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pharynx est un carrefour aéro-digestif entre les voies aériennes (de la cavité nasale au
larynx) et les voies digestives (de la cavité buccale ou bouche à l'œsophage). On
rencontre également à son niveau l'ouverture de la trompe d'Eustache ou tube auditif,
qui le met en communication avec l'oreille moyenne au niveau de la caisse du tympan.
La déglutition
La respiration
La phonation
L'audition
Il mesure :
13 cm de longueur environ[1].
5 cm de large en position nasale
4 cm de large en position orale
2 cm de large en position laryngée
Gonorrhée
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pendant des siècles la blennorragie a été confondue avec la syphilis ; leur non-identité
sera définitivement démontrée par Hernandez (1812) et surtout par Ricord (1838).
Les groupes les plus touchés sont les femmes de 15 à 19 ans et les hommes de 20 à 24
ans.
La période d’incubation est habituellement de 2 à 7 jours.
Plus de 50 % des hommes et des femmes peuvent être des porteurs asymptomatiques
de ces infections, qui sont le plus souvent localisées dans certaines parties du corps
comme le rectum et le pharynx.
Le plus souvent, les contacts sont asymptomatiques.
Une infection chronique asymptomatique est possible.
La présence d’une infection génitale peut faciliter la transmission du VIH.
C’est quoi une IST ?
Une IST ou Infection Sexuellement Transmissible (qu’on appelait avant maladie
Sexuellement Transmissible) est une maladie qui se transmet par des relations sexuelles
avec une ou des personne(s) déjà contaminée(s), qu’il y ait ou non pénétration.
Les IST peuvent être dues à différents microbes : bactéries, virus, parasites,
champignons.
Parmi les IST les plus connues, on peut citer : le VIH/Sida, les hépatites B et C,
l’herpès, la blennorragie, les chlamydioses, les condylomes, la syphilis, les
papillomavirus…
Certaines de ces infections ne sont pas uniquement transmissibles par les relations
sexuelles ; c’est le cas du VIH/Sida et des hépatites qui peuvent se transmettre par le
sang.
1/ Symptômes
Les symptômes des IST sont souvent très discrets voire inexistants.
Dans les semaines voire les mois suivant une relation sexuelle, il est important de
consulter un médecin lorsque certains signes apparaissent : écoulements, pertes
vaginales importantes et/ou malodorantes, démangeaisons, sensations de brûlures en
urinant, boutons, lésions ou ulcérations sur le sexe ou sur d’autres muqueuses (bouche,
anus…), douleurs au bas ventre, saignements ou autres manifestations inhabituelles.
Ces signes peuvent parfois vous apparaître anodins mais il est essentiel de les prendre
au sérieux car une IST non traitée peut avoir des conséquences graves (stérilité,
cancers…).
Il faut savoir que la plupart des IST se traitent très bien en quelques jours voire quelques
semaines lorsqu’elles sont dépistées à temps.
Avoir une IST augmente les risques de contamination par le VIH car les IST peuvent
fragiliser les muqueuses et les rendre plus perméables au VIH. De plus, toute plaie au
niveau des organes génitaux favorise la contamination avec le VIH/Sida.
2/ Dépistage :
Il est possible de se rendre dans des centres de diagnostic et de traitement des IST où les
consultations sont gratuites (voir dans notre rubrique « Information » les adresses en
Rhône-Alpes).
Il est également possible de consulter son médecin traitant et le gynécologue pour les
femmes.
3/ Pour se protéger :
Ce sont toutes les maladies pouvant être transmises au cours de l'acte sexuel quel qu'il
soit, non seulement au cours des rapports.
Toujours d'actualité car ces maladies ne sont pas toujours bien connues (ignorance des
jeunes, formes cliniques atypiques), elle sont favorisées par la multiplication des
expériences sexuelles (liberté sexuelle, développement de l'homosexualité), par
l'intensification des déplacements humains (voyages faciles, immigration etc.).
Classification:
Affections Bactériennes
La Syphilis
Le Chancre Mou
La lymphogranulomatose vénérienne
La gonococcie
Les chlamydiae
Mycoplasmes
Hémophilius vaginalis
Entero, strepto, staphylocoques
Affections Mycosiques
Candida Albicans
Affections Parasitaires
Trichomonas
Oxyurose vulvaire
Gale
Les morpions (Phtiriose pubiennes)
Affections Virales
SIDA
Herpes
Condylomes (Crêtes de coq)
Cyto mégalovirus
Hépatites virales
La SYPHILIS
Due au tréponème pale (spirochète). Rare de nos jours, véritable fleau autrefois. Se
guérit bien maintenant.
