécimen" qui. voU/.! ai..de!la ce!li.ai..nemeni. daM voi.!le i.!lavad d e dùi.lli..buJ-J...on
du plU/.! ~ cadeau que noue ci..vi.li../.Jation nf aU jamai../.J !leÇU : le/.J lunei.-
i.C/.J mœ;rJ-guC/.J IJi..n-IJanr; !ledécouve!li.C/.J pa!L SCn/.Jéi.. 0MG11Ja.
3.

LETTRES IGNORAMUS nos 10-11 (1957)

*******************************
!* LA MACROBIOTIQUE NE TUE PAS !*
*
***********~******************* *
(Suite) par G. OHSAWA.

4°) Monsieur Planche.


Depuis le commencement, j'avais remarqué un campeur très distin-
gué. Il était très malade, très gravement malade. Cela me sauta
aux yeux à notre première rencontre. Je m'inquiétais ~eaucoup de
sa santé. Mais heureusement, il se sauva sensationnellement d e j o ur
en jour.
Quelle miraculeuse révolution biologique et physiologique s ' est
produite dans la constitution de notre ami ! Com bien j'étais ~tupé ­
fait quand il est parti soudainement le 24 juillet.
Mais heureusement, ~1 est revenu tout de suite (au lieu de 15
jours comme il annonçait dans sa lettre).
Cependant , je dois vous montrer un peu ce qu'il était d'après
sa carte d'Antécédents Biologiques et Physiologiques ~u'il a r é digée
lui-même, et donnée au Dr. Parodi.

EJ~.'J_che_J:. né le 22 décembre 1923. Fils unigue". 1 m. 80 ~ 94 kgs.


Forme de la figure : triangulaire allongée. Gencives ~ Q@j.~__.P_!:.~-~­
.9J:I_e blcm c;.0e s. OuÏe : gauche meilleure . Ore ille s : ~.E..llé ~s.
Nez : le bout assez largement gonflé . Lèvres : 7/15 . Ex trémité
des doigts : dures. Eczéma . Urines : ~~__I ( 9ans la nuij_J~~
fois ) .
-~~

Fruits : 9 à 10 k_g_§_.
---
Sommeil : 8 heu ..
r es. Gestes : lents, tranquilles,
~.-.... . ~··~

Sel : 0 ,3 k g.
.
Eau : 1 litre 5 par jour.
hésitants.
~-·-·-"---·------ -~-

'-....--'
Viande : 8 kgs. Poisson : 1 kg . La it : î 5 li tres . Autres produits
animaux : 1 kg.
(Tout ce qui est souligné est symptômes ou aliments extrêmement Yin
ou anti~biologiques .. . . G.O.)
Mal~~infantile~~ : Rougeole, scarlatine, sujet aux rhumes, aux
refroidissements.
~!im~~t~tio~ : 1 litre de lait par jour, beaucoup de fruits (500 gr.
par jour) - fromage (150 gr.) -beurre (70 gr.) -viande (aux deux
repas) - sucre (10 morc e au x par jour) - pain (300 gr.) - salade (à
tous les repas) - autres légumes (variés, pommes de terre, haricots
verts, carottes) - peu de charcuterie.
BgisS[)!l" : peu d e vin - bea_~ d'eau de Vittel - ~d'orange", et
surtout jus de _Qomme §_ et jus de ç_a:çottes.

Au mois de novembre 195 6, à la suite d'un refroidissement, j'ai eu


un abcès dentaire qui a été soigné avec ~nti-biotig~e.
4.

Me s en tan t très fa ti gu é , j ' a i p ri s be a u cou p de E..9 m_f! ri m~~~~..ê.Q i ri n e..


Je suis allé voir un d o cteur ; résultats : 22 de tension, du sang
dans les urines et 3 gr. d'albumine.

Arrêt de travail - repos au lit - Régime : Jacto:fruito-~é~-s~rjen,


E2S de se~, beaucouE de sucre - Drogues : antibiotiques, R~_qpr~~·
Ceci depuis 7 mois. Résultat : toujours du san~ dans les urine ~,
2 gr. d'albumine .

J'ai entendu parler du Professeur par Mme Fournier . Après avoir lu


deux de ses livres, j'ai décidé de venir à lui pour qu'il m 1 app ren -
ne à me guérir, et je l'en remercie à l'avance.

En 13 jours, un miracle se produisit . Voici son propre compte-rendu.

~~~e~~g~~-~~~-e~~~~ - ~~-~~~I~~I - ~~-~~~I~~I ·


94
93 f,, 93,5
92
91
90 +T1
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,..1 \
-
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\, '·..___89,5
89 T1
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85 +-i 84 , 6
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82 + 8 1 '7
80 ,7
81
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t A E 80 ' 1
T
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1 •
79 .i./
78
----------------------------- ---·------------ -- ---------------··
Arrivée -. 1_§_Ll_JJ?._}_2__ ~_Q_~-~---5...~ ~~ --~-~----~L 2 ~--?-~__?_~-_2~_}_1,. ~-- - ?~ ,J._~, ~ ~ P ~ ~ ~ P .
juill et a~ût

