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Traduction

La madre di Rino si chiama Raffaella Cerullo, ma tutti l’hanno sempre chiamata Lina. Io no, non ho
mai usato né il primo nome né il secondo. Da più di sessant’anni per me è Lila. Se la chiamassi Lina
o Raffaelle, così, all’improvviso, penserebbe che la nostra amicizia è finita.
Sono almeno tre decenni che mi dice di volere sparire senza lasciare traccia, e solo io so bene cosa
vuole dire. Non ha mai avuto in mente una qualche fuga, un cambio di identità, il sogno di rifarsi la
vita altrove. E non ha mai pensato al suicidio, disgustata com’è dall’idea * che Rino abbia a che fare
col suo corpo e sia costretto a occuparsene. Il suo proposito ** è stato sempre un altro: voleva
volatilizzarsi; voleva disperdere ogni sua cellula; di lei non si doveva trovare più niente. E poiché la
conoscono bene, o almeno credo di conoscerla, do per scontato che abbia trovato il modo di non
lasciare in questo mondo nemmeno un capello, da nessuna parte.

Sono passati i giorni. Ho guardato nella posta elettronica, in quella cartacea, ma senza speranza. Io
ho scritto spessissimo a lei, lei non mi ha quasi mai risposto: questa è stata sempre la sua
consuetudine. Preferiva il telefono o le lunghe notti di chiacchere quando andavo a Napoli.
Ho aperto i miei cassetti, le scatole di metallo dove conservavo cose di ogni genere. Poche. Ho
buttato via tanta roba, in particolare ciò che la riguardava, e lei lo sa. Ho scoperto che non ho niente
di suo, non un’immagine, non un biglietto, non un regalino. Mi sono sorpresa io stessa. Possibile
che in tutti questi anni non mi abbia lasciato niente di sé, o peggio, io non abbia voluto conservare
alcunché di lei? Possibile.
Ho telefonato io a Rino, questa volta, l’ho fatto a malincuore *** . Non rispondeva né sul fisso né
sul cellulare. Mi ha chiamato lui in serata, con comodo. Aveva la voce con cui cerca di stimolare un
senso di pena.
“Ho visto che hai chiamato. Hai notizie?”
“No, E tu?”
“Nessuna.”
M’ha detto cose sconclusionate. Voleva andare in tv, alla trasmissione che si occupa delle persone
scomparse, fare un appello, chiedere perdono per tutto a sua mamma, supplicarla di tornare.

* disgustata com’è dall’idea : dégoûtée comme elle est à l’idée


** proposito : intention
*** a malincuore : à contrecœur

Traduzione
La mère de Rino s’appelle Raffaella Cerullo, mais tout le monde l’a toujours appelée Lina. Pas moi,
je n’ai jamais utilisé ni le premier prénom ni le second. Depuis plus de soixante ans pour moi elle
s’appelle Lila. Si je l’appelais Lina ou Raffaella, tout d’un coup, elle penserait que notre amitié est
finie.
Il y a au moins trente ans qu’elle me dit qu’elle veut disparaître sans laisser de trace, et je suis le
seul à savoir ce qu’elle veut dire. Elle n’a jamais eu à l’esprit une quelconque évasion, un
quelconque changement d’identité, un quelconque rêve de refaire sa vie ailleurs. Elle n’a jamais
pensé au suicide, dégoutée comme elle est à l’idée que Rino ait quelque chose à voir avec son corps
et qu’il soit obligé de s’en occuper. Son intention a toujours été un autre : elle voulait se volatiliser ;
elle voulait disperser chacune de ses cellules ; d’elle ne devait rien trouver. Car je la connais bien,
ou du moins je pense la connaître, je prends pour acquis qu’elle ait trouvé le moyen de ne laisser
pas un cheveu dans ce monde, nulle part.
Les jours ont passé. J’ai regardé mon courrier électronique, mon courrier papier, mais sans espoir.
Je lui ai souvent écrit, elle ne m’a presque jamais répondu : ce fut toujours sa coutume. Elle
préférait le téléphone ou les longues soirées de bavardage lorsque j’allais à Naples. J’ai ouvert mes
tiroirs, mes boites en métal où je gardais toutes sortes de choses. Peu de choses. J’ai jeté beaucoup
de trucs, en particulier ce qui la concernait, et elle le sait. J’ai découvert que je n’avais rien à elle,
pas une image, pas un billet, pas un petit cadeau. J’ai été surprise moi-même. Est-ce qu’il est
possible que pendant toutes ces années ne m’ait rien laissé d’elle, ou pire, que je n’ai pas voulu
préserver quoi que ce soit d’elle ? C’est possible.
C’était moi qui a appelé Rino, cette fois, je l’ai fait à contrecœur. Il ne répondait pas ni sur le fie ni
sur le portable. M’a appelé lui dans la soirée, à loisir. Il avait une voix avec laquelle tentait de
stimuler un sentiment de peine.
‘’ J’ai que tu m’as appelé. Tu as des nouvelles ?’’
‘’Non, et toi ?’’
‘’Aucune nouvelle.’’
Il m’a dit des choses incohérents. Il voulait aller à la télé, à la transmission traitant des personnes
disparues, lancer un appel, demander pardon pour tout à sa mère, l'implorer de revenir.
Les étudiants étrangers en France affichent une satisfaction record