Evolution de la maladie.
La Biologie.
Apparitions d'anticorps appelés réagines qui seront mises en évidence par diverses
réactions.
BW, Kline, VDRL, Kolmer, Nelson, TPHA, FTA.
Traitement.
En savoir plus
LE CHANCRE MOU
Contamination : Directe
La maladie .
Incubation: 2 à 6 jours
Période d'état : Ulcération profonde creusante grisâtre, douloureuse sur base molle.
Pas de ganglion satellite.
La Biologie
Traitement
La LYMPHOGRANULOMATOSE
ou
Maladie de Nicolas et Favre
la maladie
Phase primaire
Aprés 15 jours d'incubation apparition d'un chancre (érosion à contours
polycycliques) accompagné de plusieurs gros ganglions inguinaux allant donner
du pus (pomme d'arrosoir) le tout accompagné d'une fièvre à 38 - 39°.
Biologie
Traitement
L'AUREOMYCINE.
CYCLINES
La GONOCOCCIE ou BLENNORRAGIE
(Ou Chaude Pisse)
Contamination :
Presque toujours vénérienne. Rarement par objets interposés (serviettes, WC).
La maladie :
Chez la femme :
Peu douloureux, atteint la vulve l'urètre, l'orifice cervical. Simple écoulement
indolore. Peut gagner rapidement les trompes et constituer un salpingite.
La Biologie :
Grave par les séquelles possibles de stérilité chez l'homme et chez la femme. Grave
par l'existence de porteuses saines pouvant contaminer les partenaires.
En savoir plus
Affections à CHLAMYDIAE
Micro organismes Gram Négatifs véritables parasites intra cellulaires responsables
d'urétrite, cervicites, conjonctivites et pneumopathies.
Sexuellement transmissibles.
La maladie
Représentent 30% des infections génitales chez l'homme et chez la femme. Peuvent
être caractérisées par des écoulements urétraux chez l'homme, des leucorrhées (pertes
blanches) et des douleurs pelviennes chez la femme.
Mais la plupart du temps ces infections sont sans symptômes et il existe pas mal de
sujets dits porteurs sains.
La principale complication des chlamydioses est représentée par la possibilité de se
propager à bas bruit vers le haut appareil génital (trompes par exemple) pouvant
entraîner une STERILITE.
La Biologie
Le diagnostic est fait par la mise en évidence du germe lui même ou par la présence
d'anticorps dans le sang circulant.
Traitement
Se traite bien par certaines catégories d'antibiotiques, les cyclines par exemple.
Existence récente de traitements antibiotiques minutes en une seule prise.
En savoir plus
HEMOPHILUS VAGINALIS
Gardnerella
Bacille gram Négatif sexuellement transmissible exclusivement. Très fréquent sous
nos climats
La maladie
Simple vaginite avec brûlures et pertes blanches malodorantes chez la femme.
L'homme est généralement porteur sain mais contamine. Rarement de complications.
La biologie
Traitement
En savoir plus
Les MYCOSES
La maladie
Pertes blanches et démangeaisons chez la femme, rougeurs et boutons chez l'homme.
Extrêmement désagréable mais entraînent rarement de graves complications. Parfois
difficile à s'en débarrasser.
La biologie
Traitement
Application locale de produits antifongiques, ovules, parfois traitements par voie
générale.
En savoir plus
TRICHOMONAS
La maladie
Pertes blanches et brûlures vulvo-vaginales chez la femme. Peu de signes chez
l'homme (urétrite parfois). Pas de complications généralement.
La biologie
Traitement
En savoir plus
OXYUROSE VULVAIRE
Les oxyures sont des petits vers contaminant la vulve depuis le tube digestif (anus).
Ils peuvent être transmis au partenaire au cours des relation sexuelles.
La maladie
Traitements
La gale
Due au parasite Sarcoptes scabiei hominis, elle se transmet par contact sexuel
direct ou par l'intermédiaire du linge et de la literie. La triade symptomatique comporte
les lésions de grattage, dues au prurit rapidement généralisé, le sillon et la vésicule
perlée. Cette dernière, située à l'extrémité du sillon, est provoquée par l'acarien. Le
traitement consiste à traiter tous les membres de la famille par badigeonnage du corps
avec un produit type Ascabiol et à désinfecter linge et literie au DDT.
