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DES AMIES
.{PŒIÜRŒÂT@ŒE CONTENANT
Pour chaque jour de Novembre au tout anima moi: :
7 Texte da l‘Ecyiture,
"a Lecture inté’essanäz sur la Pagalm'æe. '
\. ' rail historique ou révélé, Pmt Prière.
et Aspz’mlion indulgendäe.
) ‘ Il est terminé par un Calendrier perpétuel des indul
g2nces de ‘ce mois.
PAR M. L’ÀBBÉ CLOQUET,
IISHONNMIIR.
LE MOIS
LÊRÀTEUB
DES AMES
CONTENANT .
TEXTE un L'ÉCRITURE ,
LECTURES !NTÉRESSANTES SUR LE‘ PURGA’I‘OIRE,
TRAIT HISTORIWE (Il! RÉVÉLÊ. PRIÈRE, PRATIQUE,
Et ASPIRATION INDULGENCIEE.
Il est termine’ par un Calendn’rr perpétuel des Indulgence:
de ce mois.
'äâà äâà
A SANCERRE (CHER) CHEZ M. CLOQUET.
A LYON (RHôNE), cmaz MM‘“°‘ BOISSET,
Place de l'Impératrice, 8.
1861.
PROPRIÉTÉ DE L’AUTEUB.
HOMMAGE
5 Juillet 1861.
UN‘ MOT
SUR
MW‘
1ar sua QUELQUES AUTRES. 11
teur du Mois libérateur des âmes du Pur—
gatoire la pensée que les personnes de piété
accueillerarent peut—être avec bonheur et ju—
ger’aient utile un Mémorial des Indulgenccs,
c’est-à—dire un livre clair, exact et concis qui,
chaque jour, rappelât à la mémoire, les in—
dulgences et les conditions requises pour les
gagner.
Il parut, pour la première fois, en 1856,
avec approbation de Son Éminence Monsei—
gneur le Cardinal Du Pont, archevêque de
Bourges, qui le recommandait comme utile.
C’est le même ouvrage qui reparaît aujour—
d’hui bien amélioré sous le titre de : MONI—
TEUR ANNUEL ET QUOTIDIEN DES IN—
DULGENCES.
Ce livre contient d’abord une explication
courte, claire et précise des conditions re—
quises pour gagner les indulgences.
La première partie présente un choix de
prières et de pratiques, enrichies d’indul—
gences faciles.La seconde renferme de courtes
mais suffisantes notices sur le but, l’esprit, les
conditions et les indulgences d’une cinquan—
taine deConl‘réries ou Associations. La troi—
sième contient le Calendrier des nombreuses
indulgences, à jour fixe, dont sont enrichies
les prières et les pratiques, les Confréries et
les Associations précédemment mentionnées.
Suivent les indulgences qui reviennent pério—
diquement chaque semaine, chaque mois,
‘l2 UN MOT SUE en urne
cha e année. Enfin, les indulgences pour
l’arhcle de la mort terminent cette partie.
(Un volume in—18. Prix : 1 franc).
Comme il y a encore bien des ouvriers et
des pauvres qui ne peuvent dépenser la mo
dique somme d’un franc pour se procurer
cet utile ouvrage, l’auteur a imaginé un TA—
BLEAU—CÀLENDRIER DES INDULGENCES,
annuel, destiné à être exposé dans les églises,
chapelles, communautés , pensions , écoles, fa—
milles chrétiennes, etc. Ce tableau, haut de
60 centimètres, large de 80, est un abrégé du
Moniteur dont nous venons de parler. En une
seule feuille, imprimée des deux côtés, il ne
coûte que 0,50 centimes, franco; en deux
feuilles, chacune imprimée d’un seul côté,ne
coûte que 15 cent. au dépôt, et 20 ccnt.franeo
ar la poste. Ce Tableau offre l’avantage
incalculable de fournir, pour une modique
somme que M. le Curé, ou tout autre per
sonne un peu généreuse, peut sacrifier au
bien public, d’offrir, dis-je, à toute une pa—
roisse, et spécialement aux pauvres des villes
et aux gens peu fortunés de la campagne,
l’usage d’un ouvrage commode, clair et pra—
tique sur les indulger)ces, qu’ils peuvent con—
sulter gratis et à loisir, puisqu’il est destiné à
rester exposé toute l’année dans l’église pour
leur rappeler chaque jour les indulgences à
gagner (I).
