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º 0 ~ 2015
Imagen de cubierta y contracubierta
Pared estucada, Escalera de Honor. Museo Cerralbo (Fotos: Javier Martínez Milán).
Revista de estudios y comunicaciones del Museo Cerralbo
n.º 0 ~ 2015
Catálogo de publicaciones del Ministerio: www.mecd.gob.es
Catálogo general de publicaciones oficiales: publicacionesoficiales.boe.es
MINISTERIO DE EDUCACIÓN,
CULTURA Y DEPORTE
Edita:
© SECRETARÍA GENERAL TÉCNICA
Subdirección General
de Documentación y Publicaciones
© De los textos y fotografías: sus autores
NIPO: 030-15-315-9
Revista de estudios y comunicaciones del Museo Cerralbo
Dirección
Lurdes Vaquero Argüelles
Coordinación
Rebeca C. Recio Martín
Consejo de redacción
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Cristina Giménez Raurell
Carmen Sanz Díaz
Cecilia Casas Desantes
Pilar Calzas Cintero
Lourdes González Hidalgo
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ESTUCO
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c/ Ventura Rodríguez 17
28008 Madrid, España
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Maquetación y diseño
Javier Martínez Milán
Estudios
12
Le Musée Cognacq-Jay, une vision sensible
du XVIIIe siècle
Benjamin Couilleaux
33
El Cuarto del Mirador, punto de inflexión en
la intervención de la recreación de
ambientes de la planta entresuelo
Julio Acosta Martín
62
El tabaco, usos y objetos.
Colecciones del Museo Cerralbo
Cecilia Casas Desantes
112
La colección de dibujo antiguo del Museo
Cerralbo de Madrid
Anna Reuter
153
La decoración pictórica del pedestal para el
cenotafio de la Reina Isabel de Braganza:
una lectura iconográfica
María Isabel Rodríguez López
190
Cerámicas de La Moncloa de la época de
los Zuloaga en el Museo Cerralbo
Abraham Rubio Celada
Comunicaciones
222
Pautas para la digitalización de negativos
y transparencias sobre placas de vidrio y
soportes flexibles
Rebeca C. Recio Martín
228
Racimos de uvas de Miguel de Pret: dos
bodegones y una atribución inesperada
Cecilia Casas Desantes
L
a idea de la puesta en marcha de la revista es una iniciativa
del Departamento de Investigación y Colecciones del
Museo, avalada por el Ministerio de Educación, Cultura
y Deporte, cuenta también con el apoyo de la Fundación
Museo Cerralbo.
estuco/n.º 0~ 2015 7
recreación, con algunas soluciones de compromiso y no
desde la recuperación fidedigna con la que pudo enfocar el
trabajo en el Piso Principal. Por su parte, la doctora Reuter,
estudiosa desde hace años de la colección de dibujo antiguo,
analiza y cataloga los originales más destacables de entre los
que consiguió reunir el marqués de Cerralbo, un «aperitivo»
del necesario catálogo razonado de las 558 piezas que
conforman el conjunto. Entre las obras, que se enmarcan
cronológicamente desde el Renacimiento hasta el siglo XIX,
existen ejemplares de extraordinaria calidad de diferentes
escuelas europeas, aunque con una mayor presencia de
dibujo francés e italiano, no obstante, destaca por encima de
todos el Coche barato y tapado de Francisco de Goya de su
etapa en Burdeos.
8 estuco/n.º 0~ 2015
cerámicas de La Moncloa en la época de los Zuloaga y los
ejemplares que de este taller se conservan en el Museo.
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10 estuco/n.º 0~ 2015
estudios
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Le musée
Cognacq-Jay.
une vision sensible du XVIIIe siècle
Benjamin Couilleaux ~ Musée Cognacq-Jay
12 estuco/n.º 0~ 2015
Fig. 1
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s’établissant dans la capitale en 1854. Les premières années
furent difficiles, de boutique en boutique: dans l’une d’elle,
La Belle Héloïse, il eut pour collègue Marie-Louise Jay (1838-
1925). Cette Savoyarde était aussi venue tenter tôt sa chance à
Paris. Entre leur rencontre en 1864 et leur mariage en 1872, le
couple Cognacq-Jay investit dans un magasin qui allait faire
leur fortune. Sur le quai de la Mégisserie, face au pont Neuf,
Ernest loua en 1870 la Samaritaine, petit local qui ne tarda
pas à grandir et s’imposer comme l’un des grands magasins
parisiens. Les efforts déployés par les époux dans la gestion
commerciale de la Samaritaine les menèrent progressivement
à la fortune, permettant à Ernest et Marie-Louise d’acquérir en
1891 un hôtel particulier 65, avenue du Bois (actuelle avenue
Foch), où ils résidèrent jusqu’à leur mort (fig. 1).
14 estuco/n.º 0~ 2015
et fondateur du Salon d’automne en 1903. Ernest Cognacq «Il porte son
rencontra par ailleurs Camille Gronkowski (1873-1949) lors de attention sur un
la fameuse vente de la collection Victor Desfossés le 26 avril
1899 (dont le clou fut sans conteste L’Atelier du peintre de
certain XVIIIe siècle,
Gustave Courbet); le jeune homme lui conseilla alors de se sensible, intimiste,
porter acquéreur d’une Femme nue couchée de Courbet, de La qui laisse la part
Barque de Millet ou encore de la Femme à la toque de Corot. belle à l'individu et
Commença ainsi une collaboration de près d’un quart de siècle
à ses sentiments, et
où, parallèlement à sa carrière au Petit Palais d’abord comme
attaché en 1912, puis conservateur en chef de 1925 à 1933,
témoigne d'un art
Gronkowski influença certains achats décisifs de Cognacq: de vivre raffiné et
ainsi Le Banquet de Cléopâtre de Tiepolo (vente princesse élégant, en somme,
Mathilde Bonaparte, 17 mai 1904) (Burollet, 2004: 286-293, n.o ce fameux goût
102) et le Portrait de Robert Henley par Reynolds (vente baron
***, 1906) (Burollet, 2004: 260-262, n.o 93), alors que le maître
Goncourt encore
vénitien et l’école anglaise étaient rares dans les collections largement défendu.»
parisiennes. Quant à Édouard Jonas (1883-1961), influent
marchand d’art à Paris (il tenait une galerie place Vendôme, et
une autre à New York), il joua également le rôle de conseiller,
même si c’est l’antiquaire qui prédomine dans le répertoire
le citant à plusieurs reprises pour des achats notables, tel le
Monument pour un chien de Clodion (Paris, 1992: 292-295, n.o
60)3 en 1916. Jonas poursuivit les projets de Cognacq après
sa mort en devenant le premier conservateur du musée, dont
il publia en 1930 un catalogue raisonné4. Ernest Cognacq fit
pareillement appel aux bons services d’Oscar Stettiner (1878-
1948), autre galeriste en vue dans le Paris du début du XXe
siècle. Ce formidable intermédiaire acheta notamment pour le
compte d’Ernest aux ventes Doucet de juin 1912 et du marquis
de Biron en juin 1914, mais aussi bien plus tard avec la Nature
morte au chaudron de cuivre de Chardin issue de la vente
Léon Michel-Lévy des 17 et 18 juin 1925 (Burollet, 2004: 84-87,
n.o 22).
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environ et portent dans un premier temps sur l’art moderne
et contemporain. L’inventaire de 1924 révèle un grand nombre
d’achats dans les années 1900 auprès de la galerie Bernheim,
l’une des principales vitrines de la peinture moderne, alors
sise rue Laffitte. Les œuvres de Boudin, Corot (Campagne de
Naples, acquise chez Bernheim le 16 juillet 1902), Courbet,
Manet, Troyon, Degas –un pastel daté de 1885, Danseuses
se baissant (Les Ballerines), passé auparavant chez Nemes à
Budapest et le prince de Wagram à Paris–, Rodin et Carpeaux
(Bacchante aux roses, un marbre de 1869 au musée des
Beaux-Arts de Montréal depuis 2004, fig. 2), etc., forment le
premier noyau de la collection Cognacq, dont ne témoigne
plus du tout le musée parisien qui porte son nom.
16 estuco/n.º 0~ 2015
ainsi qu’un grand nombre de porcelaines dont les pièces de
Meissen forment un ensemble patrimonial de tout premier
ordre en France (Éléphant portant un pot-pourri, de Johan-
Joachim Kaendler et Peter Reinicke, vente L. B., 12 mai 1905)10
(Burollet, 1983: 86-88, n.o 30).
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Fig. 3
Fig. 4
18 estuco/n.º 0~ 2015
Fig. 5
period rooms des musées anglo-saxons, mais visant d’abord Fig. 3.- Anonyme, Exposition à la
à instaurer un climat d’intimité, probablement proche de celui Samaritaine de Luxe en novembre
ressenti avenue du Bois. 1925, après 1925, Paris, Musée
Cognacq-Jay. © Musée Cognacq-
Cette logique de valorisation publique aboutit au legs de
Jay / Roger-Viollet.
la collection à la Ville de Paris, institué par Ernest dans son
testament en 1925. À l’origine, les objets devaient revenir au Fig. 4.- Anonyme, Exposition à la
Petit Palais, par l’entremise de Gronkowski. Dès 1926, toutefois, Samaritaine de Luxe au printemps
Cognacq changea d’avis pour créer un musée autonome, dont 1926, après 1926, Paris, Musée
il nomma peu avant sa mort Jonas comme conservateur. Les Cognacq-Jay. © Musée Cognacq-
raisons de ce revirement demeurent mal connues, peut-être Jay / Roger-Viollet.
une brouille avec le conservateur en chef du Petit Palais, ou
Fig. 5.- Anonyme, Exposition à la
bien la peur que la donation Tuck de 1925, aussi très portée
Samaritaine de Luxe octobre 1927,
sur l’art français des Lumières, ne fasse de l’ombre au legs
après 1927, Paris, Musée Cognacq-
Cognacq. Quoi qu’il en soit, un musée fut inauguré en 1929
Jay. © Musée Cognacq-Jay /
boulevard des Capucines, dans un lieu acheté à dessein par
Roger-Viollet.
Ernest à côté de la Samaritaine de Luxe. Seule une partie des
œuvres de la collection Cognacq, soit 1.049 numéros dans le
premier catalogue de 1929, s’y trouvaient.
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«Depuis la fin des En effet, Gabriel Cognacq (1880-1951), petit-neveu d’Ernest qui
années 1980, le devait prendre sa succession à la tête de la Samaritaine, obtint
une part non négligeable du fonds familial, essentiellement
musée a entrepris toutes les œuvres modernes, ainsi qu’une partie des tableaux
une série et dessins anciens. Le musée conservait donc l’essentiel du
d'acquisitions, de mobilier et des sculptures ainsi que des objets d’art, mais la
restaurations, de Ville de Paris avait refusé environ 450 objets chinois et japonais,
publications et peut-être pour ne pas encombrer un espace déjà réduit ou
bien éviter de faire concurrence au musée Cernuschi institué
d'expositions qui en 1898. Quant à Gabriel, davantage un connaisseur que son
lui ont donné grand-oncle, il enrichit sa part réservée d’estampes anciennes,
progressivement notamment de Dürer et Rembrandt, ainsi que d’ouvrages de
une nouvelle bibliophilie et de tableaux modernes. L’ensemble fut dispersé
après sa mort, en 1952, lors de grandes ventes qui comptèrent
assise tant locale parmi les plus importantes de l’après-guerre en France. Les
qu'internationale, chiffres parlent: pas moins de quinze vacations, comportant
mouvement qui chacune plus de 300 numéros, étalées entre mai 1952 et avril
a culminé avec 195312.
la campagne de Ainsi Ernest légua-t-il un ensemble d’une grande cohérence,
travaux de 2014.» souvent de haute qualité voire de prestigieuse provenance,
à la Ville de Paris. Reconnu musée du XVIIIe siècle, le musée
Cognacq-Jay reste donc intimement lié à la mémoire de son
légataire, et pas seulement par son nom. Il reflète souvent
la sûreté et parfois la faiblesse de son goût, ses sujets de
prédilection et des thématiques inusuelles, ses ensembles
unitaires ou bien ses raretés si originales. Ernest Cognacq s’est
avant tout intéressé à l’art français, à la fois par admiration
personnelle, tendance générale et opportunité du marché,
mais il s’est aussi tourné vers d’autres écoles européennes.
Outre Venise, autour de Tiepolo, Canaletto et Guardi, la série
des tableaux anglais compte parmi les premières de cette
importance dans les collections publiques françaises, éclipsant
même en 1929 celle à peine naissante du Louvre. Le Portrait
de Charles Colmore de Francis Cotes (acquis par Jonas pour
Cognacq en 1925) (Burollet, 2004: 96-98, n.o 28) y figure en
bonne place, aux côtés des tableaux de Lawrence et Reynolds
ou encore des pastels de Gardner et Russell. Au sein d’objets
20 estuco/n.º 0~ 2015
d’art de moyennes dimensions et de provenance souvent
indéterminée ou peu retentissante, se trouve un monumental
Lit à la polonaise attribué à George Jacob, documenté à la
fin du XVIIIe siècle à Versailles, puis aux Tuileries avant d’être
offert par Napoléon à Cambacérès (Neto, 2001: 108-111, n.o
42). Quelques exceptions chronologiques à cette collection
homogène ajoutent au pedigree de la collection Cognacq: en
amont, L’Ânesse du prophète Balaam, signée et datée 1626
par Rembrandt, soit l’une des premières œuvres connues du
maître hollandais et un tableau quasi unique dans les musées
français (Burollet, 2004: 251-259, n.o 92); en aval, le Portrait
de Joséphine Nicaise-Lacroix d’Ingres (acquis par Stettiner
pour Cognacq en 1914 à la vente du marquis de Biron),
époustouflant dessin à la mine de plomb (Burollet, 2008: 126-
129, n.o 46).
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éparpillées, si l’on évacue tout de suite le fait que certaines
ne sont plus localisées, deux écueils surgissent pour celles
repérées. Prenons l’exemple de Fragonard, particulièrement
apprécié par Ernest Cognacq, avec deux tableaux majeurs de
l’artiste bien connus. La Jeune Fille lisant (atach Stettiner, 1916.
Fig. 6) (Cuzin, 1987: 304, n.o 229) a été donnée au Metropolitan
Museum of Art de New York en 1953 et même si les musées
américains peuvent se dessaisir d’œuvres de leurs collections,
il semble peu probable et souhaitable que le Metropolitan
mette un jour ce tableau en vente. Quant à La Jeune Fille
aux petits chiens (vendue par Madame Crémieux par Giraut
–intermédiaire?– en 1912 (Cuzin, 1987: 197, n.o 199), elle a été
acquise par le célèbre artiste contemporain Jeff Koons à une
vente Christie’s à New York le 15 avril 2008 pour la somme de
1.385.000 dollars, vu la provenance du tableau et sa rareté sur
Fig. 6.- Jean-Honoré Fragonard,
le marché; si jamais la toile Koons devait repasser tôt ou tard
Jeune Fille lisant, 1772, New York,
sous le feu des enchères, on peut craindre qu’elle atteigne un
The Metropolitan Museum of Art.
prix encore plus élevé la mettant totalement hors de portée
© Photo SCALA, Florence, 2015.
du musée Cognacq-Jay. C’est aussi ce qui est arrivé pour une
délicate miniature de l’artiste suédois Peter Adolf Hall, Mme
Helflinger, née O’Dunne, à mi-corps sur fond de parc (fig. 7),
adjugée chez Drouot le 27 mars 2013 pour un prix équivalent
presque au triple de son estimation haute… il ne faut toutefois
pas désespérer, car depuis les années 1980 le musée mène une
politique d’acquisition soutenue, notamment une Tabatière
allemande de la fin du XVIIIe siècle, léguée par Ernest à Gabriel
Cognacq en 1928 et achetée en 2005.
