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petrella r

Articolo acquistabile con 18App e Carta del Docente

Editore: Massari Editore

Collana: Controcorrente

Anno edizione: 2019

In commercio dal: 23 maggio 2019

Pagine: 301 p., Brossura

 EAN: 9788845703232

In nome dell'umanità. Un patto sociale mondiale per tutti gli abitanti della terra", Massari editore,
2019.
Sono previste 200 persone da tutto il mondo. L'incontro veronese si situa nell'ambito della campagna
"L'audacia nel nome dell'umanità". L'obiettivo è quello di redigere la Carta dell'Umanità per dare
fondamento giuridico all'umanità e a un nuovo soggetto di diritto: l'abitante della Terra.

Tanti i protagonisti e i testimoni.

Université du Bien Commun(UBC) à Paris

Agorà degli Abitanti della Terra secretariat.audace@gmail.com


VERONA - Meno di un mese alla prima Agorà degli abitanti della Terra. Un programma denso di tre
giornate che vedrà la partecipazione di circa 200 persone da varie parti del mondo, che da oltre un anno
lavorano per la campagna "L’Audacia nel nome dell’Umanità”, lanciata dall’economista italo-belga
Riccardo Petrella.
Saranno presenti anche volti noti dell’impegno sociale e culturale, come l’attore Moni Ovadia, il vescovo
della Patagonia cilena Luis Infanti de la Mora, il teologo della liberazione latino-americana Marcelo
Barros, il filosofo Roberto Mancini, la coordinatrice del Global Justice Network Francine
Mestrum, nonché testimoni del Sud, come la mediatrice camerunense Marguerite Lottin, il medico
indiano Siddhartha Mukherjee e Isoke Aikpitanyi, che si è liberata dal racket della prostituzione nigeriana
e vincitrice del premio Donna dell’anno 2018.

L’evento “Agorà degli abitanti della Terra” è in realtà solo il primo passo di una iniziativa più ampia che ha
come obiettivo il riconoscimento dell’Umanità come attore principale nella regolazione politica, sociale ed
economica a livello globale. La sfida ambiziosa di stilare la Carta dell’Umanità, si pone come reazione
costruttiva alle attuali spinte disgregatrici e divisive, che stanno rapidamente allontanando le persone dal
riconoscersi parte della stessa “comunità umana” e dello stesso pianeta. Spinte che hanno portato nel tempo
alla mercificazione di ogni forma di vita, alla privatizzazione dei beni comuni, alla monetizzazione della
natura e ad un sistema finanziario predatorio, per citarne alcune.
Ecco allora che si è creato un nuovo spazio di dialogo e confronto, dove i gruppi promotori provenienti da
Italia, Belgio, Francia, Germania, Portogallo, Spagna, Tunisia, Canada, Cile, Brasile e Argentina,
presenteranno i loro lavori e si confronteranno su nuove proposte, in sessioni plenarie e parallele, presso il
Monastero del Bene Comune di Sezano, sulle colline veronesi.

L'altro ambito di lavoro di questi giorni veronesi sarà l'istituzione (per il momento simbolica) di una “Carta
d'identità mondiale degli abitanti della terra”. I Comuni potranno riconoscere che tutti gli esseri umani,
radicati nei loro innumerevoli luoghi di vita sono abitanti di una stessa "comunità di vita” prima di essere
cittadini di singoli stati. Finora i Comuni che hanno formalmente aderito sono: San Lorenzo
(Argentina), Fumane e Canegrate (Italia), La Marsa (Tunisia), Palau Saverdera (Catalonia) oltre alla
rete dei Comuni solidali (Recosol) e l'associazione nazionale dei Comuni virtuosi.

I temi previsti sono le diseguaglianze, l’impoverimento e l’esclusione sociale, il disarmo del sistema
finanziario, la messa al bando delle armi, i beni comuni come l’acqua, il ripensare ad una collaborazione tra
cittadini e organizzazioni non governative, e nuove visioni sul cammino dell’Umanità in questa fase di
transizione.

Note d’information | Etat d’avancement des travaux sur la "Charte de l’Humanité"


L’Agora des Habitants de la Terre (13-16 décembre 2018 à

Palau Saverdera, Catalogne/Espagne)

Etat d’avancement  des travaux sur la « Charte de l’Humanité 

1. Rappel. Pourquoi une Agora des Habitants  de la Terre?

Plus la globalisation de l’économie dominante continue  à s’imposer, et dans le mauvais sens,


moins les habitants de la Terre participent aux décisions concernant le devenir de l’humanité et
d ?e la vie. Le peu de démo-cratie atteinte jusqu’aux années ‘80 n’est plus qu’un souvenir. Le
devenir du monde ne peut pas être laissé à l’arbitraire et à la domination d’un cercle toujours
plus restreint de groupes sociaux puissants et de porteurs d’intérêts privés en lutte entre eux
pour leur puissance et leur enrichissement, du style « America First », « Britain First », « China
First ». Les droits des personnes, des communautés humaines, des peuples sont de plus en plus
bafoués, niés. L’humanité est réduite en miettes , elle n’existe que dans la tête des poètes, des
chanteurs, des rêveurs.

En cette année 2018, on célèbre le 70° anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits
Humains. Il faut que les Habitants de la Terre reconquièrent la force dela vie, de la liberté et de
la justice acquise grâce aux droits conquis jusqu’à présent. Il faut qu’ils se donnent les
institutions et les moyens d’assumer le pouvoir de gouverner leur devenir commun sur des bases
pluralistes,  coopératives et participatives à partir des communautés « locales ». La sécurité
d’existence et le bien vivre ensemble sont une affaire collective, commune, planétaire.
A cette fin, un groupe d’Européens, élargi ces derniers mois à des personnes appartenant à
d’autres pays d’Europe, d’Amérique latine, d’Amérique du Nord, d’Afrique et d’Asie, a lancé en
décembre 2017 un Programme d’action « L’audace au nom de l’humanité »  dont l’objectif est
de promouvoir des actions de conscientisation et de mobilisation des citoyens sur la nécessité et
l’urgence de reconnaître l’humanité en tant qu’acteur clé de la régulation politique, éconmique
et sociale à l’échelle mondiale. En effet, seule l’humanité, en tant que telle, peut parler et agir
efficacement pour changer le monde dans l’intérêt et la sauvegarde de la vie de la Terre et de
tous ses habitants (toutes espèces vivantes comprises) .
Dans ce cadre, la première action mise en route est constituée par la convocation de l’Agora des
Habitants de la Terre.

2. Qu’est-ce que l’Agora des habitants de la Terre (AHT)?

A l’instar de la Marche mondiale pour la Paix et la Non-violence, déjà en mouvement à partir de


Madrid, et de la Jai Jagat, à partir de Rajghat, New Delhi, qui convergeront en 2020 sur Genève,
il s’agit d’un processus autonome,spontané, de rassemblement d’une multiplicité de petits
groupes de personnes ou d’associations de divers pays du monde désireux de participer à la
construction du devenir del’humanité par les idées, les expériences de vécus différents, la
proposition d’actions de changement du présent, l’ouverture de nouveaux horizons du vivre
ensemble.

Des groupes qui n’ont pas peur de concevoir des changements radicaux, des utopies concrètes à
réaliser. En fonction de quelles priorités ? Dans quels domaines ? Vers quels horizons ?
Comment ? Personne ne peut le dire. Le champ du devenir est ouvert. Il appartiendra à l’AHT
d’entamer le processus de dialogue,d’échange, de partage, de mise en commun, le tout dans
une perspective spécifique, originale : contribuer aux processus de conscientisation et de
mobilisation des citoyens pour la reconnaissance de l’humanité en tant que sujet acteur
responsable à l’échelle planétaire du devenir éco-intégral de la vie de la Terre, par la
sauvegarde et la promotion des droits de tous les habitants de la Terre (toutes espèces vivantes
comprises).