(l) Pour populariser davantage l'usage des indulgencel, l'au
‘_—7 "' *
er son QUELQUES AUTRES. 15
Dès l’année dernière, cette pensée réalisée
aété accueillie avec satisfaction, comme le té
moignent les nombreuses lettres de félicita—
tions qu'ont eu la bienveillance d’écrire à
l’auteur MM. les Curés—desservants et MM. les
Curés de canton , des supérieurs de Commu—
nautés religieuses, des auteurs, des théolo—
giens, des professeurs et plusieurs de NN. 85.
les Evêques.
Voici quelques extraits de leurs lettres (1) :
Le 25 octobre 1860 :
Des Deux—Sèvres : « Je vous prie d’avoir
5 l’obligeance de m’expédier de suite deux
n Tableaux—Calendriers des indulgences qui,
» comme je le crois,doivent être très—utiles. »
De l’He’rault: « Après avoir lu l’intéres—
n saut Tableau—Calendrier des indulgenccs
» que vous avez eu la bonté de m‘envoyer,
» j en demande cinq autres. »
tour n'a pas craint de les produire encore sous le nom du livre
le plus vulgaire. Ainsi l‘ALMANACH INDULGENCIÉ. utile aux
amis d'eux-mêmes et des morts soufl'rants, année 1862, est sous
presse. Il contient de très-amusantes, de très intéressantes et
de tris-édifiantes historiettcs, anecdotes, notices, etc., etc.
Avec un Calendrier des indulgcnces à l'instar de celui de l'o
puscule intitulé : Tableau Calmtltier.
Toute personne pieuse et charitable se fera un plaisir d'ache
ter et de propager de préférence cet Almanach, destiné à rap
peler,jusque dans la chaumière, le souvenir de ceux qui ne
sont plus ici-bas et qui nous SUl.t restés chers. et à aider à les
soulager au milieu de leurs souffrances expiatoircs dont peut
étre nous sommes en partie la cr; use. . ,
Prix : 30centimes.
11) Ces lettres elles—mêmes sentit la disposition de quiconque
déuirera vérifier l'exactitude de ces extraits. _
“1 UN MOT SUE en mvnr.
De la Sarthe : « Ce travail parait être d’une
» très—grande utilité pour les fidèles, etc. n
Le 26 octobre: '
De la Creuse : « La publication du Ta—
»' bleau—Calendrier me paraît une œuvre
» utile, etc. »
Du Nord (Luee) : a J’applaudis à l’heu—
» rense idée qui a émis le Tableau—Calendrier
» des indulgences. »
Le 29 octobre:
De la Meurthe : « J’ai l’honneur de vous
» remercier du Calendrier des indulgences
nu que vous m’avez fait parvenir, etc. »
De la Haute-Marne : « Je vous prie de
» vouloir bien m’adresser vingt autres exem—
» plaires du Tableau—Calendrter des indul—
n gences. » Qumze jours après, le même
Curé en réclamait douze autres exemplaires
pour sa seule paroisse, et, de plus, dix—huit
pour MM. les Curés—dessorvants de son eau
ton. Total: 51 exemplaires.
Le 50 octobre:
Du Var : « Je suis déjà possesseur d’un
» Tableau de ce genre, imprimé dans nos
» contrées, néanmoins je retiens le vôtre. »
De l’IIe’rault : « Je suis bien aise d’accep—
2) ter le Tableau des indulgences que vous
» avez daigné m’envoyer. »
De_ la .Ïllayemze, 2 novembre : « Je retiens
.äaiîæ. _...:_, -_—_=.œ-.—êär’:z-zkzfi:r .. ‘mm
MONSIEUR L’ÀBBÉ
Verrue TABLEAU DES INDULGENCES RÉA
LISE UNE pnwse er EX CELLENTE IDÉE QUE MONSEI
cxmm DE VALENCE NE PEUT ou’sprnouvzn ET
nvomssn.
J’u L’HONNEUR n’Èru, etc.
Signé DAVID, Vicaire-Général.
20 UN no-r sua en uvnu
Voici un extrait d’une autre lettre :
Autun, 24 septembre 1561.