POUX DU PUBIS
Morpions
Parasites bien connus, cousins germains du pou de la tête mais ne peuvent vivre que
dans les poils pubiens (car plus gros). Bien sûr sexuellement transmissibles à 95% des
cas. Possible transmission par les objets (draps de lit).
La maladie
Démangeaisons importantes partout où se trouvent des poils avec lésions de grattage
(excoriations).
La biologie
Reconnaissance facile du morpion à la simple loupe. Lentes (œufs) accrochés sur les
poils.
Traitement
Par application locale de produits spécifiques, rasage, et stérilisation de tous les sous
vêtements, draps susceptibles d'avoir étés en contact avec le parasite. Les morpions
deviennent de plus en plus résistants aux produits classiques d'où la difficulté parfois de
nos jours à en venir à bout.
L'HERPES GENITAL
La maladie
La biologie
Le virus de l'herpes peut être mis en évidence par cultures intra cellulaires, par
recherche d'anticorps dans le sang et par réactions spécifiques au niveau des
prélèvements.
Traitement
L'Herpes se traite par des anti viraux administrés par voie générale et locale.
L'efficacité du traitement dépend de la précocité de la mise en place du traitement. Ne
sont traitées que l'herpes primo infection et les récurrentes. Il 'y a pas de moyen
d'éradiquer complètement le virus une fois qu'il a pénétré notre organisme. Le principal
médicament est l'ACYCLOVIR.
En savoir plus
CONDYLOMES
VEGETATIONS VENERIENNES
(Crêtes de coq)
Végétations au niveau de la sphère génitale (vulve, col de l'uterus) dues au Papilloma
virus (HPV). Contamination par contact sexuel direct, les excoriations cutanéo
muqueuses facilitant l'entrée du virus.
La plupart des condylomes sont dus a des HPV benins, mais dans 5% des cas à des
HPV doués de pouvoir oncogène c'est à dire que les lèsions condylomateuses qu'ils
entraînent peuvent à la longue dégénérer en cancer.
La maladie
Biologie
Traitement
Les lèsions peuvent et doivent être détruites par applicationde produits locaux
spécifiques, par cryothérapie, par electrocoagulation mais le traitement de choix est la
vaporisation des condylomes par le LASER Co2.
En savoir plus
Le cytomégalevirus (CMV)
PH. JUDLIN (1998)
Épidémiologie actuelle
Moyens du diagnostic
Les infections cliniquement significatives s'accompagnent d'une virémie. L'isolement
par cultures cellulaires sur fibroblastes humains à partirde l'urine, des sécrétions
sexuelles (ou du sperme) constitue la méthode classique, peu à peu supplantée par les
techniques d' amplification géniques type PCR. Des méthodes indirectes et moins
sensibles (utilisationd'anticorps monoclonaux et coloration par méthode peroxydasique)
ont été proposées.
Des techniques sérologiques (fixation du complément,immunofluorescence
indirecte...) permettent de rechercher les anticorps anti-CMV.
Le diagnostic positif est fondé sur la maladie clinique et l'isolement viral(cultures,
PCR). Une infection à CMV peut être en outre suspectée en cas de maladie clinique et
d'élévation (plus de 4 x) du titre des anticorps anti-CMV[59].
Perspectives d'avenir
Plusieurs équipes tentent de mettre au point un vaccin anti-CMV. Les difficultés sont
grandes, qui tiennent autant au manque de compréhension de la pathogénie des
infections qu'aux risques génétiques potentiels de telsvaccins.
L'hépatite B
Épidémiologie actuelle
La prévalence de VHB a partout nettement progressé depuis 20 ans. Onobserve
cependant une incidence du virus très variable selon les pays voireles régions. L' Europe
constitue, face à l'Asie ou l'Afrique, une zone de faible risque, la France s'y situant dans
le groupe intermédiaire, avec une prévalence de l'Ag HBs entre O,l et O,5 % [67]. Dans
de tels pays de faible endémie, I'activité sexuelle représente une des principales
modalités de transmission du VHB. Si, historiquement, ce sont les homosexuels
masculinsqui représentaient le groupe à risque, la diffusion de l'infection se fait
aujourd'hui essentiellement par voie hétérosexuelle [68].
