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pharynx est un carrefour aéro-digestif entre les voies aériennes (de la cavité nasale au
larynx) et les voies digestives (de la cavité buccale ou bouche à l'œsophage). On
rencontre également à son niveau l'ouverture de la trompe d'Eustache ou tube auditif,
qui le met en communication avec l'oreille moyenne au niveau de la caisse du tympan.

Le pharynx intervient dans :

 La déglutition
 La respiration
 La phonation
 L'audition

Ayant la forme d'un entonnoir ou d'une demi-gouttière appliqué contre le rachis


cervical, il s'étend de la base du crâne au bord inférieur de la 6e vertèbre cervicale (C6)
(ou bord supérieur de C7) et se continue par l'œsophage. Il est toujours béant : en
permanence 2 cm séparent les parois antérieure et postérieure.

Il mesure :

 13 cm de longueur environ[1].
 5 cm de large en position nasale
 4 cm de large en position orale
 2 cm de large en position laryngée

C'est un conduit musculo-membraneux collabable subdivisé en 3 segments : le


nasopharynx, l'oropharynx et le laryngopharynx. Il est riche en innervation sensitivo-
motrice par nerfs crâniens : V, IX, X, XII.

Gonorrhée
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Neutrophiles infectés par Neisseria gonorrhoeae, on retrouve des petits diplocoques gram
négatifs caractéristiques.

Publicité pour le traitement par la pénicilline de la gonorrhée en 1944.

La blennorragie ou gonorrhée (aussi appelée familièrement chaude-pisse) est une


infection sexuellement transmissible. C'est une infection des organes génito-urinaires,
due au gonocoque (Neisseria gonorrhoeae) découvert par Albert Neisser en 1879 dans
un pus d’urétrite aiguë et isolé en 1885 par Bumm. Elle fait partie des gonococcies.

Pendant des siècles la blennorragie a été confondue avec la syphilis ; leur non-identité
sera définitivement démontrée par Hernandez (1812) et surtout par Ricord (1838).

Le traitement est par antibiotiques mais on assiste à l'apparition de souches résistantes à


certains d'entre eux.

 Les groupes les plus touchés sont les femmes de 15 à 19 ans et les hommes de 20 à 24
ans.
 La période d’incubation est habituellement de 2 à 7 jours.
 Plus de 50 % des hommes et des femmes peuvent être des porteurs asymptomatiques
de ces infections, qui sont le plus souvent localisées dans certaines parties du corps
comme le rectum et le pharynx.
 Le plus souvent, les contacts sont asymptomatiques.
 Une infection chronique asymptomatique est possible.
 La présence d’une infection génitale peut faciliter la transmission du VIH.
C’est quoi une IST ?

Une IST ou  Infection Sexuellement Transmissible (qu’on appelait avant maladie
Sexuellement Transmissible) est une maladie qui se transmet par des relations sexuelles
avec une ou des personne(s) déjà contaminée(s), qu’il y ait ou non pénétration.

Les IST peuvent être dues à différents microbes : bactéries, virus, parasites,
champignons.
Parmi les IST les plus connues, on peut citer : le VIH/Sida, les hépatites B et C,
l’herpès, la blennorragie, les chlamydioses, les condylomes, la syphilis, les
papillomavirus…

Certaines de ces infections ne sont pas uniquement transmissibles par les relations
sexuelles ; c’est le cas du VIH/Sida et des hépatites qui peuvent se transmettre par le
sang.

1/ Symptômes

Les symptômes des IST sont souvent très discrets voire inexistants.

Dans les semaines voire les mois suivant une relation sexuelle, il est important de
consulter un médecin  lorsque certains signes apparaissent : écoulements, pertes
vaginales importantes et/ou malodorantes, démangeaisons, sensations de brûlures en
urinant, boutons, lésions ou ulcérations sur le sexe ou sur d’autres muqueuses (bouche,
anus…), douleurs au bas ventre, saignements ou autres manifestations inhabituelles.

Ces signes peuvent parfois vous apparaître anodins mais il est essentiel de les prendre
au sérieux car une IST non traitée peut avoir des conséquences graves (stérilité,
cancers…).

Il faut savoir que la plupart des IST se traitent très bien en quelques jours voire quelques
semaines lorsqu’elles sont dépistées à temps.

Avoir une IST augmente les risques de contamination par le VIH car les IST peuvent
fragiliser les muqueuses et les rendre plus perméables au VIH. De plus, toute plaie au
niveau des organes génitaux favorise la contamination avec le VIH/Sida.

2/ Dépistage :

Selon les IST, différents types d’examens peuvent permettre le diagnostic :

1. examen clinique des organes génitaux


2. prélèvement local ou cultures
3. prise de sang

Il est possible de se rendre dans des centres de diagnostic et de traitement des IST où les
consultations sont gratuites (voir dans notre rubrique « Information » les adresses en
Rhône-Alpes).
Il est également possible de consulter son médecin traitant et le gynécologue pour les
femmes.

3/ Pour se protéger :

 utilisation du préservatif masculin ou féminin lors des relations sexuelles,


 information du partenaire en cas de contamination par une IST afin qu’il
consulte et qu’il se protège.

NOM SYMPTOMES MODES DE DIAGNOSTIC


TRANSMISSION
Blennorragie (chaude pisse) écoulement de pus de la verge, par voie sexuelle prélèvement
brulures en urinant, pertes génital
vaginales inhabituelles 
Chlamydioses souvent pas de symptômes par voie sexuelle prélèvement
écoulement anormal, pertes local et
vaginales  cervical