Mon‘srern L’ÀBBÉ,
MONSEIGNEUR au: canon DE vous nuneacuan.
ne voue ENVOI urne vous plue ou’u. RECOMMA N-—
mnu, DANS L’oCCASION, vos mvrnses PUBLICA—
rtoNs. VEUILLEZ, sa vous mua, AD}1ESSEI} A SA
Gnmnznn LES DEUX ouvuees LA] VEBITE SUR
LES INDULGENCES ET LE TRÉSOR DES 'IN—
DULGENCES (1). M. LE Cumceuen DE L’EVÉ—
cm’z AURA L’HONNEUR, etc.. . . . . . . . . . . . . . . . .
Aem’szz, MONSIEUR L’AnBÉ, L’ASSUBANCE m;
au eouswimnon nrsrmcus’e,
LELONG,
Secrétaire particutier de Monseigneur.
De si nombreux et de si hauts encourage—
ments avaient été devancés par la bienveil—
lance incomparable de notre saint et bien—
’aimé Souverain—Pontife Pie IX, qui, dans plu—
sieurs audiences particulières, avait daigné
entretenir l’auteur de ses grands travaux en
matière d’indulgences et signer de sa main le
Rescrit qui devait lui ouvrir les portes des
Archives de la Sacrée Congrégation des Indul
. (1) Ces mêmes ouwagcs nous ont été demandés par bien
d‘autres E\'êques de France‘ d‘Allemagne et d’ltalie. Leurs
Grandeurs comprennent que si un bon ouvrage sur cette ma
tière. si difficile et si dénaturée par les auteurs, faute d'avoir
les documents originaux sous les yeux. est nécessaire à quel
qu'un, c'est assurément à ceux qui, par position, sont dans l‘o
bligation d'éclairer les fidèles.
m sur QUELQUES LUTILIS. 21
gences , lui donner la faculté d’y puiser la
vérité à sa source unique, et, par un ouvrage
complet et exact, composé sur les documents
originaux et officiels, remédier aux regret—
tables inexactitudes de tous les ouvrages fran—
çais sur cette matière difficile.
L’auteur resta donc sept mois à Ilome,
uniquement occupé, d’après l’autorisation
expresse du Saint—Père, à prendre copie lit—
térale et in eætenso de toutes les décisions et
de tous les décrets qui sont à la Secrétaireric
des Indulgences : autorisation unique, per
mission exceptionnelle, faveur inouie à lionne,
et qui n’a jamais été accordée jusqu’alors
à aucun autre auteur. Le lus important
de ses ouvrages sur cette mat1ère, dont ceux
dont nous venons de parler ne sont que des
abrégés plus ou moins succincts, fut examiné
avec soin par trois Députés, nommément
désignés par un Rescrit de Sa Sainteté : me—
sure requise par l’auteur et qui n’a jamais
été ainsi prise pour d’autres ouvrages sur les
indulgences. Leurs rapports, remis à S. E.
le cardinal Asquini, furent favorables et Pou
vrage jugé (ligne de l’approbation de la
Sacrée Congrégation des Indulgences, comme
en témoigne le Rescrit du 5 octobre 1859,
signé par l’éminent Cardinal, Préfet de cette
Congrégation (1). _
(1) Voici su. nos deux principaux ouvrages, désignés dans le
principe sous le nom général de La Vérité sur les Indulgenees,
22 UN MOT son en mvne
De toutes les Décisions de la Sacrée Con—
grégation, de tous les Décrets généraux et
d’un grand nombre de Concessions faites à
des Confréries et à des Communautés, il com—
posa, sous les yeux de la Sacrée Congrégation,
ce grand ouvrage dont chaque page ren—
ferme d’un côté le texte même des décrets,
des décisions, des prières, et vis—à-vis la tra—
duction littérale suivie d’un résumé ; au bas
est la réfutation des inexactitudes des ou
vrages français les plus connus. Cet ouvrage,
intitulé: LE TRÉSOR DES INDULGENCE‘S,
Icr JOUR,
OFFICE D'INTERCESSEL‘R.
Ilc JOUR.