~~~~~g~~-~· Pendant cette période, je n'ai rien bu.

~~~~~g~~-~· Pendant cette période, j'ai bu les tisanes aux repas.

1°) Vomissement de bile ( décharge men t du foie).


2°) Jdem
3°) Vom isse me nt d e s ang venant de l'arrière-nez ou du pharynx .
4°) Eruption de boutons à ha ut e ur de la thyroïde .

Pend an t la période E , j' a i pris une g rosse cuillerée à soupe de


Goma-sio le matin à jeun, j'en ai perdu l'appétit.

-~- ~
5.

Remarque I) . Pendant cette période, j 'a i été deux f o is à se lle . Je


sÜis~arrivé avec des se ll es liquid es sa ns avoir de diarrhée . A pré-
sent, je suis c o n st ip é.

Remarque II). Ve~s


le 2 8/ 7/57~ j'ai eu des ulcérations au gland de
Ia-vergë~-suite pr obab lem ënt à une réaction d u foie ou suite à une
blennoragie contractée pendant la jeunesse.

Urine 2 à 3 mictions par jour.

Au cou rs de mon séj ou r, Mr . Gardelle a bien voulu examin e r le


comportement de mon foie et de mon es t ~a~.
Constatations physiques : Le f o ie et l'estomac son t refoulés vers
-----
Ïe-diaphra gmë-e t-ëmpechent l es pou mo ns d ' avoir l u capacit é d ' in s pi -
ration normale, d'o ~ diminuti on de l a v i ta lit é (manque d'oxygène
et essoufflement).

Prescription : Fair~ de la gymnastique pbur f aire partir les g rais -


s ës-a~cÜmÜÏées su r les muscles du ventre.

Depuis mon arrivée (16 jui llet) , je dois faire un effort pour
ex é cuter un travBi l , il en est de ~§me chez mb i . Lorsqu e je c om~
menee un travail, je m'endors su~ mon papier ; lorsque je lis uh
livre, je m'endor s. Je dois fournir un travail de volonté extra-
ord in aire si je doi s produire quelque ch ose dans un temp s donné.

Je travaille mieu x la nuit que le jour et j'a i alors de gran des


difficu l tés pour me l ever, alo r s qu 'ici au camp, je me lè ve sans
"-.../ difficulté à 5 heures du matin. Cependan t, au cours de l a journée,
j e suis très fatigu é.

La diminut ion d 'ea u e t de graisse permet au f oie et à l'e s tomac


de se re me ttre en place et lib è re l' es pa ce nécessa ire pour le b on
f onct i onnement du d i a phr agme et des poumons.

Du 16 juil let , jour de mon arrivée, au 1er ao ût , ma capacité


thoraciqu e es t passée de 3,6 litres à 4,1 litre s.

( à sui v re) .

- x - x- x - x- x-

Et an t donné l' abo nd ance de l a matière, vous trou ve rez l a


sui te de 1' art ic l e "r'Î acr obiot i q ue pour les Améric a ins " dans la
revue du mo is de décembr e .
6.
********************************
!* LE LIVRE DE LA MACROBIOTIQUE !*
* *
********************************
ou

L'ART DE VIVRE D'U NE MANIERE MACROBIOTIQUE

par Ekiken Kaibara (1630-1714)

(Suite) (Traduit par Roland Yasuhara et Josiane Bagna)

Quand on a faim, on ne doit manger ni fruits, ni gâteaux, car


on devient très vite y in.

Etant fatigué, si on mange beaucoup, on ne peut éviter d'avoir


sommeil.
Quand on dort aussit8t après avoir mangé, on risqué l'indiges-
tioh et, par conséquffi t, la maladie. Donc, quand 6n est très fati-
gué, si on ne Veut pas dormir , il vaut mieux ne pas manger. Après
avoir récupéré, on p eu t prendre un repas.

D'après un ancien livre chinois sur la m éd~cine , il est facile


de faire acte d'abstinence, mais difficile de jeGner, ~§me un seul
jour. La plupart des gens tombent ma lades parce qu'ils se surali-
mentent.

Il faut §tre sobre et surtout ne pas abuser d e mati, gâteaux,


pâtes, sarrasin, azuki, na v et cru, carotte, . jinenjo, radis, an guille ,
crevette, coquillages, etc ...

Les vieill a rds et les malad es doivent s'abstenir de consommer


des crudités, des repas fr oids , des mets insuffisamment cuits, des
aliments trop collants ou gras, des pât es froide s, des ma tis fr o ids
et durcis, du riz mal cuit, du misa cru, d es poissons tr op gr as,
tous les fruits crus, etc .... , parce qu'en général leur estomac est '---·

faible et ne peut les digérer comme il convient.

Malgré une bonne santé, il faut éviter les crudit é s, l es l é -


gumes trop jeunes, les nourritures défraich~es, très salées, acides,
pas assez cuites, celles qui ont un e odeur, une couleur et un goû t
étranges, le tofu trop vieux, le vin amer ou acide, etc. 0 0 0

Il faut faire bien attention aux mauv a is mariages entre les


aliments.
D'après un dicton de la Chine antique, le vin est un don du
ciel . Si on en boit peu, il stimule la circulation sanguine et
l'appétit, et il chasse l'inquiétude ou l a tristesse. Ma is quand
on en boit trop, il fait beaucoup de tort ; ainsi le feu et l'eau
sont à la fois utiles et nuisibles.

Un poète chinois a écrit : "Qu'il est agréable de boire un peu


de bon v in ~ " Si on veut en boire, il ne faut pas oublier ce secret:
7.

la qualité, Un p eu de bon vin n'est pas nuisible pour l'homme qui


en boit, m§me jusqu' ~ §tre ~mo itié ivre ; il éprouvera plut&t une
sensation agréable.

Un grand nom br e de maladies sont causées par le vin. Celui qui


en boit beaucoup et mange peu de riz meurt jeune. Quelle tristesse !
Le don du ciel fait mourir prématurément !

Pour pouvoir en bbire, chacun doit déterminer la quantité qui


lui convient et qui le réconfortera s ' il s'y ma intient , mais qui lui
fera du tort s ' i l la dépasse.

Si un homme, d'un naturel pourtant sérieux, commence à bo ire


beaucoup de vin, il devient avare et se conduit comme un fou, Son
comportement diffère autant de celui qu'il a habituellement, que l e
jour de la nuit.

En général, il v aut mieux boire le vin le matin ou le solr


après le repas. Quand on a faim durant le jour o u la nuit, il ne
faut pas boire de vin. C'est nUisible. Surtout quand on a fai m le
matin, l'estomac s'abîme si on en boit.

Les mets sucrés ne se marient pas avec le vin . Il faut au ss i


éviter les aliments pimentés après avoir bu du vin car, dans ce cas,
tous les muscles se dilatent.

Il existe deux sortes de th~ : le ~ thé en poud re et l'infusion


de thé. La premier est plus fort. Quand on prend une infusion de
