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Libro:
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Editore: Massari Editore
Collana: Controcorrente
Anno edizione: 2019
EAN: 9788845703232
In nome dell'umanità. Un patto sociale mondiale per tutti gli abitanti della terra", Massari editore,
2019.
Sono previste 200 persone da tutto il mondo. L'incontro veronese si situa nell'ambito della campagna
"L'audacia nel nome dell'umanità". L'obiettivo è quello di redigere la Carta dell'Umanità per dare
fondamento giuridico all'umanità e a un nuovo soggetto di diritto: l'abitante della Terra.
L’evento “Agorà degli abitanti della Terra” è in realtà solo il primo passo di una iniziativa più ampia che ha
come obiettivo il riconoscimento dell’Umanità come attore principale nella regolazione politica, sociale ed
economica a livello globale. La sfida ambiziosa di stilare la Carta dell’Umanità, si pone come reazione
costruttiva alle attuali spinte disgregatrici e divisive, che stanno rapidamente allontanando le persone dal
riconoscersi parte della stessa “comunità umana” e dello stesso pianeta. Spinte che hanno portato nel tempo
alla mercificazione di ogni forma di vita, alla privatizzazione dei beni comuni, alla monetizzazione della
natura e ad un sistema finanziario predatorio, per citarne alcune.
Ecco allora che si è creato un nuovo spazio di dialogo e confronto, dove i gruppi promotori provenienti da
Italia, Belgio, Francia, Germania, Portogallo, Spagna, Tunisia, Canada, Cile, Brasile e Argentina,
presenteranno i loro lavori e si confronteranno su nuove proposte, in sessioni plenarie e parallele, presso il
Monastero del Bene Comune di Sezano, sulle colline veronesi.
L'altro ambito di lavoro di questi giorni veronesi sarà l'istituzione (per il momento simbolica) di una “Carta
d'identità mondiale degli abitanti della terra”. I Comuni potranno riconoscere che tutti gli esseri umani,
radicati nei loro innumerevoli luoghi di vita sono abitanti di una stessa "comunità di vita” prima di essere
cittadini di singoli stati. Finora i Comuni che hanno formalmente aderito sono: San Lorenzo
(Argentina), Fumane e Canegrate (Italia), La Marsa (Tunisia), Palau Saverdera (Catalonia) oltre alla
rete dei Comuni solidali (Recosol) e l'associazione nazionale dei Comuni virtuosi.
I temi previsti sono le diseguaglianze, l’impoverimento e l’esclusione sociale, il disarmo del sistema
finanziario, la messa al bando delle armi, i beni comuni come l’acqua, il ripensare ad una collaborazione tra
cittadini e organizzazioni non governative, e nuove visioni sul cammino dell’Umanità in questa fase di
transizione.
En cette année 2018, on célèbre le 70° anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits
Humains. Il faut que les Habitants de la Terre reconquièrent la force dela vie, de la liberté et de
la justice acquise grâce aux droits conquis jusqu’à présent. Il faut qu’ils se donnent les
institutions et les moyens d’assumer le pouvoir de gouverner leur devenir commun sur des bases
pluralistes, coopératives et participatives à partir des communautés « locales ». La sécurité
d’existence et le bien vivre ensemble sont une affaire collective, commune, planétaire.
A cette fin, un groupe d’Européens, élargi ces derniers mois à des personnes appartenant à
d’autres pays d’Europe, d’Amérique latine, d’Amérique du Nord, d’Afrique et d’Asie, a lancé en
décembre 2017 un Programme d’action « L’audace au nom de l’humanité » dont l’objectif est
de promouvoir des actions de conscientisation et de mobilisation des citoyens sur la nécessité et
l’urgence de reconnaître l’humanité en tant qu’acteur clé de la régulation politique, éconmique
et sociale à l’échelle mondiale. En effet, seule l’humanité, en tant que telle, peut parler et agir
efficacement pour changer le monde dans l’intérêt et la sauvegarde de la vie de la Terre et de
tous ses habitants (toutes espèces vivantes comprises) .