Hépatite B souvent pas de signes par voie sexuelle prise de sang 


fatigue, fièvre par voie sanguine
par voie materno
fœtale
Herpès génital douleurs, brûlures, plaies et par contact sexuel prélèvement
petites cloques sur le pénis ou entre les local et dans
la vulve muqueuses même certains cas
sans pénétration prise de sang
( contact bouche
sexe et bouche
anus)
par contact direct
avec les lésions
LGV (Lympho Granulomatose chancre indolore sur le gland, par contact sexuel prélèvement
Vénérienne) ou Maladie de la vulve et le vagin par l'échange local 
Nicolas Favre brulures en urinant d'objets
douleurs et fièvre contaminés
(parfois objets de
toilette)
Papillomavirus                             excroissances ressemblant à par voie sexuelle examen
(condylomes, crêtes de coq) des verrues sur les zones par contact d'une médical et
génitales, anales et buccales muqueuse avec frottis vaginal
uen zone du corps
infectée
(condylomes)
Syphillis petite plaie ou chancre au par contact sexuel prise de sang 
niveau génital, anal, entre les
buccal                       muqueuses même
ganglions                                   sans pénétration
(contact bouche
éruption, tâches rosées  sexe et bouche
anus)
par le baiser si
présence d'un
chancre au niveau
buccal
VIH/Sida le plus souvent pas de par voie sexuelle prise de sang 
symptôme             parfois par voie sanguine
syndrome grippal                   par voie materno
fœtale

Les Maladies Sexuellement Transmissibles


(SIDA Excepté)

Bon à savoir                                                                            F. Delanoue

Ce sont toutes les maladies pouvant être transmises au cours de l'acte sexuel quel qu'il
soit, non seulement au cours des rapports.
Toujours d'actualité car ces maladies ne sont pas toujours bien connues (ignorance des
jeunes,  formes cliniques atypiques), elle sont favorisées par la multiplication des
expériences sexuelles (liberté sexuelle, développement de l'homosexualité), par
l'intensification des déplacements humains (voyages faciles, immigration etc.).

Classification:
 Affections Bactériennes
    La Syphilis
    Le Chancre Mou
    La lymphogranulomatose vénérienne
    La gonococcie
    Les chlamydiae
    Mycoplasmes
    Hémophilius vaginalis
    Entero, strepto, staphylocoques

 Affections Mycosiques
    Candida Albicans

 Affections Parasitaires
    Trichomonas
    Oxyurose vulvaire
    Gale
    Les morpions (Phtiriose pubiennes)

 Affections Virales
    SIDA
    Herpes
    Condylomes (Crêtes de coq)
    Cyto mégalovirus
    Hépatites virales

La SYPHILIS

    Due au tréponème pale (spirochète). Rare de nos jours, véritable fleau autrefois. Se
guérit bien maintenant.

Contamination vénérienne, rarement non vénérienne (Laborantins, médecins) plus


rarement indirecte (objets de toilette, W.C.). Contamination parfois congénitale.

Evolution de la maladie.

 Période d'incubation: 15 à 20 jours, aucun signe.


 Période primaire : (Syphilis Primaire)
Apparition d'un chancre : (Ulcération rosée sur une base indurée) se situant sur la zone
de contact (verge, vulve, amygdales).
Association d'un ganglion satellite (inguinal).
 Période secondaire : Syphilis secondaire. S'étend du 2ème mois à la 3ème, 4ème
année.
Apparition de la roséole et des plaques muqueuses (vulve, région anale, bouche).
Apparition de plusieurs éruptions cutanées intéressant tout le reste du corps.
 Période tertiaire et quaternaire : Apparaît dans un délai de 5 à 10 ans.
Affection touchant tous les organes (gommes syphilitiques), cerveau, foie, moelle
épinière, et.).

La Biologie.

   Apparitions d'anticorps appelés réagines qui seront mises en évidence par diverses
réactions.
        BW, Kline, VDRL, Kolmer, Nelson, TPHA, FTA.
Traitement.

    La Pénicilline (sous toutes ses formes)


     Se guérit bien de nos jours.

En savoir plus

LE CHANCRE MOU

   Dû au bacille de Ducrey, rare sous nos climats.

Contamination : Directe

La maladie .

    Incubation: 2 à 6 jours
   Période d'état : Ulcération profonde creusante grisâtre, douloureuse sur base molle.
Pas de ganglion satellite.

La Biologie

    Intradermoréaction de Dmelcos


    Recherche directe du bacille de Ducrey

Traitement

    Streptomycine, auréomycine

La LYMPHOGRANULOMATOSE
ou
Maladie de Nicolas et Favre

    La maladie de Nicolas-Favre est due à 3 sérotypes de C. trachomatis. Elle est


devenue exceptionnelle dans les pays développés. La lésion est un micro-chancre
indolore situé sur les organes génitaux externes ou dans le vagin. Il existe souvent des
adénopathies satellites unilatérales très inflammatoires qui peuvent se fistuliser
spontanément. Le diagnostic repose sur la mise en culture de C. trachomatis à partir des
lésions ou sur des réactions sérologiques très positives (2 1/256) par micro-
immunofluorescence. Le traitement repose sur un anti-chlamydien type cycline pendant
20 à 30 jours.

la maladie
    Phase primaire
        Aprés 15 jours d'incubation apparition d'un chancre (érosion à contours
polycycliques) accompagné de plusieurs gros ganglions inguinaux allant donner
du pus (pomme d'arrosoir) le tout accompagné d'une fièvre à 38 - 39°.

     Phase de généralisation


        Donne ensuite des lèsions cutanées et ostéo-articulaires.

     Phase tertiaire


        Oedemes génitaux,
        Elephantiasis.
        Ulcérations et adénopathies.

Biologie

    Réaction de FREI + (innoculation au cerveau du rat).

Traitement

    L'AUREOMYCINE.
    CYCLINES

La GONOCOCCIE ou BLENNORRAGIE
(Ou Chaude Pisse)

   Dû au germe Neisseira gonnorhea. Fréquent sous nos climats, douloureux chez


l'homme, se soigne bien mais peut laisser des séquelles compromettant la fertilité
surtout chez la femme.

Contamination :

    Presque toujours vénérienne. Rarement par objets interposés (serviettes, WC).

La maladie :

    Chez l'homme:


             Infection localisée à l'urètre pénien entraînant des brûlures intolérables lors des
mictions (Chaude pisse, lames de rasoir). Ecoulement urétral associé. Peut évoluer vers
l'atteinte de la prostate des vésicules séminales et des épididymes.

   Chez la femme :
                Peu douloureux, atteint la vulve l'urètre, l'orifice cervical. Simple écoulement
indolore. Peut gagner rapidement les trompes et constituer un salpingite.