thé, on fait généralement bo uillir les feuilles après les avoir gril-
lée s et par conséque nt, le gant s'ad o ucit. Donc il va ut mieux pré-
férer l'infusion de thé e n poudr e.

Habituellement, on boit le th é ap rès le repas. L~ thé chaud


facilité grande ment la digestion et par la même occas ion, il apaise
'--
la soif. On ne doit pas y ajouter de sel, ce qu i ab î me lTestbmac .
Les malades et les gens de f aible constitution ne bo iront . pas le
pre mier thé de l'année. Il provoqu e des ma l a di e s ocula ir~s, l e ver-
tige, la diarrhé e, etc ... Il est p référab l e de l'ut ili ser~ partir
de jan v ier .

L' effe t du thé est contraire à celui du vin . Quand on s'enivre


par le vin, on dort. Mais le thé réveille.

Il faut l i miter les q uantités de soupe et de thé . Si l 'on exa -


gère, l'esto ma c d ev ient yi n. Et l'e s tomac n'aime pas § tre yin . Si
l'on se r estre int e n soupe et en t hé, l'estomac fonctionne b i en et
par conséqu ent, le t eint sera cl a ir.

D'après l e livre de médec in e 11 Sou-men 11 , les r e ins sont d es


organes très importants . Donc nous devons leur accord er bea uc o up
d;importancc et d e plus, ne p as l es abîmer par des médicaments .
8.

Si on a trop de rapports sexuels, les reins s'affaiblissent. Et


celui dont les reins sont faibles meurt prématurément. Il faut être
prudent dans les rapports sexuels. Le désir de manger et le désir
sexuel sont les deux grands désirs qui dominent l'homme. Si on ne
les contr5le pas, les reins s'abimeront fatalement. Les vieillards
surtout doiv~nt bien soigner leurs reins.

En ce qui concerne la fréquence des rapports sexuels, Sun Si


Paku précise dans son livre : 11 Quian Sin Wan" : une fois tous les
quatre jours pour l'homme de vingt ans, une fois tous les huit jours
pour l'homme de trente ans, une fois par seize jours pour celui de
quarante ans, une fois par vingt jours pour le quinquagénaire, une
fois par mois pour le sexagénaire s'il est bien portant (sin o n il
doit s'abstenir). Il ne faut pas oublier que les reins ont des rap-
ports intimes avec les désirs sexuels. Les malades et les ge ns de
faible constitution surtout ne doivent pas n6gliger de respecter la
fréquence moyenne dont il est question ci-dessus. Il est même préf é -
rable de rester en deça.
1 • •
D'autre part, le jeune homme qui a moins de vingt ans ne OOlt
pas avoir de rapports sexuels car il n'a pas encore atteint sa ma tu-
ri té.

( à suivre).

-x-x-x-x-x-

***********************
!*ON NOUS ECRIT ...... !*
*************************
VILLAGE-ECOLE-MONDIAL
4 NOVO~BRE 1 970 .
04 - ENTREVAUX.

Mes chers Amis,

Il me parait juste que vous soyez les premiers à connaitre la


position du Village-Ecole-Mondial puisque beaucoup d' e ntre vous sont
n5tres depuis les débuts et que certains ont même déj à apporté leur
appui à l'édification de ce hâvre de renouveau à la vie .

Le nombre rapidement croissant de nos amis, _la quantité de let-


tres de gratitude, de remerciements qui me parviennent sans cesse, me
font r~chaud au coeur 11 • Je n'en tire aucun orgueil, croyez - moi bien
avoir voué ma vie au soulagement des misères humaines me parait très
naturel et mon but est d'essayer de faire toujours mieux.

Le moment est venu, je crois, de créer ce vra~ village. Pour


celà, il faut tout d'abord trouver, soit par achat, soit par location
à long terme, des terres d'une superficie assez importante pour y
implanter les structures d'une vie communautaire : cultures en commun,
9.

selon les lois biologiques de tous les produits de base de notre ali-
mentation macrobiotique - édification ds maisons individuelles et de
locaux collectifs - création ou remise en honneur de métiers artisa-
naux ou d'activités artistiques, apportant à chacun les moyens de cul-
tivr:;r ses dons.

Dans un tel village, enfin libérés de l'esclavage de la vie


moderne, nous aurions le temps, non seulement de réaliser nos aspira-
tions, mais aussi - et c'est le plus important - celui de développer
notre esprit dans la Connaissance du PRINCIPE UNIQUE, condition de
tout e élévat ion de l'individu.

Si, ayant pris conscience de votre état actuel de robot , vous


êtes bien décidés à en sortir, diffusez nos idées autour de vous et
plus particulièrement auprès des jeunes. Venez vous documenter au
Village-Ecole d'Entrevaux oD je réside désormais en permanence et de-
venez un des éléments importants qui aidera à réédifier un monde nou-
veau.

Le temps presse Le vrai bonheur consiste en l e Vivsre Parvo.

De tout coeur avec vous.


S . BILLAUDEAU.

-x-x-x-x-x-

**********************************
!*L'ENFANCE DE BENJAMI N FRANKLIN.:*
******************** *** ********~****
- Vers la Liberté -
(Suite) par Georges DHSAWA.

CHAPITRE III - GRACE A LA PAUVRETE.

Durant deux ans, de dix à douze ans, le jeune Franklin travailla


pour son père. Pourtant, il n'aimait pas ce genre de commerce. Il
avait l'int e ntion d'être marin et de faire le tour du monde sur un
bateau.

Son père l'emmenait parfois chez un menuisier, un maçon ou un


quincaillier, ce qui lui permit plus tard de construire n'importe quel
objet ou meuble utiles pour la maison.

Fi nalement, son père le mit en apprentissage chez un coutelier,


mais les frais étaient trop élevés et il le fit revenir à la maison.

Le jeune Fran klin aimait la lecture et le peu d'argent qu'il


gangait, il le dépensait à acheter des livres. Il acheta tout d'abord
le "Voyage du Pèlerin de John Bunyan.
11
Puis, après l'avoir lu, i1 le
vendit pour pouvoir acheter les " Collections historiques" de R. Burton,
1 0.

une édition bon marché qui comprenait quarante volumes.

Malgré leur difficulté, il lut presque tous les livres qu'il trou-
va dans la chambre de son père. Il lut les f1Viesn de Plutarque, et la
lecture de 11 l'Essai sur les Projetsn et des "Essais pour agir Bien"
changèrent sa façon de penser.

Aimer lire est une qualité très importante. Ceux qui n'aiment
