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, 291 REm9a9 G e SH Of 95 ye sgeege SeEeecte DD it DARD HED) ORR SOMMAIRE DELA DOCTRINE contenué dansce Trairé. ——-——. PREMIEREMENT, Dans Vavis an Lecleur. *Auteur fait |’Hiftoire de fes Jabeurs Chimiques , & dir qu'il ne commenga a fentir la ve- rité, que quand il s’apergut quil ne faloit pas prendre les Ecrits des Philofophes au pied de la lettre ,8¢ fuivant le fon des mots. Il confeille qu’on ne s’amufe point 4 faire tant d’operations , mais qu’on s’arrefte a la poffibi- Bb ij 292 Sommaire lité de la Nature qui eft fim. le. orgs roto Il défend d’avoir tant de vail. feaux, & tant de fourneanx, puis que la Nature n’a qu'une feule matiere, qu'un feul vafe, un feul feu, & un feul fourneau, __ Tl blame la pretendué extradion des teintures. ‘ Dans LAvantpropos. L’ Auteur faic TApologie de la Pierre Philofophale, & défnit quelle n’eft autre chofe que I?hu- mide radical des Elemens parfai- tement purifié, “& amend 4° une Souveraine fixité ; ce qui fait quel- le opere de fi grandes chofes pour la fanté, la vie refidant uniquement dansl’humide radical. ~ HL fait. voir excellence de: la Medecine univerfelle , & Vavan- tage qu'elle a pardeflus les reme- des particuliers, blamant ceux qui S’attachent aux ruiffeaux de cette fontaine, au lieu de la prendre. dans fa fource, de ce Traité. 293 Il dit que le fecret pour faire Cette’ admirable Medecine’ confi- é 4 {cavoir tirer de puillance en ade lé chaud inne, ow le fea de ature renfermé au centre de |"hu- tide radical. “IL blame tous les remedesqu’on Prepare fans en Oter les excre- Mens , & dit quiil.ne faut fon- Ser qu’a avoir le noyau ou le cen- tre qui renferme toute la vertu du Mixte. HU rend raifon pourquoy la Me- cine univerfelle guerit toutes } Ortes de maux , & fait voir que Ce n’eft pas a raifon de fes diffe- Tentes qualitez qu’elle produit des Cees differens, mais entant feule- Ment qu’élle fortifie plilfantient @ chaleur naturelle, laquelle elle ®kcite doucement , au lieu que les Autres remedes’ Viritent par un Mouvement trop violent. “/" ° p rouve’ enfuite: la-verité de Arta Pégard de la’teinture , 8° Onde fon raifonnement , premie- Ment fur ce que la poudre Phift- que étant faite dela méme matie- B biij 294 Sommaire re dont font formez les metaux , i fgavoir P Argent vif, elle a la faculté de fe. méler ayec, euxdans Ja fufions, une ‘nature ;embraffant aifement une autre nature qui luy eft femblable. Secondement fur ce qic les metaux imparfaits n’étanc tels que parce que.leur Argent vif eft cri; la poudre Phifique qui eft un Argent vif meur & cuit, & proprement un pur fen, leur peut aifémeat communiquer la matu- rité, &:les cranfmuer en fa. natue re, aprés, ayour fair attradtion de leur hamide cru, c’eft i dire de eur Argent vif, qui eft la feule fubftance qui fe tranfmué , le refte n’étant que des {cories ; & des -ex- cremens qui, font rejettez dans la projection. § oo). Il traite dimpofture ce qu’on dit de certains clouds; de fer, qui aprés avoir été trempez, dans. une liqueur font .convertis en. Or-, & folitient que.cela ef impoffible,. de ce Traité. 296 _ eo CHANT PREMIER. An Chapitre premier. L décrit Pouvrage de la Crea- tion dune fagon magnifique » & fair voir que le Verbe Divin étoit comme le point indivifible , & le cenrre duquel toutes les ignes ont été tirees. Il dit qu’on doit juger de ce qui fe fit dans le point de la Creation, par ce qui arrive tous les les jours dans les generations particalieres, lefquelles fe font toutes fur ce pres mier modelle. Il fait voir que la matiere ducas hos ne porvoit étre autre chofe qu'une vapeur humide , parce quvilmy a que eau entre les fub- flances crées qui fe termine par un terme étranger, & qui foit an veritable fujet pour recevoir les formes. Il juttifie encore cela pat les generations particulieres des B biiij { GUIS js 296 Sommaire ‘ mixtes, dont les femences com- mencent totjours par fe refoudre dans une certaine humeur qui eft comme leur cahos particulier; du- quel enfuite fe tire comme par irradiation toute a forme de la plante, & il allegne l’autorité de TEcriture qui ne fait mention que dean pour fujer materiel, fur le- qnel l’efprit de Dieu étoit porté, & dela Lumiere pour forme uni. yerfelle, An Chapitre IT, De la nature du cahos » il paffe 4 la maniere dont Je Monde a été tiré de cette mafle confufe , & fair voir que Dieu commenga par l’ex- traction de la Lumiere qui dans un inftant chafla les Tenebres de deffus la face de Pabime, & pour fervir de forme univerfelle 4 la ma- tiere, Il pretend que dans la genera~ tion de tous les mixtes > il fe fair une efpece d'irradiation, & une feparation de la Lumiere d’avec dece.Traité. 