Dans cette perspective, l'Agora des Habitants de la Terre poursuit deux objectifs majeurs :

- le premier , contribuer aux processus de construction de l’humanité par l’examen et


l’élaboration de nouveaux horizons pour changer le devenir, et, à cette fin, approuver un
document d'orientations de base, une « Charte del’Humanité » ou « Charte du Cheminement
Humain". La "Charte" reprendra les grandes valeurs affirmées et vécues par l'humanité à ce jour,
et elle exprimera les visions et les utopies concrètes des habitants de la Terre d’aujourd'hui en
vue de les réaliser. Elle pourra ainsi être un instrument de référence pour les futurs multiples
processus de construction de l’humanité pour les 15-20 prochaines années ;

- le deuxième, promouvoir la réalisation partielle de ce qui précède par le lancement de


l’Initiative « Habitant de la Terre - Carte d’Identité Mondiale » promue par un réseau de
Communes/Municipalités (ou Collectivités locales) des divers continents, axée sur la remise par
le Communes à leurs habitants d’une Carte d’Identité Mondiale en tant que «Habitant de la
Terre ». La Carte n’aura aucune valeur juridique formelle et ne pourra pas être considérée une
nouvelle forme de passeport. La Carte aura une valeur de grande importance surtout au plan
symboliquehumain et social. Par la Carte, les Communes reconnaîtront que tous les êtres
humains, enracinés dans leurs innombrables lieux de vie (oikos) sont desHabitants de la Cité-
Terre et, partant, membres de la même « communauté humaine » et de la même communauté
de vie » de la Terre, avant même et au-delà d’être chinois, brésilien, finlandais, grec, tunisien,
kazakh, japonais, sénégalais, colombien, hongrois, américain, russe, argentin, anglais,
français,ougandais......

3 Les groupes de travail sur la Charte de l’humanité 


Dans le but de préparer et faciliter les dialogues et les échanges devant aboutir lors de l’agora
de décembre à la « Charte de l’Humanité », il a été convenu de constituer des groupes de
travail, ouverts, en toute liberté quant à leur format, composition et thèmes traités, dont la
tâche sera de remettre à l’Agora des idées, des suggestions et propositions concernant les
contenus de la « Charte » et son rôle. 

Les groupes suivants sont déjà au travail :

Argentine sous la coordination de Anibal Faccendini  Univ. Nat. De Rosario. 

En collaboration avec l’Université Nat. de la Patagonia, le groupe a organisé deux rencontres les
21 et 23 mai en Patagonie argentine à Chubat et à Esquivel-Tradelin auxquelles ont participé 
des représentants des églises catholique et luthérienne, du monde de l’éducation (primaire et
secondaire) et des administrateurs des municipalités. Leur champ d’intérêt : la lutte contre les
inégalités, ‘ l’appauvrissement, le déni de la démocratie et du respect de l’autre. Le groupe a
également diffusé une feuille d’info sur la Charte de l’Humanité en invitant toute personne  à
écrire ou commniquer leurs idées

Belgique sous la coordination de Fabienne Minsart (Les Compagnons de la transition) et de Marie


Corman, Bruxelles. Le groupe (environ 8 personnes) a choisi de travailler  sur les thèmes de la
perception de l’humanité par les citoyens et les priorités d’action. A cette fin il organisera fin
juin un atelier  sur la Charte dans le cadre des « Dialogues en humanités » à Bruxelles et
poursuivre ses travaux à la lumière des  résultats de l’atelier.

Brésil  a)sous la coordination de Marcelo Barros , groupe travaillant à Salvador de Bahia composé


de quatre petits groupes actifs dans la lutte contre les inégalités et l’appauvrissement. Marcelo
Barros est aussi activement impliqué dans l’organisation de la rencontre latino-américaine sur la
Charte qui se tiendra au Chili (voir Chili). ation de l’AHT. Contacts avec des groupes à Cuba.

b) sous la coordination de Ivo Poletto et Marcos Arruda de Brasilia et Rio de Janeiro. Les travaux
sont axées sur la problématique des transformation en cours qui sont en train de bouleverser les
avancées sociales, environnementales  et politiques depuis les années ‘90 et redonner le pouvoir
aux logiques dévastatrices des relations sociales et des rapports avec la nature.

Chili 

sous la coordination de Luis Infanti de la Mora, Aysén, Patagonia septentrionale.

L’activité clé du groupe est l’organisation à la mi-août d’une rencontre latino-américaine sur
l’AHT/Charte de l’HUmanigé  de deux jours à Cohaique et à Santiago, sur les stratégies à
proposer en matière de devenir de l’humanité, contre toute forme d’inégalité et d’injustice .
Anibal Facendini, Marcelo Barros et d’autres « militants » de 6-7 autres pays de l’AL
participeront à la rencontre dont le but est de « porter » à l’Agora de décembre une
contribution « continentale » approfondie.

Espagne 

sous la coordination de Ricardo Arias, Madrid/ Barcelona 

Un groupe vient de se constituer à la suite du Forum Européen des Humaniste qui s’est réunià
Madrid du 11 au 13 mai dernier dans la perspective de vérifier dans quelle mesure les
conclusions du Forum européen peuvent constituer des apports significatifs aux ojectifs de
l’AHT.

  France  a) sous la coordination de Riccardo Petrella UBC, Paris. 

Le groupe, formé au sein de l’Université du Bien Commun(UBC) à Paris, vient d’animer un


ateliers sur la Charte le 26 mai à Paris dans le cadre des journées printanières de l’UBC et a
choisi de se pencher sur la question des Biens Communs Publics Mondiaux (BCPM). L’atelier a
confirmé que  les questionnements, les opinions, les divergences concernant les BCPM sont
considérables et ne font que s’accumuler. Ils soulèvent des problèmes majeurs concernant la
vie, le droit à la vie , le droit humain à ces biens mais aussi le droi de ces biens à la vie, la
question de l’ appropriation/propriété , de la définition de leur valeur, de la souveraineté des
Etats, des peuples, des communautés indigènes, des citoyens, et du financement publics de
leurs coûts collectifs. Pourtant les  BCPM constituent des conditions nécessaires et
indispensables pour l’humanité et son devenir.

b) sous la coordination de Jean-Pierre Wauquier, Clermont Ferrand.

Le thème principal de travail du groupe concerne les aspects de la pluralité culturelle (et
religieuse) et, en particulier, les rapports entre l’Europe et l’Afrique francophone

Italie 

a) sous la coordination de Paola Libanti, Monastero del Bene Comune, Sezano/Vérone et Paolo
Cacciari, Venise. Au groupe participent entre 30 et 40 personnes. Beaucoup de questions,
notamment sur les concepts de biens communs et d’humanité ont marqué les deux premières
rencontres du groupe. Celui-ci s’oriente de plus en plus vers l’analyse des questions concernant
le(s) cheminement(s) de l’humanité en construction e laprobèmaiquedes inter-relations entre
tolutes les diensios essentielles.

b) sous la coordination de Domenico Rizzuti, Forum Italo-tunisien, Roma 

Le groupe concentre son intérêt sur la conception et les modalités de réalisation de l’initiative «
« Habitant de la Terre, Carte de l’Identité Mondiale ». Qu’est-ce que un « habitant de la Terre »
? ue signifie concrètement habiter la Terre ? Cela à partir aussi des vécus maghrébins,
notamment tunisiens.

c) sous la coordination de Guido Barbera et Nicola Perrone, CIPSI, Roma.

L’accent sera mis sur la rôle de la coopération mondiale de solidarité dans les processus de
construction de l’humanité.

NB On devrait avoir dans les prochains jours la confirmation de la formation d’un groupe en
Sicile impliquant des associations actives dans trois lieux : Palerme, Gela et Barcellona sicula).  

Québec/CND sous la coordination de Raphael Canet.