La Biologie :

    Mise en évidence du germe à l'examen direct.


Le Traitement :

    Traitement par antibiotiques (Ampicilline, Kanamycine, Rovamycine, etc.).


Possibilité de traitements minute (1 seule prise d'une forte dose d'antibiotiques).

    Grave par les séquelles possibles de stérilité chez l'homme et chez la femme. Grave
par l'existence de porteuses saines pouvant contaminer les partenaires.

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Affections à CHLAMYDIAE

    Micro organismes Gram Négatifs véritables parasites intra cellulaires responsables
d'urétrite, cervicites, conjonctivites et pneumopathies.
    Sexuellement transmissibles.

La maladie

   Représentent 30% des infections génitales chez l'homme et chez la femme. Peuvent
être caractérisées par des écoulements urétraux chez l'homme, des leucorrhées (pertes
blanches) et des douleurs pelviennes chez la femme.
    Mais la plupart du temps ces infections sont sans symptômes et il existe pas mal de
sujets dits porteurs sains.
    La principale complication des chlamydioses est représentée par la possibilité de se
propager à bas bruit vers le haut appareil génital (trompes par exemple) pouvant
entraîner une STERILITE.

La Biologie

    Le diagnostic est fait par la mise en évidence du germe lui même ou par la présence
d'anticorps dans le sang circulant.

Traitement

    Se traite bien  par certaines catégories d'antibiotiques, les cyclines par exemple.
Existence récente de traitements antibiotiques minutes en une seule prise.

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HEMOPHILUS VAGINALIS
Gardnerella

    Bacille gram Négatif sexuellement transmissible exclusivement. Très fréquent sous
nos climats
La maladie

    Simple vaginite avec brûlures et pertes blanches malodorantes chez la femme.
L'homme est généralement porteur sain mais contamine. Rarement de complications.

La biologie

    Mise en présence possible de l'agent infectieux par examen direct.

Traitement

    Par antibiotiques spécifiques et traitement local. Possibilité de traitements minutes.

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Les MYCOSES

   Extrêmement fréquentes, elles sont dues à plusieurs variétés de champignons dont le


plus fréquent est le candida albains.
    Sexuellement transmissibles mais pas exclusivement. Possibilité de contagions
diverses.

La maladie

    Pertes blanches et démangeaisons chez la femme, rougeurs et boutons chez l'homme.
Extrêmement désagréable mais entraînent rarement de graves complications. Parfois
difficile à s'en débarrasser.

La biologie

    Mise en évidence directe au microscope des champignons.

Traitement

    Application locale de produits antifongiques, ovules, parfois traitements par voie
générale.

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TRICHOMONAS

   Parasite des voies uro-génitales surtout chez la femme et sexuellement transmissible.

La maladie
        Pertes blanches et brûlures vulvo-vaginales chez la femme. Peu de signes chez
l'homme (urétrite parfois). Pas de complications généralement.

La biologie

    Parasite facilement mis en évidence par l'examen direct au microscope.

Traitement

    Antibiotiques et anti parasitaires spécifiques par voie locale et générale.

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OXYUROSE VULVAIRE

    Les oxyures sont des petits vers contaminant la vulve depuis le tube digestif (anus).
Ils peuvent être transmis au partenaire au cours des relation sexuelles.

La maladie

    Démangeaisons ano-vulvaires. Pas de graves complications.

Traitements

    Produits spécifiques par voie générale et locale.

La gale
        Due au parasite Sarcoptes scabiei hominis, elle se transmet par contact sexuel
direct ou par l'intermédiaire du linge et de la literie. La triade symptomatique comporte
les lésions de grattage, dues au prurit rapidement généralisé, le sillon et la vésicule
perlée. Cette dernière, située à l'extrémité du sillon, est provoquée par l'acarien. Le
traitement consiste à traiter tous les membres de la famille par badigeonnage du corps
avec un produit type Ascabiol et à désinfecter linge et literie au DDT.

POUX DU PUBIS
Morpions

    Parasites bien connus, cousins germains du pou de la tête mais ne peuvent vivre que
dans les poils pubiens (car plus gros). Bien sûr sexuellement transmissibles à 95% des
cas. Possible transmission par les objets (draps de lit).
La maladie

    Démangeaisons importantes partout où se trouvent des poils avec lésions de grattage
(excoriations).

La biologie

    Reconnaissance facile du morpion à la simple loupe. Lentes (œufs) accrochés sur les
poils.

Traitement

    Par application locale de produits spécifiques, rasage, et stérilisation de tous les sous
vêtements, draps susceptibles d'avoir étés en contact avec le parasite. Les morpions
deviennent de plus en plus résistants aux produits classiques d'où la difficulté parfois de
nos jours à en venir à bout.

L'HERPES GENITAL

   Dû au virus Herpes homini de Type 2, alors que le Type 1 intéresse classiquement


d'autres parties du corps à savoir le visage. Mais de part les pratiques sexuelles
actuellement de plus en plus variées il n'est pas exceptionnel de retrouver du Type 1 au
niveau des parties génitales.
    La contamination est sexuelle, directe. Elle se produit par contact lorsqu'il y a lésion
cutanée ou muqueuse par l'herpes. Cependant on commence à décrire des
contaminations par des porteurs d'herpes alors qu'il n'y aucune lésion extériorisée.

La maladie

     La primo infection.


        Caractérisée par l'apparition d'une brûlure puis rougeur puis vésicules et
ulcérations au niveau de la vulve généralement au point de contact. Cet épisode
est très parlant car très douloureux. Il s'accompagne généralement de qqs
ganglions. Traité ou pas cet épisode va guérir spontanément mais le virus va
rester à vie dans l'organisme caché dans un ganglion pour réapparaître de temps
à autre et suivant le trajet d'un nerf refaire surface à la peau, c'est l'herpes génital
récurrent.

     L'herpes génital récurrent.


           A l'occasion de fatigue, règles, exposition au soleil, stress etc. l'herpes se
re-extériorise réalisant de nouveau brûlure, rougeur, vésicule et ulcération .
Douloureux bien sur mais moins que lors de la primo infection.

