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CRET

CIRCUITS COUPLES
EN ALTERNATIF
TP 37

On se propose de déterminer diverses grandeurs relatives à des circuits couplés non


saturables: inductance propre, coefficient d’induction mutuelle, inductance de fuites partielles,
inductance de fuites totales de Boucherot, coefficient de dispersion de Blondel, coefficient de
couplage.

I - RAPPEL DE DEFINITIONS ET THEORIE

a) Définitions
Etant donné deux circuits fermés en présence, l’un de n1 spires et parcouru par un courant
i1, l’autre de n2 spires et parcouru par un courant i2, les flux totaux n1ϕ1 et n2ϕ2 à
travers ces enroulements peuvent s’écrire:

n1ϕ1 = L1i1 + M12i2


n2ϕ2 = L2i2 + M21i1 avec M12 = M21 = M
L1, L2 sont les inductances propres respectives des circuits 1 et 2 et M, le coefficient
d’induction mutuelle.
Il est à noter que L est essentiellement positive, M pouvant être positif ou négatif. Si les
deux circuits sont placés en série :

n1ϕ1 = (L1 + M)i


n2ϕ2 = (L2 + M)i

Le flux total à travers ces deux circuits est donc :

n1ϕ1+ n2ϕ2 = (L1 +L2 +2M)i

L’’ensemble des deux circuits se comporte comme une inductance unique de valeur :

(L1 +L2 +2M)

b) circuits couplés : Self induction ou auto-inductance de fuites.


Considérons deux circuits couplés. Soient n1ϕ1 et n2ϕ2 les flux traversant chaque circuit
quand (1) est parcouru par i1 et quand (2) est ouvert : i2 =0.
On a :
n1ϕ1 = L1 i1
n2ϕ2 = L2i2

Les flux moyens par spire sont pour chaque circuit :

ϕ1 = L1 i1/n1 ϕ2 = L2i2/n2 i1 i2=0

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Mais toutes les lignes d’induction de (1) ne traversent pas le circuit (2), une partie de ses
lignes se ferme sans avoir traversé le circuit (2) . Elles constituent un flux de fuites.

Le flux n1(ϕ1 - ϕ2 ) = (L1 –Mn1/n2)i1 est par définition le flux de fuite du circuit (1) en
présence du circuit (2) . A ce flux de fuites n1(ϕ1 - ϕ2 ) on fait correspondre une inductance
de fuites : l1 = (L1 –Mn1/n2) qui est l’inductance de fuites partielles relatives au circuit (1)
.
Le rapport υ1 = (ϕ1 / ϕ2 ) = L1/M(n1/n2) est le coefficient de fuites partielles du circuit (1)
en présence du circuit (2) . De manière identique, si (1) est ouvert et (2) parcouru par le
courant i2 , on peut définir une inductance de fuites partielles du circuit (2) en présence du
circuit (1) .

l2 = (L2 –Mn2/n1) est l’inductance de fuites partielles.

Le coefficient de fuites partielles du circuit(2) en présence du circuit (1) est :

υ2 = L2/M(n2/n1)

A partir de ces définitions, on établira facilement les relations :

M² = (L1 – l1)(L2 – l2) et υ1υ2 = L1L2/M²

c) Inductance des fuites totales et Boucherot


D’autre part, au lieu de considérer les flux de fuites partielles de chaque enroulement, on
peut imputer arbitrairement toutes les fuites au circuit en lui attribuant une inductance de
fuites N1 .
Au lieu d ‘écrire : M² = (L1 – l1)(L2 – l2)

On écrit :
M² = (L1 – l1)L2 d’où N1 = L1 – M²/L2

N1 est appelé inductance de fuites totales de Boucherot. Enfin, l’analogie entre les
systèmes mécaniques et électriques permet d’introduire la notion de couplage. En effet,
s’il n’y avait pas de fuites entre les deux circuits, on aurait :
M² = L1L2 en réalité M²/L1L2 <1