L’objectif du groupe est de tirer profit des expériences et des enseignements très importants
représentés par le Forum Social Mondial de 2015 à Montréal dont les travaux ont été de  grande
valeur sur le plan de la  prise de conscience des défis et des enjeux auxquels la mobilisation
politique citoyenne mondiale devra faire face. De cette mobilisation dépendra essentiellement
la réussite la réussite d’un programme d’action comme « L’audace au nom de l’humanité » .
Bruxelles le 28  mai 2018 

Pubblicato da audacia-umanità.blogspot.com a 08:54 

Carta d'identità mondiale

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Comitato dei Promotori

Adriaens Alain

Arruda Marcos

Barbera Guido

Barros Marcelo

Cacciari Paolo

Canet Raphael

Caraça Joao

Comina Francesco

Darmstaedter Ina

de Bettignies H-C

Ducrey Corinne

Faccendini Anibal

Infanti de La Mora Luis

Libanti Paola

Losurdo Genny

Mac Lorin Carminda

Maltese Curzio

Mestrum Francine
Minsart Fabienne

Muscolino Rinaldo

Petrella Riccardo

Rizzuti Domenico

Savio Roberto

Siddhartha

Viveret Patrick

Wauquier Jean Pierre

la Carta dell’Umanità, per dare fondamento giuridico all’umanità e a un nuovo soggetto di diritto:
l’abitante della Terra. Per iscriversi qui:https://forms.gle/cs1cVVwKQdQL3NX79

,9 milioni di bambini sotto i 5 anni sono morti nel 2018 per malattie dovute, tra l’altro, alla
mancanza di accesso all’acqua potabile. Il suo PIL globale a circa 80 trilioni di dollari, quasi un
miliardo di persone soffrono la fame, 2,1 miliardi di persone non conoscono l’acqua potabile pulita
e 4,2 miliardi non sanno cosa sia un servizio igienico.
Le drammatiche condizioni in cui 1 miliardo di persone (1 persona su 8 nel mondo) vive
in baraccopoli malsane, insicure e socialmente violente, così come i 175 ? milioni di
adulti disoccupati (per lo più giovani) e gli 850 milioni di lavoratori poveri (che guadagnano meno di
2 dollari al giorno), indicano che la disuguaglianza e la negazione dei diritti umani per miliardi di
persone sono il prodotto delle nostre società, delle nostre economie. Dimostrano il fallimento del
sistema in atto, della sua “crescita economica”, del suo “sviluppo umano”, della sua logica di
guerra.
Né la guerra né la povertà non sono inevitabili.
Oggi più del 90% dell’umanità si deve accontentare di meno del 10% dei beni del mondo
Secondo il SIPRI, nel 2019 i governi del mondo hanno speso più di 1,9 trilioni di dollari per gli
armamenti
Proposte:

1 - DICHIARIAMO LA POVERTÀ ILLEGALE, UN PRODOTTO DEL LAVORO ASSERVITO AGLI


IMPERATIVI DI UNA CRESCITA ECONOMICA DISUGUALE E PREDATRICE DELLA VITA AL
SERVIZIO DELLA SOPRAVVIVENZA E DEGLI INTERESSI DEI POTENTI.

2 - CAMPAGNA GLOBALE PER LA PROGETTAZIONE, PRODUZIONE E UTILIZZAZIONE DI


UN VACCINO GLOBALE, COMUNE, PUBBLICO E GRATUITO CONTRO IL COVID -19
10,3milioni di brasiliani denutriti (esclusi quelli che vivono per strada)
Per contattarci info@inchiestaonline.it

Agorà degli Abitanti della Terra


Agorà degli abitanti della terra: Due proposte di azione
Riccardo Petrella | 1 Maggio 2020 | Comments (0)
 
Riceviamo da Riccardo Petrella l’appello dell’ Agorà degli abitanti della Terra per un’azione urgente
e due proposte di azione.
 
Tre devastanti flagelli si abbattono sull’umanità:
– la pandemia di Covid-19 ( più di 230.000 morti al 30 aprile). L’esplosione e la diffusione del
coronavirus sono, secondo quasi tutti gli scienziati, strettamente legate, tra l’altro, alla
devastazione ambientale degli ultimi decenni e al deterioramento delle condizioni igienico-sanitarie
nella maggior parte dei paesi del mondo;
– clima e disastro ambientale  dovuto, tra l’altro, alla deforestazione e al degrado del suolo, alla
perdita di biodiversità, alla contaminazione e all’inquinamento dell’aria e dell’acqua (l’impronta
ecologica ci dice che ad agosto 2019 avevamo già “consumato” il capitale biotico di terra e di
acqua rinnovabile del pianeta;
– fame e sete : 7,9 milioni di bambini sotto i 5 anni sono morti nel 2018 per malattie dovute, tra
l’altro, alla mancanza di accesso all’acqua potabile. In un mondo che nel 2019 ha dichiarato di
essere “ricco”, stimando il suo PIL globale a circa 80 trilioni di dollari, quasi un miliardo di persone
soffrono la fame, 2,1 miliardi di persone non conoscono l’acqua potabile pulita e 4,2 miliardi non
sanno cosa sia un servizio igienico.
 Il mondo inaccettabile
Le drammatiche condizioni in cui 1 miliardo di persone (1 persona su 8 nel mondo) vive
in baraccopoli malsane, insicure e socialmente violente, così come i 175milioni di
adulti disoccupati (per lo più giovani) e gli 850 milioni di lavoratori poveri (che guadagnano meno di
2 dollari al giorno), indicano che la disuguaglianza e la negazione dei diritti umani per miliardi di
persone sono il prodotto delle nostre società, delle nostre economie. Dimostrano il fallimento del
sistema in atto, della sua “crescita economica”, del suo “sviluppo umano”, della sua logica di
guerra.
Né la guerra né la povertà non sono inevitabili.
Secondo il SIPRI, nel 2019 i governi del mondo hanno speso più di 1,9 trilioni di dollari per gli
armamenti (38% dei quali sono stati spesi dai soli Stati Uniti), vale a dire più di 5 miliardi di dollari
al giorno. Per attaccare, uccidere, diventare più forti, non salvare vite umane, non salvaguardare
l’ambiente, non proteggere la terra…
Nessuno nasce povero per destino o per caso. Oggi più del 90% dell’umanità si deve accontentare
di meno del 10% dei beni del mondo perché l’economia dominante, governata dai principi della
società capitalistica, ha mercificato, privatizzato, deregolamentato, liberalizzato, finanziarizzato
ogni forma di vita materiale e immateriale a vantaggio dei più forti, dei conquistatori, dei guerrieri
dominanti, mentre la vita e il vivere in dignità, libertà e giustizia devono appartenere a tutti.
 Il mondo deve cambiare
Dobbiamo cambiare il sistema ora, dalle radici.
Non possiamo obbedire all’imperativo della crescita economica, che è quello di costringere gli
abitanti della terra a uscire rapidamente dal loro confino ed entrare nella seconda fase della
“gestione della pandemia”, ” convivere con il virus “. Non si puo’ assumere il rischio di salute e di
morte – anche se con certe precauzioni – per tornare al lavoro e rimettere in funzione la macchina
economica di produzione e consumo di prima, senza cambiare nessuno dei principi fondatori e dei
meccanismi chiave del sistema che è fallito.
Non ci sembra saggio e giusto tornare al lavoro in schiavitù, che umilia ed esclude, per tornare ad
essere un irresponsabile, passivo, compratore e consumatore di massa; per guadagnare denaro
disumanizzante che riduce tutto, anche gli esseri umani, a una risorsa da rendere redditizia.
 PRIMA PROPOSTA DI AZIONE
Agire contro la disuguaglianza e l’esclusione che genera fame e sete.
Per una nuova regolamentazione del lavoro e dell’economia
DICHIARIAMO LA POVERTÀ ILLEGALE, UN PRODOTTO DEL LAVORO ASSERVITO AGLI
IMPERATIVI DI UNA CRESCITA ECONOMICA DISUGUALE E PREDATRICE DELLA VITA AL
SERVIZIO DELLA SOPRAVVIVENZA E DEGLI INTERESSI DEI POTENTI.
Proponiamo di rifiutare di rimanere intrappolati nelle “catene del valore ” delle nostre fabbriche,
fattorie, uffici, scuole, università, ospedali, sport, ecc. Non dobbiamo tornare nei luoghi della
predazione e del furto della vita di un tempo, operando in nome del PIL ( verde, blu, circolare,
digitale… che sia ) e del ROI ( Return on Investment ).
Abbiamo bisogno di nuove regole del lavoro da definire come condizione per il “ritorno al lavoro”.
Tra queste, la priorità deve essere data alle attività economiche incentrate sulla salvaguardia e la
promozione di beni e servizi pubblici comuni e di interesse fondamentale per la vita, a partire
da un grande programma mondiale sull’acqua e sui servizi idrici comuni come forza trainante
per un cambiamento economico e sociale su larga scala nei settori della salute,
dell’agroalimentare, dell’edilizia abitativa, del rinnovamento urbano, dell’economia ambientale, del
territorio, dei trasporti pubblici, degli altri beni comuni naturali e culturali.
I protocolli di ritorno al lavoro non dovrebbero essere limitati alle misure di precauzione sanitaria. Il
lavoro deve essere liberato da attività che inquinano, sono pericolose e dannose per la salute e la
sicurezza dei cittadini e per l’ambiente, come alcune produzioni chimiche, attività minerarie,
produzione di armi, ecc. Il flusso irrazionale di prodotti attraverso il commercio internazionale deve
essere ridotto. C’è una pressione crescente per la ri-territorializzazione della produzione
comunitaria e l’autogestione. La vicinanza tra produzione e consumatori rende questi ultimi più
attenti, consapevoli, responsabili, più orientati ad un uso sobrio delle risorse, riducendo sprechi e
scarti.
La globalizzazione degli ultimi decenni deve essere abbandonata. L’economia mondiale dei
prossimi decenni non ha bisogno dell’esercito di competenze e professioni dedicate oggi per far
funzionare e prosperare la finanza speculativa, l’evasione fiscale e i paradisi fiscali. Molte delle
funzioni bancarie e assicurative dovranno scomparire. Il lavoro deve diventare sinonimo di
uguaglianza dei diritti e di dignità.
 