La biologie
    Le virus de l'herpes peut être mis en évidence par cultures intra cellulaires, par
recherche d'anticorps dans le sang et par réactions spécifiques au niveau des
prélèvements.

Traitement

    L'Herpes se traite par des anti viraux administrés par voie générale et locale.
L'efficacité du traitement dépend de la précocité de la mise en place du traitement. Ne
sont traitées que l'herpes primo infection et les récurrentes. Il 'y a pas de moyen
d'éradiquer complètement le virus une fois qu'il a pénétré notre organisme. Le principal
médicament est l'ACYCLOVIR.

En savoir plus

CONDYLOMES
VEGETATIONS VENERIENNES
(Crêtes de coq)

    Végétations au niveau de la sphère génitale (vulve, col de l'uterus) dues au Papilloma
virus (HPV). Contamination par contact sexuel direct, les excoriations cutanéo
muqueuses facilitant l'entrée du virus.
    La plupart des condylomes sont dus a des HPV benins, mais dans 5% des cas à des
HPV doués de pouvoir oncogène c'est à dire que les lèsions condylomateuses qu'ils
entraînent peuvent à la longue dégénérer en cancer.

La maladie

    D'abord demangeaisons puis apparition de végétations caractéristiques (type verrues),


isolées, groupées voire en chou fleur parfois douloureuses à l'entrée de la vulve et
autour de l'anus chez a femme. Possibilité d'atteinte au niveau du col de l'uterus et des
parois vaginales. Là ces lésions ne pourront être mises en évidence que par un examen
gynécologique adequate.
    Chez l'homme, même type de végétations au niveau de l'anus,de la verge et du gland.

Biologie

    Mise en évidence et possibilité de typage du virus.

Traitement

    Les lèsions peuvent et doivent être détruites par applicationde produits locaux
spécifiques, par cryothérapie, par electrocoagulation mais le traitement de choix est la
vaporisation des condylomes par le LASER Co2.

En savoir plus
 

Le cytomégalevirus (CMV)
PH. JUDLIN (1998)

    Le CMV est un virus à DNA appartenant à la famille des herpèsvirushumains


(HSV5)

Épidémiologie actuelle

    La transmission peut s'effectuer outre la transmission materno foetale prénatale ou


perpartum par voie sanguine (transfusions leucocytaires) ,lors de greffes , par simple
contact extra- sexuel (salive, allaitement maternel) et par voie sexuelle. Ce dernier mode
a été confirmé par de nombreux travaux, étudiant notamment la présence du virus chez
les partenaires de conjoints porteurs du CMV [56]. De même, la prévalence du CMV est
majorée dans les populations d'homosexuels mâles suivis pour MST. Une étude de
l'OMS citée par Embil a retrouvé des anticorps anti CMV dans la moitié des populations
de donneurs de sang de la plupart des pays. Une autre étude canadienne indique une
séro prévalence qui augmente avec l'âge, pour atteindre 52 % de la population à partir
de 40ans [58].
Particularités cliniques

   Chez l'adulte, I'infection à CMV est presque toujours asymptomatique, même si on a


décrit différents tableaux: syndrome mononucléose-liLe, hépatite bénigne, pneumonie,
syndrome de Guillain-Barré...

Moyens du diagnostic
    Les infections cliniquement significatives s'accompagnent d'une virémie. L'isolement
par cultures cellulaires sur fibroblastes humains à partirde l'urine, des sécrétions
sexuelles (ou du sperme) constitue la méthode classique, peu à peu supplantée par les
techniques d' amplification géniques type PCR. Des méthodes indirectes et moins
sensibles (utilisationd'anticorps monoclonaux et coloration par méthode peroxydasique)
ont été proposées.
    Des techniques sérologiques (fixation du complément,immunofluorescence
indirecte...) permettent de rechercher les anticorps anti-CMV.
    Le diagnostic positif est fondé sur la maladie clinique et l'isolement viral(cultures,
PCR). Une infection à CMV peut être en outre suspectée en cas de maladie clinique et
d'élévation (plus de 4 x) du titre des anticorps anti-CMV[59].

Association avec d'autres MST


   Le CMV est une des infections virales opportunistes les plus graves chez les malades
atteints du SIDA. Des signes d' infection à CMV ont étéretrouvés à l'autopsie chez 90 %
des patients souffrant du SIDA. En casd'immunosuppression le virus latent peut à tout
moment donner une infection active.
Principes thérapeutiques
   Il n'existe pas actuellement de traitement codifié efficace vis-à-vis duCMV.
L'aciclovir donne néanmoins certains résultats encourageants: ilréduirait le risque d'
infection après greffes de moelle osseuse chez les séropositifs et prolongerait la survie
[60]. De même, le valaciclovir (Zélitrex0) semble prometteur.
    Les mesures préventives sont en revanche importantes et efficaces: mesures
d'hygiène pour éviter le contact avec les sécrétions infectées (salive, urines, sang,
sperme) . L' usage du préservatif empêche efficacement la transmission du CMV [61].

Perspectives d'avenir
   Plusieurs équipes tentent de mettre au point un vaccin anti-CMV. Les difficultés sont
grandes, qui tiennent autant au manque de compréhension de la pathogénie des
infections qu'aux risques génétiques potentiels de telsvaccins.

Les hépatites virales


        Nous ne traiterons ici que des hépatites B (virus VHB) et C (virus VHC) pour
lesquelles nous disposons d'études précises. L'hépatite A n'est pas véritablement
concernée ici; le virus D ne peut se répliquer qu'en présencedu VHB et l'hépatite E,
relativement rare en Europe, est assez mal connue. Les virus des hépatites, en particulier
des hépatites B et C, peuvent setransmettre par voie sexuelle.

L'hépatite B
Épidémiologie actuelle
      La prévalence de VHB a partout nettement progressé depuis 20 ans. Onobserve
cependant une incidence du virus très variable selon les pays voireles régions. L' Europe
constitue, face à l'Asie ou l'Afrique, une zone de faible risque, la France s'y situant dans
le groupe intermédiaire, avec une prévalence de l'Ag HBs entre O,l et O,5 % [67]. Dans
de tels pays de faible endémie, I'activité sexuelle représente une des principales
modalités de transmission du VHB. Si, historiquement, ce sont les homosexuels
masculinsqui représentaient le groupe à risque, la diffusion de l'infection se fait
aujourd'hui essentiellement par voie hétérosexuelle [68].