&1 Le baromètre Campus France 2017 témoigne d’une attractivité en hausse pour la « destination France », tandis que
l’image des Etats-Unis et du Royaume-Uni décline.

&2 La France, quatrième destination pour l’accueil des étudiants internationaux, est de plus en plus appréciée par ceux
qui l’ont choisie : presque tous les indicateurs du baromètre 2017 Campus France/Sofres Kantar,
que dévoile Le Monde en avant-première vendredi 15 décembre, s’améliorent encore par rapport aux précédentes
vagues, menées en 2011 et en 2013.

&3 Parmi les 14 245 étudiants issus de 161 pays interrogés entre juillet et octobre pour l’organisme responsable de
l’accueil des étudiants étrangers, 93 % se disent satisfaits de leur séjour, 88 % apprécient « la valeur des diplômes et la
qualité de l’enseignement dispensé » dans l’Hexagone et 92 % recommandent la France comme destination d’études.
Des taux de satisfaction en hausse de un à trois points par rapport au niveau déjà élevé des enquêtes précédentes.

&4 « Les étudiants sont des connaisseurs, ils sont objectifs. Je ne m’attendais pas à des résultats aussi bons », se
réjouit Béatrice Khaiat, directrice générale de Campus France. Pour elle, ces résultats « récompensent les efforts faits
depuis cinq ans pour améliorer l’accueil ».

Un accueil en France jugé positif

&5 Depuis trois ans, la destination France a confirmé ses points forts et quelque peu amélioré ses points faibles.
L’accueil reçu en France est jugé positif par 87 % (+ 5 points) des étudiants étrangers – même si leur sentiment est plus
mitigé quant à la cohabitation avec leurs collègues français (75 % les trouvent accueillants). Le suivi pédagogique
satisfait 81 % d’entre eux (+ 6 points depuis 2013), et 78 % déclarent avoir des contacts réguliers avec leurs enseignants
(+ 5 points).

&6 Les motifs de déception sont toujours les mêmes : 39 % jugent trop élevé le coût de la vie en France (ils étaient
47 % en 2013) et 44 % (– 8 points) se plaignent de celui du logement. Cette relative amélioration tient en partie à
l’inflation des prix dans les grandes villes étudiantes ailleurs dans le monde, qui rend la comparaison moins sévère.
C’est du reste sur Paris que se concentrent les critiques : 66 % des étudiants ayant étudié en régions se disent satisfaits
de l’offre de logement, 63 % du coût de la vie, 60 % du coût du logement (contre respectivement 48 %, 50 % et 41 % en
région parisienne).

&7 Autre grief qui diminue : les procédures administratives. Elles ne font plus « que » 46 % d’insatisfaits (– 6 points)…
Une forte marge d’amélioration demeure pour les démarches en préfecture et d’obtention de visas, même si
une politique plus ouverte a été adoptée par le précédent gouvernement – qui a notamment abrogé la circulaire Guéant
de 2011 restreignant les possibilités de travailler en France pour les étudiants étrangers.

