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Oclusion Intestinale

Dr BLAISE Jamesky
ESIGA
Mars
Introductions
• L’occlusion intestinale est un des motifs les plus fréquents d’hospitalisation
d’urgence en milieu chirurgical.
• Ce syndrome recouvre des situations cliniques très variées dont certaines
nécessitent une intervention chirurgicale en urgence alors que d’autres
permettent la réalisation d’investigations plus poussées et éventuellement un
traitement médical.
• Devant tout syndrome occlusif, il faut répondre à 3 questions :
• – Existe-t-il des signes de choc ou de souffrance intestinale ?
• – Quel est le niveau anatomique de l’occlusion ?
• – Quel est son mécanisme ?
• La réponse à ces 3 questions permet d’évoquer le diagnostic étiologique,
d’évaluer le degré d’urgence de la situation et de planifier la prise en charge et le
traitement.
Objectifs pédagogiques
• Définir l’occlusion intestinale aigue
• Décrire les conséquences physiopathologiques de l’occlusion
intestinale
• Classer les occlusions intestinales
• Affirmer un syndrome occlusif
• Citer les explorations radiologiques
• Interpréter les explorations radiologiques
• Citer les étiologies des occlusions
Plan
• Définition
• Rappel anatomo-physiologique tube digestif
• Epidemiologie
• Type d’occlusion
• Etiologies
• CLASSIFICATION
• MECANISMES :
Les occlusions Intestinales
• Définition I
• L’occlusion intestinale est l’arrêt complet et permanent du libre
cheminement des matières et des gaz dans le tube digestif.

• Définition II
• Une occlusion intestinale (ou obstruction intestinale) correspond à
une interruption partielle ou totale de l'activité de
l'intestin, empêchant le transit normal des selles et des gaz.
Rappel Anatomiques et physiologique du tube digestif.

• L’appareil digestif peut être


subdivisé en trois groupes
principaux d’organes :
• 1-  La bouche, fermée en avant
par les lèvres. Elle est revêtue
intérieurement par la muqueuse
buccale. Elle renferme la langue,
les dents, les amygdales et de
nombreuses glandes salivaires.
elle fait normalement partie du
tube digestif.
Rappel Anatomiques et physiologique du tube digestif.

• 2-  Le tube digestif quelquefois


appelé canal alimentaire qui
s’étend depuis la bouche jusqu’à
l’anus et qui traverse la cavité
ventrale du corps.
• Il a une longueur totale d’environ 
9 mètres .
• Il comprend la bouche, le
pharynx, l’œsophage, l’estomac,
l’intestin grêle et le gros intestin
qui s’ouvre à l’anus.
Rappel Anatomiques et physiologique du tube digestif.

• 3-  Les glandes annexes du tube


digestif qui s’ouvrent par des
canaux excréteurs dans sa
lumière.
• Ce sont les glandes salivaires, le
foie, le pancréas et la vésicule
biliaire.
Rappel Anatomiques et physiologique du tube digestif.
• l’ensemble des organes de l’appareil
digestif assure collectivement ce
travail que l’on appelle digestion. • La nourriture est la source
• La partie des aliments qui n’est pas d’énergie de toutes les réactions
digérée est éliminée sous forme de chimiques cellulaires.
fèces
• Elle fournit tous les matériaux
• Sous sa forme brute, la nourriture utiles pour la construction de
n’est pas utilisable par les cellules. nouveaux tissus ou la réparation
• Elle doit être fragmentée en de tissus lésés. Elle est donc
particules fines, puis dégradée en essentielle pour l’organisme
molécules suffisamment petites pour
pouvoir traverser les membranes
cytoplasmiques cellulaires.
Rappel Anatomiques et physiologique du tube digestif.

• – L’ œsophage est un conduit souple et


musculaire, vecteur des aliments.
• Il est situé derrière la trachée avec
laquelle il est soudé par son adventice.
• Il mesure de 23 à 25 cm de longueur. Il
prend naissance à l’extrémité inférieure
du laryngo-pharynx, traverse le
médiastin situé devant la colonne
vertébrale puis le diaphragme par le
hiatus œsophagien.
• Il s’abouche à l’estomac au niveau du
cardia.
Rappel Anatomiques et physiologique du
tube digestif.
• L’œsophage conduit les aliments de la • Elle est responsable du
bouche vers l’estomac. péristaltisme et force la progression
• Un sphincter œsophagien supérieur du bol alimentaire vers l’estomac.
permet le passage des aliments de la
bouche au conduit œsophagien. • Au dessus du diaphragme un
étranglement de l’œsophage
• Possède deux sphincters
correspond à un sphincter
•  Sa relaxation correspond à l’étape œsophagien inférieur qui facilite le
pharyngienne de la déglutition.
passage du bol alimentaire de
l’œsophage à l’estomac.
• L’œsophage ne produit aucune enzyme
digestive et ne joue aucun rôle dans
• Ce sphincter se relâche pendant la
l’absorption déglutition.
Rappel Anatomiques et physiologique du tube digestif.

