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ESTRATTO
da
PERIODICO INTERNAZIONALE
DI STORIA DELL’ARTE
MEDIEVALE E MODERNA
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Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Pag. IX
Avant-propos
Denise Borlée – Laurence Rivière Ciavaldini, Hommage à un
(autre) chemin de longue estude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . » XI
Partie I
DÉCOR MONUMENTAL ET MOBILIER.
L’UTILE ET L’AGRÉABLE
Partie II
LE GESTE ARTISTIQUE. DU SINGULIER AU MULTIPLE
Partie III
POUR L’AMOUR DE L’ART ? LA COMMANDE ARTISTIQUE
AUX DERNIERS SIÈCLES DU MOYEN ÂGE
Introduction
5 Peter van den Brink, L’art de la copie, in L’entreprise Brueghel, P. van den Brink (éd.),
Gand/Amsterdam, Ludion-Flammarion, 2001, pp. 13-43 : 16-20. Pour le commerce avec
l’Espagne cfr. Georges Marlier, Ambrosius Benson et la peinture à Bruges au temps de Charles-
Quint, in ibid., pp. 63-64.
294 CATHELINE PÉRIER-D’IETEREN
6 Catheline Périer-D’Ieteren, Une version méconnue de Vierge à la soupe au lait d’après Gé-
rard David restaurée par Van der Veken, « Revue belge d’Archéologie et d’Histoire de l’Art », 86,
2017, pp. 103-126.
7 Ainsworth 1998, pp. 295-312.
8 Cfr. n. 6.
9 Ibid.
1 2
Premier groupe
10 Suiveur de Gérard David, Vierge à la soupe au lait, Prague, collection Hoschek (reproduit
in The Flemish Primitives III : Hieronymus Bosch, Albrecht Bouts, Gerard David, Colijn de Coter, Goos-
sen van der Weyden, Bruxelles, Brepols, 2001, p. 266, fig. 161) ; Ambrosius Benson (attr.), Vierge à
la soupe au lait, Bergame, Accademia Carrara de Belle Arti, inv. 1041 (reproduit in Licia Collobi
Ragghianti, Dipinti Fiamminghi in Italia 1420-1570 : Catalogo, Bologne, Calderini, 1990, p. 214,
n. 421). Cfr. également entre autres École flamande, Vierge à la soupe au lait, début du XVIe
siècle, Paris, vente Sedelmeyer, 1907, n. 218 (reproduit dans les fichiers photographiques de la
Witt Library à l’Institut Courtauld).
11 Gérard David (suiveur), Vierge à la soupe au lait, chêne, un seul élément, 31,5 × 26,5
cm, Séville, Museo de Bellas Artes, inv. CE0029P. Cfr. Arseno M. Mendoza et alii, Museu de
Bellas Artes de Sevilla, Séville, ediciones Galve, 1984, p. 91, cat. n. 83. Cfr. aussi Jose G. Moya
Valganon, Museo de Bellas Artes de Sevilla, Nuevas adquisiciones y restauraciones, Sevilla, Caja de
Ahorros Provincial San Fernando de Sevilla, 1971, n. 29. Nous remercions monsieur Ignacio
Hermoso Romero, conservateur au Département de Conservation et d’Investigation et la di-
rectrice madame María del Valme Muñoz Rubio de nous avoir permis d’étudier la peinture
dans les salles du musée. Malheureusement très peu d’informations nous ont été données. La
peinture est dans l’ensemble en mauvais état de conservation. À l’examen, on observe de mul-
tiples retouches et surpeints. L’œuvre a été restaurée par Manuel Lopez Gil en 1971 lors de son
entrée au musée mais aucune précision n’est apportée dans le dossier sur cette intervention.
Elle a en plus subi un traitement de conservation en 1992 : « fixation de la couche picturale,
vernis et intervention sur le cadre ».
12 Rafael Cómez Ramos, La Virgen y el niño de la sopa de leche, según Gerard David, « Labora-
torio de arte », 25, 2013, pp. 97-115.
LA VIERGE À LA SOUPE AU LAIT D’APRÈS GÉRARD DAVID 297
4 5
Fig. 4. - Gérard David (entourage), Vierge à la soupe au lait, localisation inconnue (an-
ciennement à Montemayor) (© IRPA-KIK, Bruxelles). Fig. 5. - Gérard David (en-
tourage), Vierge à la soupe au lait, collection privée belge (© Collectionneur).
14 Il n’a pas été possible de faire un examen en réflectographie de cette version. Nous n’avons
donc pas eu de précisions sur l’utilisation du dessin au poncif pour l’ensemble de la composition.