297 les Tenebres, en quoy la Nature eft perpetuellement comme le finge u Createur. Il dit que;par l’action de cette Lumiere fe fit Pétendué , ou au- trement le Firmament feparateur des eaux d’avec les eaux. ., Que latroupe des Anges fut faite de cette premiere & tres-pure Lu- Miere. 4 Que le Ciel fut enfuire orné de Corps lumineux, 8 que Dieu pla- Sa tie tout fon Tabernacle dans le Soleil. Que les chofes fuperieures étant trop éloignées des inferieures , il Crea la Lune’ pour fervir comme . o de milieu entre le haut & le bas, & aprés avoir regu les influences celeftes , les communiquer 4 la terre, I] la ft auffi dominer fur la huit, comme il avoit fait dominer le Soleil fur le jour. Qvil raffembla enfuite les eaux, . & fit apparoir le fec. TH parle de la diftinéion des Cieux, & dit quwil n’y en a. pro~ | Prement qu’un, a {cavoir le Firmas fuvtenéd x BR Th a 298 Sommaire ment feparatenr des eaux d’avec les eaux. Q:¢ cependant on en ad- met trois, le premier qui eft de- puis-le deffus des nugs of les eanx rarefiées s’arreftent, 8 retombent sren bas, jufqu’aux Ecoiles fixes , 8 que dans cette efpace font les Pla- nectes & les Etoiles errantes ; le fecond qui eft le lier méme des Etoiles fixes 5 & le troifiéme qui _ eft le lies des eaux furcelettes. Il rend raifon pourquoy la rare- faction des canx fe termine au pre- mier Ciel, & pourquoy elles ne montent pas au dela, puifque la nature des chofes yarefides eft de s’clever codjoursenhaut ; & il pres tende que cela ne vient d’autre chofe que de ce que Dieu dans fes loix eternel'es aafligné 4 chaque chofe fa propre Sphere, Il fe mocque de I Aftrologie ju- d'craire. H dit que les eaux fuperieures ont fervi de matiere aux corps ce= Jeftes, comme les eaux inferieunres fervent de matieres aux corps d’icy bas. de ce Traite. 299 Irend raifon pourquoy chaque corps celefte tourne invariablement comme’ autour d’un axe fans de- cliner , & pretend que cela ne Vient que da premier mouvement qui luy a été imprimé; tout de méme: qu'une pefante maffe mile en branfle, & attachée aun fim- ple fil tourneroit toiijours égale- ment , pourvit que le mouvement fit todyjours égal. Il decide que les eaux faperieu- tes ne moiiillent point, & pretend que cela vient de leat extreme ra- refaction , & pat occafion il dit quan fgavant Chimitte tirera plus de profit. de la {cience de la ra refaction que de toute autre {cien= ce. al ind © Iagite la queftion , fi le Firma~ ment ou lérendué eft co npofé de quelque. matiere , ou fi ce net quv’un efpace vuide 5 & il, deci- de contre Je: vuide determinant que le» Firmament eft’ -propre- ment Vair, dont la Nature beaucoup plus conyenable a la Lu- fers miere de Peau. 300 Sommaire Il dit que pour, donner lieu aux generations, Dieu aprés avoir fe- paré les eaux da fec ow de la ter- re, trouva a propos de créer une Lumiere particuliere deftinée a cet office, laquelle il plaga dans le feu central, & tempera ce feu par Phu’ midité Mde Peau; & la froideur de la terre , afin de reprimer fon ac- tion, & que fa chaleur fit plus convenable au deflein de fon Au- terr. II dit que ce feu central agit con- tinuellement fur la matiere humi- de qui luy eft voifine dont il fait ‘élever une vapeur, qui eft le Mer- cure de la Nature, & la premiere matiere des trois regnes, Il enfeigne que par la reaétion de ce feu central fur la vapeur Mer- curielle fe fait le Souphre. : UH enfeigne aaffi que de l’adtion de ce feu fur ’humidité aqueufe fe fait le fel appellé Marin , lorfque Phamidité aérienne quiy eft ren- fermée vient a 5’exhaler, dese Traité, 301 ‘Au Chapitre: 111. Il dit que les feuls Difciples dHermés font capables de com- prendre les grandes chofes qu'il vient