22 estuco/n.º 0~ 2015
heureuse, gouache parmi les plus réussies de Jean-Baptiste
Mallet, issue d’une des ventes de la collection Dillée en 2015.
Initiée en 1986 avec l’achat d’un dessin de Louis-Félix Delarue,
L’Enlèvement des Sabines, cette action correspond en tout
point aux desseins fondateurs du musée Cognacq-Jay, soit la
présentation et la valorisation de l’art des Lumières auprès du
public le plus large. Ernest Cognacq n’avait jamais souhaité
une collection close: enrichir régulièrement le musée qui lui
doit tout, c’est rendre un bel hommage à sa libéralité et sa
sensibilité.
estuco/n.º 0~ 2015 23
champ patrimonial. Ouverte du 27 mai au 27 septembre
2015, l’exposition Thé, café ou chocolat? s’interroge sur les
pratiques de consommation des boissons exotiques de la fin
du XVIIe siècle à la Révolution; elle réunit un large ensemble
de peintures, gravures et surtout pièces de porcelaine (fig. 9),
qui témoignent de la place de ces breuvages dans la société
française de l’Ancien Régime. Son commissariat est assuré
par Rose-Marie Mousseaux, conservateur du patrimoine
et directrice du musée depuis 2013, qui mène une réflexion
soutenue sur les rapports entre la gastronomie et l’évolution
Fig. 9.- Manufacture royale de
des mœurs du XVIIIe siècle à nos jours, dans la mesure où la
porcelaine, André-Vincent Vieillard
consommation du thé, du café et du chocolat reste largement
Père, Tasse Calabre et soucoupe à
pratiquée dans le monde actuel. Le visiteur pourra d’ailleurs
attributs champêtres, 1767, Paris,
prolonger sa découverte par des dispositifs olfactifs, placés au
Musée Cognacq-Jay. © Françoise
sein du parcours, qui restituent les divers arômes des boissons,
Cochennec / Musée Cognacq-Jay /
mais aussi en profitant du café éphémère mis en place dans
Roger-Viollet.
la cour du musée à l’occasion. De février à juin 2016, c’est
l’artiste français Jean-Baptiste Huet (1745-1811) qui sera mis
à l’honneur, à travers une sélection de ses peintures et de ses
dessins témoignant de son talent pour les représentations de
la nature (fig. 10). Le commissaire de cette exposition, auteur
de ces lignes, a choisi une importante série d’œuvres pour
une grande part méconnues voire inédites, qui permettront
de mieux comprendre la place de Jean-Baptiste entre la fin
du XVIIIe siècle et les années 1800. Dans le sillage des autres
expositions, celle-ci bénéficiera d’un catalogue scientifique, la
seule publication entièrement dédiée à cet artiste depuis plus
de 40 ans.
24 estuco/n.º 0~ 2015
citée. Dans un même but de diffusion de la connaissance, des Fig. 11.- François Boucher, Le
restaurations sont confiées régulièrement à des professionnels Retour de chasse de Diane, 1745,
des techniques représentées au musée, aussi bien dans le Paris, Musée Cognacq-Jay. ©
champ des beaux-arts que celui des arts décoratifs. Deux Musée Cognacq-Jay / Roger-
opérations méritent d’être soulignées car elles ont porté sur Viollet.
deux œuvres insignes des collections publiques françaises,
en bénéficiant d’un soutien logistique du C2RMF (Centre de
Recherche et de Restauration des Musées de France, qui non
seulement accueille des restaurateurs libéraux mais dispose
également d’appareils d’analyse matérielle et d’un personnel
hautement qualifié) et d’un comité scientifique. Entre 2007 et
2009, le Retour de chasse de Diane (1745) de François Boucher Fig. 12.- Rembrandt, L’Ânesse du
(fig. 11) a subi un allègement de vernis, permettant de rendre prophète Balaam, 1626, Paris,
sa lisibilité à cet aimable sujet mythologique de la maturité du Musée Cognacq-Jay. © Musée
maître. D’une technicité presque habituelle, cet allègement a Cognacq-Jay / Roger-Viollet.
estuco/n.º 0~ 2015 25
Fig. 12
26 estuco/n.º 0~ 2015
néanmoins fait l’objet de discussions, car le tableau de Boucher,
à l’origine un dessus-de-porte s’intégrant dans des lambris
chantournés, a subi par la suite une modification de format
pour le transformer en tableau de chevalet, rectangulaire.
Le comité scientifique du Retour de chasse de Diane a opté
pour la restauration de la seule zone peinte par Boucher: ce
parti pris visait à montrer au public le format initial de l’œuvre
et l’intervention originelle de Boucher, dissociée des ajouts
ultérieurs encore recouverts d’un vernis épais (Llanos, 2012).
Le concours du C2RMF s’est révélé pareillement précieux
pour la restauration de L’Ânesse du prophète Balaam de
Rembrandt (fig. 12). Outre une série d’examens scientifiques
qui ont aidé à mieux comprendre l’exécution de l’œuvre et ses
modifications, on a procédé à une reprise du parquetage au
revers du panneau de bois originel (auquel fut alors adjoint
un caisson isolant), et de nouveau à un allègement de vernis
couplé à la suppression de quelques repeints dans le ciel.
Le chef-d’œuvre du jeune Rembrandt a retrouvé ainsi une
fraîcheur longtemps oubliée, avec une palette chromatique
des plus riches (Leegenhoek et Llanos, 2012).
estuco/n.º 0~ 2015 27
réflexion sur une nouvelle présentation des œuvres, sont
actuellement en projet, notamment pour les quelques plâtres
du fonds Cognacq-Jay. Ces restaurations feront l’objet d’une
publication au sein du catalogue raisonné des sculptures, dont
la parution prévue en 2017 fera écho à une exposition.
28 estuco/n.º 0~ 2015
la nature morte de Chardin, portraits enfantins de Pierre
Gonnord ne dépareillant pas à côté des bambins de Greuze.
Le costume ancien et moderne ne fut pas en reste avec
Christian Lacroix, qui emprunta gilets, robes et chaussures
du XVIIIe siècle au musée Galliera, en regard de l’exubérance
iconoclaste de Walter van Beirendonck et du style mi-rococo
mi-punk de Vivienne Westwood, sans oublier les costumes
de scène néo-baroques d’Adrienne Lecouvreur à l’Opéra de
Francfort en 2012, signés Lacroix (fig. 14).
estuco/n.º 0~ 2015 29
La transformation physique du musée a suivi de peu celle
virtuelle. Dès 2013, l’institution a en effet investi les réseaux
sociaux –Facebook puis Twitter– avec près de 2.000 abonnés
sur chacun de ses comptes. Le site internet, par ailleurs, a subi
une refonte totale au printemps 2014, en mêlant un contenu
entièrement repensé à une facilité et un plaisir d’utilisation.
Et l’identité graphique du musée s’est aussi rajeunie avec un
logo sobre et élégant à la fois, à l’image du goût Cognacq-Jay,
inspiré par le portail du musée du boulevard des Capucines.
Faire d’une collection du XVIIIe siècle vu par la sensibilité de
1900 une expérience moderne et ouverte, voilà un audacieux
pari qui mérite chaque jour d’être relevé.
30 estuco/n.º 0~ 2015
NOTAS
6/ Au moins une différence notable sépare
le goût Cognacq de celui des collectionneurs
anglo-saxons: les œuvres de la Renaissance
italienne, si fortes en quantité et qualité chez
1/ L’inauguration eut lieu très précisément le Frick et Wallace, sont totalement absentes chez
4 juin 1929, en présence du président de la l’amateur français.
République de l’époque, Gaston Doumergue.
7/ Cfr. note 5.
Cfr. Ricci, 1929.
8/ Signalons une autre acquisition majeure
2/ Le document original est encore conservé
d’Ernest (par le biais de Stettiner, comme on
par les descendants d’Ernest, mais le musée
l’a dit) aux ventes de la collection du fameux
Cognacq-Jay en possède une copie.
couturier en 1912 : La Buveuse, délicat dessin aux
3/ Remarquable par son sujet et sa facture, trois crayons d’Antoine Watteau, préparatoire à
l’œuvre vaut aussi d’être citée parmi les rares un décor de la salle à manger de l’hôtel de Pierre
de la collection Cognacq déjà documentées Crozat. Cfr. Burollet, 2008: 246-248, n.o 97.
au XVIIIe siècle, la terre cuite figurant dans
9/ Pas moins de onze feuilles autographes
l’inventaire après décès du célèbre financier et
du maître des fêtes galantes appartiennent
amateur Bergeret de Grandcourt en 1785. Le
actuellement aux collections du musée.
Portrait présumé de Marie-Émilie Baudouin,
fille du peintre de François Boucher, autre pièce 10/ Il faut d’ailleurs signaler que le collectionneur
maîtresse d’Ernest Cognacq, partage la même a porté son intérêt, en matière de porcelaine,
origine. Cfr. Wildenstein, 1961: 52, 63, fig. 21, 64, sur les pièces de forme d’origine germanique
78, et Burollet, 2004: 58-61, n.o 14. plutôt que sur les éléments de service de
facture française, essentiellement issus des
4/ Cfr. Jonas, 1930. La publication reprend en
manufactures de Vincennes et de Sèvres.
fait, avec quelques variantes, celle rédigée un an
plus tôt par Seymour de Ricci (Musée Cognacq- 11/ Ces expositions reçurent un accueil des plus
Jay, Paris, musée Cognacq-Jay, 1929) – une favorables, comme en témoignent les articles
proximité éditoriale qui tient très probablement laudateurs parus dans la presse de l’époque :
à une rivalité entre les deux historiens de Cfr. Feuillet, 1925, et Baschet, 1926.
l’art. C’est bien le catalogue Jonas qui sert de
12/ Une partie échappa néanmoins aux
référence aujourd’hui pour les œuvres léguées
enchères. Gabriel Cognacq, dans une moindre
en 1928, dont le numéro d’inventaire commence
mesure qu’Ernest, légua à la Ville de Paris un
par J. (Jonas) suivi de leur numérotation dans
ensemble d’objets d’art, acquis en 1952 par le
l’ouvrage de 1930.
musée Carnavalet, notamment un dessin de
5/ La toile est récemment passée sous le feu des Boilly qui appartint à son grand-oncle, Intérieur
enchères à Nice (vente du 23 octobre 2011, lot d’un grand café parisien (Cfr. Lille, 2011-2012:
126). 209-211, n.º 140).
estuco/n.º 0~ 2015 31
BIBLIOGRAFÍA
32 estuco/n.º 0~ 2015
EL CUARTO
DEL MIRADOR,
Punto de inflexión en la intervención
de la recreación de ambientes de la
planta entresuelo
Julio Acosta Martín ~ Amar XXI, S.L.
estuco/n.º 0~ 2015 33
La diferencia de tomos vislumbra el tratamiento exiguo de
esta planta frente a la principal. Más allá de que la opulencia
del piso noble nada tiene que ver con el entorno más liviano
de las estancias de diario, la realidad es que los datos
relativos a esta última se presentan de forma somera y algo
desordenada, incluso, obviando con frecuencia las piezas que
se contienen dentro de cajones, estantes y armarios.
34 estuco/n.º 0~ 2015
Será la Guerra Civil la causa determinante de la profunda
transformación que sufra el inmueble y la futura forma
de presentar las piezas. En esos años se desmantelan las
colecciones para proceder a su almacenamiento preventivo
en los sótanos, evitando daños mayores causados por
impactos de proyectil o derrumbe parcial del edificio, incluso
para evitar un posible saqueo. En ese movimiento apresurado
se disgregan los componentes de las piezas y se produce
alguna baja menor por los impactos de metralla, aunque
afortunadamente éstas son mínimas.
estuco/n.º 0~ 2015 35
Una vez llega al cargo de dirección Consuelo Sanz Pastor, ya
sea por la falta de experiencia, debida a su juventud, o por una
falta de perspectiva histórica, que no contribuye a valorar en
su justa medida esta organización interior, nos narra (Sanz-
Pastor, 1948: sin paginar)7 cómo:
36 estuco/n.º 0~ 2015
importante como los salones para entender la organización
espacial y la logística de una casa noble.
estuco/n.º 0~ 2015 37
Hay que esperar hasta 1998, año en que se lleva a cabo la
primera restauración integral de tres salas: Chaflán, Baile y
Oriental, para entender que no basta con una restauración
parcial de las piezas, sino que hay que completarla con una
recuperación histórica de sus ambientes.
38 estuco/n.º 0~ 2015
Se intentó que las salas tuvieran una cierta coherencia
desplegando el mayor número de sus piezas descritas en el
Inventario12, cuando nos era posible por disponer de ellas
físicamente y por su estado, más o menos adecuado de
conservación, que no implicase un esfuerzo ímprobo, pues al
fin y al cabo los recursos principales debían destinarse al Piso
Principal que es donde se estaban centrando los esfuerzos en
una primera fase.
estuco/n.º 0~ 2015 39
No llegamos a entender el por qué de ese empeño de alterar el
sentido y percepción de los espacios: el Cuarto del Mirador, un
saloncito de música, se convierte en Dormitorio de la marquesa
de Villa-Huerta, el Salón de Confianza, sala de recibo de visitas
allegadas, en salón de música, el Salón Amarillo, que era un
comedor de verano, pasa a ser un gabinete… Máxime cuando
no se va a mostrar algo nuevo, simplemente se desplazan
las ubicaciones de salas, con sus piezas más significativas, a
otras que no fueron concebidas para tal función.
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De esta manera el recreado Dormitorio de la marquesa de
Villa-Huerta se abriría al exterior, en una sala de grandes
dimensiones, poco acogedora, con un mobiliario ciertamente
rico, pero sin coherencia, con una cama de factura moderna,
hecha a juego con el tocador, con una altura más propia de
muebles de mediados del siglo XX que del siglo XIX16.
Actuaciones acometidas
Los trabajos de recuperación del ambiente original de la sala se
pueden englobar en cuatro bloques: obras, que comprenden
albañilería, electricidad, carpintería y pintura; restauración
de elementos arquitectónicos y de las piezas inventariadas
integrantes de la colección; y montaje. Todo ello acompañado
de un exhaustivo estudio técnico previo y constante a la
evolución del proceso18.
estuco/n.º 0~ 2015 41
En primer lugar, con ayuda de la restauradora del Museo,
Elena Moro, procedo a realizar una cata en el ángulo del
muro que linda con el Comedor y las galerías del Entresuelo
para constatar que permanece oculto un nicho en la pared
que, como ilustran las fotografías, tuvo función de altarcito o
capilla devocional19.