 SECONDA PROPOSTA D’AZIONE
Agire a favore della scienza e della tecnologia al servizio della vita per tutti gli abitanti della
comunità globale della vita sulla Terra.
CAMPAGNA GLOBALE PER LA PROGETTAZIONE, PRODUZIONE E UTILIZZAZIONE DI UN
VACCINO GLOBALE, COMUNE, PUBBLICO E GRATUITO CONTRO IL COVID -19
La manipolazione di organismi viventi a fini privati e a scopo di lucro è immorale e inaccettabile. È
tempo di fare il salto verso una società (e un’economia) capace di valorizzare e promuovere la
conoscenza (scienza) e la sua applicazione (tecnologia) come bene comune e servizio – res
publica – sotto la responsabilità primaria delle comunità umane e non per obiettivi bellici e di
conquista dei mercati.
Il vaccino deve essere il frutto della cooperazione e della solidarietà tra gli scienziati ed i popoli
della Terra e non invece dlla competitività gueriera tra le università e le imprese nel nome del
guadagno, del profitto. Il vaccino non deve avere alcun effetto grave indesiderabile.
L’umanità non ha bisogno di una guerra di vaccini. Non c’è alcuna ragione per cui il futuro vaccino
o i futuri vaccini debbano essere di proprietà privata delle aziende farmaceutiche per almeno 17-20
anni. Come è noto, queste agiscono chiaramente nell’interesse dei proprietari del loro capitale
producendo e commercializzando (attraverso sovvenzioni pubbliche e regolamenti pubblici)
medicinali destinati principalmente a curare pazienti che possono pagare il prezzo stabilito dalle
aziende stesse. Il denaro continua a schiavizzare la salute. Non è vero che la scienza e l’economia
sono al servizio delle persone. Ci sono altri destinatari principali prima del popolo.
Per questi motivi, l’associazione Agora des Habitants de la Terre attiva in diversi paesi del mondo
(dall’Argentina al Belgio, dal Cile alla Francia, dal Brasile al Camerun, dal Quebec all’Italia, dal
Portogallo, alla Germania, all’India…) propone il lancio di una campagna transnazionale il cui
obiettivo è quello di adottare un protocollo globale su un brevetto pubblico comune per il
vaccino Covid-19.
“La scienza (e l’economia) per la salute degli abitanti della terra”.
Per un vaccino Covid-19 comune, pubblico e gratuito.
 Per un’alleanza mondiale dei cittadini
Proponiamo che la campagna sia concepita, pianificata e guidata da una rete globale di
associazioni, movimenti e istituzioni della società civile. La rete deve essere costruita nel mese di
maggio in modo che il lancio possa avvenire a giugno 2020.
L’obiettivo indiretto della campagna è quello di evitare che il/i vaccino/i contro Covid-19 sia (siano)
un ennesimo atto di espropriazione economica, sociale e politica della vita da parte dei potenti
poteri privati con il sostegno delle autorità pubbliche nazionali e internazionali.
La scienza deve cessare di essere uno strumento utilizzato principalmente al servizio della
guerra, del potere e della disuguaglianza. La conoscenza è una “res publica” attraverso la quale
si costruiscono comunità umane giuste, responsabili, “ricche”, gioiose, libere, pacifiche e fraterne.
Questo Manifesto è un invito a tutti coloro che condividono le proposte ad esprimere il loro
sostegno e la loro adesione, soprattutto, data l’urgenza, alla campagna ” Un vaccino Covid-19
comune, pubblico, gratuito e globale “.
Agorà degli Abitanti della Terra  secretariat.audace@gmail.com
Primi firmatari
Alain Adriaens (Belgio) , Jean Paul Amadou Zigaou (Camerun ), Marcos P. Arruda ( Brasile),
Guido Barbera ( Italia) , Marccelo Barros ( Brasile) Fabián Bicciré (Argentina), Alberto Botto
(Argentina ), Jacques Brodeur (Québec), Bernard Cassen (Francia), Roberto Colombo (Italia),
Alejandro Huala Canuman (Cile) , Francesco Comina (Italia), Alain Dangoisse ( Belgio) , Ina
Darmstaedter (Germania), Armando Di Nardi (Brasile), Amadou Emanuel (Camerun), Anibal
Faccendini (Argentina), Jorge Fandermole (Argentina), Alfio Foti y Emanuele Villa (Italia), Pierre
Galand (Belgio), Philippe Giroul (Québec ), Fatoumata Kane Ki-Zerbo ( Sénégal – Burkina Faso ). 
Felicien Illunga (RD Congo), Luis Infanti de la Mora (Cile ), Miguel Lacabana (UK- Argentina),
Mady Ledant ( Belgio), Jorge Llonc ( Argentina) Flavio Lotti (Italia), Gustavo Marini ( Argentina ),
Eliane Mandine ( Francia ), Monastero del Bene Comune (Luca Cecchi, Paola Libanti, Silvano
Nicoletto) (Italia), Maria Palatine (Germania ), Alfonso Pecoraro Scanio ( Italia), Riccardo Petrella
(Italia), Jean-Yves Proulx ( Québec), Roberto Savio ( Italia) , Roberto Musacchio ( Italia) , Anne
Rondelet ( Belgio), Bernard Tirtiaux ( Belgio) , Pietro Pizzuti ( Belgio) , Domenico Rizzuti ( Italia) ,
María Eugenia Schmuck ( Argentina) , Université du Bien Commun (Cristina Bertelli, Claire
Dehove, Corinne Ducrey, Jean-Pascal Derumier,Annie Flexer,Gilles Yovan) ( Francia ), Luiz
Carlos Vena (Brasile) , Philippe Veniel (Francia), José Vermandere (Belgio) , Alejandro Vila
(Argentina).
Category: Ambiente, Lavoro e Sindacato, Osservatorio internazionale

About Riccardo Petrella: Riccardo Petrella .Presidente dell'Istituto Europeo di Ricerca sulla
Politica dell'Acqua a Bruxelles, è professore emerito dell'Università Cattolica di Lovanio (Belgio)
dove ha insegnato "mondializzazione". E' promotore dell'Università del Bene Comune a Verona
con la quale ha lanciato nel 2012 in Italia insieme a numerose organizzazioni l'iniziativa
internazionale "Dichiariamo illegale la povertà - Banning poverty 2018". E' considerato il pioniere
dell'acqua pubblica in Europa da cui è nato il movimento dell'Acqua Bene Comune in Italia. Fra i
principali esponenti dell'altermondialismo ha creato nel 1991 il Gruppo di Lisbona, il cui rapporto
"Limiti alla competitività" è stato tradotto in 12 lingue. Ha insegnato Ecologia umana all'Accademia
di Architettura a Mendrisio (Svizzera). Attualmente sta coordinando la campagna "Dichiariamo
illegale la povertà", alla quale la rivista «Inchiesta» aderisce attivamente ed è candidato per la
Circoscrizione Nord Est per la Lista Un altra Europa per Tsipras.