pas la lecture deviennent rarement libres et heureux. Si vous n'êtes
pas attiré par les livres, vous devriez changer cela avant tout. Si
vous lisez ce petit livre jusqu'à la fin, vous pourrez y trouver vous-
mêmes comment acquérir cette qualité, Le secret réside dans la façon
de se nourrir.

Tenant compte de la passion du jeune Franklin pour la lecture,


son père décida que son fils serait imprimeur. Benjamin avait l'in-
tention de devenir marin et il s'opposa à ce projet. Finalement, son
père arriva à grand peine à le persuader. Il avait alors douze ans
(1718). Il dût faire son apprentissage chez son frère, Celui-ci s'en-
gagea à le payer après huit ans.

Peu de temps après ses débuts, le métier plut beaucoup au jeune


garçon. Il devint intime avec des libraires et put leur emprunter des
livres. Il avait soin de ne pas les salir et de les rendre aussitôt
que possible. Il empruntait un livre dans la soirée, le lisait toute
la nuit et le rendait le lendemain matin.

Vous pourr ez dev~ner qu'il possédait la qualité de se faire aimer


par tout le monde. Si vous ne l'avez pas, vous ne deviendrez jamais
un homme libre et heureux. Franklin avait la confiance de son frère,
de ses amis, des libraires, etc .. , Ce fait vous montre qu'il avait
une grande capacité d'adaptation. Plus on est adaptable, plus vite
on devient un homme libre .

Peu après, un fournisseur qui vena~t très souvent chez le frère


de Franklin, proposa au jeune garçon de venir voir ses livres dans sa
bibliothèque. Voilà un grand cadeau. Combien de fois en avez-vous
reçu de semblable ? La qualité qu'il avait de se faire aimer par tout
le monde lui attira une telle proposition de la part d'un étranger.
Evidemment lui-même était si souvent aimable pour autrui. Il cherchait
toujours à rendre n'importe quel serv ice.

Le jeune Franklin composait des chansons populaires sur des


questions d'actualité. Il les i mprimait et les vendait dans la rue.
Il connut un grand succès. Ceci nous montre que déjà à cette époque,
il avait le don d'écrire. Comme il dévorait les livres, il était
capab l e de composer des chansons et des phrases. D'ailleurs, il n'é-
tait pas un lecteur ordinaire. Il lisait non seulement des romans,
mais aussi des livres sérieux. C'est une des causes de son succès.

Il discutait souvent avec son ami John Collins. Mais d'après


son autobiographie : 11 Nous nous disputions parfois, nous aimions beau-
11 •

coup argumenter et étions très désireux de nous convaincre mutuelle-


ment ; ce tour d'esprit contradictoire est susceptible incidemment
de devenir une très mauvaise habitude, rendant souvent les gens très
désagréables en société, par la contradiction qu'il implique néces-
sairement pour être mis en pratique ''.

Je reste confondu d'admiration en voyant combien ce jeune garçon


pénétrait l es replis les plus sec rets de la nature humaine.

Etre agréable e nvers chacun est aussi un grand cadeau.

A cette époque, il trouva une revue a ng laise dite 11 Spectator" et


commença à faire des exercices d 'écriture en imit a nt les phrases dif-
ficiles imprimées dans cette revue. Cela m'a rempli d'étonnement.
Vous devez imiter sa méthode qu' i l explique dans son autobiographie.
Pour faire ces exercices, il t rav ail la it tr ès t 6 t le matin ou le soir
après son tra v ail, ou les dimanches toute l a journée.

A seize ans, i l lut un livre sur le v égétarisme et commença aus-


sit6t à le pratiquer. Surtout, deux résultats i mportants et très
significatifs s'ensuivirent.

Son frère n'était pas d'accord de lui préparer ce genre de repas,


mais Franklin commença à cuisiner lui-même. Il demanda à son frère
de lui donner la moitié d es frais qu'il dépensait habituellement
po ur sa nourriture. PourtaMt, en s'alimentant ainsi, il épargnait
encore la mo iti é de l'arg e nt reçu .

Ce supplémen t lui servit à acheter des livres. Quand son frère


et les au tr~é ouvrier s ~orta i ent pour aller manger~ il se c o ntentait
d'un repa s très simp l e et lisa i t jusqu 'à leur retour. Ainsi, il
trouva l' argent pour a chet er de s livres et le temps pour lire . De
toute façon, il savait utili ser l 'arg ent et le temps à bon esc i en t.

Ce changement dans sa f açon de se nourrir produisit un autre


grand résultat : grâce à ces repas très simples, il était tr è s bien
portant, li b ~e et heureux, malgré qu ' il n'ait pu fréquenter l 'école
primaire .

Je v o us assure que si l'homme ne mange rien , il ne pourra jamais


vivre, penser , parler, marcher, courir, etc . Mais s'il absorbe une
nourriture correcte, je suis sGr qu'il deviendra bien portant, l ibre
e t heureux. Au contraire, s'il se nourrit mal, il devie ndra ma l ade ,
esclave et malheureux. Vous devez contr6ler pa r vou s-mê mes si ce
que j'écris est juste.

Pourquoi ne devient-on pas libre et heureux ? Parce q u'on igno-


re ce secret. Sur un million d'individus, une per sonne par hasard
devient li br e et heureuse, mais proba blem ent elle choisit par hasard
des nourritures correctes et par ha sard les c omb i ne bien.

J' e nseigne ce secret à une centaine de milliers de personnes de-


puis soixante ans. Selon mon expérience personn e ll e, je peux vous
1 2.

affirmer qu'il est très facile de devenir libre et heureux si on


comprend la relation existant entre l'homme et la nourriture.

De toute façon, vous devez faire cette expérience vous-même.


Vous devez l'étudier et la réinventer. Moi, je ne vous montre qulun
moyen.
(à suivre)
Traduit par Roland Yasuhara et Josiane Bagno.

- x-x--x-x-x-

*******************************
!* COURS DE CUISINE MOYEN (II) !*
*********************************
donné les 4 et 9/11/7Da en nos locaux, av . Voltaire, 141,
1030- Bruxelles .

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, bons o i~!

Depuis le premier cours moyen, nous apprenons comment équi-


librer notre repas. Dans ce b~t, nous a v ons étudié l e ta b leau d e
l'alimentation équilibrée que notre Maître Ohsawa nous a laissé.