Particularités cliniques
      Insistons seulement sur la fréquence des porteurs sains, qui facilitent ladiffusion de
l'infection. Environ 10 % des patients contaminés feront une hépatite chronique.

Moyens du diagnostic
        Le virion complet (particule de Dane) sera présent dans le sang enphase de
réplication active. Par ailleurs, les différents marqueurs sont:
            - Ag HBs, premier marqueur détectable, il est fugace_4 à 12semaines_sauf si
passage à la chronicité;
            - Ac HBc, de type IgM, ils sont présents précocement. De type IgG, ilspersistent
indéfiniment sans préjuger de la guérison ou non;
            - Ac HBs se positivent après 3 mois et témoignent de la guérison;
            - Ag HBe, témoin de la réplication virale, il apparaît tôt. Sa persistance témoigne
de la persistance de l'infection;
            - Ac HBe, moins fréquemment recherchés signent en règle générale la guérison;
            - Recherche du DNA viral (technique PCR...) qui, si positive,confirme la
persistance de la réplication virale.

Principes thérapeutiques
      Nous ne développerons pas ici la stratégie thérapeutique d'une hépatite chronique
active, qui repose essentiellement sur l'interféron. Nous insisterons en revanche sur
l'intérêt d'une politique vaccinale, recourant notamment à des vaccins recombinants
[69]. Oublions la récente polémique sur les risques non confirmés à ce jour de cette
politique de vaccination. L'expérience internationale confirme l'intérêt d'immuniser
avant l'adolescence pour éviter la propagation par voie sexuelle. L'OMS etles CDC
américains, pour ne citer qu'eux, recommandent de telles politiques [70].

Hépatite C
        Le VHC, découvert en 1989, est un virus à RNA enveloppé.

Épidémiologie actuelle
      Le VHC est largement présent dans la population européenne. En France, 500000 à
2 millions de personnes seraient séropositives [71]. La contamination se fait
essentiellement par voie sanguine et la voie sexuelle, fortement suspectée, n'a pas été
formellement démontrée [72, 73]. La séroprévalence est nettement plus élevée chez les
patients consultants descentres MST, chez les prostituées et les homosexuels (de 6 à 20
%) que dans la population générale (O,5-1,4 % chez les donneurs de sang)
[74].Néanmoins, on peut considérer que ce mode de transmission reste relativement
marginal comparé à la voie sanguine. Une enquête étudiant la séroprévalence de sujets
dont les conjoints hémophiles étaient séropositifs, fait état d'un taux stable de 4,1 %
[75].

Particularités cliniques
      Une hépatite aiguë est constante. Si 20 % des cas guérissent ensuite définitivement,
la grande majorité des cas évoluent vers la chronicité, avec risque de cirrhose (20 %
dans les 20 premières années suivant la contamination) et d'hépatocarcinome [71].

Moyens du diagnostic
      Le dépistage consiste en la recherche des Ac anti-VHC (test ELISA).
        L'isolement du RNA viral par PCR est possible dans le sérum.
        Insistons sur le fait que toutes les études de séroprévalence retrouvent la fréquente
co-infestation par VHC et VIH [73].

Principes thérapeutiques
      Le seul traitement préconisé est l'interféron alpha. Il ne reste qu'à espérerqu'un
vaccin s'avère techniquement possible et permette d'immuniser les groupes à risques.
 

Les Maladies Sexuellement Transmissibles


(SIDA Excepté)

Bon à savoir                                                                            F. Delanoue

Ce sont toutes les maladies pouvant être transmises au cours de l'acte sexuel quel qu'il
soit, non seulement au cours des rapports.
Toujours d'actualité car ces maladies ne sont pas toujours bien connues (ignorance des
jeunes,  formes cliniques atypiques), elle sont favorisées par la multiplication des
expériences sexuelles (liberté sexuelle, développement de l'homosexualité), par
l'intensification des déplacements humains (voyages faciles, immigration etc.).

Classification:
 Affections Bactériennes
    La Syphilis
    Le Chancre Mou
    La lymphogranulomatose vénérienne
    La gonococcie
    Les chlamydiae
    Mycoplasmes
    Hémophilius vaginalis
    Entero, strepto, staphylocoques

 Affections Mycosiques
    Candida Albicans

 Affections Parasitaires
    Trichomonas
    Oxyurose vulvaire
    Gale
    Les morpions (Phtiriose pubiennes)

 Affections Virales
    SIDA
    Herpes
    Condylomes (Crêtes de coq)
    Cyto mégalovirus
    Hépatites virales

La SYPHILIS

    Due au tréponème pale (spirochète). Rare de nos jours, véritable fleau autrefois. Se
guérit bien maintenant.

Contamination vénérienne, rarement non vénérienne (Laborantins, médecins) plus


rarement indirecte (objets de toilette, W.C.). Contamination parfois congénitale.

Evolution de la maladie.

 Période d'incubation: 15 à 20 jours, aucun signe.


 Période primaire : (Syphilis Primaire)
Apparition d'un chancre : (Ulcération rosée sur une base indurée) se situant sur la zone
de contact (verge, vulve, amygdales).
Association d'un ganglion satellite (inguinal).
 Période secondaire : Syphilis secondaire. S'étend du 2ème mois à la 3ème, 4ème
année.
Apparition de la roséole et des plaques muqueuses (vulve, région anale, bouche).
Apparition de plusieurs éruptions cutanées intéressant tout le reste du corps.
 Période tertiaire et quaternaire : Apparaît dans un délai de 5 à 10 ans.
Affection touchant tous les organes (gommes syphilitiques), cerveau, foie, moelle
épinière, et.).

La Biologie.

   Apparitions d'anticorps appelés réagines qui seront mises en évidence par diverses
réactions.
        BW, Kline, VDRL, Kolmer, Nelson, TPHA, FTA.

Traitement.

    La Pénicilline (sous toutes ses formes)


     Se guérit bien de nos jours.

En savoir plus

LE CHANCRE MOU

   Dû au bacille de Ducrey, rare sous nos climats.