15 Nous remercions vivement M. Galassi de nous avoir transmis le RIR de l’œuvre. Les
RIR des autres versions sont reproduits par Ainsworth 1998, pp. 300-303.
16 Bodenhausen écrit que l’œuvre a été acquise d’un couvent de nonnes à Tolède et est
entrée dans la collection Traumann : Bodenhausen 1905, p. 180.
17 Cfr. l’Illustration de janvier 1938 consacrée aux destruction d’œuvres d’art durant cette
période. On peut y lire « Cette belle œuvre fut jetée violemment sur le sol et se brisa ». L’auteur
du texte la désigne comme fragment d’un tableau de l’école italienne du XVe siècle, peint sur
ardoise. Comblen-Sonkes parle très brièvement de cette oeuvre qui dérive de la version de
l’Aurora Art Fund et elle trouve que le style de la Vierge se rapproche de celui de Benson, idée
à laquelle nous n’adhérons pas (Micheline Comblen-Sonkes, À propos de la Vierge à la soupe au
lait. Contribution à l’étude des copies, « Bulletin des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique »,
1-3, 1974-1980, p. 40, fig. 9.
LA VIERGE À LA SOUPE AU LAIT D’APRÈS GÉRARD DAVID 299
18 Les supports traditionnels sont le bois (chêne) et la toile de lin (Tuchlein). Nous avons
récemment étudié des œuvres peintes sur du papier ou parchemin, autre support qui n’avait
retenu l’attention que de quelques historiens de l’art (Catheline Périer-D’Ieteren, Un portrait
peint à l’huile sur papier marouflé à attribuer au Maître des Portraits princiers, « Annales d’Histoire
de l’Art et d’Archéologie », 37, 2015, pp. 7-29).
19 Ségolène Bergeon Langle – Pierre Curie, Peinture et dessin. Vocabulaire typologique et
technique, Paris, Editions du patrimoine, 2009, p. 463 et Jill Dunkerton – Susan Foister –
Nicolas Penny, Dürer to Veronese : Sixteenth-century Painting in the National Gallery, New Haven/
Londres, National Gallery Publication, 1999, pp. 274-275.
20 Il convient de ne pas prendre en compte la copie du XXe siècle actuelle fixée au retable,
de 1735 de Gaspar Lorenzo de los Cobos, commandé par le duc de Frias, et donnée parfois
comme une copie fin XVe sur panneau de la versione originale : Juan Bernier Luque et alii,
Catalogo artistico y monumental de la provienca de Cordoba, p. 111. L’oeuvre fut deplacée du retable
dans le château adjacent des ducs de Frias. Vendue à une date inconnue à Antonio García-
Trevijano Forte, elle a été acquise dans les années 1990 par l’actuel propriétaire. Je remercie
chaleureusement Jesus Rojas-Marcos de m’avoir facilité les démarches pour examiner les pein-
tures du musée des Beaux-Arts de Séville et de Montemajor et de m’avoir accompagnée sur
place. Il mentionne ces deux œuvres dans sa thèse de Doctorat inédite : Jesus Rojas-Marcos
González, La Pintura Flamenca del Siglo XVI en Andalucía, université de Sevilla, 2010, vol. I,
IV.2.2.4., pp. 235-241.
300 CATHELINE PÉRIER-D’IETEREN
est un rien plus allongé que celui de forme cubique propre à David dans la
version de l’Aurora Art Fund, mais l’exécution du modelé est très compa-
rable par sa fluidité. Le visage de l’Enfant aussi est moins large et ses traits
comme son corps sont plus ramassés. L’expression des deux protagonistes
est moins intériorisée ce qui se traduit chez Marie comme chez Jésus par la
position des yeux et un léger relâchement des lèvres au rendu plus souple.
21 Adriaen Isenbrant, Vierge à la soupe au lait, 41,5 × 33,5 cm, Bruxelles, De Jonkheere, XXe
exposition, 1989-1990, n. 4.
22 The Madonna feeding the Christ with child porridge, a landscape beyond, bois, 46 × 36,5 cm,
Sotheby’s, 4 avril 1990, n. 209. Ce panneau est rapproché dans la notice de la version de Brux-
elles, dont il ne partage cependant pas le paysage.
23 Marc Rudolf de Vrij, Marcellus Coffermans, Amsterdam, M. R. V., 2003, 168 pp.
LA VIERGE À LA SOUPE AU LAIT D’APRÈS GÉRARD DAVID 301
une reprise tardive de l’atelier d’Isenbrant, ou même à mon sens être plutôt
une copie du XIXe siècle.