Dans ce cadre, la première action mise en route est constituée par la convocation de l’Agora des
Habitants de la Terre.
Des groupes qui n’ont pas peur de concevoir des changements radicaux, des utopies concrètes à
réaliser. En fonction de quelles priorités ? Dans quels domaines ? Vers quels horizons ?
Comment ? Personne ne peut le dire. Le champ du devenir est ouvert. Il appartiendra à l’AHT
d’entamer le processus de dialogue,d’échange, de partage, de mise en commun, le tout dans
une perspective spécifique, originale : contribuer aux processus de conscientisation et de
mobilisation des citoyens pour la reconnaissance de l’humanité en tant que sujet acteur
responsable à l’échelle planétaire du devenir éco-intégral de la vie de la Terre, par la
sauvegarde et la promotion des droits de tous les habitants de la Terre (toutes espèces vivantes
comprises).
Dans cette perspective, l'Agora des Habitants de la Terre poursuit deux objectifs majeurs :
En collaboration avec l’Université Nat. de la Patagonia, le groupe a organisé deux rencontres les
21 et 23 mai en Patagonie argentine à Chubat et à Esquivel-Tradelin auxquelles ont participé
des représentants des églises catholique et luthérienne, du monde de l’éducation (primaire et
secondaire) et des administrateurs des municipalités. Leur champ d’intérêt : la lutte contre les
inégalités, ‘ l’appauvrissement, le déni de la démocratie et du respect de l’autre. Le groupe a
également diffusé une feuille d’info sur la Charte de l’Humanité en invitant toute personne à
écrire ou commniquer leurs idées
b) sous la coordination de Ivo Poletto et Marcos Arruda de Brasilia et Rio de Janeiro. Les travaux
sont axées sur la problématique des transformation en cours qui sont en train de bouleverser les
avancées sociales, environnementales et politiques depuis les années ‘90 et redonner le pouvoir
aux logiques dévastatrices des relations sociales et des rapports avec la nature.
Chili
L’activité clé du groupe est l’organisation à la mi-août d’une rencontre latino-américaine sur
l’AHT/Charte de l’HUmanigé de deux jours à Cohaique et à Santiago, sur les stratégies à
proposer en matière de devenir de l’humanité, contre toute forme d’inégalité et d’injustice .
Anibal Facendini, Marcelo Barros et d’autres « militants » de 6-7 autres pays de l’AL
participeront à la rencontre dont le but est de « porter » à l’Agora de décembre une
contribution « continentale » approfondie.
Espagne
Un groupe vient de se constituer à la suite du Forum Européen des Humaniste qui s’est réunià
Madrid du 11 au 13 mai dernier dans la perspective de vérifier dans quelle mesure les
conclusions du Forum européen peuvent constituer des apports significatifs aux ojectifs de
l’AHT.
Le thème principal de travail du groupe concerne les aspects de la pluralité culturelle (et
religieuse) et, en particulier, les rapports entre l’Europe et l’Afrique francophone
Italie
a) sous la coordination de Paola Libanti, Monastero del Bene Comune, Sezano/Vérone et Paolo
Cacciari, Venise. Au groupe participent entre 30 et 40 personnes. Beaucoup de questions,
notamment sur les concepts de biens communs et d’humanité ont marqué les deux premières
rencontres du groupe. Celui-ci s’oriente de plus en plus vers l’analyse des questions concernant
le(s) cheminement(s) de l’humanité en construction e laprobèmaiquedes inter-relations entre
tolutes les diensios essentielles.
Le groupe concentre son intérêt sur la conception et les modalités de réalisation de l’initiative «
« Habitant de la Terre, Carte de l’Identité Mondiale ». Qu’est-ce que un « habitant de la Terre »
? ue signifie concrètement habiter la Terre ? Cela à partir aussi des vécus maghrébins,
notamment tunisiens.