Particularités cliniques
Insistons seulement sur la fréquence des porteurs sains, qui facilitent ladiffusion de
l'infection. Environ 10 % des patients contaminés feront une hépatite chronique.
Moyens du diagnostic
Le virion complet (particule de Dane) sera présent dans le sang enphase de
réplication active. Par ailleurs, les différents marqueurs sont:
- Ag HBs, premier marqueur détectable, il est fugace_4 à 12semaines_sauf si
passage à la chronicité;
- Ac HBc, de type IgM, ils sont présents précocement. De type IgG, ilspersistent
indéfiniment sans préjuger de la guérison ou non;
- Ac HBs se positivent après 3 mois et témoignent de la guérison;
- Ag HBe, témoin de la réplication virale, il apparaît tôt. Sa persistance témoigne
de la persistance de l'infection;
- Ac HBe, moins fréquemment recherchés signent en règle générale la guérison;
- Recherche du DNA viral (technique PCR...) qui, si positive,confirme la
persistance de la réplication virale.
Principes thérapeutiques
Nous ne développerons pas ici la stratégie thérapeutique d'une hépatite chronique
active, qui repose essentiellement sur l'interféron. Nous insisterons en revanche sur
l'intérêt d'une politique vaccinale, recourant notamment à des vaccins recombinants
[69]. Oublions la récente polémique sur les risques non confirmés à ce jour de cette
politique de vaccination. L'expérience internationale confirme l'intérêt d'immuniser
avant l'adolescence pour éviter la propagation par voie sexuelle. L'OMS etles CDC
américains, pour ne citer qu'eux, recommandent de telles politiques [70].
Hépatite C
Le VHC, découvert en 1989, est un virus à RNA enveloppé.
Épidémiologie actuelle
Le VHC est largement présent dans la population européenne. En France, 500000 à
2 millions de personnes seraient séropositives [71]. La contamination se fait
essentiellement par voie sanguine et la voie sexuelle, fortement suspectée, n'a pas été
formellement démontrée [72, 73]. La séroprévalence est nettement plus élevée chez les
patients consultants descentres MST, chez les prostituées et les homosexuels (de 6 à 20
%) que dans la population générale (O,5-1,4 % chez les donneurs de sang)
[74].Néanmoins, on peut considérer que ce mode de transmission reste relativement
marginal comparé à la voie sanguine. Une enquête étudiant la séroprévalence de sujets
dont les conjoints hémophiles étaient séropositifs, fait état d'un taux stable de 4,1 %
[75].
Particularités cliniques
Une hépatite aiguë est constante. Si 20 % des cas guérissent ensuite définitivement,
la grande majorité des cas évoluent vers la chronicité, avec risque de cirrhose (20 %
dans les 20 premières années suivant la contamination) et d'hépatocarcinome [71].
Moyens du diagnostic
Le dépistage consiste en la recherche des Ac anti-VHC (test ELISA).
L'isolement du RNA viral par PCR est possible dans le sérum.
Insistons sur le fait que toutes les études de séroprévalence retrouvent la fréquente
co-infestation par VHC et VIH [73].
Principes thérapeutiques
Le seul traitement préconisé est l'interféron alpha. Il ne reste qu'à espérerqu'un
vaccin s'avère techniquement possible et permette d'immuniser les groupes à risques.
Ce sont toutes les maladies pouvant être transmises au cours de l'acte sexuel quel qu'il
soit, non seulement au cours des rapports.
Toujours d'actualité car ces maladies ne sont pas toujours bien connues (ignorance des
jeunes, formes cliniques atypiques), elle sont favorisées par la multiplication des
expériences sexuelles (liberté sexuelle, développement de l'homosexualité), par
l'intensification des déplacements humains (voyages faciles, immigration etc.).
Classification:
Affections Bactériennes
La Syphilis
Le Chancre Mou
La lymphogranulomatose vénérienne
La gonococcie
Les chlamydiae
Mycoplasmes
Hémophilius vaginalis
Entero, strepto, staphylocoques
Affections Mycosiques
Candida Albicans
Affections Parasitaires
Trichomonas
Oxyurose vulvaire
Gale
Les morpions (Phtiriose pubiennes)
Affections Virales
SIDA
Herpes
Condylomes (Crêtes de coq)
Cyto mégalovirus
Hépatites virales
La SYPHILIS
Due au tréponème pale (spirochète). Rare de nos jours, véritable fleau autrefois. Se
guérit bien maintenant.