Agorà degli Abitanti della Terra 22 e 23 novembre Palermo


 

Agorà degli Abitanti della Terra è il convegno che si svolgerà a Palermo il 22 e 23 novembre 2019
organizzato da “Solidarietà e Cooperazione CIPSI” – coordinamento di 37 associazioni di cooperazione e
solidarietà internazionale – con AOI, rete delle associazioni italiane di solidarietà e cooperazione
internazionale, CONCORD Italia, Tavola della Pace, Coordinamento degli Enti Locali per la Pace, People
Help the People e con il Patrocinio del Comune di Palermo. Il convegno si colloca nell’ambito del
progetto “Narrazioni positive della cooperazione: cittadini, società civile e decisori politici  si  attivano sui 
territori  per costruire  un  nuovo dibattito  pubblico  sullo sviluppo sostenibile”(AID 011491),finanziato
dall’Agenzia Italiana per la Cooperazione allo Sviluppo, nel contesto della campagna
internazionale “L’audacia nel nome dell’umanità”, in cui donne e uomini d’Africa, d’America latina,
d’Asia, e d’Europa, hanno redatto la Carta dell’Umanità, per dare fondamento giuridico all’umanità e a un
nuovo soggetto di diritto: l’abitante della Terra. Per iscriversi
qui:https://forms.gle/cs1cVVwKQdQL3NX79
Dobbiamo pensare ed agire insieme in quanto Abitanti della Terra – e non solo come cittadini – per
modificare il divenire della vita della Terra e farla uscire dallo stato critico in cui tutti noi l’abbiamo ridotta.
Il mondo si è invischiato – non è la prima volta nella storia recente – in un grosso vortice di violenza, di
rigetto dell’altro, di lotta per la propria sopravvivenza, di negazione dei diritti, di perdita del senso di
“comunità”, di abbandono del “noi” per chiudersi nella prigione dell’”io”. È stato sottomesso agli imperativi
del denaro e si è assoggettato alla potenza della tecnologia, nel cui uso crede di trovare nuove libertà e
creatività ,condivise. Il mondo si dice mondiale, globale, ma esclude miliardi di esseri umani dalla vita. Il
mondo si dice migliore, più potente, più alla portata degli umani, ma la società mondiale (è difficile al
momento parlare di “comunità” mondiale) è sempre di più frammentata, atomizzata, ineguale,
ingiusta.,impaurita…
L’umanità non esiste, è da costruire. Vogliamo essere costruttori di umanità! Prima di tutto,
siamo abitanti della Terra responsabili della salvaguardia, cura e promozione della vita della Terra. Prima
di essere cinese o afgano ,russo o cileno, italiano o vietnamita e prima di essere nero,bianco, giallo, rosso,
maschio, femmina, siamo esseri viventi, abitanti della Terra. La Terra non è ancora vissuta come la casa
comune dell’umanità. La vita, ed i beni comuni essenziali per la vita, quali l’acqua, le sementi, la
conoscenza, l’amicizia e la solidarietà (la “res publica”) sono il valore dell’essere insieme.
 
 
Venerdì 22 Novembre 2019
PROGRAMMA AGORÀ

 Saluti delle autorità – Sindaco di Palermo


 Saluti dei rappresentanti degli abitanti della terra–Silvia Stilli (AOI) –Francesco Petrelli (Concord Italia) –
migranti e rappresentanti vari
 Presentazione dell’Agorà – Guido Barbera – Presidente CIPSI

Ore10,30-Relazioni introduttive

 Guido Viale – sociologo, saggista: Le sfide e il futuro

 Patrizia Sentinelli – già viceministra Affari esteri: Ripartire dalle donne, dalle associazioni, territori,
cittadinanza attiva
 Paolo Cacciari – giornalista: Costruire il futuro sostenibile, ripartendo dai beni comuni

Ore15,00-  Agorà – confronto e dialogo tra i partecipanti sulle sfide allaconvivenza:

1. Clima e ambiente – Francesco Picciotto (Tulime) – Roberto Musacchio


2. Migranti e profughi – Loredana Costa – YoditAbraha*
3. Beni comuni e stili di vita – Carlo Sansonetti – Clelia Bartoli*
4. Convivenza e cooperazione – Silvia Stilli – Diletta MariaParisi
5. Economia e pace – Cristiano Colombi – Mario Galasso
6. Educazione e responsabilità – Paola Berbeglia – Giuseppe Burgio*
7. Comunicazione e diritti – Nicola Perrone – Ibrahima Kobena* Preparazione delle proposte all’Agorà

Ore18,30-      Flash Mob in Piazza Pretoria 


Ore21,00-      Assemblea per i soli Soci CIPSI
 
Sabato 23 Novembre 2019
Ore09,00-     Restituzione dall’Agorà: sintesi dei dialoghi
Ore12,30-      Prof. Riccardo Petrella: Le proposte per gli abitanti della Terra
Ore13,30 Conclusione dell’Agorà
 
Per informazioni e adesioni:
Segreteria presso CIPSI, cipsi@cipsi, tel. 06.5414894 – www.cipsi.it
Segreteria organizzativa a Palermo presso People Help the People: cell. 345/5997641 –
segreteria@peoplehelpthepeople.eu
L’attività rientra nell’ambito del progetto: “Narrazioni positive della cooperazione: cittadini, società
civileedecisoripoliticisiattivanosuiterritoripercostruireunnuovodibattitopubblicosullosviluppo sostenibile”
(AID 011491), finanziato dall’Agenzia Italiana per la Cooperazione allo Sviluppo. https://www.aics.gov.it/-
L’iniziativaesprimel’opinionedeisoliorganizzatorienonnecessariamente quelledell’Agenzia.