•  L’estomac est une région immédiatement sous


diaphragmatique du tube digestif dilatée en forme
de poche. Il a en fait la forme d’un J.
• Il fait suite à l’œsophage au niveau du cardia et
s’abouche à l’intestin grêle au niveau du duodénum.
• Il comprend quatre régions principales :
• –  le cardia qui entoure l’orifice de sa partie
supérieure,
• –  le fundus partie arrondie à gauche du cardia,
renflée à sa partie supérieure en une grosse
tubérosité,
• – le corps situé sous le fundus, partie la plus
centrale
• – le pylore  subdivisé en
Rappel Anatomiques et physiologique du tube digestif.
• les aliments mastiqués grâce à la langue et • Les sécrétions gastriques comprennent
aux dents, imprégnés de salive et déjà essentiellement de l’acide chlorhydrique
engagés dans un début de digestion grâce à produit par les cellules bordantes du
la lipase buccale, débouchent dans fundus.
l’estomac.
• Cet acide détruit les microbes, dénature
• La musculature complexe de la paroi les protéines et favorise la sécrétion
produit des ondes de mélange
d’hormones de régulation.
(péristaltisme) qui brassent les aliments et
les mêlent aux sécrétions gastriques pour • Le pepsinogène se transforme en
produire le chyme gastrique. pepsine active  (pH voisin de 2) qui brise
• Le chyme gastrique quitte l’estomac par les chaînes protéiques en peptides.
petites quantités au niveau du pylore sous la • Les cellules principales sécrètent
poussée de ces ondes. également un peu de lipase gastrique qui
• Le mélange se poursuit jusqu’à évacuation agit (pH voisin de 5 à 6) sur les
complète du contenu stomacal. triglycérides à chaîne courte du lait.
Rappel Anatomiques et physiologique du
tube digestif.
• L’évacuation complète de l’estomac se fait entre 2 et 6 heures après le
repas : elle est rapide après un repas riche en glucides et lente après
un repas riche en graisses.
Rappel Anatomiques et physiologique du tube digestif.
• L’intestin grêle est un conduit qui commence après le
sphincter  pylorique  et se termine à la valvule iléo-
cæcale. Il s’enroule sur lui-même dans les portions
centrale et inférieure de la cavité abdominale. Son
diamètre est de 2,5 cm, sa longueur de 6 à 7 mètres.
• On lui décrit trois segments :
• 1 – le duodénum, portion la plus courte, s’étend sur
25 cm environ. Il fait suite au pylore, se termine à la
hauteur de l’ampoule de Vater
• 2 – le jéjunum, portion généralement vide qui mesure
2,5 mètres de longueur environ, s’étend de l’ampoule
de Vater à l’iléon.
• 3 – l’iléon, portion terminale de l’intestin grêle,
contenant toujours des matières,  mesure 3,6 mètres
de longueur environ et fait la jonction avec le gros
intestin par la valvule iléo-cæcale.
Rappel Anatomiques et physiologique du tube digestif.
• la digestion des aliments commence dans • L’épithélium intestinal sécrète quotidiennement 1 à 
l’estomac et se poursuit dans l’intestin 2 litres de suc intestinal. Il s’agit d’un liquide jaune
•  Les valvules conniventes,  les villosités intestinales clair, alcalin (pH 7,6). Il contient de l’eau, du mucus
et les microvillosités des entérocytes,  assurent une et des enzymes. A partir de l’ampoule de Vater, il
grande surface d’échanges pour la digestion et s’enrichit du suc pancréatique et de la bile hépatique
l’absorption. capable d’émulsifier les graisses, condition
indispensable à leur digestion chimique.
• Les glandes de Brünner localisées au niveau du
• La digestion chimique est facilitée par les
duodénum neutralisent le chyme gastrique acide
afin que l’activité enzymatique intestinale puisse mouvements intestinaux. La segmentation brasse
s’exercer pleinement. localement le chyme intestinal et met ainsi les
nutriments au contact des entérocytes pour qu’ils
• les entérocytes élaborent  des enzymes qui soient absorbés. Le péristaltisme permet la
assurent la digestion des glucides, des protéines, progression  du chyme en direction du gros intestin.
des nucléotides et contribuent avec les enzymes
luminales à la digestion des aliments.
Rappel Anatomiques et physiologique du tube digestif.