Fig. 3.- Ambientación recreada del Cuál es nuestra sorpresa al comprobar que, no solamente
Dormitorio de la marquesa de Villa este hueco permanece oculto tras un muro de ladrillos,
Huerta. Hacia 1948 (Foto: Museo conservando sus dimensiones originales, sino que, y lo que
Cerralbo). es casi más importante, conserva en bastante buen estado
su zócalo de papel pintado, elemento decorativo que nos
Fig. 4.- Capilla empotrada en el
sorprende por su cromatismo y calidad, que será fundamental
ángulo del Cuarto del Mirador.
para una correcta reproducción del mismo, tanto en altura,
Hacia 1941 (Foto: Museo Cerralbo).
motivos y colores.
Fig. 5.- Apertura del nicho (Foto:
Este hecho permite poner en orden documentación que
Julio Acosta).
podríamos considerar secundaria, pero igualmente valiosa.
Fig. 6.- Apariencia actual del papel Me refiero a unas fotografías del techo de la sala, también del
tras su restauración (Foto: Natalia periodo de postguerra, que al aparecer en ellas la lámpara del
Villota). antiguo Dormitorio de la Sra. marquesa de Villa-Huerta y sin
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más referentes de la habitación que las cenefas perimetrales
de papel pintado, considerábamos de aquella otra sala. Pero
es precisamente el descubrimiento del papel original lo que
nos lleva a constatar esta imagen en el Cuarto del Mirador, de
la que además extraemos la información complementaria de
que parte de la moldura iba adornada con una pintura o papel
pintado de lunares20.
estuco/n.º 0~ 2015 43
Junto a esa chimenea aparece una puerta que comunicaba,
según los planos más antiguos que conservamos de esta
planta, con un pequeño distribuidor y un pasillo que llevaba
a las alcobas privadas de Amelia y Antonio. En un primer
momento descartamos la idea de reproducir este elemento,
por carecer de las hojas de las puertas22, y porque la puerta
no se iba a abrir, al ser ahora el otro lado del muro uno de los
testeros de las salas de exposiciones temporales. Ello, junto a la
abrumadora presencia de muebles que la ocultarían, nos lleva
a no considerar la inversión necesaria pero, afortunadamente,
una reflexión más sosegada nos decantó por incluir este
elemento, especialmente al analizar la obra pictórica que
entendemos iría en ese muro. Tan sólo un espejo que luciría
sobre la chimenea23 y dos cuadros de formato apaisado, lo que
nos hace pensar que uno actuaría de sobrepuerta, ocultando
el montante y otro se igualaría en altura al otro lado de la
pared, dejando un vacío en el paño inferior, vacío que queda
explicado por la apertura de la puerta del armario-capilla,
que ocultaría cualquier obra que hubiera en ese espacio. Este
dato da a entender la apertura prolongada de este elemento,
contribuyendo a enriquecer la lectura del uso de la sala, ya que
invita a pensar que será el lugar elegido para las funciones de
culto diarias, como el rezo del rosario, quizá sólo se cerraría
cuando se desarrollasen actividades más mundanas como
pequeñas veladas musicales entre los íntimos.
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la falta de referencias de color de las fotografías en blanco y
negro y las catas frustradas, que no aportan documentación
alguna, lo decidimos con ayuda de la Directora.
estuco/n.º 0~ 2015 45
de percibir los volúmenes y necesidades que demanda cada
objeto. Así la forma de abordar los trabajos de recuperación
del ambiente tiene varios tiempos, comienza por la lectura
del Inventario y la elaboración del listado de las piezas de
la sala. A partir de aquí se comprueba la ubicación actual
de las piezas y cuáles son las que a día de hoy permanecen
en el Museo. La descripción de las bajas se coteja con los
fragmentos de piezas que hay en los almacenes por si alguna
es susceptible de recuperarse. Seguidamente se reúnen las
piezas pictóricas y de mobiliario seleccionadas en la sala y se
procede a componer el puzle. Primero los cuadros, descritos
en primer lugar y de corrido en el inventario, donde el barrido
numérico parece bastante coherente, se van depositando
sobre almohadillas en el suelo donde consideramos que
deberían ir, lo que posibilita el ir moviéndolos según las
necesidades. Posteriormente, cuando se confirma su lugar,
se estudia su altura en base a las referencias que aportan las
Figs. 9 y 10.- Fases del trabajo sombras de suciedad de los paramentos que encontramos en
de reproducción de los papeles las fotografías de postguerra.
pintados (Fotos: Natalia Villota).
Seguidamente las piezas de mobiliario se distribuyen y se
Fig. 11.- Planteamiento de obra altera su disposición hasta que entendemos que su ubicación
anterior a la pintura de la sala tiene sentido. El inventario del Entresuelo es demasiado
(Foto: Julio Acosta). caótico como para poder seguir una secuencia con una lógica
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uniforme. Tres ubicaciones teníamos claras antes de iniciar la Figs. 12 y 13.- Aspecto actual de la
distribución: la del gran espejo de felpa presidiendo la pared sala (Fotos: Javier Martínez).
mayor, circundado por los dos entredoses y la del piano, que
considerábamos iba exento ante la imposibilidad de arrimarlo
a la pared por la cantidad de muebles. Esta teoría la refuerza la
presencia de textil en su trasera25, un elemento habitual en este
tipo de pianos en la época, pero que permitía esta colocación
exenta en la sala, la cual era muy del gusto en los salones
de la época, permitiendo que los asistentes a las veladas
musicales circundaran el piano, facilitando la interactuación
entre improvisados cantantes y pianista26.
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48 estuco/n.º 0~ 2015
Interpretación de la sala
El Cuarto del Mirador debe su nombre al elemento
arquitectónico de la fachada que le da nombre. Un balcón
volado y cubierto íntegramente de hierro y cristal, propio de
las casas alto burguesas del siglo XIX, vinculado al uso y alarde
de estos nuevos materiales en la construcción. Generalmente
formaban una vertical en la balconada de las fachadas de
la casa de pisos con sutiles diferencias decorativas en cada
planta y una reducción en vuelo y altura según se asciende,
llegando a desaparecer en la última de las plantas. Por lo
general solía presentarse bien en número par, buscando un
equilibrio de volúmenes simétricos, o de forma individual,
animando una fachada, la más de las veces austera y rígida,
ya que eran casas concebidas para su alquiler y primaba la
rápida recuperación de la inversión, minimizando todo gasto
superfluo.
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con su consiguiente trasiego de criados y mozos, por lo que
la moral de la casa estaba estratégicamente controlada, no
había peligro en que la señorita se asomase.
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Fig. 15.- Juan Cabré Aguiló.
Tocador de la Marquesa en
el Salón de porcelanas del
Museo Cerralbo (Madrid). 1922-
1928. Fototeca del Instituto del
Patrimonio Cultural de España,
Ministerio de Educación, Cultura
y Deporte.
estuco/n.º 0~ 2015 51
Este espejo se circunda por dos entredoses, piezas
omnipresentes en los ambientes decimonónicos de la segunda
mitad de siglo. En este caso se trata de muebles desmontables,
no por cuestiones de transporte, ya que su volumen no es
reseñable, sino que buscan una eficacia desde el punto de
vista de la fabricación seriada de sus componentes. Costados
y cintura no se ensamblan, sino que se unen mediante un
sistema de tornillos pasantes, lo que permite combinaciones
decorativas distintas puestas a disposición del cliente en los
catálogos lanzados por el fabricante.
52 estuco/n.º 0~ 2015
textil de cierta riqueza, son los que visten una sala, y que
tan importantes son para explicar el período que nos ocupa.
En esta línea hemos optado por encargar unos finos visillos
modernos que, aunque «inventados», ya que no son de época
ni están descritos en el inventario, completan la vestidura del
balcón31.
estuco/n.º 0~ 2015 53
condenadas a permanecer en almacenes, bien sea porque
pertenecen a cuartos perdidos o fuera del circuito de la visita,
bien porque proceden de Huerta, son las primeras alternativas
que se proponen para rellenar estas bajas. Como en este caso
esa oferta paralela es bastante limitada se ha decidido solicitar
en depósito piezas similares a las descritas al Museo Nacional
de Artes Decorativas, en una clara política de colaboración
entre museos de titularidad estatal y con un consiguiente
ahorro para las arcas públicas, que hubieran tenido que hacer
frente a la compra de estas piezas.
54 estuco/n.º 0~ 2015
En esas licencias, que consideramos no son incongruentes
en estos espacios recreados, que no recuperados, como en
el Piso Principal –donde esto lo contemplaríamos inviable–,
optamos a veces por incluir piezas que no aparecen recogidas
en el Inventario, pero que se conservan en el Museo y que
de otro modo jamás se expondrían. Ejemplo de ello son el
biombo y el retrato de la Matilde de Aguilera, hermana del
Marqués, pintado por Federico de Madrazo. Con el primero
buscamos la sensación de acumulación, de introducir un
elemento de mobiliario muy del gusto decimonónico, que
procura intimidad, a la vez que hace de cortavientos y que
el propio servicio de la casa podría cambiar o retirar de la
estancia a petición de los señores.
estuco/n.º 0~ 2015 55
presupuestos, para poder presentar al público dos espacios
que van a revolucionar la forma de entender el Museo Cerralbo,
no sólo como un palacio, sino también como una casa. Y es
que el Mirador supone un paso más, en la recuperación y el
respeto histórico. Todas estas actuaciones encaminan a hacer
del «Cerralbo» un lugar muy especial, un museo de ambientes
único, siempre y cuando se mantenga una línea de actuación
coherente, donde lo importante es el espíritu de la casa y no
la impronta de las personas que trabajamos y pasamos por él,
que debemos ser invisibles artífices. La evolución del Museo
nos revela que no deben asumirse gustos cambiantes, ni
museografías obsolescentes, sino primar los espacios puros,
con rigor histórico, presentados tal cual, sin artificios, pero
que permiten y exigen ciertas licencias, donde el visitante se
encuentre a gusto, se crea lo que ve, disfrute una experiencia
estética, que por ende es aleccionadora. Permítame el lector
que concluya afirmando con efusividad que estamos en el
buen camino.
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NOTAS otro nacional? (…) A nuestro entender (…) debe
entenderse como un Palacio-Museo, legado a la
1/ Doña Amelia del Valle y Serrano, hijastra de NACIÓN ESPAÑOLA, al estilo de los que existen
Don Enrique de Aguilera y Gamboa, II marquesa análogos en Italia y Francia, donde se patentiza
de Villa-Huerta. el modo en que vivía un gran señor español a
últimos del siglo XIX y principios del XX».
2/ Si el piso de verano es legado por Antonio
a una asociación religiosa benéfica, en la parte 7/ Consuelo Sanz-Pastor ostentó el cargo de
de invierno Amelia abre la posibilidad de varios dirección casi cuarenta años, por lo que a ella se
usos: ampliación del Museo de su padre político, debe el mayor número de transformaciones en
o de la obra benéfica-docente de su hermano u el palacio.
otra similar.
8/ Cláusula decimosexta. Testamento abierto
3/ Cláusula undécima. Testamento abierto otorgado por la Iltma. Señora Doña Amelia del
otorgado por la Iltma. Señora Doña Amelia del Valle y Serrano, Marquesa de Villa-Huerta. En
Valle y Serrano, Marquesa de Villa-Huerta. En Madrid a 6 de Enero de 1927, ante Don Luis
Madrid a 6 de Enero de 1927, ante Don Luis Gallinal y Pedregal (Archivo Museo Cerralbo).
Gallinal y Pedregal (Archivo Museo Cerralbo).
9/ CABRÉ AGUILÓ, Juan: Museo Cerralbo.
4/ Por supuesto, las variantes en su decoración Memoria de su funcionamiento durante la
también se produjeron en el lapso de tiempo dominación Roja de Madrid (20 de julio de 1938
que la casa fue habitada: 1893-1927. Pero nuestra a 28 de marzo de 1939). Memoria presentada a
finalidad es mostrar lo que nos encontramos la Junta del Patronato, pág. 65 (Archivo Museo
descrito en los inventarios. Cerralbo).
5/ Don Antonio del Valle y Serrano, hijastro de 10/ Testamento del Excmo. Señor Don Enrique
Don Enrique de Aguilera y Gamboa, I marqués de Aguilera y Gamboa, XVII Marqués de Cerralbo.
de Villa-Huerta. Encargado en Madrid el día 30 de junio de 1922
ante el notario Don Luis Gallinal y Pedregal:
6/ Ya Cabré (1928: 6) insinúa que «Comoquiera
Cláusula 28 (Archivo Museo Cerralbo).
que algunas personalidades científicas y
directores de Museos nacionales y extranjeros 11/ Lina San Román y Carlos San Pedro.
han manifestado, más o menos explícitamente
12/ CABRÉ AGUILÓ, Juan: Testamentaría de la
deseos que en el Museo Cerralbo debían de
Sra. Marquesa de Villa Huerta. Inventario del
agruparse las obras de arte, especialmente
piso entresuelo de la Casa- Palacio, Ventura
las pictóricas de las más ilustres firmas, tanto
Rodríguez N.º 2. 1929 (Archivo Museo Cerralbo).
españolas como de otros países, por escuelas,
autores, etc. ¿debe considerarse este Museo en 13/ Una vez realizados los trabajos en el Cuarto
dicho orden de ideas, método en su organización del Mirador vemos que nos quedamos en una
o exposiciones, como filial del Prado, o cualquier fase muy somera de la intervención.
estuco/n.º 0~ 2015 57
14/ Quedan incluir elementos textiles, tallas 18/ Concebida como actuación integral y para
y aplicaciones metálicas pertenecientes a coordinar los tiempos de trabajo –las más
mobiliario, y alguna pieza menor. de las veces dependientes de la aceptación
presupuestaria–, se contratan los planes de
15/ En el ala de invierno, como hemos
actuación con una empresa, Amar XXI SL.,
adelantado, sólo se intervino en el Recibo, donde
quien cuenta con personal con experiencia
se tapia una puerta, vano que nunca estuvo allí,
y perspectiva global en la recuperación de
lo que invita a pintar la sala, entonándola en un
ambientes del Museo.
beige tostado, según nos indican las catas en los
paramentos, y un alto rodapié en tono marrón 19/ La imagen nos revela que es de los pocos
que remeda la tira original de papel con veta de montajes originales prácticamente intactos que
madera, y se disponen las piezas originales. soportan los avatares de la contienda. Pero las
piezas de culto que contenía, de muy baja calidad
16/ Su fabricación moderna no se oculta, en
artística, como estampitas o figuras de santos
todas las guías que se publican se comenta este
de escayola, pero de gran interés etnográfico,
dato: «Este cuarto, que habitaba la Marquesa
lamentablemente se pierden en su práctica
de Villa-Huerta, reúne selectos ejemplares de
totalidad tras la Guerra Civil.
muebles Imperio, entre los que descuellan la
lámpara y el tocador, de caoba (según el cual se 20/ Recordemos que el Inventario de esta
ha reproducido modernamente la cama» (Sanz- planta no hace referencia alguna a la decoración
Pastor, 1956: 31). Datos que repetirán literalmente general de las salas.
las guías posteriores.
