Documenti di Didattica
Documenti di Professioni
Documenti di Cultura
3
Cfr. R. E. Brown, The Gospel according to John, I, New York 1966, 79.
annoncer ce qu’il a vu. Parés l’avoir trouvé, il le conduit chez Jésus4. Dès que Jésus le
voit, il le regarde d’un œil particulier, pénétrant et profond, semblable à celui du
Baptiste à son égard et lui donne un nouveau nom (cfr. Jean 1,36). «Jésus regarde et
scrute l’homme qui a été conduit chez lui, et tout de suite il l’appelle avec le nom
qu’il portera à l’avenir, un nom chargé de signification (rocher) ; il le connaît et il le
choisit»5.
Dans ce premier texte, Pierre ne manifeste aucun sentiment, il ne prononce pas
de mots ; il apparaît seulement comme le destinataire du témoignage que Jésus est le
Messie et comme destinataire d’une élection qui est le fruit d’une connaissance
profonde et absolument gratuite. Le début de l’aventure de Pierre avec Jésus est
caractérisé par une certaine passivité, dépendance. On ne peut pas parler ni de foi en
Jésus comme pour Nathanaël, ni de pleine confiance en d’autres témoignages ; on
peut dire seulement qu’il n’opposa pas de résistance à l’initiative de son frère. Cela
suffit au Seigneur pour qu’Il puisse s’adresser à lui de manière personnelle (tu es…tu
t’appelleras) et comme quelqu’un qui le connaît intimement.
4
Le verbe άγω avec l’accusatif de la personne conduite semble impliquer une certe passivité dans celle-ci, (cfr. Jean
7,45 ; 9,13 ; 10,16 ; 18,13.28 ; 19,4.13), c’est pourquoi il nous semble que Pierre n’avait pas au début beaucoup
d’enthousiasme à suivre son frère. Cfr. Evangelo secondo Giovanni, a cura di G. Nolli, Città del Vaticano 1986, 39.
5
R. Schnackenburg, Il vangelo di Giovanni, I, Brescia 1973, 429.
6
Cfr. S. Panimolle, Lettura pastorale del Vangelo di Giovanni, Bologna 1985, 149.
6
le considèrent fils de Joseph et ils ne comprennent pas comment il peut affirmer
d’être descendu du ciel (v. 42), donc ils n’ont pas vu ses signes. Pour Jésus ses signes
sont toujours une offre, un don gratuit ; au contraire, ceux qui le suivaient, les
réclamaient comme une réponse prodigieuse à leur demande, une condition
essentielle pour croire.
En plus, les mots de Jésus : «Vous me cherchez parce que vous avez mangé et vous
vous être rassasiés» indiquent qu’ils sont poussés par la satisfaction d’un besoin
purement naturel et pour l’espoir de pouvoir continuer à l’obtenir.
Le malentendu des interlocuteurs peut se voir aussi dans la façon dont ils
comprennent l’invitation de Jésus pour se procurer le pain éternel. Ils sont guidés par
la mentalité liée à la valeur des œuvres ; au contraire, Jésus affirme la nécessité de la
seule foi en lui qui est l’envoyé du Père.
«Jésus ne se réfère pas à une action morale semblable aux œuvres de la loi judaïque,
mais plutôt il souligne qu’à la place de beaucoup d’efforts humains auxquels les juifs
sont prêts, doit se substituer une seule décision, celle de croire dans l’envoyé de
Dieu»7.