Contamination : Directe
La maladie .

    Incubation: 2 à 6 jours
   Période d'état : Ulcération profonde creusante grisâtre, douloureuse sur base molle.
Pas de ganglion satellite.

La Biologie

    Intradermoréaction de Dmelcos


    Recherche directe du bacille de Ducrey

Traitement

    Streptomycine, auréomycine

La LYMPHOGRANULOMATOSE
ou
Maladie de Nicolas et Favre

    La maladie de Nicolas-Favre est due à 3 sérotypes de C. trachomatis. Elle est


devenue exceptionnelle dans les pays développés. La lésion est un micro-chancre
indolore situé sur les organes génitaux externes ou dans le vagin. Il existe souvent des
adénopathies satellites unilatérales très inflammatoires qui peuvent se fistuliser
spontanément. Le diagnostic repose sur la mise en culture de C. trachomatis à partir des
lésions ou sur des réactions sérologiques très positives (2 1/256) par micro-
immunofluorescence. Le traitement repose sur un anti-chlamydien type cycline pendant
20 à 30 jours.

la maladie

    Phase primaire
        Aprés 15 jours d'incubation apparition d'un chancre (érosion à contours
polycycliques) accompagné de plusieurs gros ganglions inguinaux allant donner
du pus (pomme d'arrosoir) le tout accompagné d'une fièvre à 38 - 39°.

     Phase de généralisation


        Donne ensuite des lèsions cutanées et ostéo-articulaires.

     Phase tertiaire


        Oedemes génitaux,
        Elephantiasis.
        Ulcérations et adénopathies.

Biologie
    Réaction de FREI + (innoculation au cerveau du rat).

Traitement

    L'AUREOMYCINE.
    CYCLINES

La GONOCOCCIE ou BLENNORRAGIE
(Ou Chaude Pisse)

   Dû au germe Neisseira gonnorhea. Fréquent sous nos climats, douloureux chez


l'homme, se soigne bien mais peut laisser des séquelles compromettant la fertilité
surtout chez la femme.

Contamination :

    Presque toujours vénérienne. Rarement par objets interposés (serviettes, WC).

La maladie :

    Chez l'homme:


             Infection localisée à l'urètre pénien entraînant des brûlures intolérables lors des
mictions (Chaude pisse, lames de rasoir). Ecoulement urétral associé. Peut évoluer vers
l'atteinte de la prostate des vésicules séminales et des épididymes.

   Chez la femme :
                Peu douloureux, atteint la vulve l'urètre, l'orifice cervical. Simple écoulement
indolore. Peut gagner rapidement les trompes et constituer un salpingite.

La Biologie :

    Mise en évidence du germe à l'examen direct.

Le Traitement :

    Traitement par antibiotiques (Ampicilline, Kanamycine, Rovamycine, etc.).


Possibilité de traitements minute (1 seule prise d'une forte dose d'antibiotiques).

    Grave par les séquelles possibles de stérilité chez l'homme et chez la femme. Grave
par l'existence de porteuses saines pouvant contaminer les partenaires.

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Affections à CHLAMYDIAE
    Micro organismes Gram Négatifs véritables parasites intra cellulaires responsables
d'urétrite, cervicites, conjonctivites et pneumopathies.
    Sexuellement transmissibles.

La maladie

   Représentent 30% des infections génitales chez l'homme et chez la femme. Peuvent
être caractérisées par des écoulements urétraux chez l'homme, des leucorrhées (pertes
blanches) et des douleurs pelviennes chez la femme.
    Mais la plupart du temps ces infections sont sans symptômes et il existe pas mal de
sujets dits porteurs sains.
    La principale complication des chlamydioses est représentée par la possibilité de se
propager à bas bruit vers le haut appareil génital (trompes par exemple) pouvant
entraîner une STERILITE.

La Biologie

    Le diagnostic est fait par la mise en évidence du germe lui même ou par la présence
d'anticorps dans le sang circulant.

Traitement

    Se traite bien  par certaines catégories d'antibiotiques, les cyclines par exemple.
Existence récente de traitements antibiotiques minutes en une seule prise.

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HEMOPHILUS VAGINALIS
Gardnerella

    Bacille gram Négatif sexuellement transmissible exclusivement. Très fréquent sous
nos climats

La maladie

    Simple vaginite avec brûlures et pertes blanches malodorantes chez la femme.
L'homme est généralement porteur sain mais contamine. Rarement de complications.

La biologie

    Mise en présence possible de l'agent infectieux par examen direct.

Traitement

    Par antibiotiques spécifiques et traitement local. Possibilité de traitements minutes.


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Les MYCOSES

   Extrêmement fréquentes, elles sont dues à plusieurs variétés de champignons dont le


plus fréquent est le candida albains.
    Sexuellement transmissibles mais pas exclusivement. Possibilité de contagions
diverses.

La maladie

    Pertes blanches et démangeaisons chez la femme, rougeurs et boutons chez l'homme.
Extrêmement désagréable mais entraînent rarement de graves complications. Parfois
difficile à s'en débarrasser.

La biologie

    Mise en évidence directe au microscope des champignons.

Traitement

    Application locale de produits antifongiques, ovules, parfois traitements par voie
générale.

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TRICHOMONAS

   Parasite des voies uro-génitales surtout chez la femme et sexuellement transmissible.

La maladie

        Pertes blanches et brûlures vulvo-vaginales chez la femme. Peu de signes chez
l'homme (urétrite parfois). Pas de complications généralement.

La biologie

    Parasite facilement mis en évidence par l'examen direct au microscope.

Traitement

    Antibiotiques et anti parasitaires spécifiques par voie locale et générale.

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OXYUROSE VULVAIRE

    Les oxyures sont des petits vers contaminant la vulve depuis le tube digestif (anus).
Ils peuvent être transmis au partenaire au cours des relation sexuelles.

La maladie

    Démangeaisons ano-vulvaires. Pas de graves complications.

Traitements

    Produits spécifiques par voie générale et locale.