d’enfeigner, & de bien con- noitre les fondemens de la Nature, Parce qu’ils font comme les finges du Createur dans leur cuvre Phi- fique 3. que comme luy , ils font eur cahos , commie Luy ils feparent la Lumiere des Tenebtes , ils font ‘comme luy leur Firmament fepa- rateur des eaux davec les eaux , ils font leur Soleil & leur Lune, & accompliffent enfin parfaitement tout Pouvrage dela Creation. Il dit que tout cela fe fair d’un feul corpufcule o& il m’y a que fe- ces, & qu’abomination , duquel Oh tire une certaine humidité te- hebreufe & mercurielle qui com- Prend en foy tout ce quielt necef- fire au Philofophe, & il adapte A cela le fameux paflage, qui dit que" le Mercure eft tout ce quecherchent bes Saves. 34 i 302 Sommaire \ Au Chapitre IV, il blame ceux qui nonobftant les défenfes exprefles des Philofo- -phes de fe fervir du Mercure vul- gaire, sobftinent 4 travailler def- fus: par cela méme quils le dé fendent, il rend raifon de leur er- yeur 5 & nous -avertit quwil faut travailler fur um corpscréé. par It Nature , ‘dans Tequel elle’‘a: elle’ méme joint ‘enfemble ‘Je Souphre & le Mercure,’ lefquels I’ Arcifté doit feparer, étant feparez les py riher, & lestejoindre derechef yi appate) ce corps 1a diah€ bylé ot Aa ) OS. ° poih As Chapitre V, I] confidere le Mercure a dir vers égards ; eu égard 4 fa natu’ re, il dit qu’il eft double fixe & volatil, eu égard 4 fon mouve- ment qu'il eft double auffi , car i aun mouvement de defcenfion & wnd’afcenfion : par le premier ¢’e de ce Traité. 363 linfluence des Planettes par la- quelle il reveille le feu de la Na- ture affoupi, & c’eft fon verita- ble office avant fa congelation ; par le fecond il s’éleve en haut pour fe purifier, & comme ceft aprés fa congelation , il eft confi- deré alors comme l’humide radi- cal, Il paife 4 la confideration de Vhumidité qui fe trouve en tout fajet , & dit qu’elle eft triple; la premiere eft |’élementaire qui n’eft proprement que le vafe des autres Elemens; la feconde eft la radicale qui eft proprement lhui- le ou le baume dans lequel refide toute la vertu du fujet : & latroi- fiéme eft alimentaire, qui eft le veritable diffolvant de la Nature ~ excitant le feu interne affoupi , & par fon humidité caufant la cor- ruption & la noirceur: c’eft elle auffi qui entretient & alimente le fajecy . Ilconfidere de nouveau Je Mer- cure des Philofophes a quatre é- gards , au premier il l’appelle l¢ 304 Sommaire Mercure des corps, & dit qué c’eft proprement la femence ca- chée 5 au fecond il Tappelle ¢ Mercure de nature, & dit qué c’eft le bain & le vafe des Philo- phes , ou autrement I’humide ra- dical dont il vient de parler ; att troifiéme il dit que c’eft propre- ment le Mercure des Philofophes arce quil ne fe trouve que dans fours boutiques & dans leurs mi- nieres , que. c’eft la Sphere de Sa- turne, leur Diane, & le vray fel des metaux aprés l’acquifition du- quel, commence feulement le ve- ritable cavre Philofophique ; at quatriéme que c’eft le Mercure commun , non celuy du vulgaire, mais celuy qui eft proprement le veritable air des Philofophes , la veritable moyenne fubftance de Peau, & le vray feu fecret & ca- ché , dit commun, 4 caufe qwil eft commun a toutes les minieres,qu’en luy confifte la fubftance des metaux, & queceft de luy quiiltirent leur quantite, Au AeceTrain 55, Au Chapitre FI. Il'traite du fceau d’Hermés, non © celuy qu’on entend ordinaire- hent, mais du Philofophique, il. dit qu’ y ade Pinduftrie a le faire, Parce qu il faut mettre Poeuvre au Vaiffeau, & fceller en mémetems, Xi] ayertit cette occafion quec’eft Par le froid qu’on retient lhote a a maifon. , Utraice aufli de la naiffance de enfant, & des precautions qu'on: doit apporter pour le prendre dans on temps, & pour ne luy pas laif- er fon arrierefais ,. ny aucu- he des impuretez qu'il apporte au onde, A légard du temps de la naif ance, il avowé que les Philofo- Phes en parlent diverfement:, & Pour luy il fe contente de dire Que Ja Nature fe plait au. nom- te feptenaire , (he tout dans &s chofes qui ont du rapport avec 4 Lune, TH paffe enfuite 4 la nutrition © Be , ws wy G 306 . ‘Sommaire, quil appelle autrement occulté multiplication, & enfeigne qu’el- le