Evolution de la maladie.
La Biologie.
Apparitions d'anticorps appelés réagines qui seront mises en évidence par diverses
réactions.
BW, Kline, VDRL, Kolmer, Nelson, TPHA, FTA.
Traitement.
En savoir plus
LE CHANCRE MOU
Contamination : Directe
La maladie .
Incubation: 2 à 6 jours
Période d'état : Ulcération profonde creusante grisâtre, douloureuse sur base molle.
Pas de ganglion satellite.
La Biologie
Traitement
La LYMPHOGRANULOMATOSE
ou
Maladie de Nicolas et Favre
la maladie
Phase primaire
Aprés 15 jours d'incubation apparition d'un chancre (érosion à contours
polycycliques) accompagné de plusieurs gros ganglions inguinaux allant donner
du pus (pomme d'arrosoir) le tout accompagné d'une fièvre à 38 - 39°.
Biologie
Réaction de FREI + (innoculation au cerveau du rat).
Traitement
L'AUREOMYCINE.
CYCLINES
La GONOCOCCIE ou BLENNORRAGIE
(Ou Chaude Pisse)
Contamination :
Presque toujours vénérienne. Rarement par objets interposés (serviettes, WC).
La maladie :
Chez la femme :
Peu douloureux, atteint la vulve l'urètre, l'orifice cervical. Simple écoulement
indolore. Peut gagner rapidement les trompes et constituer un salpingite.
La Biologie :
Le Traitement :
Grave par les séquelles possibles de stérilité chez l'homme et chez la femme. Grave
par l'existence de porteuses saines pouvant contaminer les partenaires.
En savoir plus
Affections à CHLAMYDIAE
Micro organismes Gram Négatifs véritables parasites intra cellulaires responsables
d'urétrite, cervicites, conjonctivites et pneumopathies.
Sexuellement transmissibles.
La maladie
Représentent 30% des infections génitales chez l'homme et chez la femme. Peuvent
être caractérisées par des écoulements urétraux chez l'homme, des leucorrhées (pertes
blanches) et des douleurs pelviennes chez la femme.
Mais la plupart du temps ces infections sont sans symptômes et il existe pas mal de
sujets dits porteurs sains.
La principale complication des chlamydioses est représentée par la possibilité de se
propager à bas bruit vers le haut appareil génital (trompes par exemple) pouvant
entraîner une STERILITE.
La Biologie
Le diagnostic est fait par la mise en évidence du germe lui même ou par la présence
d'anticorps dans le sang circulant.
Traitement
Se traite bien par certaines catégories d'antibiotiques, les cyclines par exemple.
Existence récente de traitements antibiotiques minutes en une seule prise.
En savoir plus
HEMOPHILUS VAGINALIS
Gardnerella
Bacille gram Négatif sexuellement transmissible exclusivement. Très fréquent sous
nos climats
La maladie
Simple vaginite avec brûlures et pertes blanches malodorantes chez la femme.
L'homme est généralement porteur sain mais contamine. Rarement de complications.
La biologie
Traitement
Les MYCOSES
La maladie
Pertes blanches et démangeaisons chez la femme, rougeurs et boutons chez l'homme.
Extrêmement désagréable mais entraînent rarement de graves complications. Parfois
difficile à s'en débarrasser.
La biologie
Traitement
Application locale de produits antifongiques, ovules, parfois traitements par voie
générale.
En savoir plus
TRICHOMONAS
La maladie
Pertes blanches et brûlures vulvo-vaginales chez la femme. Peu de signes chez
l'homme (urétrite parfois). Pas de complications généralement.
La biologie
Traitement
En savoir plus
OXYUROSE VULVAIRE
Les oxyures sont des petits vers contaminant la vulve depuis le tube digestif (anus).
Ils peuvent être transmis au partenaire au cours des relation sexuelles.
La maladie
Traitements
La gale
Due au parasite Sarcoptes scabiei hominis, elle se transmet par contact sexuel
direct ou par l'intermédiaire du linge et de la literie. La triade symptomatique comporte
les lésions de grattage, dues au prurit rapidement généralisé, le sillon et la vésicule
perlée. Cette dernière, située à l'extrémité du sillon, est provoquée par l'acarien. Le
traitement consiste à traiter tous les membres de la famille par badigeonnage du corps
avec un produit type Ascabiol et à désinfecter linge et literie au DDT.
