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Évaluer l'aptitude d'un patient à suivre une thérapie cognitive à court terme

Adéquation des échelles d'évaluation de la thérapie cognitive à court terme


Safran JD & Segal ZV (1990) Interpersonal Process in Cognitive Therapy, Basic
Books. New York.

Les notes élevées indiquent un bon pronostic et les notes faibles un mauvais pronostic.
Bien que l'échelle ne comporte que 5 points, il est possible d'attribuer des demi-points
(par exemple 2,5).

Les évaluations ne doivent pas être faites en l'absence d'informations adéquates. Ainsi,
si l'enquêteur n'a pas suffisamment approfondi un domaine et que le patient ne fournit
pas spontanément des informations pertinentes, un code "0" doit être attribué.

1 Accessibilité des pensées automatiques

0 Ne pas noter. Informations insuffisantes


1 Le patient semble totalement incapable d'accéder à ses pensées
automatiques.
2 Le patient peut accéder à une ou deux pensées automatiques.
3 Le patient peut accéder à certaines pensées automatiques.
4 Le patient peut accéder à un certain nombre de pensées automatiques
importantes.
5 Le patient accède facilement aux pensées automatiques centrales.

2 Conscience et différenciation des émotions

0 Ne pas noter. Informations insuffisantes


1 Le patient semble totalement incapable de reconnaître les fluctuations de la
qualité ou de l'intensité des émotions entre les séances et n'est pas en
mesure de verbaliser les changements d'émotions au cours de la séance.
Semble complètement coupé de l'expérience émotionnelle.
2 Le patient fait état d'une certaine fluctuation de la qualité et de l'intensité de
son humeur en dehors des séances, mais avec une difficulté considérable.
3 Le patient peut faire état d'une certaine fluctuation de la qualité et de
l'intensité de ses émotions entre les séances, et montre une certaine
capacité à éprouver ces sentiments pendant la séance.
4 Le patient peut identifier et ressentir les fluctuations de la qualité et de
l'intensité de ses émotions pendant et après la séance. Le patient montre
une certaine capacité à utiliser ses émotions comme moyen d'exploration
de soi.
5 Le patient est extrêmement doué pour étiqueter et différencier les
expériences émotionnelles, à la fois pendant et en dehors des séances. Le
patient montre clairement qu'il est capable d'utiliser ses émotions en séance
comme un moyen d'approfondir son exploration personnelle.

3 Acceptation de la responsabilité personnelle du changement

0 Ne pas noter. Informations insuffisantes


1 Le patient n'accepte pas la responsabilité du changement, pensant plutôt
que le changement viendra d'une source extérieure, par exemple :- le
patient n'accepte pas la responsabilité du changement.
a) solution magique
b) la bonne combinaison de médicaments et elle seule sera
efficace
c) le thérapeute me donnera la réponse
2 Le patient prétend être capable de faciliter le changement par ses actions,
mais
Il semble que ce ne soit que des paroles en l'air.

3 Le patient est conscient de l'importance de ses efforts dans le processus de


changement, mais il oscille entre cette reconnaissance et une attitude
d'extériorisation.
4 Le patient accepte généralement la responsabilité du processus de
changement mais peut occasionnellement adopter une attitude
d'externalisation.
5 Le patient reconnaît et approuve le rôle que ses efforts joueront dans le
processus de changement, par exemple : - "vous pouvez m'indiquer la
bonne direction, mais je sais que je dois faire le travail moi-même".

4 Compatibilité avec la logique cognitive

0 Ne pas noter. Informations insuffisantes


1 Le patient ne voit pas de relation entre la pensée et le sentiment et/ou
adhère clairement à un modèle alternatif (par exemple, biologique ou
psychanalytique, qu'il considère comme incompatible) ou rejette clairement
les tâches centrales (par exemple, les devoirs, l'autosurveillance) ou les
objectifs (par exemple, il estime que 20 séances ne seront pas suffisantes).
2 Le patient a des difficultés à comprendre le raisonnement cognitif et/ou à
voir la valeur des tâches de la thérapie cognitive.
3 Le patient semble comprendre le raisonnement cognitif, mais a encore des
réserves ou des questions sur le modèle ou son applicabilité.
4 Les réponses des patients indiquent une ouverture au rôle des facteurs
cognitifs dans la détresse et une certaine volonté d'expérimenter les tâches
de la thérapie cognitive.
5 Le patient accepte véritablement le rôle des facteurs cognitifs dans la
détresse et perçoit très clairement la valeur des tâches essentielles de la
thérapie.

