Université de la Polynésie francaise Licence Sciences et Technologies $5 2008-2009 Maths 5.1 - Topologie Examen final - Vendredi 09 janvier 2009 - Durée : 3 heures Les calculatrices, vinis et documents ne sont pas autorisés. Exercice 1. Montrer que dans tout espace métrique (B, d), une boule fermée est un fermé, mais que ’adhé- rence d’une boule ouverte B(a,r) ne coincide pas nécessairement avec la boule fermée By(a,r) (on pourra considérer dans (R?, || ||oo), Z = [0,1] x {0} U {0} x [0,1] et la boule centrée en (3,0) de rayon }). Exercice 2. Soient |].|| une norme sur R* et g : RY + R® telle que ||g(z) — 9(v)l] < Hie — ull, V2,y © RY Soit f : R" +R" definie par la formule f(z) = x — 9(2),z € RY. 1, Montrer que }[}x — yl] < f(z) — F@)II <$ $lle— yl, V2,y € R" 2. Montrer que, pour tout z € R", il y a exactement un z € R" tel que f(x) = z 3, Bn déduire que f est un homéomorphisme. Exercice 3. 1. Rappeler les définitions d’une borne supérieure (inférieure) d’un ensemble de nombres réels. Si A et B sont deux ensembles bornés non vides de R, comparer avec sup A, inf A, sup B et inf B les nombres suivants : {a) sup(A + B), (b) sup(A UB), (c) sup(AB), (a) inf(AUB), (e) inf(ANB). 2. Pours € R" et AC R", on définit d(z, A) = infzea ||z—al}. Trouver d(0,R-Q), d( V2, Q), d(M, D) oa M = (z,y,z) € R° et D est la droite de vecteur unitaire (a,b,c). 3. Pour A,B C R®, on définit (A, B) = infacapes lla — 6]. Trouver d(A, B) lorsque A est une branche de hyperbole {(x,y) € R?; cy = 1} et B une asymptote. 4. On définit diam = sup,se4 lla — 5]. Quel est diam(J0, 1[9Q) ? diam((0, 1] MR — Q)? Exercice 4. Soit. f une application de classe C! de R dans R. On suppose que a est un point fixe de f tel que |f'(@)| <1 Soit X lensemble des réels tels que la suite récurrente (up) définie par up = x et tas = f(a) soit convergente de limite a. On se propose de démontrer que X est un ouvert, 11. Montrer que si & = MIG on a |f'(a)| < k < 1 et quill existe un intervalle ouvert I contenant a tel que |f(z) — f(a)| < kle — a}. 2. Montrer que I est stable par f et que J est inclus dans X. 3. Montrer que si x est dans X, il existe un entier m tel que um(z) = f(z) appartienne a J. 4. Montrer que, pour tout entier m, image réciproque de J par f, notée f-™(Z) est incluse dans X. 5. En déduire que X =Uyen £-"(X) est un ouvert, Exercice 5. Dans tout l'exercice, on note (B, d) un espace métrique compact, et f : B ~> B une application vérifiant Vo,y € Bx #y,d(f(z), fly) < d(x). Le but de l'exercice est de montrer que f admet un unique point fixe sur B. 1. Justifier que f est continue, et qu’elle admet, au plus un point fixe. 2. On note E, = f(E), 2 = f(f(B)), etc ... les images des itérées successives f, f?),..., f™, de f. (a) Montrer pour tout entier n l'inclusion Bn41 C Bq, et que tous les E, sont compacts. (b) Bn déduire que l'ensemble X =(),51 By est non vide, et compact. (c) Montrer que x € X si, et seulement si pour tout entier n, il existe z tel que 2 = F0(G_). Bn déduire f(X) C X, puis que X ¢ F(X). 3. Soit A une partie bornée d’un espace métrique, on rappelle la définition du diamétre de A diamA sup d(c,y). EA (a) Montrer que si A est compacte, alors il existe deux points 2p et yo de A tels que diamA = d(zo, yo)- (b) Montrer (par ’absurde) que la partie X du 2.(c) est de diamétre nul. (c) En déduire que X est réduite A un point 1: X = {2}, et que ! est Punique point fixe de f. (4) On choisit un point xo de H quelconque, montrer que la suite récurrente définie par Up = 4; Uni = F (tn) est convergente de limite t.