La gale
        Due au parasite Sarcoptes scabiei hominis, elle se transmet par contact sexuel
direct ou par l'intermédiaire du linge et de la literie. La triade symptomatique comporte
les lésions de grattage, dues au prurit rapidement généralisé, le sillon et la vésicule
perlée. Cette dernière, située à l'extrémité du sillon, est provoquée par l'acarien. Le
traitement consiste à traiter tous les membres de la famille par badigeonnage du corps
avec un produit type Ascabiol et à désinfecter linge et literie au DDT.

POUX DU PUBIS
Morpions

    Parasites bien connus, cousins germains du pou de la tête mais ne peuvent vivre que
dans les poils pubiens (car plus gros). Bien sûr sexuellement transmissibles à 95% des
cas. Possible transmission par les objets (draps de lit).

La maladie

    Démangeaisons importantes partout où se trouvent des poils avec lésions de grattage
(excoriations).

La biologie

    Reconnaissance facile du morpion à la simple loupe. Lentes (œufs) accrochés sur les
poils.

Traitement
    Par application locale de produits spécifiques, rasage, et stérilisation de tous les sous
vêtements, draps susceptibles d'avoir étés en contact avec le parasite. Les morpions
deviennent de plus en plus résistants aux produits classiques d'où la difficulté parfois de
nos jours à en venir à bout.

L'HERPES GENITAL

   Dû au virus Herpes homini de Type 2, alors que le Type 1 intéresse classiquement


d'autres parties du corps à savoir le visage. Mais de part les pratiques sexuelles
actuellement de plus en plus variées il n'est pas exceptionnel de retrouver du Type 1 au
niveau des parties génitales.
    La contamination est sexuelle, directe. Elle se produit par contact lorsqu'il y a lésion
cutanée ou muqueuse par l'herpes. Cependant on commence à décrire des
contaminations par des porteurs d'herpes alors qu'il n'y aucune lésion extériorisée.

La maladie

     La primo infection.


        Caractérisée par l'apparition d'une brûlure puis rougeur puis vésicules et
ulcérations au niveau de la vulve généralement au point de contact. Cet épisode
est très parlant car très douloureux. Il s'accompagne généralement de qqs
ganglions. Traité ou pas cet épisode va guérir spontanément mais le virus va
rester à vie dans l'organisme caché dans un ganglion pour réapparaître de temps
à autre et suivant le trajet d'un nerf refaire surface à la peau, c'est l'herpes génital
récurrent.

     L'herpes génital récurrent.


           A l'occasion de fatigue, règles, exposition au soleil, stress etc. l'herpes se
re-extériorise réalisant de nouveau brûlure, rougeur, vésicule et ulcération .
Douloureux bien sur mais moins que lors de la primo infection.

La biologie

    Le virus de l'herpes peut être mis en évidence par cultures intra cellulaires, par
recherche d'anticorps dans le sang et par réactions spécifiques au niveau des
prélèvements.

Traitement

    L'Herpes se traite par des anti viraux administrés par voie générale et locale.
L'efficacité du traitement dépend de la précocité de la mise en place du traitement. Ne
sont traitées que l'herpes primo infection et les récurrentes. Il 'y a pas de moyen
d'éradiquer complètement le virus une fois qu'il a pénétré notre organisme. Le principal
médicament est l'ACYCLOVIR.

En savoir plus
CONDYLOMES
VEGETATIONS VENERIENNES
(Crêtes de coq)

    Végétations au niveau de la sphère génitale (vulve, col de l'uterus) dues au Papilloma
virus (HPV). Contamination par contact sexuel direct, les excoriations cutanéo
muqueuses facilitant l'entrée du virus.
    La plupart des condylomes sont dus a des HPV benins, mais dans 5% des cas à des
HPV doués de pouvoir oncogène c'est à dire que les lèsions condylomateuses qu'ils
entraînent peuvent à la longue dégénérer en cancer.

La maladie

    D'abord demangeaisons puis apparition de végétations caractéristiques (type verrues),


isolées, groupées voire en chou fleur parfois douloureuses à l'entrée de la vulve et
autour de l'anus chez a femme. Possibilité d'atteinte au niveau du col de l'uterus et des
parois vaginales. Là ces lésions ne pourront être mises en évidence que par un examen
gynécologique adequate.
    Chez l'homme, même type de végétations au niveau de l'anus,de la verge et du gland.

Biologie

    Mise en évidence et possibilité de typage du virus.

Traitement

    Les lèsions peuvent et doivent être détruites par applicationde produits locaux
spécifiques, par cryothérapie, par electrocoagulation mais le traitement de choix est la
vaporisation des condylomes par le LASER Co2.

En savoir plus

Le cytomégalevirus (CMV)
PH. JUDLIN (1998)

    Le CMV est un virus à DNA appartenant à la famille des herpèsvirushumains


(HSV5)
Épidémiologie actuelle

    La transmission peut s'effectuer outre la transmission materno foetale prénatale ou


perpartum par voie sanguine (transfusions leucocytaires) ,lors de greffes , par simple
contact extra- sexuel (salive, allaitement maternel) et par voie sexuelle. Ce dernier mode
a été confirmé par de nombreux travaux, étudiant notamment la présence du virus chez
les partenaires de conjoints porteurs du CMV [56]. De même, la prévalence du CMV est
majorée dans les populations d'homosexuels mâles suivis pour MST. Une étude de
l'OMS citée par Embil a retrouvé des anticorps anti CMV dans la moitié des populations
de donneurs de sang de la plupart des pays. Une autre étude canadienne indique une
séro prévalence qui augmente avec l'âge, pour atteindre 52 % de la population à partir
de 40ans [58].
Particularités cliniques

   Chez l'adulte, I'infection à CMV est presque toujours asymptomatique, même si on a


décrit différents tableaux: syndrome mononucléose-liLe, hépatite bénigne, pneumonie,
syndrome de Guillain-Barré...