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La salute per tutti? Il conflitto tra dominanti e dominati è ormai netto e forte. Una nuova storia di
liberazione
14.12.2020 - Bruxelles - Riccardo Petrella
Quest'articolo è disponibile anche in: Francese
(Foto di Università Campus Bio-Medico di Roma via Foter.com / CC BY-NC-SA)
La salute per tutti? Il conflitto tra i dominanti ed  i diritti universali sta esplodendo nuovamente in
maniera forte e netta e fa saltare le finzioni, le menzogne,  mettendo in luce  le mistificazioni e le
conseguenze nefaste  della risposta  “mondiale” dei potenti al Covid-19. Ad oggi, i rappresentanti
delle popolazioni di più di 90 paesi al mondo, ” a basso reddito” come li definiscono i potenti, sono
disposti a difendere la richiesta di sospensione dei brevetti sui medicinali e vaccini anti-Covid-19,
richiesta già rifiutata e che è nuovamente rigettata con forza da parte dei paesi più potenti del
mondo occidentale. Il 17 prossimo, giusto una settimana prima di Natale, vedremo se i diritti alla
vita di centinaia di milioni di esseri umani prevarranno sugli interessi puramente economici dei
gruppi dominanti di una quindicina dei paesi detti “a reddito elevato”.  Già il fatto che il conflitto
decisivo abbia luogo in una istituzione creata ed imposta al mondo dai potenti (l’Organizzazione
Mondiale del Commercio) e non in ambito ONU e dell’Organizzazione mondiale della Salute è una
beffa alla pretesa giustizia sociale della comunità internazionale.  Sono anni che i potenti
continuano a dominare e razziare la vita degli abitanti della Terra sordi alle grida di giustizia e di
rispetto della vita delle generazioni attuali e future. “Nel nome del denaro e della forza” non
cambieranno. Ma i cittadini del mondo possono sostituirli. Cominciamo con l’abolizione dei brevetti 
privati a scopo di lucro sulla vita, che è un furto legalizzato della vita che si sono autorizzati a
compiere.
La 31a Sessione speciale dell’Assemblea Generale dell’ONU, dedicata alla pandemia da Covid-
19, si è tenuta il 3 e 4 dicembre scorso. E’ stata “pubblicizzata” come un’opportunità unica, un
momento storico d’importanza cruciale per definire e attuare azioni congiunte a livello mondiale tra
tutti gli stakeholders (portatori d’interesse) pubblici e privat . Obiettivo proclamato : ‘ garantire
l’accesso alle terapie di lotta contro il Covid-19 su basi eque e a prezzo abbordabile(…) affinché
nessuno sia messo da parte”. Sono intervenuti più di 80 capi di Stato e di governo e più di 100
ministri della salute e degli affari esteri.
Sfortunatamente, l’infornata mondiale di parole non ha prodotto nemmeno delle buone
“chiacchiere” (tipici dolci italiani di Carnevale). L’opportunità unica non è stata afferrata. Di fronte a
problemi e sfide mondiali – i potenti avevano affermato – occorre risposte mondiali nell’interesse di
tutti. Ebbene , i potenti hanno dato risposte “mondiali’ ma da loro definite e imposte al resto del
mondo, e nei loro interessi. Risposte “nazionali(ste)”, da potenti, settoriali, caritatevoli.
Già il tono era stato dato il 23 ottobre a livello dell’organizzazione Mondiale del Commercio (WTO,
trattati TRIPs). Quel giorno, i Paesi “ricchi” del “Nord” (Stati Uniti, Unione Europea, Norvegia,
Svizzera, Regno Unito, Australia, Giappone…) hanno respinto la richiesta avanzata da Sudafrica e
India, sostenuta dall’OMS (Organizzazione Mondiale della Sanità) e da altri Paesi del Sud, di
sospendere temporaneamente l’applicazione delle norme sui brevetti nella lotta contro Covid-19.
La sospensione provvisoria era intesa a consentire alle popolazioni dei paesi impoveriti di
accedere e/o di poter produrre esse stesse localmente i medicinali ed i vaccini necessari. Con il
loro rifiuto, i paesi ricchi “occidentali” del Nord si sono fatti beffe del primato politico e giuridico del
diritto alla salute secondo le regole e gli obiettivi fissati a livello internazionale dall’OMS sulle
“logiche” e gli interessi commerciali e industriali e finanziari promossi dal WTO. Altro che
cooperazione mondiale! Inoltre, il 25 novembre, la Commissione europea ha approvato un
documento su “Una nuova strategia dell’UE in materia di proprietà intellettuale” nel quale la
Commission propone di rinforzare la protezione proprietaria delle conoscenze scientifiche e
tecniche europee, rendendo più forte, esteso e diffuso anche a livello delle PME l’ottenimento di
brevetti, e di “brevetti europei”. Lungi dall’eleminare il divario sempre più profondo tra i paesi ricchi
e quelli impoveriti nel campo della scienza e della tecnologia , la Commissione opera per una
politica “nazional-europea” di rafforzamento della potenza e della competitività europee nel campo
scientifico e tecnologico. Come gli USA, la Commissione ha soprattutto paura di perdere
l’egemonia oggi condivisa in questo campo con gli Stati Uniti a vantaggio della Cina. Tre quarti
della produzione mondiale dei vaccini ha luogo in Europa (EU+paesi extra-UE come l’UK, la
Svizzera, la Norvegia). Inoltre le principali imprese che dominano il mercato mondiale dei vaccini
sono americane ed europee!. In queste condizioni, il 3 e 4 dicembre, l’UE poteva proporre azioni
congiunte mondiali solo sul piano retorico!
Verso la fine, prima ancora di nascere, di ogni politica sanitaria comune a livello globale
ispirata alla giustizia, alla responsabilità e alla solidarietà?
Sto scrivendo questo testo il 10 dicembre, 72° anniversario della Dichiarazione universale dei diritti
umani. Purtroppo, niente di concreto sul piano della riconversione finanziaria, economica e
legislativa è emerso dalla Sessione speciale ONU sulla pandemia. I finanziamenti necessari
secondo l’ONU e l’OMS per la lotta contro il Covid-19 stimati tra i 32 e i 40 miliardi di dollari, sono
ancora lontani. Non solo ma , peggio, a) i paesi ricchi , rappresentanti il 14% della popolazione
mondiale hanno già comprato individualmente (in concorrenza) e congiuntamente (per ottimizzare
la probabilità di accesso alle dosi dei vaccini) il 60% delle dosi previste disponibili nel 2021; b)
l’OMS ha stimato che solo il 20% della popolazione mondiale avrà accesso ai vaccini entro il 2021,
l’80% restante dovrà aspettare il 2022, il 2023… se tutto va bene; c) siamo lontani dai
finanziamenti promessi nel campo della lotta contro la fame, per il diritto universale all’acqua nella
quantità e qualità necessarie ed indispensabili, per i profughi ed i rifugiati, per l’educazione dei
bambini, per l’alloggio per tutti, cioè in quei campi da cui dipende lo stato della salute di un paese.
La lotta contro l’impoverimento resta una politica dell’aiuto, della carità, non una lotta per
l’estirpazione dei fattori strutturali generatori d’impoverimento; d) i paesi firmatari del Trattato di
Parigi si erano impegnati ad allocare 100 miliardi annui a partire dal 2020 per la lotta al disastro
climatico. Ebbene, nessuno dei potenti osa dire dove sono i 100 miliardi; e) sappiamo però da chi
e dove è stato speso nel 2019 il trilione e 800 miliardi per gli armamenti, il cui 25% sarebbe
sufficiente per coprire tutti i bisogni finanziari sopra menzionati . Sappiamo, infine, che le spese
militari non diminuiranno nel 2020 !!! I dirigenti mondiali, imprese high tech in testa, operano delle
scelte che di fatto sono dei crimini contro l’umanità e contro la comunità globale della vita del
pianeta.
Diciamo le cose come sono: i diritti universali alla vita e della vita non sono più una priorità
dell’agenda politica nazionale, continentale e mondiale dei potenti. I diritti hanno cessato di essere,
persino sul piano proclamatorio, una priorità politica e sociale, per non parlare di priorità
antropologica. All’era dell’antropocene, la scienza e la tecnologia sono sempre di più apertamente
messe al servizio degli interessi di conquista, di guerra e di dominio.
Il conflitto esploso il 23 ottobre in ambito WTO/TRIPs ritornerà in forza il 17 dicembre perché una
novantina di paesi “del Sud” ha chiesto di discutere nuovamente la proposta iniziale dell’India e del
Sudafrica di sospendere l’applicazione delle regole relative ai brevetti sui medicinali e sui vaccini
anti-Covid-19. La reazione dei paesi del Nord resta negativa. IL fatto che ora i vaccini cominciano
ad essere autorizzati li spinge a irrigidire la loro posizione. Si sentono più forti per imporre i loro
interessi.
In quanto cittadini responsabili e Abitanti della Terra con equale dignità, diritti e doveri dobbiamo
sostenere le rivendicazioni della stragrande maggioranza della popolazione mondiale: no ai
brevetti sui vaccini, no ai profitti dalla salute, i medicinali, vaccini sono dei beni comuni pubblici
mondiali- come l’acqua, le sementi e la conoscenza – e non sono proprietà d’imprese
multinazionali.
Cambiare le narrazioni sulla vita e i sistemi di regolazione (eco-nomia= regole della casa).
Le proposte dell’Agora degli Abitanti della Terra
La situazione mondiale è drammatica. Ciò non significa che sia impossibile invertire le tendenze.
Di seguito richiamo ”secondo lo stile twitter” le soluzioni che l’Agorà degli Abitanti ha sottoposto
all’attenzione del presidente dell’Assemblea generale dell’Onu in occasione della Sessione
speciale su Covid-19. Le nostre proposte sono state oggetto di una consultazione con
associazioni, gruppi, movimenti e reti di cittadini durante il mese di novembre. Abbiamo ricevuto
1.285 email personali di sostegno firmate provenienti da 53 Paesi.
E’ necessario cambiare le priorità della finanza globale investendo nell’economia dei beni pubblici
mondiali. A tal fine occorre creare un fondo finanziario pubblico cooperativo per la salute, come
parte integrante di un Cassa mondiale di depositi e prestiti per beni pubblici mondiali. Occorre
altresì, lanciare un piano mondiale di riduzioni immediate della spesa militare e la
riconversione della sua allocazione allo sviluppo, alla produzione e alla distribuzione di beni e
servizi pubblici nel settore sanitario e nei settori correlati dell’acqua e dell’agroalimentare.
Il diritto universale alla vita implica che i beni e i servizi indispensabili n on possono essere
privatizzati e dissociati dai diritti universali . I brevetti sulla vita (e sull’intelligenza artificiale) sono
un esempio illogico di dissociazione tra i beni indispensabili per la vita e il diritto alla vita. E’
necessario, immediatamente, approvare l’abbandono, per il periodo 2021-2023, dell’applicazione
delle norme relative ai brevetti sugli organismi viventi e, a partire dal 2024, abolire i brevetti p rivati
a scopo di lucro sul vivente e sull’intelligenza artificiale. Il tutto, inquadrato in un Patto Mondiale
sulla Scienza per la Vita e la Sicurezza per tutti gli abitanti della Terra, parte integrante di un
processo di costruzione di una nuova architettura politica mondiale capace di mettere fuori legge la
finanza predatrice. La “sicurezza globale ” dei beni pubblici mondiali deve essere al centro di
questo processo. A tal fine, due passi importanti sono da compiere: l’apertura di una Casa
Comune Mondiale della Conoscenza , basata sulla messa in comune di conoscenze, esperienze,
strumenti tecnici (caso del Costa Rica in materia di salute…) e la creazione di un Consiglio di
sicurezza globale per i beni e i servizi pubblici (a partire dalla salute, dall’acqua e dalla
conoscenza).
La questione mondiale è altrettanto netta e forte. Sapranno, e come, i dominati liberarsi dall’attuale
società di dominio. La storia “si ripete” ma mai negli stessi termini e modalità di prima. Le lotte di
liberazione degli schiavi, le lotte di liberazione dei popoli, le lotte di liberazione degli operai e delle
donne sono inglobate nella lotta di liberazione dell’umanità nella sua totalità e integralità.
Siamo in un’altra storia: dalla liberazione dei vari “io” (gli individui, i gruppi) siamo immersi nella
liberazione di “noi” (la comunità globale di vita della Terra). In opposizione alla vita dominata dai
portatori d’interesse, abbiamo iniziato a scrivere la storia dell’universalità comune della vita.