(Voir Zen Macrobiotique, page 59).

Comme vous avez pu le constater, ce tableau joue le r5le


d'un papier de tournesol, c'est-à-dire qu'en se référant à lui, nous
pouvons estimer si notre repas est un repas bien macrobiotique.

Il ne faut pas oublier que la colonne oD figurent les céréa-


les joue le r5le principal dans ce tableau. Donc notre menu doit
être établi à partir de la quantité de céréales .

Combien de céréales doit-on manger en mo yenne par repas ?


Evidemment, cela dépend par e x emple s'il s'agit d 'un homme ou d'une
femme, d'un enfant, d'un adulte ou d'un vieillard , d ' un malade ou
d'un homme bien portant, d'un travailleur physique ou d'un travail-
leur intellec t uel ; cela dépend également du nombre de repas, des
recettes, de l'étape choisie sur le tableau de l'alimentation, de
la mastication, de la saison, du milieu, etc.. . Donc il est diffi-
cile de préciser la quantité moyenne de riz. Pourtant, on dit qu'
un homme adulte et bien portant qui pratique le n° 7 mange 150 grs
de riz (cru) par repas, en le mastiq uant plus de 7 0 fois par bouchée.

A mon avis, c'est un peu trop. Mais pour le moment, pre-


nons ce poids comme quantité standard. Personnellement, si cela
ne vous convient pas, v o us pouvez soustraire ou ajouter selon votre
état et les circonstances.
1 3.

Connaissant ce chiffre standard, nous allons composer quel -


ques menus comme exercices. Ma is avant cela, je voudrais ajouter
un mot. Les quantités indiquées dans notre tableau de cuisine, ne
comportent pas la quantité d'eau nécessaire pour cuire les aliments.

Les pourcentages reproduits sur le tableau renseignent les


propo rti ons des matériaux crus. Au premier cours, nous vous avons
fait observer que la quantité de soupe est toujours de 10 %. Ce
pourcentage nous indique les quanti tés de lég ume s, de misa, ou de
tamari et de se l qui servir o nt pour la s o upe, hormis la quantité de
liquid e.

Schématiquement, notre menu doit se composer en tenant compte


des point s suivants :

1) étudier l' é tat de santé et l 'âge du convive.


2) fi x er la qua n tité de céréale s pour chaque convive .
3) décider l'étap e sur l e ta b lea u de l'alimenta ti on.
4) choisir la recette.
5) choisir les matér iau x.
6) calculer la quantité des matériau x.
7) confirmer l'éq uilibre du menu .
Ceci est l'analyse du processus de composition d'un menu .

A présent, nous allons p asser aux exercice s.

Exercice 1 .
Pour pr at i qu er l e n ° 7, co mb ien de riz utili sez-vous pour
votre famille ?
Ce t exe rcic e pratiq ue est f on damental . Profitant de cette
occasion, vo u s fixerez a us s i la quantité de goma-sio nécessaire pour
votre famill e. (Malgré n° 7 : 1 00 % de céréales, on peut utilis er
un peu de goma-s i o malgré que le sésame ne soit pas une céréale) .

Le repas n° 7 e st le repas su prême, idéal . Si vous prati-


quez strictement le n ° 7 avec très peu de thé de trois ans pen da nt
8 à 10 j ours , vos tissus, votr e orga n is me et votre sang se purifie-
ront complètement. Le n° 7 est d'une grande efficacité pou r n' i m-
porte quelle maladie, il n'y a aucun dou te à ce l a. Evide mment, il
y a une cond ition importante à observer : une b onn e mast ica tion,
plus de 200 fois par bouchée.

Po ur obtenir d'e x cellents résultats de cette pratiqu e, il


faut de surcroit bien travailler ou bouger, par exem ple , nettoyer,
marcher au lieu d'aller en auto , monter les escaliers au lie u de
prendre l'ascenseur, etc. Je connais un japonais qui est macro bio -
tique dep uis 30 ans. To us les jours, beaucoup de ma la des le v isi-
tent et demandent sa consultati on ma cro b i otique . Aux ma l a de s, il
ne prescrit que le n° 7, suppr i mant tout l e r este, et surtout le s
médicaments . Malgré cela, en 10 jours , ils retrouvent un ray on d'es-
poir. En su ite, il leur donne d es prescr ipti ons plus va rié es .
14.

D'après lui, il est impossible de guérir complètement sans pratiquer


le n° 7 pendant une certaine période.

Il y aurait tant de choses à vous dire au sujet du n° 7. Les


statistiques de tous les pays et de tous les temps nous montrent que
la morbidité et la mortalité augmentent dans les années de paix et
d'abondance, tandis qu'elles diminuent dans les années de guerre et
de famine. Ceci nous indique que la cause de cette augmentation est
la suralimentation. En temps de guerre ou de famine, on est obligé
de se limiter plus ou moins au repas n° 7. Ce n'est peut~être pas
très gai, mais au point de vue physique, c'est très bon.

Maître Ohsawa nous a laissé un proverbe latin très important :


Vivere parvon (vivre de peu).
11
Il nous enseignait : heureux qui sait
le vivere........J2arvo Il voulait dire : le bo n heur consiste dans le

Le n° 7 est précisément la base physiologique du ~~~er~


parvo. De toute façon, je pense qu'il faut faire l 1 expérience du
n° 7 à tout prix pendant une certaine période. Il est très simple
à pratiquer : galettes de riz, pain complet, riz grillé non cuit,
crème de riz, musubi de riz grillé, riz avec un petit peu de goma-
sio, etc... Mais il vau t mieux manger du riz avec un peu de goma-
sio que la crème de riz ou les galettes, parce que nous devons beau-
coup mastiquer.

Si vous éprouvez des difficultés à pratiquer le n° 7 conti-


nuellement pendant 10 jours, prenez en tout cas un petit déjeuner
n° 7 tous les matins. Malgré tout, il y aura quelque avantage ~
le faire.

En tout cas, le n° 7 est excellent à la fois pour la santé


et le jugement.

En utilisant les termes mathémat iques, on peut dire que notre


repas n° 7 est le plus grand commun diviseur dans nos recettes ma-
crobiotiques. On dit que le n° 7 est un repas de saints. Non seu-
lement il est excellent pour les malades, mais bien sDr aussi pour
les gens bien portants . Nous devons pratiquer le n° 7 de temps en
temps, même si nous sommes bien portants, afin d'élever notre juge-
ment.

-·Exercice
-----·--·-· 2.
~·--=----~

