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XVOI MIsERATIONES EUS SUPER OMNIA OPERA ESUS Gi 18 miséricorde s'accomplit dans tion de V'inférieur, cette élévat dautant plus miséricordieuse et manifestative de la bonté et de la toute-puissance divines qu'elle élavera davantage ce qui est le plus inférieur. En d'autres termes, nous pouvons juger la mesure dans laquelle Dieu a voulu se manifester, par le degré d’élévation miséri- cordieuse qu'il a choisi de réaliser. Si la miséricorde divine se manifeste “déja dans la création®, elle éclate davantage en ‘erfation, copendant quelque chove est préeupposs dans Is con aissance do Dien, Et sous co rapport, méme Is eréation 1721 SED FORMOSA ‘iat). Misorationes ejus super 07 —Les misbricardes du Seignew de toutes ses euvres. Or, pa comporte raison. produit selon av Eile comporte fen tant quel choses passont du non-Gtroi 4,6. 0bad ‘sire, Bt out 00 rappor ‘plutée de chatiment. Mi on, #tx0 uno pel XIX ANGELI FORTITUDINE, ET VIRTUTE CUM SINT’ MAJORES. UR entrevoir Valtitude et de la manifestation que I dl @accomplir au dehors, il nous faut voi bassesse de la nature é ricordieuse. Considérons d’abord des choses eréées dans la perfection’ qui leur convient par nature. ‘Au sommet de la oréation envisagée au point de vue purement naturel se trouvent anges, esprits purs, étres trés parfaits quant & la substance et quant 4 Vopération, Leur essence étant simple, chacun d’eux constitue A lui seul une espéce complete et individuelle subsistant en dehors de tout genre naturel (74) pe te SC x emtereectageeelarg ‘SED FORMOSA commun. Chacun épuise un degré Yiew ab- pur le anges occupe dans cette solument détefminé. Méme plus inférieur constitue lui seul un incommensurablement plus parfait que le cosmos et "humanité tout ensemble. Lz cosmos et son terme intérieur le plus parfait, manité, ne sont qu'un écho Jointain de Punivers spirituel: ‘queedain reso- nantia’* On peut le montrer en considérant. de manire dialectique la hiérarchie angé- lique dans te sens de sa limite inférieure. A proportion que les anges sont éloignés de PActe Pur, la simplicité de leur essence se trouve diminuée. La limite de cet éloignement selon la raison de simplicité, est une essence composée de matiére, de forme et de privation. ‘Alors que les esprits purs étaient immuables dans leur substance et absolument nécessaires, ne contenaient en eux-mémes aucun principe de non-étre,** les essences qui comportent privation entratnent pour ainsi 751 \ peuyentgae ears ‘SED FORMOSA Fvsscts dans sa condition de nature, Yintelligence des substances séparées est toujours en acte. Elle juge sans composition ni division; elle connatt les raisons des choses \s les autres sans discours; elle ement dans un mouvement quasi, ssence d’od elle émane et & la lumidre de laquelle elle voit. Parce que lange est trop parfait pour subir les autres créa- tures dans la connaissance, Dieu Iui a in- fusé depuis le matin de son existence des es- paces intelligibles représentatives de univers qu'il avait choisi de former, espéces antérieures aux choses elles-méines. Imitant Dieu ‘qui corinait toutes choses dans une espéce univer- selle unique, les esprits purs, & proportion qu'ils sont plus rapprochés de Lui, connaissent cet univers au moyen d'un nombre d’espéces toujours plus petit. Mais quand nous regar- dons la hiérarchie angélique dans le sens de * son ligence premitre, Yintuition de lessence s'appauvrit selon Pim perfection méme de cette essence et de l'intel- ligence qui en émane. Pour connaftre les au- Notre substance est s de etre. (701 um oor ape ee rrr ERT RL

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