br, 2020 - 14:37 Última Atualização 20 abr, 2020 - 16:28


OpiniãoGoverno
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Há duas semanas 165 personalidades mundiais (incluindo 92 ex-presidentes e primeiros-ministros) lançaram
um apelo para a criação de uma força-tarefa executiva a fim de coordenar esforços globais no combate
ao covid-19. O apelo reconhecia que o combate à crise de saúde não se revolverá com ações nacionais
isoladas, nem com a criação de uma vacina ou tratamento em alguma nação qualquer. Serão necessárias
ações coordenadas globais de curto e médio prazos em saúde, saneamento básico, combate à pobreza, etc.
No momento que as nações se isolam e fecham fronteiras, e que 2.5 bilhões de pessoas estão confinadas em
casa, paradoxalmente personalidades internacionais reconhecem a necessidade de uma ação conjunta e
humanitária em escala mundial. Em outras palavras, os lideres indicaram a necessidade de se pensar uma
governança mundial. Como disse alguém, o combate ao vírus está provocando uma antecipação do futuro.

>Bolsonaro faz crise política escalar ainda mais

A proposta de criação de uma governança mundial não surgiu com o covid-19, evidentemente. O vírus
apenas recolocou em cena uma antiga reivindicação de personalidades como o filósofo Bertrand Russel, o
físico Albert Einstein, o sábio indiano Sri Aurobindo, entre outros. Nas últimas décadas a ideia ressurgiu
devido aos processos de globalização do comércio, indústria, transportes, telecomunicações e fluxos de
dados. O argumento principal é que o planeta se transformou em uma grande comunidade, uma aldeia global
cujos problemas transbordam as fronteiras nacionais. As crises econômicas, o desarmamento,
as mudanças climáticas, a erradicação da pobreza, as migrações, o crime organizado e outras questões
urgentes ultrapassam os limites de cada país, exigem encaminhamentos transnacionais

14 dez, 2020
Não há uma proposta única nem consenso sobre o que virá a ser um executivo global. Muito debate será
necessário. Há inúmeros obstáculos políticos, desde o nacionalismo exacerbado até as diferenças étnicas e
religiosas. Reações à atual crise na saúde indicam tomadas de posição contrárias à cooperação global, e elas
não partem de fundamentalistas do terceiro mundo. A recente decisão de Donald Trump de cortar as
doações norte-americanas para a OMS é exemplo de um nacionalismo egoísta. Primeiro a América (America
First), era o slogan de campanha de Trump. A internet está povoada de manifestações raivosas de setores
conservadores que acusam a governança mundial de ameaçar as liberdades. Será também difícil governantes
abrirem mão da soberania absoluta em prol da soberania mundial.

A proposta terá de ser necessariamente de um governo mundial democrático, ou não será: um órgão
representativo do conjunto das nações do mundo, democraticamente constituído, que equilibre as forças
políticas e econômicas do planeta, sem impositivos, fluindo do local para o global, de baixo para cima. Neste
momento de exacerbados nacionalismos, a proposta pode parecer utópica. Não há um modelo prévio, debates
serão necessários. Há, entretanto, experimentos que fornecem pistas de encaminhamentos futuros. Como se
estruturará uma governança global democrática? Que molde seguirá?

A Comunidade Econômica Européia (UE) criada em 1992 administra hoje interesses comuns de 27 nações
independentes da região, que abriga mais de 500 milhões de cidadãos. Há 24 idiomas oficiais e outras 150
línguas são faladas. Não é fácil levar adiante um empreendimento dessa dimensão e diversidade levando-se
em conta que a Europa é um continente conturbado, de históricas rivalidades. Apesar das discórdias, é bom
recordar que a iniciativa da UE ganhou o Prêmio Nobel da Paz em 2012, demonstração inequívoca de uma
iniciativa transnacional para fins pacíficos e o bem estar social. Os cidadãos de cada país membro tornaram-
se cidadãos de uma comunidade sem fronteiras. A UE criou o Parlamento Europeu que tem 750
representantes da comunidade eleitos por sufrágio universal direto. O poder executivo é a Comissão
Européia, cujos 27 comissários elegem um presidente executivo. É um exemplo de sucesso de um governo
transnacional com representação da sociedade civil que não fere a soberania de cada país. Nações
independentes abriram voluntariamente mão de pequenas individualidades a fim de consolidar a soberania
continental. Por isso, no momento que a Inglaterra sai do bloco, outras dez nações esperam na fila para serem
admitidas.

Outras organizações voluntárias transacionais podem servir de inspiração. A própria ONU é uma
organização voluntária supra-nacional. Embora a Carta das Nações fale na promoção do progresso
humanitário e as agencias especializadas se dediquem a atividades sociais, a ONU é uma coleção de estados
nacionais que defendem os interesses de cada país mais que o bem estar do planeta. A ONU não é uma
comunidade com poder deliberativo nem executivo, suas decisões são apenas recomendações ou metas
propostas. Nada impede que a ONU se transforme no futuro em um órgão de poder político e competência
executiva, embora muita água terá de passar por baixo da ponte antes de um redirecionamento neste rumo.

O que se propõe como um governo mundial - independente do formato que vier a tomar - terá de ser uma
organização democrática com uma estrutura representativa civil, e um órgão executivo que a ONU não tem.
Uma organização onde não apenas os governos, mas os cidadãos do mundo se sintam representados. Será
necessário preservar a soberania das nações, mas é imperativo conciliar a autodeterminação com as
necessidades maiores do planeta.

Por enquanto, como diz o ambientalista Maurício Andrés, a governança global é um exercício de imaginação
visto com entusiasmo por uns, mas com suspeitas e criticas de idealista e utópico por outros. A tensão por
que passa o mundo neste momento de disseminação do covid-19 trouxe desafios para os quais as nações não
estavam preparadas para enfrentar isoladamente. Ao mesmo tempo, gerou uma conjuntura singular para
pensar um governo mundial. Uma propícia oportunidade de se dar um passo além rumo a um governo
transnacional democrático, humanista e justo. Para salvar a humanidade e o planeta.

Governo mundial, governo global ou raramente cosmocracia é uma concepção genérica onde um corpo


político disporia de uma autoridade gl, ou seja, sobre toda a humanidade, através de um sistema político ou
através de uma governança temporária ou permanente, havendo uma jurisdição sobre todo o globo. Este
corpo político seria uma entidade (um grupo) ou um Estado, surgindo mediante a agressão (imposição
por dominação mundial sobre a humanidade) ou por meios pacíficos e voluntários (como uma união
supranacional).
É inerente supor que nações por si mesmas teriam que reduzir ou abrir mão (dependendo do ponto de vista)
de sua soberania sobre certas áreas que seus respectivos Estados atuam. Acrescentaria outro nível de
administração sobre os governos nacionais existentes ou proveria coordenação sobre áreas nas quais
governos nacionais são incapazes ou ineficientes na atuação.
A ideia de um governo mundial, embora não exclusivamente, é muitas vezes associada com a dominação
mundial e teorias de conspiração ligadas a Nova Ordem Mundial, Globalismo, assim como ideologias ou
sistemas que supostamente visariam ter alcance mundial, como o comunismo, americanismo e o nazismo;
instituições de caráter global (como a Organização das Nações Unidas), estariam supostamente
implementando leis e diretrizes ao redor do mundo que, em um futuro desconhecido, seriam elementos
formadores de um sistema de governo global.