~~~!~~-~~-~~~~-~~~~~~~~~~-~~-~~~!~2~-~~ - §·
~UQg~s1iQn~ ~t_cQm~e~t~iEe2: ici il s'agit d'jouter une recette de
légumes. Nous ne pouvons utiliser que 10 % de légumes. Il vaut
mieux choisir une recette aussi yang que possible.

Le n° 6 (si les légumes sont évidemment bien choisis en


fonction de leur spécificité) a une aussi grande efficacité que le
n° 7 pour les maladies. Quand j'étais petit, en cas de maladie, je
1 5.

mangeais le n ° 6 sans connaître le Principe Unique, c'est -à-d ire que


je prenais du riz avec un peu d'umebosi. c'est tout. Pendant la
guerre au Japon. beau coup de gens mangeaient ainsi. rien que du riz
avec umebosi, ou bien du riz avec un peu de takuwan (radis conservé
avec du sel et du son de riz) ou bien du riz avec un peu de kinpira
(bardane sautée et salée av e c du tamari), ou du riz et des algue s
hiziki. ou du riz et un nituke d e kombu 1 etc .. .

En tout cas. dans le nD 6, les légumes doivent être suffisam-


ment yanguisés, sinon l'e fficacité s'annule.

Exercice 3.
9~~~~~-~==~!!=_e:~!~~=~=~~~~-~~~~-~=-=~~-~~-~~-~ 7

~ugg~s!iQn~ ~t_cQmment~iEe~ : les pourcentages du n° 5 sont : 80 %


de céréales et 20 % de légumes, c ,à. d. un pour qu a tre ou pour par!Gr
pratiquement, quatre bouchées de mets pri n cipal p ar bouchée d e lé-
gumes.

En général, il est b ien de commencer l a macrobiotiqu e pa r


l e n° 5 qui est plus facile à pratiquer. On peut l e continuer long-
temps. Mais en tout cas. il faut &tre très attentif pour choisi r
les légumes et les recettes.

PROHLEME Dans le tableau de l'alimentation équilibrée (voir Zen


Ma cro b iotique , page 59) figure une erreur.
Pouvez-vous la tr ouv er ?

MENU : 6 personnes.

1) Riz aux marrons. 420 g rs de riz - 840 cc. d'eau - 80 grs marrons
un peu d e s e l - 1/2 c à c de sel.

2) Soupe va ri ée. 35 grs de carott es - 25 gr s poireaux - 25 grs cham-


pignons- 10 cm kombu - 1 oeuf- un peu de sel-
2 c à s de tamari.

à la crème. 60 grs d'oignons - 40 grs carottes - 20 grs


----· haricot s verts - 30 grs p . d . t . - 100 grs fa-
rin e de blé - 2 c à c huile - un peu de se l .

4) Ni tuk_S'~_kombLJ. • rési du du kom b u de la soupe - tamari .

5) Potir on-azuk i-marron- flocons mais. 200 grs potiron - 50 grs a zu k i


3~ grs flocons de mais- 15 grs de marron -sel.

6) Thé 3 a ns .
16 .

SOUPE MI XT E .
Les matériaux sont : carottes (roug e) - poireaux (vert) - et champi-
gnons (blanc). On peut remplacer les champignons par le tofou ou
ajo uter le tofou.

Couper les légumes de l a façon suivante : les carottes en allumettes,


les poireaux en biais et les champignons en la melles . Yanguiser les
légumes, d 'abo rd les champignons, puis les poireaux , puis è la fin
les carottes. Ajouter l'eau n écessa ire dans laquelle le kombu a
cuit longue ment. Assaisonner d'abord av ec du sel et puis avec du
t a mar i . Ar omatiser avec un peu de zeste de mandarine. A la f i n,
ajouter l'oeuf bat tu et mélanger.

Généralement, la q u ant it é standard d'eau qu ' on utilise pour l a soupe


est de 1 50 cc. par personne. Il existe un d ict on a u J a pon qui dit :
11
un sot mange deux ass iettes de soupe ". Nous pourrions interpréter
cela ainsi : trop manger de soupe diminue le jugement . Si vou s uti -
lisez des herbes sauvages pour vo tr e soupe, il vau t mieux n'en uti-
liser que 15 grs par personne.

I c i , en Europe, on mange l a so upe indép endamment. Mais au Japon, on


la consid~re comme mets secondaire, donc on la mange avec le riz et
les autres mets sec on dai res.

Pour la soupe de tamari, c'est l e bouillon de kombu qu i en déte rmine


le goût. Donc il f aut f a ire boui llir d ' abord le kombu longuement
afin d'en tirer le goût. Qu ant à l'assaisonnement , dans le cas de
la soupe de tamari, on assaisonne princ ip alem e nt avec du sel et on
termine avec un peu de ta mar i . Tand is q u e dans le c a s de la soupe
misa, on assaisonne d 'a bord a v ec du mi sa et on te r mi ne par un peu de
sel si nécessaire.

On dit que la so upe de tamari don t l a couleur est foncée , est gros -
sière. Ma i s il existe au Japon, un tamari peu fonc é qu'on utilise
uniquement pour faire la soupe.

Quand on mange la soupe macrobiot i q u e, soit au tamari, soit au mi sa ,


l'esto mac fonctionne b ien e t ces soupes stimulent également notre
métabolisme.

Nous cla ss ifion s l e bo uil lon comme sui t :

1) façon j aponaise 1/ so u pe mi sa (m i so-jirou)


2/ soupe t am ari (so um ash i-jirou)
3/ soupe de poisson (o u s hi o-j irou) . On utili se
l è s déchets de poisson è la pl a c e de kombu.
On assaisonne en principe c omme pour la sou-
pe ta ma ri, d'abo rd avec sel et ensuite un
peu de tamari.
17 0

2) façon occidenta l e 1/ consommé (avec p ou let ou poisson)


2/ p o tage (légumes,céréal~s ou les deux,
pilés) . -
3/ soupe (bouillon épais, ave c pain ou céréa-
les)

Le gourmet jug e tout le repas ~ part ir du boui ll on,

LEGU MES A LA CREME,

Les matériaux sont : oignons, carottes, haric ots ve r ts, pommes de


terre, farine de blé, huile et un peu de sel,

Couper les oignons en lamelles, les carottes en biais, les harico t2


verts en biais, les pommes de terre au choix. Faire saute~ les
oignons, les pommes de terre et les carottes successivem8nt , (Cu i re
les haricots ve rts à part avec du sel). Aj outer un peu d'e a u . As~
saisonner avec du se l , Faire bien bo uillir ; faire sauter la farine .
Dilu er dans du jus de kombu refroidi. L'a jouter aux l ég umes sautés.
Faire cuire ~ petit feu jusqu'à ce que le goût du sel p é nètre dans
les légu mes, Garnir les légumes avec les haricots verts,

Cette recette est du m~me style - que les préparations ankaké qui
utilisent , le kouzou à l a place de farine de b lé.
No us t enon s compte des couleurs quand nous préparons ces recettes.
Il est bien d'utiliser au mo i ns trois sortes de couleurs : rouge,
vert, blanc.

Pour ce genre de recettes, il n ' est pas nécessaire d'acheter spécia-


lement des légumes. On peut profiter des déchets de légumes qui ont
servi aux autres préparati o ns.