OFFICE DE CONSOLA’I‘EUR.
nrs irons. 57
!
consolez-vous; si vos amis neprient plus, si
personne ne se souvient plus, moi, je prierai
toujours, moi, je ne vous oublierai pas; je
suis mère.pour et vous je ferai entendre à.
ceux qui oublient le gémissement de mon
amour ; j'appellerai dans ma maison vos
frères et vos sœurs pour prier. pour pleurer,
pour mériter ensemble le soulagement de vos
douleurs, et hâter Iejour de votre délivrance;
et quand ils seront venus, j'enverrai mon
prêtre comme l’ange du souvenir et de la
consolation; je mettrai dans son cœur ma
douleur et la vôtre; je mettrai dans sa voix
les accents de la mienne, et jelui dira_i : Va,
mon lits, attendrir par ta voix le cœur de tes
enfants vivants sur la souffrance de tes frères
morts , parle d'autant plus haut que le silence
est plus profond sur leur tombeau, et que tu
plaide la cause de plus grandes douleurs;
parle fort aussi, et ne craint pas de dire à ces
vivants, si cruellement oublicux, ce que c‘est
que de délaisser les morts; dis.leur que ce
volontaire oubli des morts est inhumain , dis
leur qu’il est and-fraternel. :
(P. Félix. —Les Morts sou/m711s rl délaissés.)
IIIe JOUR.
OFFICE D'AVOCAT n'es mas sommums.
POURQUOI IÆ' PURGATOflŒ?
Je gloriflerai l‘Eternel en recon
naissance de snjustice. (Ps. 7.)
Jcte de For‘.
Mon Dieu, je crois fermement tout ce que
croit et enseigne la sainte Eglise, et particu
lièrement qu’il existe un lieu d‘expiation
nommé Purgatoire où les fidèles achèvent,
après la mort, de satisfaire à votre justice; je
le crois, parce que c’est vous, 6 vérité infail—
lible, qui le lui avez révélé, et que vous ne
pouvez ni vous tromper ni nous tromper.
Acte d’lî‘spérance.,
‘Mon Dieu, j’espère que vous me donnerez
votre sainte grâce en ce monde, et qu’après
avoir expié tous mes péchés soit ici—bas , soit
en Purgatoire, vous me permettrez l’entrée
dans votre Paradis par les mérites de J.—C.
mon Sauveur.
Joie de Charité.
Mon Dieu, ‘e vous aime de tout mon cœur ’
M POURQUOI LE PURGATOIRE?
par—dessus toutes choses, et j’aime mon pro‘
chain comme moi—même pour l’amour de
vous. Pour ce double motif, je vous conjure
de soulager et même de délivrer entièrement
les âmes du Purgatoire, afin que notre amour
pour vous et pour elles soit satisfait.
Pour le gain des indulgences attachées aux actes de Foi
d‘Espérance et de C rarilé, il sufl‘lt que la formule de ces actes,
exprime et explique les motifs particuliers de ces vertus. Donc
en récitant la susdite formule ou toute autre, on peut gagner
chaque fois 7 ans 7 quarantaines, et une indulgence plénière
chaque mois et a la mort.
men mvrsmrr. il.)
1Vc JOUR.
OFFICE DE DÈFENSEUR.
DIEU INVISIBLE.
Mes yeux cherchent le Seignenr
avec des larmes d’impatience et
' d'amour. Mon cœur languit, mon
âme soupire: pourquoi vous déro
ber à ma tendresse. Seigneur? Vous
me tourmentez le plus étrangement
possible en contrariant de la sorte
mes affections. 0b.)
PRATIQUE.
Ve JOUR.
OFFICE DE PÊNITENT.
L‘EX1L.
Là, nous nous sommes assis et
nous avons pleuré en souvenir de
Sion. (P5. 136.)
PRATIQUE .
VIe JOUR.
OFFICE DE rai:srnvarrun.
AU FEU! AU FEUl
Qui, parmi vous. pourra habiter
dans ce feu. dévorant?
_ (Isaïe, xxxm. 14.)
PRATIQUE
W—
x ..—
t
I.A comme un SEIGNEUR. 57
W.
VIIe JOUR.
amen ne MÈDIATEUR.
LA cor.Èns' nu SEIGNEUR.
Le souffle du Seigneur est comme>
un torrentde soufre. (Isai‘e,30, 33.)
V Il le J O U R.
OFFICE DE ZÈLATEUR.
PRATIQUE.
Faire une visite au S. Sacrement pour y
solliciter ardemment le soulagement et la déli—
_orarwe des âmes du Purgatoire.
PRIÈRE.
Nous vous saluons, ô Reine de miséricorde!
‘notre vie, notre douceur et notre espérance,
non—seulement dans cette vallée de larmes,
mais aussi dans le lieu d’expiation,nous vous
saluons! Nous crions vers vous, consolatrice
des aflligés ; nous soupirons et gémissons pour
nos frères souffrants dans le Purgatoire.