• L’absorption des nutriments concerne les petites molécules issues de la digestion


chimique : monosaccharides tels que glucose, fructose et galactose, des acides
aminés, des dipeptides et des tripeptides, des acides gras, du glycérol et des
monoglycérides essentiellement.
• L’absorption d’eau ( 8 litres par jour) et d’électrolytes par transport actif le plus
souvent (Na+, K+, Mg2+, Cl–, I–, No3-, Ca2+, fer et phosphate) est intense et répond à un
phénomène d’économie.
• L’intestin grêle joue un rôle dans les processus de défense immunitaire. Les follicules
clos de plus en plus nombreux en direction de l’iléon s’organisent même en plaques de
Peyer. Ces structures lymphoïdes empêchent les bactéries de pénétrer dans le sang.
• Les cellules endocrines sont très nombreuses à tous les niveaux de l’intestin grêle.
Elles participent avec le système nerveux périphérique autonome à la régulation des
sécrétions et de la motilité de l’intestin.
Rappel Anatomiques et physiologique du tube digestif.

•Le gros intestin s’étend de l’iléon à l’anus et mesure 1,5


mètres environ pour 6,5 cm de diamètre. Il comprend le
cæcum, le côlon, le rectum et le canal anal.
•Le cæcum, poche borgne située sous la valvule iléo-
cæcale comporte un segment tubulaire de 8
cm: l’appendice vermiculaire transformé en organe
lymphoïde.
•Le côlon comporte quatre portions : le côlon ascendant,
le côlon transverse, le côlon descendant et le côlon
sigmoïde.
•Le rectum est situé devant le sacrum et le coccyx en
arrière de la réflexion de la séreuse péritonéale.
•Le canal anal forme des plis longitudinaux sur 2 à 3 cm,
les colonnes anales de Morgagni. Il se termine à l’anus.
Rappel Anatomiques et physiologique du tube digestif.

•  Des mouvements péristaltiques propulsent également le contenu


tout le long du côlon et plus fortement dans le côlon sigmoïde et le
rectum où s’effectue le mouvement péristaltique de masse.
• La digestion chimique est assurée par des bactéries coliques. Elles
permettent la dégradation de glucides complexes et de protéines et
forment également des acides gras à chaîne courte.
• Des vitamines des groupes B et K sont synthétisées par des bactéries.
Le mucus très abondant favorise le glissement des fèces vers l’anus et
de l’eau est réabsorbée ce qui contribue à solidifier les fèces.
• Des vitamines et de nombreux électrolytes sont également
réabsorbés.
Oclusion Instestinale
Epidémiologie
• Il s’agit d’une cause fréquente d’hospitalisation, représentant environ 1%
des admissions d’urgence et 3,3% de l’ensemble des laparotomies.
• Fréquence : 4 à 7 % des syndromes douloureux abdominal aigu.
• Sex-ratio : femme > homme.
• Incidence : après l’âge de 60 ans, l’OIA est la cause d’une douleur
abdominale dans 1/3 des cas.
• Siège : l’OIA siège 75 % des cas au niveau du grêle et 22 % au niveau
colique.
• Mortalité : était à 20 % est actuellement de 10 % et seule une
intervention chirurgicale précoce peut l’abaisser.
Oclusion Intestinale
Classification
Types d’occlusion
• Occlusions hautes : angle
duodéno jéjunal jusqu’à la
jonction iléo caecale
• Occlusions basses : jonction iléo
caecale jusqu’à l’anus.
Etiologies
• Etiologies Les étiologies sont différentes selon qu'il s'agisse d'une
occlusion mécanique ou fonctionnelle.
• Parmi les occlusions mécaniques, on distingue les occlusions par
obstruction et les occlusions par strangulation.
• Deux mécanismes principaux

• Occlusion organique par obstruction de la lumière digestive


masse, corps étranger, strangulation (bride ou volvulus).

• Occlusion fonctionnelle secondaire à la baisse de l'activité


péristaltique de la paroi intestinale (iléus) souvent dans un contexte
d'inflammation locale (cholécystite, pyélonéphrite...)
II- CLASSIFICATION – MECANISMES :
• Occlusion mécanique par • Occlusion fonctionnelle (il s'agit
strangulation (entraîne une d'une paralysie intestinale
occlusion artérielle avec ischémie réactionnelle)
et risque de nécrose puis de
• - Foyer infectieux (appendicite,
péritonite par perforation)
péritonite)
• - Bride (étrangle le tube digestif) -
Volvulus (torsion) • - Foyer inflammatoire
• - Invagination (segment d'intestin • - Hématome
qui rentre dans lui-même) • - Postopératoire
• - Oblitération des vaisseaux • - Thérapeutique (morphiniques)
Diagnostic clinique
• Les signes généraux sont :
• Les signes fonctionnels sont • - Altération de l'état général
regroupés dans la triade • - Signes de déshydratation
symptomatique
• - Fièvre
• : - Douleur abdominale
• L'examen clinique montre :
• - Vomissements
• - Un météorisme abdominal
• - Arrêt des matières et des gaz
• - Une distension
• - Un tympanisme à la percussion
• - Un abdomen tendu, élastique et
sensible
Diagnostic clinique
• Une triade symptomatique permet d'identifier une occlusion intestinale