21/ En el Inventario no se reseña ni describe
Esta opción es difícil de comprender, porque se esta pieza, simplemente se alude a un reloj de
conserva en los almacenes la cama original – chimenea con dos jarrones (antiguo VH 420,
cierto es que para nuestro gusto contemporáneo actuales VH 0893-0895) y a un juego de utensilios
no son nada atractivas sus líneas neo Luis XV, de chimenea (antiguo VH 423, inexistente hoy
pero son valoraciones subjetivas y sujetas a día). Sin las fotografías hubiera sido imposible
criterios estéticos de un momento histórico–. El recuperar la chimenea, pues no teníamos
resto de camas metálicas de importancia dispar, referencia concreta y en los almacenes del Museo
tanto de los Marqueses, como del servicio, son se conservan más embocaduras de mármol.
desechadas. Tras la persiana metálica de la embocadura,
mantenemos un testigo del tono salmón anterior
17/ Hay que pensar que el Inventario recoge el
a nuestra intervención, y del tosco estarcido que
aspecto de mayor decadencia de la vivienda, que
imita la cenefa de papel que queda muy lejano,
ya sólo es habitada por Amelia, una mujer de
en calidad, al hallado.
edad avanzada, que se sabe el último exponente
de una familia, a la que se le queda grande la 22/ Se almacenaban varias en los sótanos del
casa y parece recluirse exclusivamente en unas pabellón, pero ya las habíamos restituido todas.
limitadas piezas del piso de invierno.
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23/ El desaparecido «Espejo de la Granja» de presentada a la Junta del Patronato pág. 41.
1,74 x 1,29 (antiguo VH 398) con marco biselado Archivo Museo Cerralbo). Luna que hasta
con placas de cristal azul, entendemos que se nuestra intervención no se había repuesto,
refiere a Murano, según anotación al margen condenado a estar almacenado el espejo desde
del Inventario «Se lo llevó la Srta. Cardona a su entonces. Ante el caos del momento Cabré sólo
casa». Cardona ostentó la dirección del museo reseña los daños importantes y no repara en los
desde el 8 de septiembre de 1939 al 30 de junio fragmentos de hierro incrustados en el mueble
de 1941. del piano.
24/ Lina San Román y Carlos San Pedro se 27/ Aunque, como decimos, sólo existe un
encargan de mimetizar a la perfección el papel del mirador propiamente dicho en esta casa, las
zócalo. Pero cabe destacar la labor encomiable viviendas del entresuelo parecen reproducir su
de Natalia Villota, responsable de estarcir, con esquema compositivo, y en el piso de verano
unas plantillas de acetato confeccionadas por se habla de «cuarto mirador que da al jardín»
ella, toda la cenefa floral y la bella tira de laurel refiriéndose a la Saleta Rosa (Testamento abierto
en grisalla que sirve, a modo de pseudo bocel, de otorgado por la Iltma. Señora Doña Amelia del
transición entre el efecto marmóreo del zócalo y Valle y Serrano, Marquesa de Villa-Huerta. En
dicha cenefa. Madrid a 6 de Enero de 1927, ante Don Luis Gallinal
y Pedregal. Cláusula decimocuarta. Archivo
25/ Se ha retapizado la trasera del piano con
Museo Cerralbo). Éste era una alcoba-gabinete,
una seda, reproduciendo el tableado original,
lo que redunda en el sentido de cierta intimidad
ya que la tela encontrada estaba ennegrecida
que tenían estas estancias, que se abría al jardín
y hecha girones, con lo que era imposible su
mediante una pequeña escalera cubierta por un
restauración, guardando, eso sí, muestra de la
balcón de gran vuelo soportado por columnas,
misma.
que haría las funciones de corredor acristalado
26/ Los impactos de metralla que se mantienen sobre el jardín.
en el lado izquierdo del piano son señal de que
28/ «deseando contribuir al engrandecimiento
debió estar dispuesto de forma similar a como
de la patriótica obra de la fundación del museo
lo hemos colocado, ya que la metralla entraría
de mi padre político (…)-que- formó con mi
por el balcón. Cabré cita cómo el 23 de julio de
consejo y deliberación y el de mi madre y el de
1937 una explosión alcanza el «balcón mirador
mi hermano, y a este efecto deseo que figuren
(…) destrozando parte del armazón de hierro,
en dicho Museo, la mesa tocador con bronce,
los cierres de madera y rompiendo las lunas del
época Imperio, una sillería (…) de caoba con
espejo central de la salita» (CABRÉ AGUILÓ, Juan:
aplicaciones de bronce dorado tapizada de
Museo Cerralbo. Memoria de su funcionamiento
terciopelo azul con estampados de coronas y
durante la dominación Roja de Madrid (20 de
ramos florales (…) que se halla repartida en el
julio de 1938 a 28 de marzo de 1939). Memoria
cuartito mirador y el cuartito de muebles del
estuco/n.º 0~ 2015 59
piso tercero» (Testamento abierto otorgado por del Salón de Confianza, sala de recibir, donde
la Iltma. Señora Doña Amelia del Valle y Serrano, no parece muy coherente que «reciba» una de
Marquesa de Villa-Huerta. En Madrid a 6 de las hermanas del dueño de la casa. Además se
Enero de 1927, ante Don Luis Gallinal y Pedregal. presentaba a contraluz limitando su apreciación.
Cláusula décima. Archivo Museo Cerralbo). A día de hoy están instalados los anclajes a la
Cuando se elabora el testamento la sillería debe espera de su traslado una vez se abra la sala.
estar reunida en Mirador.
34/ «ordeno que se traigan de Huerta (…) los
29/ Quizá él llegara a conocerlo en esta sala tapices, cuadros buenos, esculturas y restos de
cuando tuvo el carácter de tocador femenino armaduras y armas antiguas y cuantas cosas
en lugar del indefinido gabinete de espejos parezcan dignas de dicho museo» (Testamento
que es ahora, y por eso le da esa ubicación, abierto otorgado por la Iltma. Señora Doña
haciendo cumplir la voluntad testamentaria de Amelia del Valle. Testamento abierto otorgado
la marquesa de Villa-Huerta. por la Iltma. Señora Doña Amelia del Valle y
Serrano, Marquesa de Villa-Huerta. En Madrid
30/ Como la inventariada 27.052, mesa consola
a 6 de Enero de 1927, ante Don Luis Gallinal y
con balda inferior, con patas y tableros envueltos
Pedregal. Cláusula décima. Archivo Museo
en terciopelo ocre y borloncillos que recorren su
Cerralbo).
perímetro.
60 estuco/n.º 0~ 2015
BIBLIOGRAFÍA
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EL TABACO,
USOS Y OBJETOS.
Colecciones del Museo Cerralbo
Cecilia Casas Desantes ~ Museo Cerralbo, Madrid
62 estuco/n.º 0~ 2015
el cat, la cola y la coca. Basan sus efectos en su contenido
en alcaloides, sustancias con una fuerte acción psicoactiva
que pueden disminuir e inhibir el dolor, modificar el estado
anímico y alterar la percepción, por lo que han sido y son muy
usados en medicina. El tabaco es un producto más o menos
manufacturado que proviene de una planta, la planta del
tabaco. El género botánico Nicotiana L. pertenece a la familia
de las Solanaceae, y fue establecido por Tournefort y validado
por Linneo (Species Plantarum, 1753). Tournefort otorgó el
nombre al género aludiendo a Jean Nicot, embajador francés
en Portugal que habría protagonizado la introducción del
polvo de esta planta en Francia. El género está formado por 67
especies, de las cuales algunas contienen alcaloides derivados
del ácido nicotínico, lo que ha determinado el importante papel
cultural de esta especie vegetal. Concretamente, N. tabacum
es una hierba de grandes hojas lanceoladas que despiden un
olor ligeramente acre y narcótico.
estuco/n.º 0~ 2015 63
Historia del tabaco en Europa
El origen del tabaco se sitúa en la zona andina entre Perú y
Ecuador, donde los primeros cultivos debieron de tener
lugar hace entre siete mil y cinco mil años. La palabra tabaco
provendría de vocablos derivados del árabe y utilizados en
España e Italia desde la Edad Media para referirse a algunas
plantas medicinales que causaban embriaguez al ser fumadas,
pasando después a designar únicamente a la nueva planta
traída de América. En el nuevo continente el tabaco se fumaba
y se aspiraba por la nariz, se masticaba, se ingería, se untaba
sobre el cuerpo, se usaba en gotas en los ojos y en enemas. Se
trataba de un producto con una fuerte presencia en diversos
rituales propiciatorios, se ofrecía a los dioses, y tanto hombres
como mujeres lo utilizaba como narcótico. Los aztecas, además,
ya añadieron a su consumo una dimensión social y de prestigio,
centrada en el refinamiento de los objetos de fumador. Gonzalo
de Oviedo y Velázquez, en la Historia General de las Indias,
describiría la planta y sus usos en 1535.
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las jaquecas de la reina de Francia. Las recomendaciones de
diversos médicos y su uso por personalidades notables hicieron
que la nueva sustancia se extendiera por Europa y Rusia, y ya
en el siglo XVII, por China, Japón y la costa occidental de África.
estuco/n.º 0~ 2015 65
En Europa se propagó desde los inicios de su llegada el
tabaco en polvo, que ya se consumía con diversos aditivos
en América del Sur, y al que se otorgaron propiedades
salutíferas y la capacidad de eliminar los dolores de cabeza
y la congestión. Al principio, el tabaco en polvo es una
manufactura especialmente española. Es en Sevilla donde el
tabaco americano se lava, muele, repasa y a veces perfuma
con agua de azahar, resultando un producto fino, dorado
e impalpable, apreciadísimo en toda Europa. Muy pronto
aparecieron preparaciones especiales que pretendían imitarlo
y hacerle la competencia, como el grueso y oscuro rapé
francés o el groso florentín, granulado y perfumado. Y la moda
cambió: la popularidad del rapé en el siglo XVIII fue tal que en
Inglaterra incluso hizo peligrar la hegemonía de la pipa, y en
España su venta y contrabandeo dio verdaderos quebraderos
de cabeza a la Hacienda, que tanto beneficio sacaba del tabaco
español. El rapé tuvo sus adeptos en España sobre todo entre
las clases adineradas, mientras que los estamentos populares
siguieron consumiendo diversos tipos de polvo, como el de
palillos (más blanco y elaborado con las nervaduras y tallos),
el de barro (aderezado con barros olorosos, el preferido por
las mujeres), el cucharero (teñido con almagre), y el tabaco
vinagrillo (aromatizado suavemente con vinagre) (Pérez Vidal,
1959: 83).
66 estuco/n.º 0~ 2015
micromosaico, esmaltes o nielados, grabados... Menos
conocidos son los pequeños ralladores usados para raspar
el polvo (de ahí el nombre rapé o rapadura) de las cuerdas
secas que constituían el formato habitual de venta. Esto era
mucho mejor que comprar el polvo ya preparado, ya que se
sospechaba de peligrosas adulteraciones. Existían también
otros accesorios como cubetas para rallar, alfileres para
limpiar los orificios del rallador, cedazos para tamizar el polvo
y separar sus diferentes calidades, cucharillas para llevar el
polvo a la nariz, elementos de higiene como pañuelos y patas
de liebre, y curiosos objetos personales que podían portar
pequeñas dosis de rapé, como puños de bastón (Dunhill,
1995: 134-135). Leopoldo García Ramón en 1881 narra la
codificada etiqueta de amistad que exigía ofrecer siempre a
los presentes, aunque no consumieran, y el posterior ritual
de golpecitos, cambiar de manos la tabaquera, tomar una
pulgarada, estornudar, escupir y sonarse. Además, había que
asegurarse de que no quedaba en la cara rastro alguno de
polvo.
estuco/n.º 0~ 2015 67
«El fumador de siguieron siendo aficionados a este producto hasta bien
pipa es una especie entrado el siglo XX (Pérez Vidal, 1959: 85-86). Las hermosas
tabaqueras, también denominadas cajitas de rapé, comenzaron
aparte, el socio a convertirse primero en puro ornato y afectación, y después,
de un club muy en auténtico objeto de colección, debido a lo primoroso de su
reducido, dueño factura y al elevado valor artístico y económico que algunas
de toda una serie poseían.
de conocimientos La forma más popular de consumir el tabaco en los países
específicos sobre el anglosajones, germánicos y en Rusia fue la pipa, debido a
denominado «arte la proverbial acritud del tabaco de Virginia, perteneciente a
las colonias inglesas de ultramar. Así, la pipa fue la manera
de fumar en pipa»» clásica de fumar en estos países durante los siglos XVI y XVII,
si bien en el XVIII fue algo arrinconada por la moda del rapé.
La pipa se conocía en Europa desde la Antigüedad, aunque
se usaba para fumar otras hierbas. En España la pipa cargada
con tabaco apenas se conoce o arraiga en el siglo XVII, y
progresa algo en el XVIII, a pesar del predominio del polvo.
Su implantación es en las zonas rurales vascas y catalanas,
donde llega a cuentagotas el tabaco de Virginia, que se fumará
en pipa de arcilla (Pérez Vidal: 124). Sin embargo, en el siglo
XIX, para las clases acomodadas españolas la pipa es casi un
objeto de colección, como precisamente se comprueba en la
colección del Museo Cerralbo, y un hábito de fumadores muy
específicos, hombres intelectuales, burgueses o nobles, que
se ha conservado minoritariamente hasta nuestros días. El
fumador de pipa es una especie aparte, el socio de un club
muy reducido, dueño de toda una serie de conocimientos
específicos sobre el denominado «arte de fumar en pipa»,
cuyo dominio requiere años, inversión, cuidado y dedicación.
En los años 80 del siglo XIX Leopoldo García Ramón (1881:
53-67) habla de la pipa como la mujer propia, que solo debe
usarse en casa, nunca en público y menos mientras se va
caminando por la calle, ya que requiere quietud y serenidad
para ser disfrutada.
68 estuco/n.º 0~ 2015
(sólida y adecuada para la caza y los viajes, mejor si es de
brezo); la apreciadísima espuma de mar turca (Meerschaum
o sepiolita ricamente tallada, que los franceses imitaron
posteriormente creando pasta de sepiolita prensada); y la
porcelana, con la que se fabricaban pipas poco agradables
de fumar, pero delicadamente decoradas y supuestamente
apropiadas para países húmedos y nublados. Los tubos
mejores serían, según el autor, de cerezo de monte, jazmín,
peral o manzano; y las mejores boquillas, las de ámbar, si
bien comenzaba a imponerse en este momento la baquelita
y también existían boquillas de madera dura. Como señala
Armero (1989), experto en pipas de colección, en Europa es
posible distinguir históricamente varios tipos de pipa, como
las ya citadas de porcelana alemana, las larguísimas pipas a
la inglesa, las pipas de tierra belga, las características calumet
holandesas, las pipas de plata rusas, las rarísimas pipas de
vidrio, las tapas de metal con cerquillo y bisagra características
de los regimientos militares centroeuropeos... Además, las
pipas pueden usarse con diferentes boquillas que se adapten
a la comodidad del usuario, equilibrando el peso de la cazoleta
en los dientes o difuminando el calor ardiente del humo sobre
la lengua (Dunhill, 1995: 163).
estuco/n.º 0~ 2015 69
de todo buen fumador en pipa parece ser lograr el encalzonado
o culotage perfecto para su amada pipa (García Ramón, 1881:
69-78), lo que consistía en usarla con unas determinadas pautas
y ritmos que permitiesen que esta se curase y ennegreciese lo
justo, de manera que proporcionase unas fumadas perfectas
y maduras. En el siglo XIX existían diversos métodos para
lograrlo, y se define incluso una profesión de encalzonador
de pipas, ya que una pipa bien curada aumentaba muchísimo
su valor y era muy apreciada. A este domado de la pipa debía
seguir un correcto mantenimiento y limpieza de la misma,
para que durase muchos años.