Tournez vers eux, 6 notre avocate, vos re
gards miséricordieux; faites—leur voir Jésus,
le fruit béni de votre sein. C’est ce que nous
vous demandons instamment our eux, 6
Vierge débonnaire, pieuse et ouce Vierge
Marie.
ASPIRATION : « Bénie soit la sainte et Im—
'» maculée Conception de la B. 7’- M.’ »
100 jours chaque fois.
——-—<ae>—-——
nuitée APPRÉCLÊ; n’smuls uss rnnur.cencns 65
ET LES résumons CANONIQUES.
_ IXe JOUR.
orrrc'r ne coxcunrrrn.
DURÉE nraécn’zn D‘APRÊS LES nmuncrtttttts
r,:r ET LES PENI'I‘ENŒS GANONIQÜES.
. ‘Que je suis malheureux. parce
que mon exil est prolongé!
(P3. 119.)
Xe JOUR.
OFFICE DE COMPENSATEUR.
DURÉE D'APBÊS LES USAGES DE L'ÉGLISE.
Seigneur, comme une terre altérée
mon âme a soif de vous. (P5. 143.)
pnurçù;
Avoir une grande dévot—ion au Sacré-Cœur
de Jésus et la propager. Prier souvent, pour
les fidèles défunts, ce Cœur compatissam.
PRIÈRE.
0 ! Cœur de Jésus qui aimez tant les âmes,
comment ne vous demanderais—je pas leur
bonheur éternel? Pourriez-vous me le re—
fuser, puisque vous le désirez si ardemment?
Vous le demandez vous—même à votre Père,
‘mais votre prière et votre sacrifice ne peu—
vent leur être utile que par l’appficùtion que
je leur en fais moi—même. Comment vous
verrais—je immolé sur l’Autel ou anéanti dans
mon cœur pour le salut des vivants et des
morts sans me souvenir de ceux qui m’ont
précédé dans la vie ? Et quand j’aurai payé
envers eux et envers vous, 6 Coeur de mon
Sauveur, cette dette de charité, n’aurai—je
pas droit d’espérer que vous inspiriez un jour
à d’autres la même charité pour moi ? Quand
j’aurai servi à accomplir vos dessins et à sa—
n 7 nnàs Les mucus
.
ne L 3 ecusn.
' """
1..)
tisfaire votre soif du bonheur de tous, pour—
rez-vous me refuser de me rendre le bien
queje vous aur‘ai fait et de me recevoir, avec
ceux que j’y aurai introduits, dans vos taber—
nacles éternels !
(Imita1t‘on du S. C. de Jésus, p. 236.)
En attendant, daignez leur appliquer les
1 00 jours d’indulgences attachés à l’offrande
suivante:
« JlIoi, NN. par reconnaissance et pour
» réparer mes ir_2fide‘litéy, je ‘nous donne
» mon cœur et je me consacre entièrement
» à vous, mon aimable Jésus, et avec votre‘
n secoursje me propose de ne plus pécher. »
w. __—.Ax_._ . ,._ _ - -r
‘1 _._.,«. \__‘,J _w——AW
».
/!t nous NI’. pouvons man; .
XIe JOUR.
OFFICE DE LIBÊRATEUR.
«' _—-»——,—_yp—.{ W
‘
rnurrçrrz
Obéissez avec joie, et comme obéissant à
Dieu, à ceux que Dieu tous a donnés pour su—
perzcurs.
rmizas.
Grand saint Joseph, qui aimâtes si tendre
78 nous un. rouv. man; vrvsurs v. rouv. rour.
ment Jésus et ressentites si vivement la ri—
gueur de son absence pendant le temps que
vous passâtes dans les limbes, je vous recom—
mande instamment toutes les âmes qui souf—
frent en purgatoire. Soyez leur oonsolateur
dans ce lieu de peines et d’expiation ; daignez
leur obtenir l’application des pieux suffrages
des fidèles et en particulier les miens; rendez—
vous leur intercesseur auprès de Jésus et de
Marie, et faites par vos prières, que délivrées
des liens qui les retiennent captives, elles
s’élancent dans le sein de Dieu pour s’enivrer
éternellement au torrent des délices dont il
inonde ses élus. Ainsi soit—il.
(Bibtiothèque de Toulouse.)