Un rayonnement culturel et artistique

&8 Outre leur expérience personnelle, c’est globalement l’image de la France qui se redresse dans le regard des
étudiants étrangers : 64 % la jugent « plus attractive qu’avant ». Ils sont même 94 % à estimer que le pays a « un
grand rayonnement culturel et artistique » (+ 3 points par rapport à 2013), et 90 % à saluer son caractère « intellectuel
et scientifique » (+ 2 points) ou « son histoire prestigieuse » (+ 2 points). L’économie française est jugée stable et
performante par 76 % des sondés – un indicateur qui peut encore s’améliorer, mais qui affiche une hausse de huit points
depuis 2013.
&9 « On peut dire qu’il y a un “moment France” », veut croire Béatrice Khaiat, tandis que les deux premières
destinations mondiales sont moins prisées des étudiants étrangers en France que par le passé, selon l’étude Sofres
Kantar : « L’image du Royaume-Uni, en raison du Brexit, et celle des Etats-Unis, depuis l’élection de Donald Trump,
se détériorent », analyse-t-elle. Seul le Canada semble pouvoir damer le pion à la France. « Il a comme atouts d’être
bilingue français et anglais, d’être un pays d’immigration, d’avoir un enseignement supérieur moins cher que celui des
Etats-Unis, et son image est liée à la nature et à l’environnement, énumère la responsable de Campus France. Et
comme nous, il a un dirigeant jeune : il y a un effet Trudeau, comme il y a un effet Macron. »

&10 Les Etats-Unis, donc, commencent à ressentir les effets de la politique migratoire de l’administration Trump. Dans
un sondage en ligne, réalisé en septembre et octobre auprès de cinq cents établissements d’enseignement supérieur
américains, l’Institute of International Education (IEE) faisait état d’une baisse de 7 % du nombre d’étudiants étrangers
arrivés aux Etats-Unis à la rentrée 2017. Une première depuis douze ans. La moitié des établissements interrogés
redoutent que le climat politique et social aux Etats-Unis ne décourage les étudiants étrangers, et 20 % pensent qu’il en
aurait fait déjà partir certains.

&11 La hausse du prix des études supérieures dans de nombreux pays d’accueil – avec des exceptions, comme
l’Allemagne – joue aussi en leur défaveur. « Le fait qu’en France les études soient de qualité mais ne soient pas chères
est un avantage pour ceux qui envisagent notre destination », se félicite Mme Khaiat.

Les bons résultats de cette enquête sont d’autant plus appréciables que la palette de choix est plus vaste que jamais.
Ainsi, 47 % des étudiants étrangers aujourd’hui présents en France reconnaissent avoir hésité quant à leur destination,
essentiellement avec les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Allemagne. C’est deux points de plus qu’en  2013, sept de plus
qu’en 2011… Même si 77 % de ces étudiants avaient placé l’Hexagone en premier choix, une proportion qui se
maintient.

&12 L’étude confirme enfin l’importance de cette expérience d’études pour renforcer le lien des étudiants étrangers
avec la France, et donc son soft power. Après leur séjour, 57 % d’anciens étudiants non francophones
déclarent parler couramment le français ; et 67 % de ceux qui travaillent ailleurs déclarent avoir, au moins de temps en
temps, des contacts avec le pays de Molière dans le cadre de leur activité professionnelle.

De là à pouvoir réaliser sa première expérience professionnelle dans l’Hexagone… 84 % des 6 841 étudiants étrangers
sondés ayant achevé leur cursus l’auraient souhaité, mais seulement 22 % l’ont fait. La « start-up nation » a encore du
pain sur la planche.
LE MONDE | 15.12.2017
1. Dites en quelques lignes de quoi parle cet article.

2. Dites si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses :


Vrai Faux
a. Les étudiants étrangers qui sont venus poursuivre leurs études en France sont de plus en plus
satisfaits.
b. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni sont moins appréciés par rapport aux années précédentes.
c. Les étudiants étrangers critiquent l’enseignement dispensé en France.
d. La directrice générale de Campus France avait prévu que les taux de satisfactions seraient aussi
élevés.
e. Si les points forts de la France en tant que destination sont confirmés, les points faibles se sont
dégradés.

3. Répondez aux questions suivantes :


a. De quoi les étudiants étrangers se plaignent-ils ?
b. Le jugement des étudiants qui sont à Paris est-il différent de celui des étudiants qui sont ailleurs en France  ?
Pourquoi ?
c. Pourquoi les Etats-Unis et le Royaume-Uni sont moins appréciés par les étudiants étrangers ?
d. Pourquoi le Canada attire-t-il encore autant d’étudiants ?