70 estuco/n.º 0~ 2015
a la turca, reforzando así el carácter social de este hábito de Fig. 3.- Retrato fotográfico a la
consumo. En Europa hizo furor en cortes como la vienesa y albúmina realizado en Estambul
fue un capricho practicado habitualmente por mujeres. Por en 1890, en el famoso estudio
supuesto, todo aquel aristócrata que visitaba la legendaria fotográfico Abdullah Fréres.
Constantinopla tenía una cita obligada con el narguileh. Inocencia Serrano y su hija
Amelia del Valle, vestidas a la
En cuanto al denominado tabaco de humo, es decir, aquel
turca sobre un diván, posan junto
que se consumía aspirando los humos de la combustión
a una mesita con típicas tazas
directamente, sin la mediación de la pipa, España y sus
de café turco (zarf) y una pipa
dominios americanos tienen un papel fundamental en su
de agua de tipo narguileh, cuya
difusión por Europa. Fumar (inhalar y exhalar el humo del
boquilla sujeta Inocencia con su
tabaco) era una de las formas de consumo en América del Sur
mano derecha. Museo Cerralbo,
a la llegada de los primeros europeos, siendo la Apologética
n.º inv. VH 0702. Esta fotografía
historia de las Indias de Bartolomé de las Casas, publicada
formaba parte de la decoración del
en 1527, la primera obra europea que la describe. Rodrigo
Salón de Confianza (Foto: Museo
de Jerez, uno de los hombres de Colón, se convirtió en
Cerralbo). A la derecha, boquilla de
fumador, y a su vuelta a España en 1493 fue encarcelado por
narguileh conservada en el Museo
la Santa Inquisición debido a su demoniaca costumbre. Fue
Cerralbo con n.º inv. VH 1070
precisamente en España donde el tabaco de humo arraigó
(Foto: Á. Martínez Levas, Museo
más, ya desde el siglo XVI. Al principio parece que el tabaco
Cerralbo).
se envolvía en un canuto de hoja de maíz o de palma, o bien
se enrollaba sobre sí misma una sola hoja de tabaco, siendo
este formato mucho más escaso. A principios del siglo XVII,
sin embargo, el cigarro va tomando su formato característico,
con su alma por dentro y su cobertura de hoja entera de
tabaco por fuera. Se fabrica ya en la Real Fábrica de Tabacos
estuco/n.º 0~ 2015 71
de Sevilla, y poco después en la de Cádiz, conviviendo
siempre con el hegemónico tabaco de polvo. Algo después
aparecieron fábricas similares por toda Europa. Parece ser que
ya en el siglo XVII se diferencia entre el cigarro y el cigarrillo,
más pequeño, y envuelto en hoja de maíz o papel, por lo que
también se denomina «papelote». En el año 1717 la corona
española funda la Real Factoría de La Habana, implantando así
un régimen de monopolio para la naciente industria cubana.
A lo largo del siglo XVIII, los precios del tabaco se dispararon,
y al final del siglo, como hemos visto al hablar del rapé, se
produjo un cambio en los hábitos de consumo de tabaco.
De nuevo, los grupos sociales con más renta acabaron por
apropiarse del tabaco de humo, hasta entonces considerado
como mercancía marginal.
72 estuco/n.º 0~ 2015
eslabón de hierro (fig. 2). Tampoco era un problema sacar
una brasa de la chimenea, con unas tenazas, para encender
un cigarro. Poco a poco van apareciendo conjuntos portátiles
y algo decorados de eslabón y pedernal, los llamados
yesqueros, e incluso el conocido como pedernal de rueda,
precursor del moderno encendedor. En el albor del siglo
XIX se inventan luminarias de bolsillo, todas ellas con base
en reacciones químicas entre compuestos como el amianto,
el ácido sulfúrico, o el azufre. También van apareciendo
encendedores en los que la mecha sustituye a la yesca y el
mineral cerio, al pedernal, así como pequeños lampantes de
alcohol. En cuanto al conocido como fósforo o cerilla, también
sufre una vertiginosa evolución, desde la cerilla instantánea,
alojada en dispensadores automáticos, la cerilla de fricción y
finalmente la cerilla de seguridad (safety match) en 1844. Los
mecheros se diversifican y a los de fricción y percusión pronto
se añadirán a principios del siglo XIX los modernos modelos
catalíticos, a base de hidrógeno y platino y a finales, los de
cordón impregnado de elementos químicos o petróleo y los
modelos eléctricos. Los mecheros automáticos no llegarían
hasta los años 20 del siglo siguiente.
estuco/n.º 0~ 2015 73
netamente española de liarlos en el momento a partir de una
picadura de calidad, o de un tercio de cigarro picado, e incluso
cargarlos después en una elegante pitillera. De nuevo los usos
en torno al tabaco cambian radicalmente (García Ramón,
1881: 106-117).
Desde finales del siglo XIX y comienzos del siglo XX, por
tanto, el cigarrillo viene a compartir la popularidad del cigarro,
que comienza a llamarse cigarro puro o puro. Y mientras la
masificación de la producción contribuye a que todas las clases
sociales tengan un fácil acceso al tabaco, las formas antiguas
de tomarlo, como el rapé e incluso la pipa, van quedando
relegadas en mayor o menor medida. No hay duda de que en
este momento el fumar se ha convertido en un hecho universal,
y no es difícil descubrir en esta época candorosas escenas
de niños que fuman, que hoy nos parecen perturbadoras.
Cada vez más mujeres fuman abiertamente, desafiando los
roles impuestos a su género, reivindicando su libertad y
haciendo ostentación de esta provocativa costumbre, no
exenta de tintes eróticos. Lo hacen provistas de larguísimas
boquillas para alejar su toilette de olores nefastos y preservar
Fig. 4.- Tarjeta postal ilustrada con
sus labios y cutis del pernicioso calor. Los hombres también
la imagen de dos niños pequeños,
usan habitualmente boquillas, tanto para cigarrillo como para
con indumentaria muy cuidada,
cigarro puro. Se combina sin prejuicios el tabaco de humo con
con sendos cigarrillos en las
el tabaco de pipa, prescrito cada uno para diferentes horas del
manos, a los que posteriormente
día, ocasiones y estados de ánimo, y no es extraño tampoco
se ha añadido el efecto blanco
observar el uso de pipas pureras, denominadas también
del humo. Imágenes como esta
boquillas de cigarro y con un diámetro específico de cazoleta,
estarían en el límite entre el
en las que se fumaba el puro casi vertical evitando así la caída
candor y el guiño cómico que
de la ceniza.
hoy encontramos de mal gusto,
como cuando se representaba a La colección del Museo Cerralbo
niños dándose un beso. Archivo
Por tanto, el uso del tabaco se diversifica y adquiere, según su
Histórico Museo Cerralbo FF04896
nicho y género de consumo, unas determinadas connotaciones
(Foto: Museo Cerralbo).
socioculturales. Al mismo tiempo, cada manera de consumir
el tabaco fue generando una idiosincrasia muy específica,
y por tanto, un reflejo determinado en la cultura material.
Aparecen así cajitas de rapé o tabaqueras, boquillas para
74 estuco/n.º 0~ 2015
cigarro, limpiapipas y atacadores, cortacigarros, ceniceros,
encendedores y eslabones, ralladores para rapé, potes
domésticos y bolsas portátiles para guardar la picadura
de tabaco, maquinitas de liar, pitilleras en las que guardar
cigarrillos ya liados, cartoncillos para guardar el papel de
arroz, tenacillas y pinzas para sostener las colillas, pipas, pipas
para fumar puros, fósforos, y un sinfín de objetos curiosos
de sobremesa, incluyendo muebles expresamente pensados
para el ritual del fumar (García Ramón, 1881: 150-161).
estuco/n.º 0~ 2015 75
consumidor de tabaco. También aparecen estas salas en los
clubes y asociaciones de corte británico, e incluso clubes
específicamente relacionados con el consumo del tabaco.
Como trasladando al hogar las características de estos
entornos exclusivos y masculinos, el fumoir doméstico suele
tener puertas que se cierran para proteger la privacidad de las
conversaciones, cómodos asientos, chimenea o calefacción,
y una decoración adusta y varonil, con frecuentes toques
de sensual orientalismo según el gusto del propietario.
Masculinidad, intimidad, camaradería, intelectualidad, ritual
y disfrute se unen en estos espacios dedicados al tabaco de
humo, auténticas guaridas (den) para el hombre de la casa.
76 estuco/n.º 0~ 2015
expuestos en una sección especial de la Vitrina de Joyas,
ubicada en la sección de las Galerías entre el Salón de Baile
y la Biblioteca (fig. 5). Sin duda un lugar de honor para una
pieza de excepcional gusto y calidad. Otro buen ejemplo
de esta costumbre de regalar objetos de fumador es el que
encontramos en la correspondencia del marqués de Cerralbo,
que el 10 de agosto de 1883 escribe una carta desde Biarritz
a Juan Catalina García, arqueólogo, historiador, senador
isabelino e ilustre amigo, contándole entre otras cosas que
vienen de Suiza, y describiendo, justo antes de despedirse,
una pipa que muy bien pudo acompañar a la carta a modo de
regalo personal, enviándose todo como paquete postal: «la
pipa es de madera y espuma de mar de la mejor clase, y muy
bien trabajada»1. Uno de los tipos de pipa más valorados del
momento, un buen regalo para un apreciado amigo.
estuco/n.º 0~ 2015 77
Entre estas salas hay algunas que destacan especialmente por
su posible relación con el fumar, si seguimos las indicaciones
realizadas por el arquitecto Robert Kerr, que en su Gentlemen´s
Home de 1865 describe entre otros muchos ambientes cómo
debe ser el smoking-room de un caballero (fig. 6 izquierda)
que se precie: alejado del resto de habitaciones, pero con un
confort tal que permita conversar y alojar otros atractivos
que no sean el mero tabaco (biblioteca, juegos de mesa,
escritorio…). La primera es la Sala Árabe, que de hecho sería
ideal por su estilo orientalista, según los convencionalismos
decorativos de la época expuestos por Cruz Guáqueta en
Fig. 6.- A la izquierda, smoking
2007 al analizar el estilo del fumoir decimonónico. Forrada de
room de estilo oriental de la
kílims turcos y yeserías de estilo islámico, en la que entre un
Halton House de Buckinghamshire,
sinfín de armas y objetos africanos, del pacífico, o armaduras
construida entre 1881 y 1883
japonesas, en origen poseía un cómodo diván de estilo turco
para Alfred de Rothschild por
enfrentado a la ventana que da al Jardín, resultando un
el arquitecto W. R. Rogers.
espacio de gran comodidad. Destacaba sobre una mesita una
Fotografía de H Bedford Lemere,
pipa china de agua, con todos sus complementos, y sobre
1892, perteneciente a English
otra, un expositor de cazoletas para fumar opio en pipa, con
Heritage NMR (© Historic England
un cajoncito en el que se guardan los instrumentos necesarios
Archive). A la derecha, Sala de
para cargarlas, encenderlas y limpiarlas (ver fig. 2). Esto ha
Columnitas del Museo Cerralbo
hecho pensar a quien no conoce el Museo en profundidad que
en la actualidad (Foto: Á. Martínez
el Marqués o algún miembro de su familia pudiera consumir
Levas, Museo Cerralbo).
opio, tal y como era habitual en el ámbito anglosajón en
78 estuco/n.º 0~ 2015
este siglo. Pero no olvidemos que estamos hablando de un
objeto de colección expuesto en una sala para su observación
y disfrute, no para su uso, y que este hábito es muy poco
probable dado el carácter austero, recto y conservador de
todos los miembros de la familia.
estuco/n.º 0~ 2015 79
otras estancias privadas que le sirvieron como escritorio
alternativo, no es menos cierto que realizaba frecuentemente
estas tareas en su bien nutrida biblioteca, y que sus
habituales colaboraciones con otros arqueólogos, políticos
e intelectuales hacían necesaria una estancia de trabajo que
Fig. 8.- A la izquierda, imagen pudiera recibirles y alojarles cómodamente, y don Enrique
actual de la Biblioteca del Museo habría necesitado ser un buen anfitrión que pensase en todos
Cerralbo, desde el asiento de la los detalles. Y es por esto que sobre la mesa de trabajo de
gran mesa central, sobre la que la Biblioteca reposaba una purera con depósito para cerillas,
podemos apreciar una purera lista para convidar a cualquier invitado a un excelente cigarro
(Cat. 1) y un encendedor junto habano (Cat. 1); mientras que sobre la mesa del Despacho, una
a objetos de escritorio como pequeña colección de ceniceros, uno de ellos con cortapuros
portaplumas, un reloj calendario, (Cat. 5), parecen dispuestos a recoger la ceniza de ilustres
y un elegante tintero. A la derecha, fumadores. En cuanto a los artilugios para obtener fuego, los
una vista actual del Despacho escasos encendedores existentes en la colección transmiten
anexo a la Biblioteca. En la mesita una idea más decorativa y coleccionista que auténticamente
de la derecha, junto al escritorio, funcional (Cat. 8). Lo más probable es que se usaran diversos
se observa un cuidado conjunto tipos de cerillas, como demuestra la presencia de cerilleros
de ceniceros (Fotos: Á. Martínez fabricados en la época, sencillos, ingeniosos, y de aparente
Levas, Museo Cerralbo). uso cotidiano (Cat. 9). Sus invitados también podían servirse
80 estuco/n.º 0~ 2015
de un cenicero en el Aseo de la Galería III de este Piso
Principal, sin duda todo un detalle de comodidad para con los
asistentes a bailes, cenas y reuniones. No podemos afirmar
ni desmentir que el marqués de Cerralbo fuese fumador. Lo
cierto es que si lo era, su costumbre no debía ser algo muy
característico o reseñable de su polifacético carácter, ya que
este hecho no ha trascendido en retrato, reseña personal ni
descripción alguna de la que tengamos noticia. Sin embargo,
resulta bastante probable que el Marqués fuera un fumador
social o de etiqueta, es decir, una persona culta y educada
que, sin consumir tabaco a diario, era capaz de cumplir con
los rituales protocolarios del convite y la fumada de buenos
cigarros entre caballeros.
estuco/n.º 0~ 2015 81
el dolor). Además, ya hemos mencionado las escandalosas
connotaciones de mujer liberada que tenía el fumar a finales
del siglo XIX: es muy probable que Inocencia y Amelia
simplemente tolerasen educadamente la presencia de humo
de tabaco, de ahí la necesidad, en todas las casas elegantes de
la época, de un fumoir.