• Douleur abdominale : constante, intense se majorant avec le temps et évoluant par


crises paroxystiques successives (coliques) témoignant de la lutte de l'intestin contre
l'obstacle responsable
• Vomissements : ils soulagent un temps la douleur abdominale. En fonction du siège
de l'occlusion, ils sont :

• précoces, en "jet alimentaire" ou bilieux (occlusion haute)


• plus tardifs et fécaloïdes (occlusion colique)
• Arrêt des matières et des gaz : l'arrêt des gaz précède l'arrêt des matières, en raison
de la possibilité de vidange du segment intestinal situé en aval de l'occlusion
Diagnostic clinique
• Signes physiques

Inspection
• ventre plat dans les occlusions hautes
• météorisme (gonflement du ventre dû à l'accumulation d'air dans les anses digestives) dans
les occlusions plus bas situées
• cicatrice de laparotomie ancienne : les patients ayant eu une laparotomie présente un risque
d'occlusion sur bride
• Palpation
• point douloureux électif ou défense en regard de l'obstacle
• palpation des orifices herniaires à la recherche d'une hernie étranglée
• recherche d'une masse abdominale (par exemple une tumeur colique responsable de
l'occlusion)
Diagnostic Clinique
• Percussion
• recherche d'un tympanisme
• Auscultation

• disparition des bruits hydro-aériques (abdomen silencieux pendant au moins 30 secondes)


• bruits de lutte intestinale (exagération des bruits normaux témoignant de la lutte d’un segment intestinal
contenant de l’air et du liquide)
• Toucher rectal
• normal le plus souvent
• il peut parfois mettre en évidence une tumeur rectale obstructive ou un fécalome.
• Toucher rectal on recherché quoi?
• Vacuité de l’ampoule rectale
• Douleur du cul de sac de Douglas
• Obstacle bas situé (fécalome ou masse)
Diagnostic paraclinique

• Les examens complémentaires


sont l'ASP et le scanner abdominal.
• L'image typique est le niveau
hydroaérique qui traduit la
présence de liquide surmonté par
de l'air.
• Sonographie abdominale
• Bilan biologique(hgm, GS/tstc)
• Autres bilan: ECG/X-Ray thorax PA
Diagnostic paraclinique
Diagnostic paraclinique
• ABDOMEN SANS PREPARATION Cliché • Occlusions hautes :
face en position debout • Plus larges que hautes
• Cliché en décubitus latéral gauche • Nombreuses multiples
• Si le patient ne peut supporter la • Variables
station debout, cliché en décubitus
latéral gauche avec rayon directeur • Centrales
horizontal qui permet à la fois la • Occlusions basses
détection des niveaux hydro-aériques • Plus haute que large
(NHA) et la présence d’un
pneumopéritoine. • Peu nombreuses
• Images de niveaux hydro-aériques : • Figées
définir les caractéristiques • périphériques
Traitement
• L'occlusion mécanique nécessite • Sonde nasogastrique (aspiration
le plus souvent un traitement douce et continue)
chirurgical, tandis que l'occlusion • - Antalgiques et antispasmodiques
fonctionnelle nécessite un par voie veineuse
traitement médical.
• - +/- antibiotiques
• Traitement médical
• - Traitement par lavement ou
• - Voie veineuse périphérique extraction mécanique du fécalome
pour réhydratation et correction
des troubles ioniques - • - Le patient doit rester à jeun
Traitement et complication
• Traitement chirurgical
• - Le but est de lever l'obstacle, • - Altération de la circulation sanguine
d'enlever les segments nécrosés ou au niveau de la partie intestinale
douteux et de rétablir la continuité. touchée pouvant aller jusqu'à
• Evolution et complications l'anoxie tissulaire
• Une occlusion intestinale nécessite • - Paralysie et trouble de l'absorption
intestinale
une surveillance en milieu
chirurgical. • - Accumulation de liquide dans la
lumière digestive
• Conséquences locales de l'occlusion
: • - Nécrose et perforation des anses
intestinales
• Conséquences générales de l'occlusion
• - Déshydratation avec hypovolémie

• - Risque infectieux Les complications de l'occlusion sont les suivantes :


• - Risque d'inhalation (vomissements)
• - Troubles du rythme cardiaque pouvant aller jusqu'à l'arrêt
• - Choc septique

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