L’incompréhension et l’incrédulité des disciples se manifestent, enfin, devant sa
révélation comme pain de vie éternelle. Dans son «homélie eucharistique», Jésus se
réfère clairement à l’Incarnation et à la Passion et la Croix (conf. les expressions
«sang» et «donné pour») de sorte que l’incrédulité des auditeurs s’étend sur le
mystère tout entier du Fils descendu pour donner la vie au monde. Quelle est la cause
de cette incrédulité radicale restée secrète jusqu’à ce moment-ci ? Elle réside
certainement dans l’incapacité de se confier au Christ, tout en reconnaissant «dans et
à travers» sa réalité visible son origine et sa mission divines, et dans l’indisponibilité
à changer et dépasser ses attentes et ses prétentions ; toutefois, les motivations les
plus profondes se rapportent à l’action du Père. Personne ne peut aller à Jésus, si le
Père ne l’attire pas. La foi est un don de Dieu ; elle s’enracine dans l’action du Père,
sans nier la liberté humaine. Pourtant cette action se réalise au moyen du Fils,
puisque personne n’a vu le Père sinon le Fils (Jean 1,18 ; 6,46), dont la révélation du
Père peut être assimilée grâce à l’Esprit de vérité. C’est lui, en effet, qui anime et
guide le processus d’intériorisation et d’assimilation de la Parole dans le cœur des
disciples, en permettant ainsi à l’homme de dépasser le domaine de la faiblesse et de
l’impuissance de la nature humaine.
L’incrédulité de la foule et des disciples constitue le fond d’ombre qui, par le jeu du
contraste, donne du relief et de la profondeur à la lumière de la profession de foi des
Douze dans la bouche de Pierre. La réponse qu’il donne exprime l’accueil
l’acceptation que les paroles de Jésus sont des paroles de vie parce qu’elles sont
données par lui8 ; elle contient aussi une des confessions les plus complètes de la
personnalité et de la mission de Jésus, avec des termes particulièrement riches dans le
vocabulaire du quatrième évangile. C’est pour ça que les paroles de Pierre sont des
paroles de foi authentique et d’importance permanente. En particulier, en
reconnaissant Jésus comme le Saint de Dieu, Pierre atteste son origine divine, sa
7
R. Schnackenburg, Il messaggio morale del Nuovo Testamento II, 211.
8
R. Schnackenburg, Il vangelo di Giovanni II, Brescia 1977, 114.
diversité par rapport à tous nos systèmes préconçus, sa plénitude d’autorité et
d’Esprit dans l’annonce de la Parole.
«Pour ça la confession de Pierre est la réponse la plus appropriée (σύ εί) à la formule
de révélation εγω είμι»9.
Pour certains auteurs10, en plus de la divinité du Christ, il y a aussi dans la profession
de Pierre une référence à la mission «sacrificatoire» de Jésus, puisque dans l’évangile
le verbe «sanctifier» est ailleurs employé pour exprimer son sacrifice à la faveur des
hommes (Jean 17,19). Si cette interprétation est exacte, alors la profession de Pierre
embrasse le mystère tout entier du Fils descendu du ciel pour donner la vie aux
hommes.
Cette foi, d’où provient-elle à Pierre ? Sûrement d’une communion de vie prolongée
qui a renforcé la conviction initiale que Jésus est le Messie11 ; toutefois, si nous
interprétons la confession de foi en contrepartie de l’incrédulité, nous pouvons dire
qu’elle est le don du Père. L’absence chez Jean d’un texte similaire à Matt 16,17,
dans lequel on dit expressément que le Père a révélé à Pierre l’identité de Jésus,
s’explique soit du fait que Jésus a déjà dit clairement que personne ne peut aller à lui
si le Père ne l’attire pas et que la chair ne sert à rien (Jean 6,44.63), soit avec l’intérêt
de la part de Jean de présenter Pierre comme porte-parole des Douze. En effet, il
parle au pluriel. En conclusion de cette brève analyse, qu’est-ce qu’on peut dire à
propos de Pierre ? Avant tout on relève que sa foi embrasse soit l’identité de Jésus en
relation au Père soit sa mission par rapport aux hommes. C’est pour ça qu’elle est
authentique, parce qu’elle ne sépare pas en Jésus identité et mission, mais accueille le
Fils comme l’envoyé du Père pour les hommes. En plus, bien que ce soit lui qui parle,
la foi qu’il professe est partagée par tous les disciples. Comme il est vrai que la
réponse qu’il donne exprime une adhésion et un amour personnel indiscutables,
quand même il est vrai qu’il partage avec les autres le don de la foi de la part du Père
et l’expérience d’union de vie avec Jésus.