POUX DU PUBIS
Morpions
Parasites bien connus, cousins germains du pou de la tête mais ne peuvent vivre que
dans les poils pubiens (car plus gros). Bien sûr sexuellement transmissibles à 95% des
cas. Possible transmission par les objets (draps de lit).
La maladie
Démangeaisons importantes partout où se trouvent des poils avec lésions de grattage
(excoriations).
La biologie
Reconnaissance facile du morpion à la simple loupe. Lentes (œufs) accrochés sur les
poils.
Traitement
Par application locale de produits spécifiques, rasage, et stérilisation de tous les sous
vêtements, draps susceptibles d'avoir étés en contact avec le parasite. Les morpions
deviennent de plus en plus résistants aux produits classiques d'où la difficulté parfois de
nos jours à en venir à bout.
L'HERPES GENITAL
La maladie
La biologie
Le virus de l'herpes peut être mis en évidence par cultures intra cellulaires, par
recherche d'anticorps dans le sang et par réactions spécifiques au niveau des
prélèvements.
Traitement
L'Herpes se traite par des anti viraux administrés par voie générale et locale.
L'efficacité du traitement dépend de la précocité de la mise en place du traitement. Ne
sont traitées que l'herpes primo infection et les récurrentes. Il 'y a pas de moyen
d'éradiquer complètement le virus une fois qu'il a pénétré notre organisme. Le principal
médicament est l'ACYCLOVIR.
En savoir plus
CONDYLOMES
VEGETATIONS VENERIENNES
(Crêtes de coq)
Végétations au niveau de la sphère génitale (vulve, col de l'uterus) dues au Papilloma
virus (HPV). Contamination par contact sexuel direct, les excoriations cutanéo
muqueuses facilitant l'entrée du virus.
La plupart des condylomes sont dus a des HPV benins, mais dans 5% des cas à des
HPV doués de pouvoir oncogène c'est à dire que les lèsions condylomateuses qu'ils
entraînent peuvent à la longue dégénérer en cancer.
La maladie
Biologie
Traitement
Les lèsions peuvent et doivent être détruites par applicationde produits locaux
spécifiques, par cryothérapie, par electrocoagulation mais le traitement de choix est la
vaporisation des condylomes par le LASER Co2.
En savoir plus
Le cytomégalevirus (CMV)
PH. JUDLIN (1998)
Moyens du diagnostic
Les infections cliniquement significatives s'accompagnent d'une virémie. L'isolement
par cultures cellulaires sur fibroblastes humains à partirde l'urine, des sécrétions
sexuelles (ou du sperme) constitue la méthode classique, peu à peu supplantée par les
techniques d' amplification géniques type PCR. Des méthodes indirectes et moins
sensibles (utilisationd'anticorps monoclonaux et coloration par méthode peroxydasique)
ont été proposées.
Des techniques sérologiques (fixation du complément,immunofluorescence
indirecte...) permettent de rechercher les anticorps anti-CMV.
Le diagnostic positif est fondé sur la maladie clinique et l'isolement viral(cultures,
PCR). Une infection à CMV peut être en outre suspectée en cas de maladie clinique et
d'élévation (plus de 4 x) du titre des anticorps anti-CMV[59].
Principes thérapeutiques
Il n'existe pas actuellement de traitement codifié efficace vis-à-vis duCMV.
L'aciclovir donne néanmoins certains résultats encourageants: ilréduirait le risque d'
infection après greffes de moelle osseuse chez les séropositifs et prolongerait la survie
[60]. De même, le valaciclovir (Zélitrex0) semble prometteur.
Les mesures préventives sont en revanche importantes et efficaces: mesures
d'hygiène pour éviter le contact avec les sécrétions infectées (salive, urines, sang,
sperme) . L' usage du préservatif empêche efficacement la transmission du CMV [61].
Perspectives d'avenir
Plusieurs équipes tentent de mettre au point un vaccin anti-CMV. Les difficultés sont
grandes, qui tiennent autant au manque de compréhension de la pathogénie des
infections qu'aux risques génétiques potentiels de telsvaccins.