En ce qui concerne l a pomme de ter r e, vous savez que chez nous, ma -


crobiotiques, nous ne l'utili sons presque pas ca r e lle est très yin,
elle esi de la même famille que l'aub ergine e t l a tomate (~olanées)
mais elle est un peu moins yin que celles-ci, Ma is qu a nd nous uti-
li sons le pois son oG la v iande, nous devons coûte que coûie ajouter
ces lé~um ès afin d 1 équilibrer notre repas. Au re s taurant , on sert
habituellement le beefsteak avec les frites. Cette combinai s on est
juste, mais au point de vue macrob i ot ique (vo ir le tab l eau nD 2 de
la cuisine), la quantité de lég~mes fait défaut , Par exemple, si
on mange 150 grs de bee f steak, on aura besoin de 150 grs de légumes
p our l e potage plus l'eau (environ 250 cc.), 450 grs de légumes
(30 %) et 750 grs de céréales (50 %), d onc au total, on aura
150 grs de beefsteak, 1 50 grs so up e et 250 grs eau= 400 grs, 450
grs légumes et 750 grs céréale s, soit, sans l'e au de la soupe : 1,500
kg ou 1 ,750 kg (avec l'eau de la soupe ) qu'il faut manger pour équi-
librer l e repas o~ il entre 150 grs de beefsteak.

Autrement di t , supposons que vous pesez 48 kgs avant d'entrer da ns


un r es taur ant ; vous demandez un beefsteak fri tes, légu mes, potage,
etc,., suivant notre tabl e au nD 2 pour respecter l'équilibre ,
18 •

Lorsque vous sortez du restaurant, après avoir bien mangé et bien


apprécié, vous pèserez plus ou moins 50 kgs.

Mais en pratique, vous demandez peut-être aussi de la salade et un


dessert. Alors calculons encore une fois les quantités selon le
tableau , avec salade et dessert et viande, prenons le n° 3, soit :

Cér.
---- ~~2.: Pot.
----
_____
Viande Sal.
----
.._ Des.
---- Total
-----
10 % 30 % 10 % 3 0 '/o 15 % 5 o:'/o

50g 150g 1 50g 1 5 Dg 75g 25g 600 g .


(y compris
l'eau)

Vous devez donc manger une quantité de 600 grs. au total.

Par ces deux exemples, nous avons appris plusieurs choses

1/ que manger de la viande n'est pas économique.

2/ que cela nous oblige ~


surmener notre estomac, nos intestins,
notre foie, nos reins, notre coeur, etc... Bien sûr, si l'on
mastique bien, on ne pourra pas manger tellement, car une mas-
tication prolongée nous empêche automatiquement de manger trop.

3/ par ces deux exemples également, nous pouvons comprendre la forte


teneur en yin de la sa lade et des desserts.
En effet, comparons le n° 2 et le n° 3 en nous b asant toujours
sur 150 grs de viande :

no 2 : Céréales
-------- ~~2::~::~ ~~!~2:: Viande
------
Salade Desserts
50 ~~ 30 % 10 % 1 0 'f~
750 g. 4 50 g . 1 50 g 0 1 50 g.

no 3 1 0 cy~ 30 % 10 % 30 % 1 5 o/~ 5 %
50 g. 1 50 g. 50 g. 1 50 g. 75 g . 25 g .

Donc, dans le premier cas, 1kg350 de céréales, légumes, et légumes


du potage équilibrent les 150 grs de viande, et dans le second cas,
on ne prend que 250 grs de céréales, légumes et potage, mais 100 grs
de dessert équilibrent la différence de 1kg100 existant entre les
quantités de légumes, céréales et potage du n° 2 et du n° 3. Donc
10 % de cette ~uantité représentent un yin si puissant. C'est p ou r-
quoi il est dangereu x de manger de la salade ou les desserts, sans
manger de produits animaux.

En réalité, beaucoup de macrobiotiques en consomment sans manger de


viande. Ils sont plutôt végétariens dans ce cas. Il est très im-
portant de retenir cela.
1 9'

4 / Nous apprenons en 4e lieu qu'il est vraimen{ difficile d' é~ uili­


brer u~ repas en mangeant de la viande, car on est attiré vérs
trop de yin à cause d'elle.

En réalité, en effet, celui qu i mange 150 grs de viande prend proba-


b lement plus de 75 grs de salade et plus de 25 grs de dessert et, en
plus, il boit beaucoup de liquide. Donc, après avoir mangé d~ la
v i ande, on arrive inévitablement à l'excès de y in . Autrement dit,
yang attire y in . M~me pour nous macrobiot iqu es, il n'est pas facile
d'équilibrer la viande avec les autres alimentè. A plus f bt te rai-
son, pour ceux qui ne connaissent pas la macrobiotique. Nous ne ·
devons pas nous étonner qu'ils tombent malades, c'est tout naturel.

Maintenant, nous allons étudier quelques recettes de pommes de terre.


A utiliser quand vous mangez de la viande ou du poisson

1) ~~~~~-~~-E~~~~~-~~-!~~~~-~!_E~!!~~~ ·
Matériaux : pommes de t erres, potiron en quantités égales .
Fair e cuire les pommes de terre et le potiron à l'eau. Jeter
l'e a u. _ Mélanger les deux. Assaisonner avec du sel. Faire
cuire à feu doux jusqu'~ ce que le mélange s'amalgame bien et
qu'il n'y a it plus d'eau du tout. Donn~r quelque f6rme et
f a ire sauter .

2) ~~~g~~!!~~-~~-E~~~~~-~~-!~~~~ ·
Faire cuire les pommes de terre . Les écraser . Mélanger du
saumon coupé en perle~ e t des poireaux cotipés finement . Former
des cioquett es, les saupoudr e r d ~ farine de blé, rouler dans
l'oeuf battu et la chapelure. Faire frire.

3) ~~~~~~2.
Ecra se r le s pommes de terre cuites. Mélanger des sardine s , des
oignons coup és et de la farin e. Faire sauter. Garnir de sauce
brune. (Faire sauter l a farine jusqu'à ce qu'elle soit bien
dorée, diluer avec du jus - de kombu refroidi et saler) .

Je voudrais vous parler ma intena nt de l a patate douce. Elle


r es semble à la pomme de terre, est aussi yin qu' elle . Le goût en
est plus sucré et ressemble plut8t à celui du marron. Les enfants
l'a i ment bien . Mais on ne doit pas leur en donner bea ucoup , Elle
est aussi y in que les champignons pour les adultes . Les enf a nts
d e viennent très vite yin avec ce légume . Si on la donn e aux enf ants,
on doit la sa upou drer d'assez bien de sel.

De toute façon , la pomme de ~rre ou la patate douce sont très


mauvaises pour les malades, surtout pour ceux qui ont un mauvais
20.

appareil digestif, la ma ladie de Basedow, le diabète, la cystite, le


rhumatisme, des névralgies, incontinence, épilepsie, nez rouge, ma-
ladies cardiaques, maladies des reins, tuberculose, chauve, sinusite
purulente.