L’accent sera mis sur la rôle de la coopération mondiale de solidarité dans les processus de
construction de l’humanité.
NB On devrait avoir dans les prochains jours la confirmation de la formation d’un groupe en
Sicile impliquant des associations actives dans trois lieux : Palerme, Gela et Barcellona sicula).
L’objectif du groupe est de tirer profit des expériences et des enseignements très importants
représentés par le Forum Social Mondial de 2015 à Montréal dont les travaux ont été de grande
valeur sur le plan de la prise de conscience des défis et des enjeux auxquels la mobilisation
politique citoyenne mondiale devra faire face. De cette mobilisation dépendra essentiellement
la réussite la réussite d’un programme d’action comme « L’audace au nom de l’humanité » .
Bruxelles le 28 mai 2018
Pubblicato da audacia-umanità.blogspot.com a 08:54
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la Carta dell’Umanità, per dare fondamento giuridico all’umanità e a un nuovo soggetto di diritto:
l’abitante della Terra. Per iscriversi qui:https://forms.gle/cs1cVVwKQdQL3NX79
,9 milioni di bambini sotto i 5 anni sono morti nel 2018 per malattie dovute, tra l’altro, alla
mancanza di accesso all’acqua potabile. Il suo PIL globale a circa 80 trilioni di dollari, quasi un
miliardo di persone soffrono la fame, 2,1 miliardi di persone non conoscono l’acqua potabile pulita
e 4,2 miliardi non sanno cosa sia un servizio igienico.
Le drammatiche condizioni in cui 1 miliardo di persone (1 persona su 8 nel mondo) vive
in baraccopoli malsane, insicure e socialmente violente, così come i 175 ? milioni di
adulti disoccupati (per lo più giovani) e gli 850 milioni di lavoratori poveri (che guadagnano meno di
2 dollari al giorno), indicano che la disuguaglianza e la negazione dei diritti umani per miliardi di
persone sono il prodotto delle nostre società, delle nostre economie. Dimostrano il fallimento del
sistema in atto, della sua “crescita economica”, del suo “sviluppo umano”, della sua logica di
guerra.
Né la guerra né la povertà non sono inevitabili.
Oggi più del 90% dell’umanità si deve accontentare di meno del 10% dei beni del mondo
Secondo il SIPRI, nel 2019 i governi del mondo hanno speso più di 1,9 trilioni di dollari per gli
armamenti
Proposte:
About Riccardo Petrella: Riccardo Petrella .Presidente dell'Istituto Europeo di Ricerca sulla
Politica dell'Acqua a Bruxelles, è professore emerito dell'Università Cattolica di Lovanio (Belgio)
dove ha insegnato "mondializzazione". E' promotore dell'Università del Bene Comune a Verona
con la quale ha lanciato nel 2012 in Italia insieme a numerose organizzazioni l'iniziativa
internazionale "Dichiariamo illegale la povertà - Banning poverty 2018". E' considerato il pioniere
dell'acqua pubblica in Europa da cui è nato il movimento dell'Acqua Bene Comune in Italia. Fra i
principali esponenti dell'altermondialismo ha creato nel 1991 il Gruppo di Lisbona, il cui rapporto
"Limiti alla competitività" è stato tradotto in 12 lingue. Ha insegnato Ecologia umana all'Accademia
di Architettura a Mendrisio (Svizzera). Attualmente sta coordinando la campagna "Dichiariamo
illegale la povertà", alla quale la rivista «Inchiesta» aderisce attivamente ed è candidato per la
Circoscrizione Nord Est per la Lista Un altra Europa per Tsipras.