Les hépatites virales
Nous ne traiterons ici que des hépatites B (virus VHB) et C (virus VHC) pour
lesquelles nous disposons d'études précises. L'hépatite A n'est pas véritablement
concernée ici; le virus D ne peut se répliquer qu'en présencedu VHB et l'hépatite E,
relativement rare en Europe, est assez mal connue. Les virus des hépatites, en particulier
des hépatites B et C, peuvent setransmettre par voie sexuelle.
L'hépatite B
Épidémiologie actuelle
La prévalence de VHB a partout nettement progressé depuis 20 ans. Onobserve
cependant une incidence du virus très variable selon les pays voireles régions. L' Europe
constitue, face à l'Asie ou l'Afrique, une zone de faible risque, la France s'y situant dans
le groupe intermédiaire, avec une prévalence de l'Ag HBs entre O,l et O,5 % [67]. Dans
de tels pays de faible endémie, I'activité sexuelle représente une des principales
modalités de transmission du VHB. Si, historiquement, ce sont les homosexuels
masculinsqui représentaient le groupe à risque, la diffusion de l'infection se fait
aujourd'hui essentiellement par voie hétérosexuelle [68].
Particularités cliniques
Insistons seulement sur la fréquence des porteurs sains, qui facilitent ladiffusion de
l'infection. Environ 10 % des patients contaminés feront une hépatite chronique.
Moyens du diagnostic
Le virion complet (particule de Dane) sera présent dans le sang enphase de
réplication active. Par ailleurs, les différents marqueurs sont:
- Ag HBs, premier marqueur détectable, il est fugace_4 à 12semaines_sauf si
passage à la chronicité;
- Ac HBc, de type IgM, ils sont présents précocement. De type IgG, ilspersistent
indéfiniment sans préjuger de la guérison ou non;
- Ac HBs se positivent après 3 mois et témoignent de la guérison;
- Ag HBe, témoin de la réplication virale, il apparaît tôt. Sa persistance témoigne
de la persistance de l'infection;
- Ac HBe, moins fréquemment recherchés signent en règle générale la guérison;
- Recherche du DNA viral (technique PCR...) qui, si positive,confirme la
persistance de la réplication virale.
Principes thérapeutiques
Nous ne développerons pas ici la stratégie thérapeutique d'une hépatite chronique
active, qui repose essentiellement sur l'interféron. Nous insisterons en revanche sur
l'intérêt d'une politique vaccinale, recourant notamment à des vaccins recombinants
[69]. Oublions la récente polémique sur les risques non confirmés à ce jour de cette
politique de vaccination. L'expérience internationale confirme l'intérêt d'immuniser
avant l'adolescence pour éviter la propagation par voie sexuelle. L'OMS etles CDC
américains, pour ne citer qu'eux, recommandent de telles politiques [70].
Hépatite C
Le VHC, découvert en 1989, est un virus à RNA enveloppé.
Épidémiologie actuelle
Le VHC est largement présent dans la population européenne. En France, 500000 à
2 millions de personnes seraient séropositives [71]. La contamination se fait
essentiellement par voie sanguine et la voie sexuelle, fortement suspectée, n'a pas été
formellement démontrée [72, 73]. La séroprévalence est nettement plus élevée chez les
patients consultants descentres MST, chez les prostituées et les homosexuels (de 6 à 20
%) que dans la population générale (O,5-1,4 % chez les donneurs de sang)
[74].Néanmoins, on peut considérer que ce mode de transmission reste relativement
marginal comparé à la voie sanguine. Une enquête étudiant la séroprévalence de sujets
dont les conjoints hémophiles étaient séropositifs, fait état d'un taux stable de 4,1 %
[75].
Particularités cliniques
Une hépatite aiguë est constante. Si 20 % des cas guérissent ensuite définitivement,
la grande majorité des cas évoluent vers la chronicité, avec risque de cirrhose (20 %
dans les 20 premières années suivant la contamination) et d'hépatocarcinome [71].
Moyens du diagnostic
Le dépistage consiste en la recherche des Ac anti-VHC (test ELISA).
L'isolement du RNA viral par PCR est possible dans le sérum.
Insistons sur le fait que toutes les études de séroprévalence retrouvent la fréquente
co-infestation par VHC et VIH [73].
Principes thérapeutiques
Le seul traitement préconisé est l'interféron alpha. Il ne reste qu'à espérerqu'un
vaccin s'avère techniquement possible et permette d'immuniser les groupes à risques.