Le coefficient de couplage est défini par k = M/√L1L2


- Si k est très voisin de 1, on a affaire à un couplage serré (il y a très peu de lignes
d’induction perdues)

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- Si k est très voisin de 0, on a affaire à un couplage lâche (la majeure parties des lignes
d’induction d’un circuit ne traversent pas l’autres).
A partir de ce coefficient de couplage, on exprime le coefficient de dispersion de Blondel :
σ = 1 – k²

II MANIPULATION

On dispose de deux bobines de nombres de spires n1= 440 et n2 = 220 montées sur un
noyau de fer. L’ensemble est représenté par la figure 1. La position relative des deux
circuits par rapport au noyau de fer ayant une très grande importance, la bobine (1) a été
fixée par rapport au noyau, l’autre bobine (2) occupera quatre positions fixes par rapport
à la première :

d = 13 cm d = 15 cm d = 20 cm d = 25 cm
Toutes les mesures qui suivent seront faites par ces quatre positions de la bobine (2).
->Il est vivement conseillé d’utilise un tableur ( Excel de microsoft par exemple) pour
rassembler les relevés de mesures et faire les différentes déterminations demandées.

a) Calcul de L1 et L2 : Le circuit de la bobine (2) étant ouvert, on effectuera le montage


de la figure 2-[1] : Les sources a continue et b, alternative sinusoidale de pulsation ω,
sont variables. On mesurera R1 puis Z1 = (R1² + L1²ω²)1/2 d’où L1 . On fera 5
relevés correspondant à des tensions sinusoidales comprises entre 10 et 16V, pour
éviter la saturation du circuit magnétique.

Bobine (1) Bobine (2)

d Figure 1

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Figures.2

Mêmes déterminations pour R2 et L2 . On fera 5 relevés correspondant à des tensions


sinusoidales comprises entre 3V et 6V
On fera chaque fois des mesures relatives aux trois positions de la bobine (2).

b) Calcul de M :
On fera successivement les deux montages 2-[2] et 2-[3]. Dans le premier montage
l’inductance totale est :

La = L1 + L2 + 2M
Dans le montage (2) :
Lb = L1 + L2 - 2M d’où La – Lb = 4M
Connaissant La et Lb , on déduit facilement M. Ce calcul sera également fait pour les trois
positions de la bobine (2).

c) Inductances et coefficients de fuites partielles


Des valeurs précédentes on déduira l1 , l2 , υ1 et υ2 définies plus haut.

d) Calcul des inductances de fuites totales N1 et N2 de Boucherot.


On calculera ces valeurs d’abord à l’aide des formules données précédemment ; on
remarquera que ce coefficient ne préjuge en rien la manière dont se forment les flux de
fuites. On peut donner une signification physique au coefficient N1 . En effet, si l’on court
– circuite la bobine (2) et qu’on applique une tension V à la bobine (1), nous avons en
négligeant les résistances :

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v = d(L1i1 + Mi2)/dt 0 = d(L2i2 + Mi1)/dt

Soit di2/dt = - Mdi1/dt


En éliminant i2 on a :
v = (L1 –M²/L2)di1/dt = N1di1/dt
Ou
V = N1ωI1

On contrôlera que la valeur de N1 ainsi trouvée coïncide avec la valeur précédente pour
d = 10 cm et d = 20 cm.
Ne pas faire cette vérification pour d = 0

d) Coefficient de couplage et coefficient de dispersion de Blondel


On calculera k et σ pour les trois positions indiquées et on remarquera que le couplage
est d’autant plus lâche que les bobines sont éloignées.

e) Calcul de la réluctance du circuit magnétique commun aux deux bobines


On calculera la réluctance à partir de l’expression : R = n1n2/M

Et les réluctances des circuits de fuites avec : Rf1 = n1²/l1 et Rf2 = n2²/l2

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