82 estuco/n.º 0~ 2015
Antonio del Valle y Serrano, fumador y coleccionista
En esta revisión documental sobre los ambientes originales
del Palacio relacionados con el tabaco, hemos de citar las
estancias del Piso Entresuelo directamente relacionadas con
Antonio del Valle y Serrano, hijastro del marqués de Cerralbo,
y fumador. Hijo de Inocencia Serrano y Cerver y su primer
esposo, Antonio del Valle Angelín, nació a mediados del
siglo y falleció en el año 1900. Fue compañero de estudios
universitarios de don Enrique de Aguilera, su futuro padrastro,
a quien unía una franca amistad y la afición a la literatura, al
coleccionismo numismático y los viajes. Al igual que su madre,
Inocencia, y su hermana, Amelia, compartió y contribuyó a
la visión filantrópica de don Enrique: una magna colección
en un edificio construido ex profeso, un Museo que después
sería donado al Estado. Primer marqués de Villa-Huerta desde
1886, además de escritor aficionado, fue un apasionado
coleccionista de recuerdos de viaje, entre los que no faltaron
algunos ejemplos extranjeros de tabaco.
Hay que pensar que entre 1890 y 1900, todo este ala del Piso
Entresuelo constituía los apartamentos privados del señorito
Antonio, el joven soltero de la familia, que contaba, en el Fig. 9.- Retrato fotográfico de un
sótano inmediatamente inferior, con su propia cocina y su joven y elegante Antonio del Valle
propio servicio doméstico. En diversos proyectos de estos y Serrano, realizado en el estudio
ambientes de habitación aparecen estancias como la alcoba, de Johannes Jaeger, Estocolmo,
uno o varios despachos, una biblioteca, y un baño. En un en 1875. Destaca el llamativo
plano de los años 80, titulado «3er Proyecto» (N.º inv. 29468), estampado de su corbata y el
el lugar que ocupa el actual Salón Rojo aparece perfectamente alfiler prendido en la misma, así
delimitado y descrito con la inscripción «fumadero», como el cuello «de pajarita». Su
identificándose así la necesidad doméstica de poseer una rostro es pensativo y con un toque
estancia en la que el señorito Antonio pudiera fumar conforme melancólico. Se trata de un retrato
a las costumbres de la época. Es muy probable que el propio realizado en la misma sesión que
Antonio interviniese en aquellos proyectos y pensamientos el de la fig. 7, en la que también
sobre lo que iban a ser sus estancias personales, en las que se retrataron Inocencia y Amelia.
podemos entrever un pequeño reflejo de su personalidad, Archivo Histórico Museo Cerralbo
ya que la familia acostumbraba a hacer planes en equipo, y FF02874 (Foto: Museo Cerralbo).
tanto él como su hermana habían tenido un papel crucial en
estuco/n.º 0~ 2015 83
Fig. 10.- Paquetito de papel de
periódico en el que se envolvieron
varios ejemplos de tabaco, con
cigarros puros y tabaco prensado.
Lleva la inscripción manuscrita
a tinta: «tabaco ruso y sueco
comprado por / mi en Edinburgo
1874» y constituye un excelente
ejemplo de recuerdo de viaje
coleccionado por Antonio del
Valle, y además, un testimonio de
su interés por el tabaco. Museo
Cerralbo, n.º inv. VH 7250 (Foto:
Museo Cerralbo).
84 estuco/n.º 0~ 2015
un balcón a la calle Ventura Rodríguez; y el denominado
Cuarto del marqués de Villa-Huerta, en las galerías del mismo
piso, con balcón al patio interior. En ambas habitaciones hay
testimonio de su uso como dormitorio, con la presencia de
cama en ambas y en la segunda, con la mención expresa
de un lavabo. En el Inventario de 1927 y a pesar del tiempo
transcurrido desde su muerte, aún hay constancia de objetos
de fumador, como un cenicero de metal blanco y una cajita
para cerillas, que parecen estar asociadas a una labor
intelectual privada, con la presencia de estantes para libros,
escritorios y objetos de escritura (tintero con portaplumas,
plegaderas, pisapapeles…).
estuco/n.º 0~ 2015 85
de hotel y equipaje de dos viajes, que coinciden con los
nombres registrados en estas pipas: en el de 1896-97, Roan,
Florencia y Siena; y en el de 1897, Roan, Orleans y Zug.
Curiosamente casi todos estos destinos se encuentran muy
cercanos a balnearios de renombre en la época. La fecha de
estos viajes y recuerdos también resulta muy significativa: en
1896 se registra el fallecimiento de Inocencia, la marquesa de
Cerralbo. Esto nos hace pensar que al menos parte de esta
colección podría constituir el resultado de viajes de Antonio,
solo o con su hermana Amelia, durante su luto por su madre,
en los que además pudieron visitar diversos balnearios.
Otras pipas podrían haber sido adquiridas por don Enrique
para su hijastro y amigo, como regalo personal, a lo largo de
los casi 30 años de excelente relación paterno-filial y gracias
a los frecuentes viajes que realizó por motivos científicos y
políticos. De las pipas coleccionadas por Antonio ninguna
parece haber sido usada para fumar: de hecho, parece patente
que muchas de ellas son meramente decorativas. Por ejemplo,
las pipas alemanas de porcelana eran ya en aquella época
más un precioso objeto de colección, que una pipa realmente
funcional, que no usaría nadie que no fuera un anciano tirolés.
De esta tipología conservaba Antonio seis cazoletas muy
bellas, todas ellas con motivos muy significativos relacionados
con la naturaleza y la historia suiza y tirolesa (Cat. 17).
86 estuco/n.º 0~ 2015
sencilla tabaquera de piel (Cat. 7), decorada con una corona
de marqués: Antonio debía comprar picadura de calidad y
liar sus propios cigarrillos, disfrutando de ese ritual elegante
y en la época casi exclusivamente masculino como quien
descorcha un vino de buena añada o elogia los caballos de
un amigo.
Conclusión
La huella del tabaco en nuestra civilización, en los últimos
cuatro siglos de historia, ha sido enorme. No solo ha tenido
un gran impacto en la economía de los grandes estados
coloniales, y en sus políticas territoriales, sino que además
ha jugado un papel fundamental como producto de consumo
cotidiano, al igual que otras sustancias estimulantes que se
vieron rápidamente inmersas en la economía-mundo, como
el café, el té o el chocolate, que pronto formaron parte de la
sociedad de la Vieja Europa. El tabaco, como hemos visto, fue
variando en su presentación, rutas comerciales, consideración
social y forma de consumo. La moda se apoderó de los rituales
y la parafernalia que acompañaban al tabaco; los modales
cortesanos contrastaban con los de la gente común, pero
estuco/n.º 0~ 2015 87
todos ellos, hombres y mujeres, si su bolsillo se lo permitía,
podían consumir tabaco en diferentes presentaciones. El siglo
XIX es un siglo de cambios, en el que se asiste al declive del
tabaco esnifado y la pipa encuentra un duro adversario, el
tabaco de humo, materializado en el cigarro y el cigarrillo.
Los usos cambian y el tabaco se asocia a la elegancia austera,
intelectual y comedida del caballero decimonónico.
88 estuco/n.º 0~ 2015
pequeños relatos hemos intentado aproximarnos al papel
del tabaco en nuestro pasado reciente, y a su reflejo en los
interiores domésticos y en la cultura material, pero también
en la historia de una familia9.
estuco/n.º 0~ 2015 89
catálogo
90 estuco/n.º 0~ 2015
Cat. 1. Tabaquera
Contenedor de formato rectangular y aplanado que la pieza tuvo un uso continuado o tuvo más
con esquinas redondeadas, con tapadera de un dueño, quizá incluso protagonizando el
articulada mediante bisagra y cierre por encaje. cambio de costumbres de consumo de tabaco y
Presenta decoración de fajas de estampado conteniendo primero rapé y después cigarrillos
mecánico de tipo vegetal y geométrico recién liados. No sabemos si esta tabaquera fue
(rameados, ondas, ovas, tramas de rombos…) una herencia familiar atesorada por el Marqués
en disposición simétrica. En el interior de la o algún miembro de su familia y después
tapa, larga burilada, y en la pestaña de apertura, expuesta en la librería giratoria del Despacho del
marca de localidad (Córdoba), del artífice, Piso Principal como un bello objeto de colección,
Francisco González, y del contraste Marcial de o fue adquirida en el mercado de antigüedades.
la Torre. Esta última marca está incompleta,
faltando la parte cronológica, lo que nos impide
datar la pieza con más exactitud. La platería
cordobesa era de amplísima difusión por todo
el país, presente en todo tipo de comercios
especializados y mercados. En el exterior de la
tapadera aparece una cartela romboidal con las
iniciales «JC» invalidadas, lo que parece indicar
estuco/n.º 0~ 2015 91
Cat. 2. Cenicero
Recipiente abierto y bastante plano, de forma «26 / Schwaz / 1». Una segunda marca, pintada
circular con fino pie anular. La fluida superficie en color tostado, debe referirse al decorador
del anverso presenta un retrato femenino que, de la pieza: «HV» o «AH» enlazadas. Los dos
gracias a la inscripción del reverso, podemos orificios del reverso y la pequeña cuerda de
identificar con Philipine Welser, la esposa suspensión nos hablan de una pieza con
morganática del príncipe Fernando II del Tirol, categoría de souvenir decorativo, usada en el
sobrino de Carlos V, que renunció por ella a sus palacio Cerralbo, concretamente en el Despacho
derechos dinásticos. Su famosa historia de amor, del Piso Principal, como objeto de sobremesa
su pertenencia a la familia Welser, prestamistas para dar servicio a los fumadores.
de Carlos V con derechos sobre Venezuela, su
figura como coleccionista y cocinera y su devota
defensa de la Contrarreforma hicieron de ella
personaje destacado en el acervo nacionalista
tirolés. De hecho, la fábrica de porcelana de
Schwaz se encuentra a pocos kilómetros de
Innsbruck, donde habitó el matrimonio. La
atribución a dicha manufactura se realiza gracias
a la marca de reverso, estampillada en relieve:
92 estuco/n.º 0~ 2015
Cat. 3. Cenicero
Recipiente con base plana y forma acorazonada, un solo soporte, lo que nos indica un uso privado
paredes bajas y labio doblado hacia el exterior. o al menos, individual, destinado a un fumador
De la escotadura de su perfil parte una voluta de solitario o a una sala en la que cada caballero se
sección circular, que puede servir también como sienta a cierta distancia de los demás y usa su
asidero para desplazar el objeto de una superficie propia parafernalia de sobremesa.
a otra, que acaba a su vez en un soporte para
cigarros de forma ovalada, con sección de media
circunferencia. No presenta marcas y su estilo
atemporal y discreto hace difícil una datación
más aproximada. No sería extraño que su forma
de corazón hiciera alusión a los palos de la
baraja francesa, ya que la relación de los objetos
de fumador con el juego es muy habitual. En ese
caso, formaría parte de un conjunto de cuatro
piezas: diamante, corazón, pica y trébol. El diseño
está cuidadamente estudiado para poder dejar
un cigarro lejos del contacto con las cenizas ya
desprendidas en la cazoleta. Sin embargo, hay
estuco/n.º 0~ 2015 93
Cat. 4. Cenicero
Recipiente de cristal verde transparente, de decorados con la técnica del micromosaico, este
formato circular aplanado y base lisa, con cenicero, moderno, elegante y de líneas muy
montura de metal color bronce en la boca. Sobre puras, también cautivó la mirada del Marqués y
esta, plancha de metal calada simulando unas fue escogido para dar servicio a los caballeros
letras rubricadas, con la inscripción en italiano en el Despacho del Piso Principal.
«Venezia», que permitiría posar los cigarros y
cigarrillos alejados de la ceniza contenida en
el depósito. Venecia fue una ciudad clave en la
vida de la familia Cerralbo, ya que en ella residía
don Carlos de Borbón y Austria-Este, aspirante
carlista al trono de España, del que como ya
hemos dicho, Enrique de Aguilera y Gamboa
era representante político y amigo personal.
Las visitas al palacio de Loredán, su principesca
residencia en la hermosa ciudad italiana,
eran frecuentes. Al igual que se adquirieron
en Venecia hermosas lámparas de cristal de
Murano y preciosos objetos de sobremesa
94 estuco/n.º 0~ 2015
Cat. 5. Cenicero cortapuros
Recipiente de cristal incoloro, de formato circular, bolsillo, de sobremesa, y por supuesto también
base con motivo soliforme radiado, perfil ovoide otros que se integraban en conjuntos o como
aplastado y montura de metal blanco en la boca. este, que se incluían en objetos multifuncionales:
La montura presenta un cortapuros con forma cenicero, soporte, y cortapuros.
de boquilla y pistón de corte, y perfectamente
enfrentado a este, un soporte para cigarros de
forma ovalada, con perfil de media circunferencia.
La pieza carece de marcaje, pero sin duda tiene
un estilo que podríamos encuadrar bien en el
eclecticismo modernista de fines del siglo XIX,
bien en las líneas depuradas del modernismo
más geométrico de principios del siglo XX. El
cortapuros era un accesorio imprescindible
para cualquier buen fumador de cigarros, que
sabía que esta operación previa a la fumada no
debía realizarse con los dientes o con cualquier
instrumento aleatorio. El corte debía formar una
«V» en la punta del cigarro. Había cortapuros de
estuco/n.º 0~ 2015 95
Cat. 6. Purera
Elegante mueble contenedor de sobremesa motivo vegetal, para evitar ralladuras sobre el
con apertura tanto superior, mediante una mobiliario, y una pequeña etiqueta de precio,
tapadera, como frontal, mediante dos hojas. probablemente en francos («2ff3»). Se trata de
En su interior se despliega un expositor con un pequeño mueble contenedor con todo lo
abrazaderas cilíndricas para los cigarros. En necesario para satisfacer a un exigente fumador
el frente presenta a la derecha una bocallave de puros.