Moyens du diagnostic
    Les infections cliniquement significatives s'accompagnent d'une virémie. L'isolement
par cultures cellulaires sur fibroblastes humains à partirde l'urine, des sécrétions
sexuelles (ou du sperme) constitue la méthode classique, peu à peu supplantée par les
techniques d' amplification géniques type PCR. Des méthodes indirectes et moins
sensibles (utilisationd'anticorps monoclonaux et coloration par méthode peroxydasique)
ont été proposées.
    Des techniques sérologiques (fixation du complément,immunofluorescence
indirecte...) permettent de rechercher les anticorps anti-CMV.
    Le diagnostic positif est fondé sur la maladie clinique et l'isolement viral(cultures,
PCR). Une infection à CMV peut être en outre suspectée en cas de maladie clinique et
d'élévation (plus de 4 x) du titre des anticorps anti-CMV[59].

Association avec d'autres MST


   Le CMV est une des infections virales opportunistes les plus graves chez les malades
atteints du SIDA. Des signes d' infection à CMV ont étéretrouvés à l'autopsie chez 90 %
des patients souffrant du SIDA. En casd'immunosuppression le virus latent peut à tout
moment donner une infection active.

Principes thérapeutiques
   Il n'existe pas actuellement de traitement codifié efficace vis-à-vis duCMV.
L'aciclovir donne néanmoins certains résultats encourageants: ilréduirait le risque d'
infection après greffes de moelle osseuse chez les séropositifs et prolongerait la survie
[60]. De même, le valaciclovir (Zélitrex0) semble prometteur.
    Les mesures préventives sont en revanche importantes et efficaces: mesures
d'hygiène pour éviter le contact avec les sécrétions infectées (salive, urines, sang,
sperme) . L' usage du préservatif empêche efficacement la transmission du CMV [61].

Perspectives d'avenir
   Plusieurs équipes tentent de mettre au point un vaccin anti-CMV. Les difficultés sont
grandes, qui tiennent autant au manque de compréhension de la pathogénie des
infections qu'aux risques génétiques potentiels de telsvaccins.
Les hépatites virales
        Nous ne traiterons ici que des hépatites B (virus VHB) et C (virus VHC) pour
lesquelles nous disposons d'études précises. L'hépatite A n'est pas véritablement
concernée ici; le virus D ne peut se répliquer qu'en présencedu VHB et l'hépatite E,
relativement rare en Europe, est assez mal connue. Les virus des hépatites, en particulier
des hépatites B et C, peuvent setransmettre par voie sexuelle.

L'hépatite B
Épidémiologie actuelle
      La prévalence de VHB a partout nettement progressé depuis 20 ans. Onobserve
cependant une incidence du virus très variable selon les pays voireles régions. L' Europe
constitue, face à l'Asie ou l'Afrique, une zone de faible risque, la France s'y situant dans
le groupe intermédiaire, avec une prévalence de l'Ag HBs entre O,l et O,5 % [67]. Dans
de tels pays de faible endémie, I'activité sexuelle représente une des principales
modalités de transmission du VHB. Si, historiquement, ce sont les homosexuels
masculinsqui représentaient le groupe à risque, la diffusion de l'infection se fait
aujourd'hui essentiellement par voie hétérosexuelle [68].

Particularités cliniques
      Insistons seulement sur la fréquence des porteurs sains, qui facilitent ladiffusion de
l'infection. Environ 10 % des patients contaminés feront une hépatite chronique.

Moyens du diagnostic
        Le virion complet (particule de Dane) sera présent dans le sang enphase de
réplication active. Par ailleurs, les différents marqueurs sont:
            - Ag HBs, premier marqueur détectable, il est fugace_4 à 12semaines_sauf si
passage à la chronicité;
            - Ac HBc, de type IgM, ils sont présents précocement. De type IgG, ilspersistent
indéfiniment sans préjuger de la guérison ou non;
            - Ac HBs se positivent après 3 mois et témoignent de la guérison;
            - Ag HBe, témoin de la réplication virale, il apparaît tôt. Sa persistance témoigne
de la persistance de l'infection;
            - Ac HBe, moins fréquemment recherchés signent en règle générale la guérison;
            - Recherche du DNA viral (technique PCR...) qui, si positive,confirme la
persistance de la réplication virale.

Principes thérapeutiques
      Nous ne développerons pas ici la stratégie thérapeutique d'une hépatite chronique
active, qui repose essentiellement sur l'interféron. Nous insisterons en revanche sur
l'intérêt d'une politique vaccinale, recourant notamment à des vaccins recombinants
[69]. Oublions la récente polémique sur les risques non confirmés à ce jour de cette
politique de vaccination. L'expérience internationale confirme l'intérêt d'immuniser
avant l'adolescence pour éviter la propagation par voie sexuelle. L'OMS etles CDC
américains, pour ne citer qu'eux, recommandent de telles politiques [70].

Hépatite C
        Le VHC, découvert en 1989, est un virus à RNA enveloppé.

Épidémiologie actuelle
      Le VHC est largement présent dans la population européenne. En France, 500000 à
2 millions de personnes seraient séropositives [71]. La contamination se fait
essentiellement par voie sanguine et la voie sexuelle, fortement suspectée, n'a pas été
formellement démontrée [72, 73]. La séroprévalence est nettement plus élevée chez les
patients consultants descentres MST, chez les prostituées et les homosexuels (de 6 à 20
%) que dans la population générale (O,5-1,4 % chez les donneurs de sang)
[74].Néanmoins, on peut considérer que ce mode de transmission reste relativement
marginal comparé à la voie sanguine. Une enquête étudiant la séroprévalence de sujets
dont les conjoints hémophiles étaient séropositifs, fait état d'un taux stable de 4,1 %
[75].

Particularités cliniques
      Une hépatite aiguë est constante. Si 20 % des cas guérissent ensuite définitivement,
la grande majorité des cas évoluent vers la chronicité, avec risque de cirrhose (20 %
dans les 20 premières années suivant la contamination) et d'hépatocarcinome [71].

Moyens du diagnostic
      Le dépistage consiste en la recherche des Ac anti-VHC (test ELISA).
        L'isolement du RNA viral par PCR est possible dans le sérum.
        Insistons sur le fait que toutes les études de séroprévalence retrouvent la fréquente
co-infestation par VHC et VIH [73].

Principes thérapeutiques
      Le seul traitement préconisé est l'interféron alpha. Il ne reste qu'à espérerqu'un
vaccin s'avère techniquement possible et permette d'immuniser les groupes à risques.

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