fe fait par voye d’attraction , parce que la Nature du. fen eft d’attirer fans eefle a foy fon pro- pre humide; il avertit que d’a- bort on doit donner a l’enfant des alimens legers., & qu’on luy en doit donner de plus forts 3 me- fure que l’enfant devient plus ro- butte. Au Chapitre VIL, Ul declare encore. qu’il n'y a quune feule operation , & que toutes celles dont parlent Jes Phi- lofophes fe reduifent a la feule fu- blimation , qui n’eft autre chofe felon Geber que I’élevation de la chofe feche par le moyen du feu, avec adherence 4 fon propre vafe; que pour la bien faire il fant ne- cellairement connoitre trois cho- fes , le feu, la chofe feche, & le vale, aprés quoy-il n’y a qu’3 faire en forte que la chofe feche aor fte au vale; car autrement elle de ce Traité. 307 he vaudroit rien; mais afin que cela fe puiffe faire, il faut qu'elle foit de méme nature que le vafe, & que le vafe foit tres-pur & de la nature du feu ; fur quoy il dit qwil n’y a que Or & le verre qui-y puiffent étre propres; mais Comme l’Or eft trop cher, quil faut s’entenir au verre , oud quel- que chofe qui foit de la nature du verre , qui foit aufli tres-pur, & extrait des cendres avec grande in- duftrie , avertiffant qu’il ne faut pas icy entendre le verre commun, maisle Philofophique, & que com- me il y a beaucoup 4 fuer pour connoitre le vafe , il n’y a pas moins de peine 4 bien conftruire le feu. I avertit qu’on fe donne bien de garde de prendre fur ce fajet les Philofophes au pied de la let~ tre, & felon le fon des mots , & blame en paffant leur extreme en- vie qui les a fait écrire fi captieu- , fement , difant que ce feroit bien alfez d’avoir caché, ou la matiere , ou le vafe, ou le feu. C cij 308 Sommaire Il reprend enfuite ceux qui tra- vaillent fur POr & LArgent du vulgaire , & qui pretendent les difloudre par un diffolvants Com- me auffi ceux qui travaillent fur diverfes fortes de matieres, & ceux encore qui s’attachent a la rofée & Jun certain fel vierge 5 accufant Venvie des Philofophes d’avoir malicieufement fait tom- ber ces gens li dans toutes ces differentes erreurs pay leurs difcours captieux, Il dit que tout le fecret confilte 4 fgavoir tirer d’un corps diffout, pat le moyen d@’unefprit cru, un ef- pric digefte, lequel il faut derechef rejoindre 3 Vhuile vital, Ou au- trement qu’il faut {cavoir par le moyen dun menftrué vegetable uni ai mineral, diffoudre un troi- fiéme mentftrué effentiel , avec lef- qiels menftrués il faut laver la terre, & Vayant lavéel’exalter en quinteffence celefte, de ce Traite. 30g enn EO EL CHANT II. Au premier Chapitre.. Jt reprend ceux qui travaillent avec Or, fur ce fondement que dans l’Or font. les. femences: de POr; & fait voir que c’ett Un fujet d'une trop forte liaifon, lequel A caufe de cela ne peur &- tre alteré & corrompu que tres-— difficilement , & il confeille qu’au 1eu de s attache: au fruit, on pren- he a racine de l’arbre. ll condamne ceux qui ayant pris r pour. la femence , prennent. le Mercure vulgaire pour le dif folvant , ou pour la terre dans la- Quelle il doit érre femé , & la rai- on quwil en. rend, ceft que ny un ny. Pautre n’ont en eux d’a- Sent externe ; l’Or pour en avoir Sté. dépoiiillé par la decoction, 8 ‘te Mercure pour. nen avoir. ja- Mais eu , & il avertit yu’au. lien 310 “Sommaire de cela, on doit prendre un cere tain corps auquel cet agent fe trou- ve joint par les poinds de la Na- ture , & avec lequel nous pou- vons achever ce que la Natu- re a commencé , & a laiffé im- parfait 4 caufe de quelque acci- dent, Ay Chapitre I I. I] traite amplement de la gene- ration des metaux, & cela fe re- duit 4 faire voir que de la vapeur mercurielle unie a la vapeur ful- phureufe, dans des lieux caverneu* ow fe trouve une eau falée qui leut fert de matrice, fe forme premie- rement un Vitriol de nature , qut doit étre confideré comme un fe renfermant en foy les efprits mer’ curiels & fulphureux ; que de cé Vitriol de nature par la commo- tion des Elemens s’éleve une now velle vapeur qui n’eft ny mercu- rielle ny fulphureufe , mais qv! tient des deux natures , laquelle artivant en des lieux ob adhere la

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