4. Trouvez dans le texte le mot correspondant à :


&5 modéré, tempéré
&7 sujet de plainte, reproche
&7 annuler, révoquer
&8 splendeur, éclat
&9 apprécié, estimé
&11gamme

5. Trouvez une expression équivalente de :


Des taux de satisfaction en hausse de un à trois points par rapport au niveau déjà élevé des enquêtes précédentes.

6. Trouvez un synonyme de :
Issu: Parmi les 14 245 étudiants issus de 161 pays interrogés ...
L’Hexagone : 88% apprécient la valeur des diplômes (...) dans l’Hexagone.
Redoute : La moitié des établissements interrogés redoute que le climat politique (...) ne décourage les étudiants
étrangers.

7. Quel est le sens de l'expression en gras, soulignez la réponse correcte :


Seul le Canada semble pouvoir damer  le pion à la France.  - rivaliser avec la France
- prendre l’avantage sur la France, l’emporter

La « start-up nation » a encore du pain sur la planche. - avoir beaucoup de choses à faire
- avoir de beaux restes

8. Comment expliquez-vous la phrase : La hausse du prix des études supérieures dans de nombreux pays d’accueil –
avec des exceptions, comme l’Allemagne – joue aussi en leur défaveur. 

9.
Restreignant est le participe présent du verbe …………… / Reçu est le participe passé du verbe .......................
La forme verbale maintient dans une proportion qui se maintient correspond au présent de l’indicatif du verbe
………….
La forme verbale se plaignent dans 44% se plaignent de celui du logement correspond au présent de l’indicatif du
verbe ………….

10. Quels sont les substantifs correspondant aux verbes témoigner, améliorer, renforcer, se détériorer ?
Quels sont les verbes correspondant aux substantifs accueil, obtention, offre, coût ?

Clarisse Auclert

ESAME LETTORATO FRANCESE 3


30– 06 - 2020

Cognome : Lingua: A B C
Nome : n° matricola

PRODUCTION ÉCRITE (/30)

Vous traiterez l’un des sujets suivants en menant une réflexion argumentée soutenue par des
arguments précis et enrichie d’exemples variés (350/400 mots) :

 De nos jours, nombreuses sont les personnes qui s’efforcent de montrer en permanence leur
meilleur profil afin d’acquérir un statut, une notoriété ou un charisme spécial auprès de leur
entourage. Faut-il se montrer pour exister ? Peut-on lutter contre la tyrannie du paraître ?
Quels sont les risques de ce genre d’attitude ? Vous donnerez votre avis en construisant une
argumentation démonstrative.

 La mairie de votre ville a décidé d’abattre de nombreux arbres pour construire un parking en
plein centre-ville. Au nom de votre association qui agit pour l’environnement, vous écrivez
une lettre ouverte au maire pour lui faire part de votre indignation, pour lui exposer les
inconvénients de ce projet et proposer des solutions plus écologiques pour améliorer la
situation de votre ville.
Gulii Cristina
Matricola 537843

De nos jours, nombreuses sont les personnes qui s’efforcent de montrer en permanence leur
meilleur profil afin d’acquérir un statut, une notoriété ou un charisme spécial auprès de leur
entourage. Sur les réseaux sociaux on voit toujours de nombreuses personnes qui montrent leur vie
sous le meilleur aspect, en cachant la quotidienneté. Personnages célèbres de la scène mondaine
nous montrent tous les jours leurs grandes villas, leurs machines coûteuses, leurs dîners dans les
meilleurs restaurants de la ville. Ça fait naître la jalousie, le désir d’être comme eux.
Un nombre infini de jeunes se massacrent sur les réseaux et dans la vie quotidienne pour y arriver.
Il s’est créé une opinion partagée que tout peut être facilement réalisé. On ne cultive plus le savoir,
les valeurs ont changé, l’argent a pris la place des affections. Il ne faut se montrer pour exister.
Nous avons tous un petit trésor en nous-même, il faut alimenter ce trésor. Il est impossible de lutter
contre la tyrannie du paraître, c’est une bête qui ne sera jamais rassasiée, parce que les tendances
augmentent, et il est impossible de satisfaire tous les besoins. Nous risquons de nourrir un talent qui
n’est pas le nôtre, en négligeant notre vrai nature.

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