Agorà degli Abitanti della Terra è il convegno che si svolgerà a Palermo il 22 e 23 novembre 2019
organizzato da “Solidarietà e Cooperazione CIPSI” – coordinamento di 37 associazioni di cooperazione e
solidarietà internazionale – con AOI, rete delle associazioni italiane di solidarietà e cooperazione
internazionale, CONCORD Italia, Tavola della Pace, Coordinamento degli Enti Locali per la Pace, People
Help the People e con il Patrocinio del Comune di Palermo. Il convegno si colloca nell’ambito del
progetto “Narrazioni positive della cooperazione: cittadini, società civile e decisori politici si attivano sui
territori per costruire un nuovo dibattito pubblico sullo sviluppo sostenibile”(AID 011491),finanziato
dall’Agenzia Italiana per la Cooperazione allo Sviluppo, nel contesto della campagna
internazionale “L’audacia nel nome dell’umanità”, in cui donne e uomini d’Africa, d’America latina,
d’Asia, e d’Europa, hanno redatto la Carta dell’Umanità, per dare fondamento giuridico all’umanità e a un
nuovo soggetto di diritto: l’abitante della Terra. Per iscriversi
qui:https://forms.gle/cs1cVVwKQdQL3NX79
Dobbiamo pensare ed agire insieme in quanto Abitanti della Terra – e non solo come cittadini – per
modificare il divenire della vita della Terra e farla uscire dallo stato critico in cui tutti noi l’abbiamo ridotta.
Il mondo si è invischiato – non è la prima volta nella storia recente – in un grosso vortice di violenza, di
rigetto dell’altro, di lotta per la propria sopravvivenza, di negazione dei diritti, di perdita del senso di
“comunità”, di abbandono del “noi” per chiudersi nella prigione dell’”io”. È stato sottomesso agli imperativi
del denaro e si è assoggettato alla potenza della tecnologia, nel cui uso crede di trovare nuove libertà e
creatività ,condivise. Il mondo si dice mondiale, globale, ma esclude miliardi di esseri umani dalla vita. Il
mondo si dice migliore, più potente, più alla portata degli umani, ma la società mondiale (è difficile al
momento parlare di “comunità” mondiale) è sempre di più frammentata, atomizzata, ineguale,
ingiusta.,impaurita…
L’umanità non esiste, è da costruire. Vogliamo essere costruttori di umanità! Prima di tutto,
siamo abitanti della Terra responsabili della salvaguardia, cura e promozione della vita della Terra. Prima
di essere cinese o afgano ,russo o cileno, italiano o vietnamita e prima di essere nero,bianco, giallo, rosso,
maschio, femmina, siamo esseri viventi, abitanti della Terra. La Terra non è ancora vissuta come la casa
comune dell’umanità. La vita, ed i beni comuni essenziali per la vita, quali l’acqua, le sementi, la
conoscenza, l’amicizia e la solidarietà (la “res publica”) sono il valore dell’essere insieme.
Venerdì 22 Novembre 2019
PROGRAMMA AGORÀ
Ore10,30-Relazioni introduttive
Patrizia Sentinelli – già viceministra Affari esteri: Ripartire dalle donne, dalle associazioni, territori,
cittadinanza attiva
Paolo Cacciari – giornalista: Costruire il futuro sostenibile, ripartendo dai beni comuni
Unimondo è una testata giornalistica online che offre un'informazione qualificata sui
temi della pace, dello sviluppo umano sostenibile, dei diritti umani e dell'ambiente.
Diffonde un'informazione plurale e quotidiana dando voce alle molteplici realtà della
società civile italiana e internazionale (organizzazioni e associazioni, movimenti,
ong, campagne).