Deuxième groupe
24 Chêne, 43,5 × 32,6 cm. La peinture est conservée dans une collection privée en Bel-
gique. Nous remercions R. de Lathuy, directeur de Christie’s, de nous avoir aidée à la retrouver
et ses propriétaires de nous avoir permis de l’examiner. La peinture, couverte d’un épais vernis
jaune au moment de sa vente, a été nettoyée en 2010, ce qui permet de porter un jugement plus
objectif sur son style et son exécution picturale.
25 Friedländer 1971, pl. 206. Une version de Vierge et Enfant de tendresse conservée au
musée des Beaux-Arts de Séville (inv. CE0020P) et attribuée à Guillaume Benson présente
des traits de visage et une exécution proche, notamment par les cernes grises marquées par
une ligne sous les yeux. Cfr. aussi Catheline Périer-D’Ieteren, Production d’atelier et exporta-
tion. Cinq versions de sainte famille de l’entourage de Gérard David, « Revue belge d’archéologie et
d’histoire de l’art », LXXVII, 2008, pp. 27-44.
26 Vente Christie’s, Londres, Old Masters and 19th Century Art, 30 avril 2010, notice du lot
n. 5. Version en ligne : http://www.christies.com/lotfinder/paintings/workshop-of-gerard-
david-the-holy-virgin-5309023-details.aspx. Une réflectographie dans l’infra-rouge a été réalisée
par Christie’s. À hauteur de la tête de la Vierge, il y a un fragment de ligne dorée et courbe
difficile à interpréter.
302 CATHELINE PÉRIER-D’IETEREN
27 Un examen attentif de la peinture n’a permis de relever aucune trace qui subsisterait
de ces éléments. Par contre, sur la photographie prise avant restauration, on aperçoit le dos du
fauteuil sur lequel est assise Marie et qui n’est plus perceptible actuellement.
28 Bois, 54,2 × 39 cm. Cette peinture a été vendue chez Finck le 12 décembre 1965 (cfr.
notice n. 5 du catalogue). Elle est actuellement en dépôt au Musée Départemental de Flandre
à Cassel, inv. D.2009.1.6.
LA VIERGE À LA SOUPE AU LAIT D’APRÈS GÉRARD DAVID 303
La table portant le bol de panade est coupée et seul un pain sans couteau
est présenté. Le manteau rouge de la Vierge, absent des autres versions, se
déploie de façon théatrale au premier plan. La morphologie du visage de
Marie s’écarte de celle des autres exemplaires par sa forme plus ronde et ses
traits moins serrés. Le port de tête de Jésus, la direction de son regard et le
dessin des yeux, comme son expression, sont aussi différents. Une impres-
sion de collage émane de la composition d’ensemble. Le style douteux
qui ne se rattache à aucun autre de la série nous fait hésiter, comme pour
l’œuvre précédente, quant à l’authenticité du tableau.
Conclusion
29 Cfr. notamment : Adrien Isenbrant (entourage), Sainte Famille, Christie’s, New York, 24
janvier 2003, n. 28, et Ambrosius Benson, Sainte Famille, vente Van Marle & Bignell, 25 janvier
1943 (reproduit dans les fichiers de la Witt Library de l’Institut Courtauld). Pour le triptyque :
304 CATHELINE PÉRIER-D’IETEREN
Adrien Isenbrant, Triptyque de la sainte Famille avec donateurs, Bruxelles, collection du baron de
Peñaranda (cfr. Friedländer 1971, XI, n. 133).
30 Pour Isenbrant, consulter Catheline Périer-D’Ieteren, Isenbrant, in Nouvelle biographie
nationale, 12, 2014, pp. 153-155. Pour Benson, consulter Sacha Zdanov, Benson, in Nouvelle biog-
raphie nationale, 13, 2016, pp. 19-21.
31 Mes remerciements vont à tous les détenteurs de tableaux de Vierge à la soupe au lait qui
m’ont fourni les photos et autorisée à les publier. Une fois encore, j’ai bénéficié de la relecture
critique du texte par Valentine Henderiks et de l’aide précieuse et efficace de Sacha Zdanov
pour l’élaboration des notes ainsi que pour la recherche documentaire et des illustrations.
Je leur en suis très reconnaissante.
FINITO DI STAMPARE
PER CONTO DI LEO S. OLSCHKI EDITORE
PRESSO ABC TIPOGRAFIA • CALENZANO (FI)
NEL MESE DI DICEMBRE 2018
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