(unos buenos cigarros eran bienes que debían
guardarse bien) y en la parte inferior un cajoncillo
con tirador, con un compartimento para fósforos
y un rascador, además de otro compartimento
que podría alojar un cortacigarros compacto
o incluso un cenicero. La decoración es de
gran belleza, con reminiscencias mudéjares y
renacentistas, a base de ajedrezados y motivos
vegetales estilizados compuestos con marfil
y metal. La base presenta un recubrimiento
de papel estucado en negro y gofrado con un
96 estuco/n.º 0~ 2015
Cat. 7. Tabaquera
Sencillo contenedor con forma de bolsillo con fabricada en diversos materiales, desde el cuero
fuelle que se inserta a su vez en una cubierta a la hojalata, y siguió en uso hasta el siglo XX,
con escotadura en la boca, conformando tanto para guardar la picadura de tabaco por los
así un envoltorio seguro para la picadura fumadores acostumbrados a liar sus propios
de tabaco, cómodo de guardar en el bolsillo cigarrillos, como para proteger los cigarrillos ya
interior de la chaqueta o la levita. Realizado en liados.
piel de color claro y con un excelente estado
de conservación, en una esquina del dorso
presenta una corona de marqués metálica con
decoración esmaltada, sin duda una alusión a su
propietario, Antonio del Valle, marqués de Villa-
Huerta desde 1886. Esta personalización de los
accesorios masculinos resultaba muy habitual,
y se aplicaba especialmente en los objetos más
relacionados con la personalidad, con el estatus
o con la idea de gentleman: objetos de fumador,
relojes, puños de bastón, objetos de escritorio,
y joyas. Esta sencilla tipología de tabaquera fue
estuco/n.º 0~ 2015 97
Cat. 8. Encendedor
98 estuco/n.º 0~ 2015
Cat. 9. Cerillero
Ingenioso artículo compuesto por una base se servirían de manera elegante y no exenta de
rectangular con cubeta interior con paredes cierta comicidad. Sabemos que, originalmente,
inclinadas y arista central, de modo que las este cerillero se encontraba en la Biblioteca del
cerillas siempre se quedan en el centro y Piso Principal.
colocadas horizontalmente, y una parte móvil
en forma de pájaro, todo ello fabricado en
metal esmaltado en color siena tostado. Este
dispensador tiene depósito de patente francesa,
como muestra la inscripción «DEPOSÉ» que
presenta en el frente. Al oscilar hacia adelante,
la cerilla queda encajada en el pico bífido del
mismo, y al oscilar hacia atrás, la cerilla sale del
recipiente. El usuario no tendría más que tomarla
y prenderla en el rascador estriado ubicado en
el lomo del animal. Se trata de un objeto de
sobremesa esencial para el fumador, para evitar
tener que hurgar con los dedos en una exigua
cajita de cerillas. De esta forma los caballeros
estuco/n.º 0~ 2015 99
Cat. 10. Caja de cerillas
Caja con depósito de abertura redondeada, las abundantes inscripciones. Se conserva otra
y tapa de doble solapa. En los lados largos, prácticamente idéntica y es de suponer que
diversas inscripciones alusivas al fabricante, Antonio y su hermana Amelia guardarían estas
y en los cortos, el rascador para los fósforos. cajitas de fósforos con gran cariño, quizá como
Curiosamente, en la tapa y en la base porta recuerdo de la figura de insigne fumador de
retratos de personajes famosos para coleccionar, Antonio.
fácilmente separables de la cajita una vez gastado
su contenido. Presenta en la base el retrato de
Antonio del Valle, ya en posesión del título de
«marqués de Villa Huertas» [sic], y en la tapadera,
un actor caracterizado como Orfeo y un paisaje
con un puente. Ángel Garro y Cía fue la primera
fábrica de cerillas fosfóricas de España, en
funcionamiento entre 1835 y 1908 en Cascante,
Navarra. Estas cajas en concreto pertenecerían a
una etapa avanzada de la producción, habiendo
sido condecorados con la Orden de Carlos III y
siendo proveedores de la Casa Real, como rezan
Pipa con cazoleta cilíndrica ligeramente usar. Sin embargo, esta pipa no ha sido usada ni
acampanada, con la parte inferior compuesta de mucho menos encalzonada, como todas las de
espuma de mar y la inferior realizado con una la colección de Antonio. Existe una inscripción
sección de rama, quedando la corteza natural manuscrita a lápiz en el interior de la cazoleta:
con estrías, y un pequeño pie moldurado. La «20», quizá su precio de compra. También hay
caña de la pipa se ha realizado con otra rama una inscripción manuscrita a tinta, «Bremen» sin
más joven, quedando la corteza y los nudos en la duda un recuerdo del lugar donde esta pipa fue
superficie. La boquilla es de madera más oscura adquirida, constituyendo la pipa un recordatorio
y dura, y posee un cordel de fibras vegetales. del hermoso viaje realizado en familia.
Se trata de una pipa de excelente factura,
realizada con los materiales más apropiados
según los expertos fumadores del momento:
sepiolita, espuma de mar o meerschaum, el
material de lujo para pipas por antonomasia,
magistralmente empleado en Alemania y
Austria, y la noble madera. Su longitud, además,
ayudaría a alejar el calor malsano de los labios y
la boca, y su ligereza la haría muy confortable de
Pipa con cazoleta en forma de cabeza masculina rectangular del cuerpo de la pipa podemos leer
joven, no identificado, con un tocado de ala la inscripción manuscrita a tinta: «Macon», lo
estrecha y cinta que cae hacia el lado derecho. que nos remite a la localidad francesa de Maçon,
Se trata de una imitación de espuma de mar donde vivía el poeta Alphonse de Lamartine y
mediante un novedoso proceso francés que donde podía visitarse su casa natal. Es probable
permitía abaratar los costes respecto a otras que Antonio, amante de la literatura y de tomar
producciones europeas: se hacía una pasta con recuerdos significativos y especiales en sus
picadura o desechos de sepiolita y en vez de viajes, quisiera visitar la villa que vio nacer al
tallarse, se moldeaba en molde normalmente insigne escritor de Viaje a Oriente o Historia de
bivalvo, como muestran las rebabas de esta Turquía. Además, Antonio era un gran admirador
pieza. Debido a estar fabricada mediante este de la sociedad y la historia reciente de Francia,
novedoso procedimiento que tanto benefició a de la que Lamartine, como Stendhal o Dumas,
la industria francesa de la pipa, la pieza presenta fue un observador y narrador privilegiado.
marca de depósito de patente francés «Brevete
/ SGSD». La cazoleta no tiene agujero, por
lo que en realidad esta pipa no es funcional,
probablemente se trata de un souvenir o
artículo para coleccionistas. Además, en el nudo
Esta curiosa pipa, muy ornamentada con metales no a «la moda del siglo». Significativamente,
coloreados incrustados y anillos colgantes, presenta una inscripción manuscrita a tinta:
presenta una cazoleta metálica recubierta de «Gratz», en referencia a la ciudad austriaca de
madera y con tapadera apuntada con articulación Graz, en aquella época, perteneciente al Imperio
de bisagra y cierre de presión, además de un Austro-Húngaro. Se sabe que la familia estuvo
elegante cordón verde con dos borlas. Esta de viaje por esta zona a mediados de los años 70
tipología exacta de pipa y desde luego un del siglo XIX, ya que existe un delicioso conjunto
ejemplar de gran parecido es recogido por de retratos realizados en un famoso estudio de
Racinet en 1888 (Racinet, 1888: lám. 437), siendo Budapest, de gran calidad, y también de nuevo
descrito como una pipa típicamente húngara, en 1889-1890, durante su gran viaje a Turquía.
pero de marcado carácter oriental e influencia
del Imperio Otomano. Son muy significativos
en su identificación el recubrimiento de cuero,
las incrustaciones y los anillos colgantes, el
colorido cordón, así como su tapadera cónica.
Destaca también su fabricación aparentemente
artesanal y tradicional, no industrializada, ya que
se trata de una tipología de gran arraigo popular,
Pipa de aspecto muy rústico, con la cazoleta camino natural a Suiza e Italia, y muy cercana a
trabajada sobre la sección de una rama, vaciada balnearios de importancia como Vichy, sino que
y pulida en el labio pero conservando la corteza además allí vivía el pionero arqueólogo Joseph
exterior, y el tubo realizado sobre una rama Déchelette, con quien tanta relación científica,
de otra especie, más fina y rojiza, dejando los personal y epistolar mantendría el marqués de
nudos de otras ramitas patentes en la superficie. Cerralbo en su etapa de arqueólogo pionero,
La boquilla es de madera dura y oscura. Es varios años después. Déchelette dio nombre al
probable que esta pipa no responda realmente Museo de Bellas Artes y Arqueología de Roanne,
a una tipología «pastoril» o «campesina» fundado en 1844, del que fue conservador hasta
sino que intente dar una imagen romántica su muerte en la Gran Guerra. Podemos pensar
de la rusticidad, de esa Arcadia tan idealizada que, con motivo del paso de la familia por esta
en Francia desde el siglo XVIII, pero con una ciudad en 1897, fuera adquirido este bello regalo
estética muy pensada y cuidada. Presenta una o recuerdo de viaje, un añadido para la colección
inscripción manuscrita a lápiz en la base de la de Antonio del Valle.
cazoleta que reza «rohanne / 1897», y que se
refiere probablemente a Roanne, en el Loira
francés, junto a Lyon, más que a Rohan, en la
bretaña francesa. Roanne no solo estaba en el
Pipa cuya cazoleta es un hermoso ejemplar de instancias del general Prim, el Pacto de Ostende,
caracol marino bulgao o Cittarium pica, muy germen de la revolución liberal «La Gloriosa» de
apreciado en Europa gracias a su superficie 1868, que derrocaría a Isabel II. Antonio del Valle
de nácar con estrías anaranjadas y marrones. manifestó un gran interés por la historia de su
El interior de la concha se ha rellenado con tiempo y por las revoluciones liberales, desde la
yeso, lo que la hace bastante pesada. La caña Revolución Francesa. Una ciudad sin duda llena
por su parte está realizada con dos huesos de referencias históricas que la familia Cerralbo
largos y huecos diferentes. El enmangue es no dudaría en visitar y disfrutar, llevándose
metálico, con estampación geométrica, y no como souvenir esta hermosísima pipa.
hay boquilla. Se trata de una pipa decorativa
o para coleccionar, ya que el peso del extremo
distal es excesivo para la longitud y fragilidad de
la caña. Presenta una inscripción manuscrita a
lápiz: «Ostende», en referencia a la ciudad belga
de las provincias flamencas occidentales. La
estación balnearia de Ostende fue muy famosa
entre la aristocracia europea desde mediados
del siglo XIX. Además, en 1866 se firma en ella, a
Cazoleta de pipa estilo tirolés, de cinco piezas, han puesto en duda la historicidad del personaje,
a la que faltaría el depósito inferior, la caña y señalando la raíz folclórica de la narración y
la boquilla, además de su montura metálica diversos paralelos europeos. A pesar de todo,
con tapa. Conserva en cambio el cordón verde durante el siglo XIX su figura fue un referente
y rojo de sujeción. La cazoleta está adornada cultural obligado en Suiza, al que se dedicaron
con un prótomo de ciervo con collarín verde, incluso óperas de gran éxito. La pieza presenta
entre cuyos cuernos se representa una escena una inscripción manuscrita a tinta negra: «Morat
polícroma. Los personajes representados son / 1897», que nos proporciona el lugar y fecha
Guillermo Tell y su hijo, en el momento posterior de su adquisición. Curiosamente, Morat es una
al famoso episodio de la manzana, como reza la ciudad suiza donde se realizaron importantísimos
inscripción «Tell und Sohn». Tell ha metido dos descubrimientos arqueológicos, lo que habría
flechas en su ballesta, la segunda, que tiene en llamado la atención del Marqués y su familia.
su mano, es para matar al gobernador en caso
de herir a su hijo. Tell es un personaje legendario
de la independencia suiza, basado en leyendas
y noticias de los siglos XV y XVI que narrarían
unos hechos ocurridos supuestamente en torno
al año 1300. Sin embargo muchos especialistas
Pipa con cazoleta en forma de mano enguantada fabricada por la firma Gazet, y según podemos
que coge una copa, decorada con filetes dorados. leer en la etiqueta escrita a tinta en el interior de
La caña es de madera, enmangada mediante una la cazoleta, se vendía por 1,30 francos. Además,
pieza de corcho, con cerquillo metálico y boquilla en la caña aparece la inscripción a lápiz «orleans
de madera dura y oscura. También presenta un 1897», sin duda una referencia, de nuevo, al
cordel de hilo verde de dos cabos torsionados, lugar de adquisición de este recuerdo de viaje, y
con una borla. El material en el que está realizada al año en que se visitó este lugar.
parece ser un gres de color rojizo, pero tampoco
es descartable una resina sintética. En la cazoleta
podemos observar una inscripción estampada
a tinta dorada que reza: «BONNE / ANNÉE», es
decir, «Feliz Año», lo que nos indica con bastante
probabilidad que fue adquirida alrededor de
las fechas entre Navidad y Año Nuevo. La base
está parcialmente rota, con una inscripción
estampada en dorado, incompleta: «GAZET /
MARSE(…)». Al estilo de la famosísima marca
Bonnaud, también de Marsella, esta pipa está
El inventario más antiguo fue finalizado dos años después «El Museo Cerralbo
de la muerte del Marqués, en febrero de 19244, por el primer
de Madrid conserva
director del Museo, Juan Cabré Aguiló (1842-1947), arqueólogo
autodidacta y colaborador de Cerralbo con el que compartía
una destacada
afinidad política carlista. Los 271 dibujos registrados formaban colección de dibujo
parte de la decoración original del palacio y estaban repartidos antiguo en España»
entre el «corredor» situado en la planta baja, y la segunda
planta, cercanos a los espacios de trabajo del Marqués5. Cabré
respetó, como consta al final de su inventario firmado el día
15 de este mes, los «autores que ostentaban en sus cartelas
o letreros»6 limitándose a la mera relación de los autores y
los títulos. Al parecer, también ignoró la existencia de otro
importante lote compuesto por más de doscientos dibujos,
que pasaron probablemente inadvertidos porque su dueño
los había conservado aparte7.
La escuela francesa
Una valoración general de la colección del marqués de
Cerralbo muestra una importante presencia de la escuela
francesa corroborada por los soportes originales y los sellos
de coleccionista conservados. Cerralbo viajó con frecuencia a
París –meca de toda la aristocracia y de la burguesía europea
y americana de la época– y mantuvo importantes contactos
intelectuales y políticos con Francia. No es de extrañar que
dado su interés coleccionista comprase en París algunas
de sus obras y añadiese la escuela francesa a la nómina de
42/ Prat, 2013: 193-194 cita las palabras eufóricas 54/ El Louvre conserva más de trescientos
de Philippe de Chennevières, propietario de dibujos de Pierre Mignard, catalogados por
veintitrés dibujos de Lafage, expresadas en el Boyer, 2008. Compara, por ejemplo, con el
59/ Morys conservaba montajes de Vasari y 67/ Había perdido a su longevo benefactor,
de Mariette y con bandas de color, dorados y Guillaume du Tillot, ministro del ducado de
trazas a tinta china, véase el índice de montaje Parma, fallecido en diciembre de 1774 y quizás
de Arquié-Bruley, Labbé y Bicart-Sée, 1987, vol. precisaba una nueva fuente de ingresos. Véase
II: 595-598. sobre Parme, como coleccionista, Rosenberg,
1999: 23-31. Reproduce también el catálogo de
60/ Fragonard es conocido por el uso casi
venta de la colección de 1794, donde figuran
exclusivo del lápiz negro durante su primer
también varios lotes con dibujos, entre ellos el
periodo, la sanguina para sus paisajes, y por
71/ N.º invs. 5156-5160, n.º inv. 5737. 80/ Gracias a José Luis Diez podemos catalogar
con seguridad la Aparición de la Virgen del Pilar,
72/ La autora lo estima como dibujo preparatorio
como obra del valenciano. Publicado por Sanz-
para el lienzo del Museo Puskin.