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Giorgio Beretta - giorgio.beretta@unimondo.org
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Redattori
Italiano
Informazione generale
A proposta de criação de uma governança mundial não surgiu com o covid-19, evidentemente. O vírus
apenas recolocou em cena uma antiga reivindicação de personalidades como o filósofo Bertrand Russel, o
físico Albert Einstein, o sábio indiano Sri Aurobindo, entre outros. Nas últimas décadas a ideia ressurgiu
devido aos processos de globalização do comércio, indústria, transportes, telecomunicações e fluxos de
dados. O argumento principal é que o planeta se transformou em uma grande comunidade, uma aldeia global
cujos problemas transbordam as fronteiras nacionais. As crises econômicas, o desarmamento,
as mudanças climáticas, a erradicação da pobreza, as migrações, o crime organizado e outras questões
urgentes ultrapassam os limites de cada país, exigem encaminhamentos transnacionais
14 dez, 2020
Não há uma proposta única nem consenso sobre o que virá a ser um executivo global. Muito debate será
necessário. Há inúmeros obstáculos políticos, desde o nacionalismo exacerbado até as diferenças étnicas e
religiosas. Reações à atual crise na saúde indicam tomadas de posição contrárias à cooperação global, e elas
não partem de fundamentalistas do terceiro mundo. A recente decisão de Donald Trump de cortar as
doações norte-americanas para a OMS é exemplo de um nacionalismo egoísta. Primeiro a América (America
First), era o slogan de campanha de Trump. A internet está povoada de manifestações raivosas de setores
conservadores que acusam a governança mundial de ameaçar as liberdades. Será também difícil governantes
abrirem mão da soberania absoluta em prol da soberania mundial.
A proposta terá de ser necessariamente de um governo mundial democrático, ou não será: um órgão
representativo do conjunto das nações do mundo, democraticamente constituído, que equilibre as forças
políticas e econômicas do planeta, sem impositivos, fluindo do local para o global, de baixo para cima. Neste
momento de exacerbados nacionalismos, a proposta pode parecer utópica. Não há um modelo prévio, debates
serão necessários. Há, entretanto, experimentos que fornecem pistas de encaminhamentos futuros. Como se
estruturará uma governança global democrática? Que molde seguirá?
A Comunidade Econômica Européia (UE) criada em 1992 administra hoje interesses comuns de 27 nações
independentes da região, que abriga mais de 500 milhões de cidadãos. Há 24 idiomas oficiais e outras 150
línguas são faladas. Não é fácil levar adiante um empreendimento dessa dimensão e diversidade levando-se
em conta que a Europa é um continente conturbado, de históricas rivalidades. Apesar das discórdias, é bom
recordar que a iniciativa da UE ganhou o Prêmio Nobel da Paz em 2012, demonstração inequívoca de uma
iniciativa transnacional para fins pacíficos e o bem estar social. Os cidadãos de cada país membro tornaram-
se cidadãos de uma comunidade sem fronteiras. A UE criou o Parlamento Europeu que tem 750
representantes da comunidade eleitos por sufrágio universal direto. O poder executivo é a Comissão
Européia, cujos 27 comissários elegem um presidente executivo. É um exemplo de sucesso de um governo
transnacional com representação da sociedade civil que não fere a soberania de cada país. Nações
independentes abriram voluntariamente mão de pequenas individualidades a fim de consolidar a soberania
continental. Por isso, no momento que a Inglaterra sai do bloco, outras dez nações esperam na fila para serem
admitidas.
Outras organizações voluntárias transacionais podem servir de inspiração. A própria ONU é uma
organização voluntária supra-nacional. Embora a Carta das Nações fale na promoção do progresso
humanitário e as agencias especializadas se dediquem a atividades sociais, a ONU é uma coleção de estados
nacionais que defendem os interesses de cada país mais que o bem estar do planeta. A ONU não é uma
comunidade com poder deliberativo nem executivo, suas decisões são apenas recomendações ou metas
propostas. Nada impede que a ONU se transforme no futuro em um órgão de poder político e competência
executiva, embora muita água terá de passar por baixo da ponte antes de um redirecionamento neste rumo.
O que se propõe como um governo mundial - independente do formato que vier a tomar - terá de ser uma
organização democrática com uma estrutura representativa civil, e um órgão executivo que a ONU não tem.
Uma organização onde não apenas os governos, mas os cidadãos do mundo se sintam representados. Será
necessário preservar a soberania das nações, mas é imperativo conciliar a autodeterminação com as
necessidades maiores do planeta.