Uniões regionais de nações existentes


Atualmente, o modelo mais relevante para o estabelecimento de uma unidade político-administrativa de
nações é, provavelmente, a União Europeia, que reúne politicamente um grande grupo de países bastante
diversos e, alguns deles, anteriormente hostis um ao outro, espalhados sobre uma área continental de
considerável extensão. A UE, uma entidade ainda em evolução, já apresenta diversos atributos de um
governo federal unificado, como abertura de fronteiras internas, um parlamento eleito por voto direto,
um sistema judicial e uma política econômica centralizada.
O exemplo da UE está sendo seguido pela União Africana, a Associação das Nações do Sudeste Asiático,
a Organização para Cooperação de Xangai, o Parlamento Centro-americano e a Comunidade das Nações Sul-
americanas. Um grande conjunto de associações regionais, congregando a maioria das nações do mundo,
encontra-se em diferentes estágios de desenvolvimento em direção a uma crescente integração econômica e,
em alguns casos, política.
A formação de Nações Continentais pode ser o primeiro passo para o futuro desenvolvimento de um governo
mundial ou, ao menos, uma integração global.

Ver também
 Nova Ordem Mundial
 Organização das Nações Unidas
 União Europeia
 Globalização
 Cidadão do mundo
 Humanismo
 Internacionalismo
 Antinacionalismo

Referências

 «NYC Reservoir Project – Site for World Federation HQ»


 «The Politics of World Federation». por Joseph P. Baratta
 «A Global Parliament - Principles of World Federation»
 «Manifesto for a New World Order». por George Monbiot
 «Taking Democracy Global: Assessing the Benefits and Challenges of a Global Parliamentary
Assembly» (PDF)
 «A Better Globalization: Legitimacy, Governance, and Reform»
 «GTI Paper Series»

Il secondo dopoguerra e le "Nazioni Unite"[modifica | modifica wikitesto]


Lo stesso argomento in dettaglio: Organizzazione delle Nazioni Unite.

Gli anni immediatamente successivi alla conclusione della seconda guerra mondiale fino agli
anni cinquanta furono caratterizzati da una forte spinta unitaria internazionale. Si usciva infatti da
un terribile periodo di scontri e conflitti sanguinosi e per questo si voleva che in futuro simili
carneficine fossero evitate.
In Francia, nel 1948, Garry Davis iniziò un discorso non autorizzato nel palazzo delle Nazioni Unite
durante una riunione dell'ONU ma fu allontanato dalla seduta dalle guardie. Lo stesso Davis
rinunciò alla sua cittadinanza americana per intraprendere una registrazione di tutti i cittadini
appartenenti alla Terra; in meno di due anni egli sostenne di aver raggiunto quota 750 000 iscritti.
Un sondaggio di opinione, eseguito dall'Unesco nel 1948-1949 per la formazione di un governo
mondiale, trovò l'adesione di sei Stati europei e il no di tre Stati (Australia, Stati Uniti, Messico). Il 4
settembre 1953, Garry Davis annunciò la formazione di un "governo mondiale per i cittadini
terrestri" basato su tre regole mondo: un Dio, una Terra, una sola Umanità. Seguendo inoltre
la Dichiarazione universale dei diritti dell'uomo e in particolare riferendosi all'articolo 21, Davis creò
la United World Service Authority con sede a New York come il centro amministrativo del suo
nuovo governo. Il suo primo compito era quello di rilasciare un passaporto mondiale e al giorno
d'oggi oltre 800 000 di questi documenti sono stati stampati.
L'antropologo Adamson Hoebel concluse il suo trattato per ampliare la tradizione del realismo
legale in nazioni non-occidentali.

«Qualunque cosa un idealista possa desiderare, la forza e la minaccia di forza sono le uniche vie
per la determinazione di un comportamento internazionale, come le leggi all'interno di una nazione
o di una tribù. Ma finché la forza e la minaccia di forza nelle relazioni internazionali sono mantenute
sotto il controllo sociale della comunità mondiale, esse rimangono strumento solo per l'anarchia
sociale e non per una legislazione condivisa. Se lo scopo del diritto è quella di essere realizzato per
tutti, ci dovrà essere un minimo accordo generale, per agire nel rispetto della dignità e libertà
dell'uomo. Un importante e prezioso prossimo passo avanti sarà quello di trovare dei principi
comuni nei principali sistemi giuridici del mondo contemporaneo, al fine di definire dei postulati di
base - che sono generalmente troppo nascosti; una volta trovati questi postulati, essi dovranno
essere analizzati per verificarne l'idoneità. Una volta fatto questo, dopo un lavoro certosino e molto
lungo, l'umanità sarà in grado di vedere chiaramente per la prima volta dove il comune consenso
della vita sociale e sistemi tendono a parare. Qui si potranno trovare i postulati e valori comuni su
cui la comunità mondiale potrà costruire la sua legislazione. Allo stesso tempo la vera base dei
conflitti che dovranno essere organizzati per la risoluzione saranno rivelati. La Legge è
intrinsecamente mirata.»

Mentre l'Europa veniva attraversata da una forma di entusiasmo per il federalismo multinazionale,


nei decenni a venire il pessimismo per la formazione di una federazione di interesse mondiale
iniziò a dilagare, visto anche lo scoppio della guerra fredda (1950-1990). Il movimento perse
importanza fino a diventare un piccolo centro di attivisti e l'idea di una federazione internazionale
scomparve dai discorsi pubblici.
Dagli anni 1990 a oggi[modifica | modifica wikitesto]
In seguito al collasso dell'Unione Sovietica nel 1991, l'interesse verso un governo di portata
mondiale e, in generale, verso la comune difesa, si rinnovò. Il più importante e visibile
conseguimento per una formazione di una federazione internazionale avvenne durante gli anni
novanta e precisamente nel 1998 con lo statuto di Roma che sancì la formazione della Corte
penale internazionale, formatasi nel 2002. In Europa, gli sforzi per la creazione di un organo
decisionale unitario ebbero un periodo di maggior splendore, partendo dal 1952, come semplice
accordo commerciale tra più stati, fino al trattato di Maastricht nel 1992 che stabilì il nome
dell'unione (Unione europea). L'Unione europea si è espansa (1995, 2004, 2007 e 2013)
comprendendo oltre mezzo miliardo di persone in ventotto paesi.
Seguendo l'esempio dell'Unione europea, si sono formati l'Unione africana nel 2003 e l'Unione
delle nazioni sudamericane nel 2004.

Descrizione generale[modifica | modifica wikitesto]


Affinché tale forma di governo si realizzi, sarebbe necessario che i singoli Stati rinuncino al diretto
controllo delle loro terre per sopperire a una burocrazia di amministratori e governatori scelta
direttamente da quel "governo". Tale tipo di governo, aggiungerebbe un nuovo gradino al livello di
potere politico e amministrativo finora conosciuto: questo livello sarebbe sovranazionale e
offrirebbe la diretta coordinazione delle principali aree della Terra in modo da consentire la stabilità
delle regioni soggette a continui atti di terrorismo o di rivolta.
Ci sono numerosi organismi, istituzioni, sindacati, coalizioni, accordi e contratti tra i vari Stati
sovrani ma, tranne nei casi in cui una nazione è sotto occupazione militare da parte di un altro
Stato, tutti gli accordi di questo tipo dipendono dal consenso delle nazioni partecipanti. Pertanto,
l'uso della violenza non è proibito in tutto il mondo ed è controllato dalla minaccia dell'uso della
violenza o di ritorsione attraverso le sanzioni (cfr. Gene Sharp), in modo che tale minaccia
proibisca a una nazione di aggredirne un'altra.

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