Pierre, confesseur du Messie, n’est pas seul ni séparable des autres qui ont eu, autant
que lui, le don de suivre et connaître Jésus.
9
Ivi, 56.
10
Cfr. R. E. Brown, The Gospel according to John, I, 298.
11
R. Schnackenburg, Il vangelo di Giovanni II, 154.
Toutefois, à partir de ce moment, sa foi et son amour traverseront une «crise» parce
qu’ils seront mis de façon plus directe devant la glorification du Fils et devant son
passage de ce monde au Père. Avec le geste du lavement des pieds, le Christ «rend
visible la logique d’amour et de service, de don qui a guidé toute son existence, qui
exprime sa dignité et sa filiation»12. Nous ne sommes pas devant un geste isolé, mais
devant un acte qui exprime le mystère du Fils, le quel «possédait depuis toujours la
condition divine … et s’est montré obéissant jusqu’à la mort, la mort sur la croix»
(Phil 2,7ss)» et qui explique éloquemment l’affirmation selon laquelle «Dieu a
tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique» (Jean 3,16). Pierre comprend
«l’abaissement» de Jésus dans le geste du lavement des pieds, mais il ne comprend
pas que dans ce geste, entendu comme manifestation jusqu’à la fin de son amour pour
les disciples, se réalise aussi la glorification du Père. Son refus est conséquent à sa
compréhension ou mieux encore à son incompréhension. Le scandale est tellement
grand pour lui que même la promesse de Jésus qu’il comprendra ensuite, ne sert pas à
le faire reculer. Au contraire il s’obstine et jure : «Tu ne me laveras jamais les pieds».
Son tempérament fougueux et ses préjugés par rapport à l’identité de Dieu et à sa
manière d’agir l’emportent sur la confiance en Jésus. La suite du récit précise mieux
la personnalité et l’attitude profonde de Pierre envers Jésus : si la communion avec le
Seigneur est en péril, il ne craint pas de paraître incohérent et de changer d’idée.
D’après les versets successifs (Jean 17,31-38), il nous semble que Pierre n’apprend
pas facilement par ses erreurs et par l’expérience de sa faiblesse. De nouveau il a un
dialogue avec Jésus où il proteste pour le suivre tout de suite en déclarant qu’il est
prêt à donner la vie pour lui. Cette fois, en plus de ne pas connaître le dessein divin, il
se montre téméraire et oublieux du fait que la suite est don du Père.
D’après ces passages évangéliques, Pierre apparaît comme une «brebis du Seigneur»,
plein de foi et d’amour mais en même temps impétueux et aveugle en ce qui concerne
la connaissance du mystère du Christ et celle de son cœur. En effet, il lui échappe non
seulement le sens profond des demandes de Jésus mais aussi la différence entre les
bons sentiments naturels et la forte volonté éveillée en nous par Dieu. Surtout, Pierre
se montre incapable de comprendre et d’accepter qu’il soit aimé de Jésus d’un amour
humble, pour avoir la vie éternelle. L’aveuglement, l’impulsivité et la présomption
réapparaissent à l’occasion de l’arrestation de Jésus. La figure de Pierre, encore une
fois, se dessine par rapport aux paroles et aux choix de Jésus. Celui-ci, en qualité de
bon pasteur, demande la relaxe des brebis et offre sa vie, en acceptant le calice des
mains du Père. Pierre, qui ne comprend rien de tout ce que Jésus dit et fait, ne
s'éloigne pas comme les autres ; il prend une épée et cherche à le délivrer. Ainsi il
s’interpose dans le rapport entre le Père et le Fils, parce qu’il ignore que Jésus est
conscient de son heure; il agit selon la mentalité humaine qui ne comprend pas les
desseins divins et, en échangeant de rôle, s’élève en libérateur du Christ.