Pastor (1976: cat. 4) como Francisco Bayeu,
73/ N.º inv. 5222. aparece en el catálogo razonado de Diez entre
los dibujos tempranos. Según el autor (Diez,
74/ Como «anónimo italiano». Véase también n.º
1999, vol. II: 343, D. 272), los modelos de las
inv. 04939 y n.º inv. 04972 de Sanz-Pastor, 1976:
cabezas barbadas como la rapidez del trazo son
cat. 7 y 8.
rasgos indiscutibles del primer periodo, fechado
75/ N.º inv. 04939, dibujado en el anverso hacia 1796-1798.
(Jesucristo da la comunión a Santa Catalina de
81/ Sobre el pintor véase Doménech, 1996:
Siena) y reverso (La comunión de Santa Teresa)
229 (con referencias bibliográficas). El Museo
(Sanz-Pastor, 1976: cat. 7); n.º inv. 04972 (Sanz-
Ibercaja de Zaragoza conserva un interesante
Pastor, 1976: cat. 8).
conjunto de doce dibujos de Parra, con copias
76/ Poco convencional es, por ejemplo, un realizadas de pinturas publicadas entre 1804 y
dibujo que representa una divertida partida de 1815 en la antología de Joseph Lavallée “Cours
tenis, publicado en Apollo, 2003: 22-54. historique et élémentaire de peinture ou Gaerie
complète du musée Napoleón”, publicados y
77. Como anónimo italiano, siglo XVII.
analizados por Jímeno 2009: 247-274.
78/ Jesús López Ortega (2014, vol. II: 374-375,
82/ Sobre el conjunto pictórico de Parra en la
DRM. 24) excluye la decoración pompeyana
catedral de Valencia véase Llorens, 1964: 128-
de la Alegoría de la danza (n.º inv. 05198, Sanz-
129.
Introducción
En primer lugar quiero expresar mi agradecimiento a todo
el equipo del Museo Cerralbo, especialmente a su directora,
Lurdes Vaquero Argüelles, por la oportunidad de acometer
este apasionante estudio y a la conservadora María Cristina
Giménez Raurell, por su generosa ayuda y apoyo incondicional.
Identificación de la obra
Desconocemos hoy qué circunstancias concretas hicieron
posible la llegada de la sarga pintada que nos ocupa hasta
la Casa-Palacio del marqués de Cerralbo en Madrid. Allí se
encontraba, entre las colecciones del XVII marqués, D. Enrique
de Aguilera y Gamboa, en 1924, por lo que fue incluida en el
inventario realizado por Juan Cabré; años más tarde, en 1941,
la pieza fue fotografiada por Otto Wunderlich y dichas fotos
dan testimonio de que estaba expuesta en el piso bajocubierta,
junto a otras obras notables de la colección, ya que como ha
señalado Giménez Raurell3, esta debió de ser una de las obras
predilectas y más admiradas por su propietario.
Fuentes
Para llevar a cabo el análisis iconográfico que planteamos,
hemos estudiado la relación de nuestras imágenes con fuentes
escritas de diversa naturaleza (fuentes clásicas, descripciones,
tratados de Iconología y literatura Emblemática), así como sus
analogías y dependencia con la tradición icónica de Occidente
(desde la Antigüedad hasta 1819), observando la evolución y
transformaciones surgidas desde sus modelos originales.
Análisis iconográfico
«Las figuras exaltan La pintura que nos ocupa es una grisalla, técnica que fue muy
utilizada durante los siglos XVIII y XIX, por su adecuación
la Gloria de la como medio de expresión del poder, dado que, como ha
Monarquía Española» señalado Martínez (2014: 302) «podría interpretarse como una
aportación especifica de la técnica pictórica en la sintaxis de
la imagen de poder, ya que al reclamar con sus pinceles la
herencia del arte clásico, los pintores contribuyen a crear una
piel clasicista en plena renovación estética».
Fig. 1.- Detalle: Piedad Cristiana Primer grupo de personajes: Piedad Cristiana con las cenizas
con las cenizas de la reina, Ángel de la Reina, Ángel Custodio y Virtudes Cardinales.
Custodio y Virtudes Cardinales.
Este grupo de personajes (fig. 1) ocupaba uno de los frentes
N.º inv. 05598 (Foto: Imagen MAS,
del pedestal del monumento funerario. Se representa en él,
Museo Cerralbo).
como reza en la «Descripción…» a:
Conclusiones: iconología
El discurso en imágenes que hemos analizado sugiere una
interpretación iconológica muy interesante, que proponemos
a continuación. Como ya hemos señalado, en la zona central
del monumento, la sarga mostraba a la Piedad Cristiana
llevando en sus manos la urna cineraria de la reina. El Ángel
Custodio la precede, encabezando el cortejo fúnebre, mientras
la personificación de la Esperanza, con su ademán implorante
(gesto de súplica por la Vida Eterna de la Reina), lo cierra.
«La sarga está formada por dos piezas de trama N.º Invs.: 05598-05599
intermedia y ligamento en tafetán, unidas Zacarías González Velázquez
horizontalmente mediante una costura cosida con 1819
el mismo hilo de la trama. La técnica pictórica es Aguazo sobre tafetán
aguazo sobre tela, dando lugar a una grisalla que Medidas:
imita un bajorrelieve: «el neto de este pedestal es de N.º inv. 05598: 1,67 x 13,05 m. (Al. x An.)
seis pies de alto y de ochenta y siete pies y medio de N.º inv. 05599: 1,67 x 10,84 m. (Al. x An.)
circunferencia».»(Giménez, s.f.).
(Foto: Imagen MAS, Museo Cerralbo)
La descripción completa y sus imágenes están
disponibles en internet a través del Catálogo General
del Museo Cerralbo, y de la Red Digital de Colecciones
de Museos de España, CER.ES.
24/ Sobre la iconografía de la Justicia véase 30/ Desde la edición romana de 1603 y en
Rodríguez, 2003, Rodríguez, 2006 y López, 2006. ediciones ulteriores, el matrimonio se personificó
en el tratado de Ripa con la figura de un joven
25/ Ejemplos sobresalientes de ello son los
lujosamente vestido atado a un yugo, con un
mosaicos de la cúpula de la Ascensión de la
membrillo en la mano. Véase Maffei, 2008:
Basílica de San Marcos de Venecia, s. XIII; la
enlace en <http://lartte.sns.it/ripa/Iconologia_db/
representación dada por Giovanni di Balduccio
dettagli.php?idrecord=./ripa_img/1603/b/R306.
en el arca de San Pedro Mártir de la iglesia de San
gif> [Acceso el 15 de junio de 2015].
Eustorgio de Milán, 1336-39 o los bajorrelieves de
Agnolo Gaddi en la Loggia dei Lanzi de Florencia. 31/ De acuerdo con la Iconologia de Ripa (1593)
la Historia es una «Donna alata, & vestita di
26/ Así la concibieron, también, Luca della
bianco, che guardi indietro, tenga con la sinistra
Robbia (San Miniato al Monte), Pollaiuolo (Uffizi,
mano un libro, sopra del quale mostri di scrivere,
1470), Perugino (Perugia, Sala del Cambio
posandosi col piè sinistro sopra d’un sasso
1496) o Carpaccio (High Museum, Atlanta,
quadrato, & a canto le sia Saturno, sopra le spalle
1525) y Primaticcio (Museo Británico, 1541-44),
del quale posi il libro, ov’ella scrive.» El prototipo
por citar sólo algunas de sus más conocidas
no sufrió modificaciones sustanciales en los
representaciones.
grabados de sucesivas ediciones de la obra,
27/ Una variante de la misma denominada hasta la de Augsburgo, 1704. Véase Maffei, 2008:
«Temperanza F» apareció más tarde en enlace en <http://lartte.sns.it/ripa/Iconologia_db/
Augsburo, en la edición de 1704 [página: 249 dettagli_lettera.php?id=h#historia> [Acceso el 15
(1)]. Véase Maffei, 2008: enlace en <http:// de junio de 2015].
lartte.sns.it/ripa/Iconologia_db/dettagli_lettera.
32/ Véase Maffei, 2008: enlace en <http://
php?id=t#temperanza> [Acceso el 15 de junio de
lartte.sns.it/ripa/Iconologia_db/dettagli_lettera.
2015].
php?id=p#premio> [Acceso el 15 de junio de
28/ Puede consultarse un interesante repertorio 2015].
de imágenes comentadas de la Fortaleza en Maffei
33/ Véase Maffei, 2008: enlace en <http://
(dir.) (2012): RIPA Iconografia e figure allegoriche del
lartte.sns.it/ripa/Iconologia_db/dettagli_lettera.
Cinquecento [Internet]. Scuola Normale Superiore
php?id=p#poesia> [Acceso el 15 de junio de
di Pisa. Disponible en <http://mora.sns.it/_portale/
2015].
risultato_opere.asp?Lang=ITA&GroupId=11&T_
Global=fortezza&offset=0>. [Acceso el 15 de junio 34/ Véase Maffei, 2008: enlace en <http://
de 2015].
35/ Véase Maffei, 2008: enlace en <http:// 40/ Véase Maffei, 2008: enlace en <http://
lartte.sns.it/ripa/Iconologia_db/dettagli_lettera. lartte.sns.it/ripa/Iconologia_db/dettagli_lettera.
php?id=a#agricoltura> [Acceso el 15 de junio php?id=v> [Acceso el 15 de junio de 2015].
de 2015]. También en la traducción inglesa de
41/ Véase Maffei, 2008: enlace en <http://
George Richardson, publicada entre 1736 y 1817,
lartte.sns.it/ripa/Iconologia_db/dettagli_lettera.
n.º 243.
php?id=m#monarchia> [Acceso el 15 de junio de
36/ Ejemplo de ello es el conocido mosaico de 2015].
la Gliptoteca de Munich (W504) procedente de
42/ Interesantes ejemplos de lo que decimos
la villa romana de Sentinum (Italia), fechado en
son, entre otros, la Alegoría del Poder real de
torno al 250 d.C. en el que se representan Aion
Carlos III, un fresco de Pere Pay Muntanya para
con el Zodiaco, Tellus y las estaciones. Imagen
la Cámara de Comercio de Barcelona o la célebre
con acceso a través de Wikipedia [Internet].
Apoteosis de la Monarquía Española pintada por
Disponible en <http://upload.wikimedia.org/
G.B. Tiépolo en 1764, para la saleta oficial del
wikipedia/commons/thumb/4/4e/Aion_mosaic_
Palacio Real de Madrid.
Glyptothek_Munich_W504.jpg/560px-Aion_
mosaic_Glyptothek_Munich_W504.jpg> [Acceso 43/ Ver Maffei, 2008: enlace en <http://lartte.sns.
el 15 de junio de 2015]. it/ripa/Iconologia_db/dettagli.php?idrecord=./
ripa_img/1611/b/R51.gif> [Acceso el 15 de junio de
37/ El único modelo diferente al citado es el de
2015].
la edición de Siena, de 1613. Véase Maffei, 2008:
enlace en <http://lartte.sns.it/ripa/Iconologia_db/ 44/ Ver Maffei, 2008: enlace en <http://lartte.
dettagli_lettera.php?id=m#medicina> [Acceso el sns.it/ripa/Iconologia_db/dettagli_lettera.
15 de junio de 2015]. php?id=c#compassione> [Acceso el 15 de junio de
2015].
38/ El gallo aparece asociado a Asclepio tanto en
la iconografía de la Antigüedad, particularmente 45/ Ver Maffei, 2008: enlace en <http://lartte.
en exvotos depositados en el santuario de sns.it/ripa/Iconologia_db/dettagli_lettera.
Epidauro, como en el Renacimiento, en php?id=p#pietÃ> [Acceso el 15 de junio de 2015].
obras anteriores a que se editara en 1593 la
46/ Por el contrario, en el Emblema 79 de Alciato,
obra de Ripa (grabados de los Emblemata di
el armiño simboliza la Lujuria.
Ioannes Sambucus, 1564 ó las Symbolicarum
quaestionum de universo genere Bocchi, 1555). 47/ Historia Natural (VIII, xxxvii) [Traducción de
Gerónimo de Huerta. Imprenta de Luis Sánchez,
39/ Versión digital en Gallica
1624].
49/ Gliptoteca de Munich 219, n.º 4. 56/ Datos tomados de la ficha catalográfica
de los números de inventario 05598 y 05599
50/ Este es un prototipo de origen medieval,
realizada por María Cristina Giménez Raurell,
aunque su difusión tuvo lugar en el Arte Barroco.
Museo Cerralbo. Red Digital de Colecciones de
Resulta sorprendente que en la Edad Media, la
Museos de España, CER.ES [Internet]. Ministerio
personificación femenina con los ojos vendados
de Educación, Cultura y Deporte. Disponible en
correspondía habitualmente a la personificación
<http://ceres.mcu.es/pages/Main> [Acceso el 15
de la Sinagoga, tal y como podemos ver en la
de junio de 2015].
conocida escultura de las jambas de la Catedral
de Metz, obra del siglo XIII. Se aludía con la
ceguera a la idea de no comprender la verdad de
las Escrituras.
Introducción
Después de ya pasados unos cuantos años, a raíz de la
celebración de las Segundas Jornadas presentadas por
la Fundación de Casas Históricas-Singulares en el Museo
Cerralbo, vuelvo a retomar aquí el estudio que en aquellos
momentos inicié sobre algunas cerámicas que se conservan
en este Museo de la época de los Zuloaga en la fábrica de La
Moncloa de Madrid.
Bastonera
Azulejos
El visitante puede hoy disfrutar de un umbrío y apacible Fig. 1.- Fotografía del templete y
Jardín, restaurado con maestría hace dos décadas, con Museo. Juan Cabré Aguiló, 1920-
una plantación ya consolidada, en el que se reinterpretó la 1930. Archivo Histórico Museo
composición primitiva del boceto del Marqués adaptándola Cerralbo FF07616. (Foto: Museo
a las nuevas características del espacio y donde se respira la Cerralbo).
atmósfera romántica entre bustos de mármol y el claroscuro
de la vegetación.
Fig. 9 Fig. 10
Protocolo de digitalización
En 2014, el Museo Cerralbo llevó a cabo un proyecto de
digitalización y vinculación a DOMUS1 (aplicación informática
para la documentación, catalogación y gestión de fondos
museográficos y documentales del Ministerio de Educación,
Cultura y Deporte) del conjunto completo de negativos y
transparencias sobre placa de vidrio y soporte flexible reunido
por su fundador, Enrique de Aguilera y Gamboa, XVII marqués
de Cerralbo (1845-1922) y legado por su hijastra, Amelia del
Valle y Serrano, II marquesa de Villa-Huerta (1850-1927).
BIBLIOGRAFÍA
BIBLIOGRAFÍA
Dentro del texto aparecerán indicadas numeradas VAQUERO ARGÜELLES, Lurdes y ACOSTA
correlativamente, y en formato de superíndice. MARTÍN, Julio (2006): «La renovación de las salas
Al finalizar el texto, antes de la bibliografía, se del Museo Cerralbo. Criterios de intervención en
redactará su contenido de forma ordenada, con un palacio-museo», Revista Museos.es 2, pp. 95-
el encabezado NOTAS, de la siguiente forma: 105.