X I Ie J 0 U R.
orner: D'APOTRE.
SITOT OUBLIÉS!
J'ai attendu que quelqu'un paru
tageât ma douleur, et personne n'est
venu. (P8. 68.)
‘
—_.—....... M \._.._.—___.-——
‘82 SI’I‘ô‘I- confits!
P. Claver , pour faire dire des messes à son
intention; après quoi il disparut. Cependant
au bruit des coups et aux cris du nègre, ses
compagnons étant aecourus, ils le trouvèrent
plus mort que vif, et encore tout meurtri des
coups qu’il avait reçus, sans pouvoir leur
dire une parole. On le porta à l’habitalion,
où la maîtresse avoua quelle était effective
ment redevable de la somme en question à
un nègre qui était mort peu de temps aùpa— ‘
ravant. Le P. Claver ayant été informé de
tout ce détail, fit dire les messes -qu’on de—
mandait et donna un chapelet au nègre, ni,
pour n’ètre pas ris une seconde fois au‘filé—
pourvu, s’était (éjà muni de deux autres.
(Extrait de la Vie du B. P. Claver, p. 256.]
' w . **fl!l"
"À?",Q”Ev lliä.‘n'-IIi‘UE Mm
Chaque jour, réciter le chapelet "en met
ou en partie pour les âmes du purgatoire. -—
S. S. Pie IX, confirmant les autres indul— ‘
germes, a accordé dix‘ ans dia: quarantaines
par jour à tout fidèle qui récite au moins la
troisième partie du Rosaire; Benoit XI] a
accordé cent jours pour chaque Pater et
chaque Ave. ‘
PRIÈRE.
I , l
XIIIe JOUR.
amer D'ENFANT AIMANT ET nÈv0u2.
on !_ tu MÈRE !...
Elle a pleuré, pleuré encore dans la nuit
et parmi ceux qui lui sont chers, il n’cs
personne quila console. (Jérém., 1,2. Lun,t
on! un ruine! 89
parfaitement tout ce ‘qui vous était utile et
s’intéressaient a vous. La payer d'un sem
blable retour, ne serait—ce pas justice et re—
connaissance? .
70hl ma mère! Oui, oui, pour toi. ‘e dois.
je veux prier; pour toi, je veux son rit, ex—
Hier. 0 matendre mère, non, non, je ne t'ou—
lierai pas; chaque jour, et chaque nuit, à
mon tour, je penserai à. toi pour te soulager.
Tu m'as donné la vie de la terre au milieu des _
douleurs. eh bien l je veux_en échange t’ar—
racher aux douleurs de ‘l'exil et, en quelque
sorte, t’engendrer a la vue immortelle du Ciel.
8. AUGUSTIN: S. CHIENNE DE BOLIIGHE : I.’EXI‘IATIDI FILIALÊ_
S. Augustin, s’adressant aux lecteurs de
ses ouvrages, leur recommande sa pieuse et
tendre mère, pour laquelle, pendant vingt
années consécutives, il avait fait tant de priè—
res, pratiqué tant de mortifications, offert tant
de sacrifices. Il disait: « Inspirez , mon Sei—
gneur et mon Dieu, à tous vos serviteurs mes
frères, et à tous vos enfants, mes supérieurs,
auxquels j’ai consacré ma vie, mon cœur,
mes écrits, qu’en considération de ces lignes
que je leur adresse, ils se souviennent, chaque
jour, au saint autel, de Monique, ma mère,
et de Patrice, son époux, afin qu’elle obtienne
par la multitude des supplications ce qu’elle
sollicita vivement de moi lors de sa dernière
heure. n
ÿ. , r... __ -—'—-Ïû‘1
-—-——-—>m—*——,
. 4
XVe JOUR. f
ormes nirousr.
‘XVIe JQUR.
0m02 D‘ÈPÔUX.
rruumœ,
Faites aujourd'hui quelque sacrifice à N. S.
en faveur des défunts, par ex‘emple : une
bonne confession... surtout si vous êtes déjà
en retard pour l’accomplissement de ce devoir.
1>nn‘rnn.
.i
100 r. AMOUR N’ES’l‘-IL ms r. ronr QUE LA nom?
l’aurez reçue dans le sein de votre miséricorde
et que Vous dangnerez un jour m’umr à elle.