Après l’arrestation, Jésus est conduit chez Anne. Pierre le suit grâce à l’aide d’un
autre disciple. L’évangéliste raconte ensuite les trois reniements, pas de suite mais
séparés entre eux par l’interrogatoire de Jésus. Cette succession a pour but de mettre,
l’un de face de l’autre, le témoignage de Jésus et le reniement de Pierre pour nous
12
B. Maggioni, Il Vangelo di Giovanni, in I Vangeli, Assisi 1985, 1571.
faire comprendre quelle était la distance entre le disciple et son Maître. Même a cette
occasion Pierre manifeste autant son affection pour le Seigneur que sa faiblesse. En
particulier, cette suite «de loin» montre qu’il était sincère quand il affirmait de
vouloir suivre Jésus immédiatement, mais aussi que Jésus était dans le vrai, en
annonçant sa trahison.
2.1 La foi comme don de Dieu par les hommes et comme provocation
On va repartir du début. L’importance du rôle d’André comme témoin est
évidente, au point qu’on peut justement affirmer que la rencontre de Pierre avec le
Seigneur est le fruit de son frère, de la communication des dons qu’il avait reçus en
restant chez Jésus le Messie16. La médiation d’André cesse au moment où Jésus et
Pierre sont l’un en face de l’autre. La rencontre, voulue surtout par André, se produit
et tout de suite elle se transforme pour Pierre dans une élection et une mission
obscures et incompréhensibles.
Une nouvelle vie commence pour Pierre, mais à ce moment-là il semble qu’il n’en
soit pas conscient. Des constantes de l’expérience de foi tout court émergent de la
première rencontre de Pierre avec Jésus. Premièrement l’importance du témoignage
de ceux qui ont été avec Jésus et qui l’ont connu. Le thème de la foi sur la parole des
témoins est présent dans tout le Nouveau Testament, mais il est particulièrement aimé
chez Jean : «C’est ce même disciple qui rapporte ces faits et les a mis par écrit, et
nous savons que ce qu’il affirme est vrai» (Jean 21,21 ; cf. 1Jean 1,13)
La foi en Christ trouve ses racines dans une expérience de partage, de gratuité et de
confiance humaines ; elle germe et se développe dans l’aptitude propre de l’homme
d’établir un rapport personnel qui comprend les capacités cognitives, mais surtout
dans la disponibilité à se confier à d’autres personnes et à la vérité qu’elles lui
révèlent. On retrouve ainsi sur le plan anthropologique les racines d’humilité de la
foi. En effet celui qui si fie à un autre et a confiance dans la vérité de son message, se
reconnaît dépendent de son chemin d’expérience et de sa pensée17. A niveau humain,
cette expérience est relative. Elle ne pourrait pas mûrir si Christ ne prenait pas
l’initiative de nous adresser sa parole chargée de promesses et de nouveautés (cf.
Jean 1,42). L’obscurité, qui au début les enveloppe, constitue une offre et une
provocation pour celui qui en est le destinataire : c’est découvrir son contenu, en
s’acheminant avec le Christ et en se laissant entraîner par sa manifestation graduelle.
C’est surtout une provocation, parce qu’elle exige de «suivre quelqu’un», de
«dépendre du Seigneur qui se révèle, en attendant patiemment les signes qu’il voudra
donner». Cette «provocation», que Pierre à dû affronter beaucoup de fois et à laquelle
il a souvent succombé ne la reconnaissant pas dans son sens profond, est nécessaire
pour le chemin vers la suite du Christ et elle le caractérise en profondeur. Pour croire
en Christ et l’aimer, il ne suffit pas de s’abstenir du mal moral, mais on exige le
renoncement à entreprendre une initiative quelconque, bien qu’elle soit valable et
dirigée à glorifier Dieu, à moins qu’elle ne soit la réponse à une parole ou à un signe
du Seigneur. Autrement dit, ça signifie se considérer un pur instrument au service des
16
Cfr. Tommaso d’Acquino, Commento al Vangelo di San Giovanni, I, Brescia 1990, 193.