NITUKE DE KOMEU.

Couper le kombu utilisé da n s le bouillon en carrés de 1 x 1 cm.


Les mettre dans un peu d'eau (un reste de cuisson de l'eau qu i a ser-
vi pour la soupe). Assaisonner avec du se l et du tamari . Faire
cuire jusqu'à ce que l'eau parte.
Ce kombu ainsi préparé est très salé, donc on ne doit pas en
manger plus de 5 morceaux maximum.
C'est excellent pour les maladies d'estomac, la pleurésie, le
cancer au sein, l'amygdalite, l'artériosclérose, l'anévrisme, l'hé-
morragie cérébrale, l'her nie,

RIZ AUX MARRONS.

La qua ntité de marrons représente ! 15 %de la qua ntit é de riz .


Faire bouillir les marrons dans l'eau salée pendant 5 minutes . Oter
la peau. Faire cuire le riz avec les ma rrons pelés et un peu de sel .
Quantité d'eau : en fonction de l a quantité de riz .

Cette recette est une fantaisie. On ~a fait à l a sa ison des


marrons . Les enfants l' a pprécient b i en. Le marron est relative-
ment très yang par rapport aux autres fruits. Il est avantageux
à utiliser dans le mets principal : avec li riz ; com me mets secon-
daire (potiron-azuki-marron), comme dessert.

Pour démonstration, nous avons fait potiron-azuki, marrons,


flocons de maïs. Ceci peut s'utiliser comme dessert . ..__/

Mais on peut le faire en me ts second a ire rien qu'avec potiron, azuki,


sel, tamari et un peu de kombu, donc plus salé.

Au Japon, on utilise cette préparation de riz et marron . Ma i s


dans les re staur an ts ordinaires, on remplace le marron par la patate
douce, dont l e goGt rappelle celui du marron, ma is le r és ultat est
tout à fait différent, c'est très yin, alors que le riz-marron est
plutôt yang.
J . et R , Y.
-x-x-x-x-x-
********* * **** ******************** *****
!* QU ESTI ONS POSEES PAR SENSEI OHSAWA. !*
* *
***************************************
1. Par rapport à nous, une bille tombe toujours à l a m@me place, ver-
ticalement. Pour quoi ne tombe-t-elle pas dans tous les sens puis-
que l'expansion infinie s'exerce dans tous les sens ?
21 .

2. Pourquoi y-a-t-il une différeri~e de vitesse de chute entre le


p6le et l'équateu~ ?
3. Pourquoi la force attractive et le poids diminuent-ils au fur et
à mesure que l'on s'élève puisque l'expansion infin ie ne diminue
pas ?
4. Qu'est-ce que la lumière ? Est-elle Yin ou Yang ? Qu'est-ce que
les ténèbres ? la radiation ? le magnétisme ?
5. D'où vient l'énergie ?
6. Il est si facile de guérir par la macrobiotique, pourquoi ne la
reconnaît-on pas ?
7. Pourquoi toutes les planètes tournent-elles dans le m§me sens ?
Pourquoi se trouvent-elles dans un plan et ont-elles toutes la
même orientation ?
B. Pourquoi le dualisme règne-t-il en Occident ?
9. Que pensez-vous du grand poisson vivant il y a 50.000.000 d'an-
nées, qu'on a retrouvé voici dix ans près de Madagascar ?
10. Que pensez-vous des paroles d'Auguste Comte : ''N o tre connaissa nce
se développe à travers 3 étages : théologique, ensuite philoso-
phique, puis scientifique!! ?
11. Donnez la définition de 1' entropie.
12. Si la matière est non-matière, votre corps n'existe pas. Alors
qu'êtes-vous ? Qu'est le moi ?
13. Qu'est-ce la volonté? Quel rapport y-a-t-il entre les volontés
et la volonté ?
14. Qu'es t-ce que le suicide ? Le harikiri comparé au suicide ?
15. Quelle est l'origine de tout mouvement dans l'univers ?
16. Il y a une hypothèse disant que la poussière cosmique se concen-
tre et forme les planètes et les étoiles. Mais d'ou vient cette
pouss~ère et par quelle force se concentre-t-elle ?

17. Pourquoi et comment l'énergie se transmet-elle à travers le


vide ?
18. Donnez un exemple de Justice ?
19. Pourquoi la proportion idéale est 5 Yin pour un Yang ?
20. Qu'est-ce que la charit é ?
21. Qu'est-ce que l'électricité ?

-x-x-x-x-x-

Le meilleur prédicateur, c'est le coeur


le meilleur maître, c'est le temps ;
le meilleur li vre, c'est le monde ;
le meil leur ami, c'est Dieu .
(proverbe Yiddish).
22.

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!*AC TIVITES DU MOIS DE DECEMBRE 1970. !*
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Mardi 1 : Cours l'Astrologie (20 h. 3 0)


Mercred i 2 : Cours de Cuisine Moyen ( 1 9 h ' 30)
Samedi 5 : Cours du Principe Unique ( 2 0 h. )
Mardi 8 : Cours d'Astrologie ( 20 h. 30 )
Samedi 12 : Com ment améliorer l e mi lieu vital de l'homm e ( 2 0 h . )
Mardi 15 : Cours d'Astrologie (20 h. 30)
Samedi 19 : Cours du Principe Unique ( 20 h.)
Jeudi 31 : Fête de Réveillon les détails pou r c et t e
so irée vous parviendront ultérieurement .

Les activités sont suspendues pendant les vac a nces de No~ l.


Elles reprendront le mardi 5 janvier 1971 .

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!*ADR ESSES UTILES. !*
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VILLAGE-ECOLE-MONDIAL, 04 ENTREV AUX , FRAN CE.

DIETA, rue Sergijssels, 41 (au lieu de 1t, ), 1 Ol\0 Bruxelles.

ALIMENT NATUREL, rue Malibran, 68, 1 050 Bruxelles.

AUX DELICES (Mr CROHIN), rue de la Sta tion, 56, 6040 JumeL

Monsieur AIHARA, Ohsa wa Foundation - 2523 Gunn Raad, Carmichaël


CALIFORNIE 95608 ( A)

NATURA, chaussée de Fleurus, 135, 6060 Gilly

~~~~2~~~~!-~~~~~~~~~ : Au Jardin, Rue Colinet, 16, 147 7 Maransart.

N'existe plus BI EN-ET RE, rue Joseph Gas, 30, 14 20 Braine - L 'Alleud.
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Le Jardin Retrouvé, rue du Trône, 118 ,


105 0 Bruxelles .

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