Si un reste de satisfaction pour ses fautes
l’arrêtait encore dans les peines et l’empê—
chait d’aller bientôt se réunir à vous, je vous
offre à son intention toutes mes prières et mes
bonnes œuvres, et surtout ma résignation
dans la perte que j’ai faite ; rendez cette rési—
gnation entière et digne de vous. Arbitre
suprême de notre sort, maître absolu de nos
destinées, disposez souverainement de nous
et de nos jours; nous ne sommes point à nous,
mais à vous; vous'av’ez pris ce qui vous ap—
partenait, vous ne me l’aviez prêtée que pour
un tem s; soyez béni et adoré dans toutes les
dispositions de votre Providence. Ainsi soit—il.
(Extraite du Recueil de .M‘" V‘ Fenouil).
XVIIe JOUR.
o‘mcn DE PÈRE ou DE MÈRE.
XVIIIe JOUR.
OFFICE DE FRÈRE OU DE SOEUR.
-——-‘Oü——
lit) un,
XIXc JOUR.
OFFICE D‘AMI
AMI, Il’AlMES.TU ENCORE? . s
Ayez pitié de moi, au moins. vous, mes
amis; avez pitié de moi; car la maind
Dieu m'a iruppé. (Job.)
XX° JOUR.
orner. DE PROTECTEUR
LES P;LUäS niurssés.
Elle était seule... Elle a crié, et personne
n'est venu pour la délivrer.
(Deutc‘mnome, 22, 37.)
I
l
me LB vmrr. 121
W ‘
XXIe JOUR.
orner. DE‘ nlmurrrun
DIEU LE VEUT!
Les morts ne vous loueront pas, Seigneur ,
et vous ne recevrez point de louange de,
ceux qui descendent en enfer; mais nous,
qui vivons, nous bénissons le Seigneur, main
tenant et à jamais. (Ps. 112.)
,w,._nc,»..,m_,____i
man LE mur. 1%’
de leursdefles: non_pas de dttnnérùl’Eglise.
mais‘ d'établir dansla possession‘ du bonheur
céleste. Vous n'aurez point ,tir_traverser les.
mers, à surmonter les flots. à étudier des
langues inconnues : une prière, uneaumône,
suftit a ces faciles conquêtes..Vous n’aurez
point à redouter pour vos prosélytes l’écueil
de la persévérance finale; vous les tixerez
pour jamais dans la possession de Dieu et de
sa gloire.
ZËLE DE S. FRANGINS DE BüRlälA
S. François de Borgia, autrefois duc de
Candie , s’attendrissait en pensant aux peines
des âmes du purgatoire et en considérant ne
ces mêmes victimes de la Justice de Dieu
étaient ses épouses par -la grâce et devaient
bientôt jouir de ses embrassements. Il éprou
vait une extrême confusion de se mêler,
comme il disait quelquefois, d’intcrcéder pour
les âmes du (purgatoire, lui qui s’était si long—
temps mêlé ’cnvoyer des âmes en enfer : ce
sont les expressions de son humilité. — Il vit
monter au Ciel sa femme et sa fille, ainsi que
Pâme du Père Pierre le Fèvre. Celle de Don
Jean" Henriquez , marquis d’Alcanize, son
gendre, a été une de ces âmes qui lui ont
dû l’avancement de leur félicité, et elle lui
en vint témoigner sa reconnaissance. Ce sei—
gneur était malade à Valladolid, et la mar—
quise,sa femme, était pendant ce temps à
1211 nn:n me vmrr.
Toro, avec le saint, le priant d’ofl‘rir le divin
Sacrifice de la messe pour son mari. Il le fit
comme elle le désirait, et lui dit, après qu’il
fut sorti de l’autel, que le marquis avait rendu
le dernier soupir pendant qu’il commençait
la messe , et que , comme il l’achevait, il
avait plû à Dieu de le lui faire voir jouissant
de Sa g10i1‘6. (Vie de S. Français de Borgia, t. u, p. 227).
PRATIQUE.
XXII° JOUR.
orr1cs=nr SUPPLIANT
PRIBZ , PRŒZ!
C’est une sainte et salutaire pensée de
PRATIQUE .
XXIIIe JOUR.
OFFICE DE VICTIME
XXIVe JOUR.
OFFICE D'ANGE
PRATIQUE.
‘XXV° JOUR.
OFFICE D’EXPIATEUR
L‘ EXPIA’I‘ION.