17
Cfr. Giovanni Paolo II, Fides et Ratio, n. 32 : EV 17 1240-1241.
dessins de Dieu en lui offrant une complète obéissance, ainsi comme le Fils qui aime
le Père et ne fait rien tout seul, sinon ce qu’il voit fait par lui. Ainsi, au fur et à mesure
qu’on suit Jésus, ce qui est requis n’est pas tant l’acceptation d’aptitudes morales que
la disposition de l’amour du Fils vers le Père, amour qui se manifeste par la
dépendance et l’obéissance jusqu’à la mort. La suite du Christ introduit
graduellement dans le mystère du Fils et pour cela se pénètre profondément d’amour
authentique. L’adjectif adjoint au substantif amour n’est pas un pléonasme car il
prend une valeur particulière, si nous considérons que Pierre anticipait le Seigneur et
intervenait poussé aussi par la passion et l’amour humains. En effet la provocation de
la suite concerne la transformation de l’amour fondé sur les sentiments et sur la
compréhension humaine en amour divin, constitué de l’abandon et de l’obéissance
radicaux à Dieu au fur et à mesure qu’il se révèle.
D’après les considérations précédentes, où nous avons mis en relief la foi comme
accueil d’un témoignage et comme dépendance absolue de la volonté divine qui se
manifeste graduellement, on peut en tirer des conclusions. La suite du Christ, juste
pour son commencement, se présente dépourvue d’une raison quelconque d’orgueil,
de présomption et d’indépendance. Au contraire, elle doit se caractériser par la
gratitude envers ceux qui ont lui donné l’impulsion initiale avec leur témoignage et
grâce à la soumission vers l’initiative de Dieu qui se manifeste18. Cette disposition de
foi purifie et transforme les sentiments d’amour et de dévouement au Seigneur.
18
Pour bien comprendre en quoi consiste cette dépendance de Dieu, il est utile de faire référence au témoignage de
Nadal disant qu’Ignace de Loyola n’anticipait jamais le Saint Esprit mais le suivait toujours. Ça il lui était possible, en
plus de dons particuliers reçus, par la pratique assidue de l’examen de conscience, c’est-à-dire de la relecture du
passage de Dieu dans sa vie à travers les événements, les circonstances, les personnes, les états d’âme,etc.. et de sa
reponse : La foi mûrit dans la pratique de la garde du coeur.
19
Tommaso d’Acquino, Commento al Vangelo di San Giovanni, I, 593.
20
Agostino, Commento al Vangelo e alla Prima Epistola di san Giovanni, Roma 19852, 629.
confession authentique21. Mais, au contraire, les faits suivants nous montrent que
Pierre tend à se distinguer et à se séparer des autres, à agir pour son initiative sur la
base d’une (fausse) plus grande humilité, d’un (présumé) plus grand courage, d’un
(inopportun et indiscret) plus grand amour. Même si toutes les actions et les paroles
en son nom supposent en Pierre une compréhension personnelle du mystère du
Christ, la rupture de l’unité ne se pose pas au niveau de contenus et de vérités
christologiques mais plutôt au niveau de la docilité à l’Esprit, c’est-à-dire d’accueil
du don, que le Père a accordé même aux autres, de connaître et d’aimer le Fils. Et
pourtant, comme on a vu, l’évangéliste bien de fois montre que Pierre a besoin de la
médiation d’autrui pour connaître Jésus, pour comprendre de qui il est en train de
parler, pour le suivre et pour le reconnaître. D’où dérive-t-elle cette présomption
associée à cette sincérité d’intentions et d’affection pour le Seigneur ?
23
Santa Teresa di Gesù Bambino, Opere Complete, Città del Vaticano 1997, 226.