Por enquanto, como diz o ambientalista Maurício Andrés, a governança global é um exercício de imaginação
visto com entusiasmo por uns, mas com suspeitas e criticas de idealista e utópico por outros. A tensão por
que passa o mundo neste momento de disseminação do covid-19 trouxe desafios para os quais as nações não
estavam preparadas para enfrentar isoladamente. Ao mesmo tempo, gerou uma conjuntura singular para
pensar um governo mundial. Uma propícia oportunidade de se dar um passo além rumo a um governo
transnacional democrático, humanista e justo. Para salvar a humanidade e o planeta.
Ver também
Nova Ordem Mundial
Organização das Nações Unidas
União Europeia
Globalização
Cidadão do mundo
Humanismo
Internacionalismo
Antinacionalismo
Referências
Gli anni immediatamente successivi alla conclusione della seconda guerra mondiale fino agli
anni cinquanta furono caratterizzati da una forte spinta unitaria internazionale. Si usciva infatti da
un terribile periodo di scontri e conflitti sanguinosi e per questo si voleva che in futuro simili
carneficine fossero evitate.
In Francia, nel 1948, Garry Davis iniziò un discorso non autorizzato nel palazzo delle Nazioni Unite
durante una riunione dell'ONU ma fu allontanato dalla seduta dalle guardie. Lo stesso Davis
rinunciò alla sua cittadinanza americana per intraprendere una registrazione di tutti i cittadini
appartenenti alla Terra; in meno di due anni egli sostenne di aver raggiunto quota 750 000 iscritti.
Un sondaggio di opinione, eseguito dall'Unesco nel 1948-1949 per la formazione di un governo
mondiale, trovò l'adesione di sei Stati europei e il no di tre Stati (Australia, Stati Uniti, Messico). Il 4
settembre 1953, Garry Davis annunciò la formazione di un "governo mondiale per i cittadini
terrestri" basato su tre regole mondo: un Dio, una Terra, una sola Umanità. Seguendo inoltre
la Dichiarazione universale dei diritti dell'uomo e in particolare riferendosi all'articolo 21, Davis creò
la United World Service Authority con sede a New York come il centro amministrativo del suo
nuovo governo. Il suo primo compito era quello di rilasciare un passaporto mondiale e al giorno
d'oggi oltre 800 000 di questi documenti sono stati stampati.
L'antropologo Adamson Hoebel concluse il suo trattato per ampliare la tradizione del realismo
legale in nazioni non-occidentali.
«Qualunque cosa un idealista possa desiderare, la forza e la minaccia di forza sono le uniche vie
per la determinazione di un comportamento internazionale, come le leggi all'interno di una nazione
o di una tribù. Ma finché la forza e la minaccia di forza nelle relazioni internazionali sono mantenute
sotto il controllo sociale della comunità mondiale, esse rimangono strumento solo per l'anarchia
sociale e non per una legislazione condivisa. Se lo scopo del diritto è quella di essere realizzato per
tutti, ci dovrà essere un minimo accordo generale, per agire nel rispetto della dignità e libertà
dell'uomo. Un importante e prezioso prossimo passo avanti sarà quello di trovare dei principi
comuni nei principali sistemi giuridici del mondo contemporaneo, al fine di definire dei postulati di
base - che sono generalmente troppo nascosti; una volta trovati questi postulati, essi dovranno
essere analizzati per verificarne l'idoneità. Una volta fatto questo, dopo un lavoro certosino e molto
lungo, l'umanità sarà in grado di vedere chiaramente per la prima volta dove il comune consenso
della vita sociale e sistemi tendono a parare. Qui si potranno trovare i postulati e valori comuni su
cui la comunità mondiale potrà costruire la sua legislazione. Allo stesso tempo la vera base dei
conflitti che dovranno essere organizzati per la risoluzione saranno rivelati. La Legge è
intrinsecamente mirata.»