5 Potentiel d'alliance (preuves en séance)

0 Ne pas noter. Informations insuffisantes


1 Le patient manifeste clairement un manque de confiance à l'égard de
l'enquêteur, exprime explicitement des sentiments négatifs à propos de
l'entretien ou semble très réservé. Aucune preuve d'une quelconque
relation n'a été apportée au cours de l'entretien.
2 Le patient semble replié sur lui-même, quelque peu sur ses gardes, irritable
ou sur la défensive. Il y a peu de signes d'engagement au cours de
l'entretien
3 Le patient semble s'engager auprès de l'enquêteur, mais reste quelque peu
méfiant.
4 Il y a peu de signes de sentiments négatifs à l'égard du thérapeute ou de la
thérapie, et le patient est raisonnablement impliqué dans le processus
d'entretien. Il est prouvé que le patient se sent compris
5 Le patient semble s'engager activement auprès du thérapeute et se sentir
valorisé et compris. Il semble y avoir une résonance empathique ou des
signes de chaleur mutuelle entre le patient et le thérapeute.
6 Potentiel d'alliance (preuves hors session)

0 Ne pas noter. Informations insuffisantes


1 Antécédents extrêmement médiocres en matière de relations
interpersonnelles. Peu ou pas de relations durables, toutes marquées par
la méfiance ou l'ambivalence
2 Montre une certaine capacité à établir des relations stables, mais avec une
tendance marquée à la méfiance ou à l'ambivalence.
3 Le patient montre des signes modérés de capacité à établir des relations de
confiance, mais tombe clairement dans un état de méfiance en cas de
conflit.
4 Montre de bonnes preuves de relations de confiance durables avec une
certaine tendance à la méfiance, au retrait ou à l'évitement des situations
conflictuelles.
5 Le patient peut avoir des difficultés interpersonnelles, mais il y a de bonnes
raisons de croire qu'il entretient des relations intimes et de confiance et qu'il
est capable de maintenir un bon contact interpersonnel dans des situations
de conflit.

7 Chronique des problèmes

0 Ne pas noter. Informations insuffisantes


1 Une difficulté presque permanente avec au moins l'une des principales
plaintes
2 Difficultés durables avec au moins l'une des principales plaintes pendant au
moins 5 ans
3 Le patient signale les principaux problèmes ou plaintes qui ont duré la
majeure partie des deux dernières années ou au moins deux épisodes au
cours des six derniers mois.
4 Le patient déclare que ses principales plaintes ou problèmes existent
depuis plus de 6 mois mais moins de 2 ans.
5 Apparition relativement récente (dans les 6 derniers mois) des principales
plaintes.

8 Opérations de sécurité

Les opérations de sécurité peuvent être définies comme des opérations


psychologiques et/ou comportementales visant à réduire l'anxiété et à
renforcer l'estime de soi, par exemple en évitant les sujets, en se
préoccupant des détails, en faisant preuve d'inattention sélective, en se
présentant sous un jour exagérément favorable et en discutant de
questions émotionnelles avec une certaine distance intellectuelle.

0 Ne pas noter. Informations insuffisantes


1 Les opérations de sécurité du patient semblent être suffisamment
perturbantes pour constituer un obstacle substantiel au processus
thérapeutique.
2 Le patient présente des opérations de sécurité modérément perturbatrices,
mais il semble qu'à certains moments, il soit capable d'aborder ouvertement
et directement des questions potentiellement anxiogènes.
3 Le patient perturbe légèrement les opérations de sécurité. Il semble qu'il y
ait une certaine ouverture à aborder des sujets anxiogènes, mais on craint
toujours que certaines opérations ne finissent par interférer avec la
thérapie.
4 Des opérations de sécurité perturbatrices ont été constatées, mais on a
l'impression qu'il ne s'agit pas d'obstacles majeurs à la thérapie.
5 Il n'y a aucune raison de penser que les opérations de sécurité du patient
constitueront un obstacle à la thérapie.

9 Focalité

La mesure dans laquelle le patient est capable de rester orienté vers la


tâche et concentré pendant la séance.

0 Ne pas noter. Informations insuffisantes


1 Le patient n'arrive pas à se concentrer sur une situation spécifique travaillée
pendant la séance.
2 Le patient n'arrive pas à se concentrer sur un problème spécifique
3 Le patient est capable de se concentrer sur un problème spécifique sans y
être invité par le thérapeute et de rester concentré sur sa tâche.
4 Le patient fait preuve d'une très bonne capacité à se concentrer sur un
problème en l'absence d'incitation du thérapeute et se sent à l'aise pour
travailler dans une telle structure.
5 Le patient fait preuve d'une très bonne capacité à travailler dans le cadre
d'un problème et utilise cette approche pour explorer en profondeur une
situation spécifique importante.

10 Optimisme / pessimisme des patients à l'égard de la thérapie

0 Ne pas noter. Informations insuffisantes


1 Le patient ne croit pas à la possibilité qu'une thérapie puisse l'aider à
changer les choses dans sa vie.
2 Le patient semble sceptique ou pessimiste quant à l'utilité de la thérapie.
3 Le patient manifeste un certain degré d'espoir quant à l'efficacité de la
thérapie.
4 Le patient est très optimiste et espère que la thérapie peut l'aider à changer
sa vie.
5 Le patient est très optimiste et espère que la thérapie peut l'aider à
changer.

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