Il sera sauvé, mais comme à.
travers le feu. (1. Cor. 111. 16.
Soulageons les âmes du purgatoire , dit
S. Chrysostôme; soulageons—les par tout ce
qui nous peine; car Dieu a soin d'appliquer
aux morts les mérites des vivants.
La souffrance, c’est la grande satisfaction
que Dieu demande à. leur amour debrleur de
sajustice; donc souffrons pour eux, afin quîils
souffrent moins.
il y aici—has deux sortesdesouffrance,lune
volontaire, l’aulre forcée. Or, l'une et l’autre,
souil‘ertes en union avec N. S. pour le soula
gement des âmes.plongées dans les flammes
expialoires, sont trèscfiicaces pour leur pro
curer allègement et même délivrance entière.
Oh! si nous avions une foi vive, quelles
mortifieations ne ferions-nous pas pour le
soulagement des âmes qui souffrent d’une
manière si terrible! Les jeûnes. les cilices,
les disciplines et autres austérités seraient
nos exercices ordinaires. Mais au moins ne
peut—on pas se priver quelquefois d'un mor—
ceau délicat, s’abstenir de quelque chose qui
serait agréable a nos sens, comme flairer une
fleur, entendre une mélodieuse musique, dire
1112 r.’exrruron.
une parole inutile, dangereuse, aller dans
des compagnies fr1voles ‘.7 Ne pourrait-on pas
aller jusqu’au sacrifice et sacrifier un plaisir
' permis, sacrifier une affection licite, mais
dangereuse, sacrifier une lecture de pure cu—
riosité sans profit spirituel, sacrifier une ha—
hitude coupable, sacrifier un objet de luxe et
de pure vanité‘? « Choisissez la meilleure vic—
» Lime, dit le P. Felix; choisissez—la surtout
» au fond de votre cœur, mettezla sur cet
n autel, tout près de l'agneau immolé pour le
1» salut de tous ; pour ceux que vous aimez le
» plus, sacrifiez ce que vous avez de plus
3 cher, sacrifier-vous vous-même, et ne le
» prix du sacrifice personnel devienne e ra—
) chat de la souffrance fraternelle. )
Les mortifications forcées ou indépendantes
de notre volonté, que nous pouvons rendre
méritoires par notre acceptation et notre ré
signation, forment le tissu de notre existence.
Elles viennent de l'esprit qui est mortifié par
sa propre ignorance dans nulle circonstances;
du cœur qui éprouve de fréquentes décep—
tions et souvent l'égoïsme, l’ingratitude et
même la trahison, au lieu de la charité, de la
reconnaissance et du dévouement auxquels
il avait droit de s’attendre; du corps, qui est
sujet à toutes sortes de tribulations, de don—
leurs, d‘infirmités et de maladies; du temps,
qui n’est presque jamais comme on le vou—
droit et qui est presque toujours comme on
I.’EXPIATION. 1 115
ne voudrait pas; de la fortune, qui, sejouant
de toutes les combinaisons et de tous les
1ans, de toutes les peines et de toutes les
aligues, renverse en un clin d'œil tous les
projets et détruit l'ouvrage de plusieurs an—
nées par une seule contrariété. par un seul
caprice; des créatures en général, et en par—
ticulier de l'homme qui travestit et dénature
vos intentions les plus innocentes, vos entre
prises les plus naturelles, vos démarches les
plus légitimes; qui vous loue un peu pour
pouvoir vous critiquer beaucoup; qui vous
approuve quelquefois en face pour mieux
vous blâmer, vous déchirer ailleurs.
Tout cela bien supporté pour les âmes du
purgatoire leur sert beaucoup.
L'HUMILIATIDH BIEN SUPPOHTÉE
Une personne fort considérée dans le
monde, étant en purgatoire pour autant de
jours qu’elle avait vécu d’anuées sur la terre,
recevait le secours des prières de la vénérable
sœur Iliarguerite—Mari& Notre—Seigneur fit
connaître à cette sainte religieuse qu’entre
toutes les bonnes œuvres que cette personne
avait faites, il avait en particulièrement égard
à Certaines humiliations qu’elle avait reçues
dans le monde et qu’elle avait souffertes par
un esprit chrétien, non—seulement sans se
plaindre, mais même sans en parler; et que,
pour récompense, il lui avait été doux et fa—
1M Uexrurrom
vorable à son jugement. Ce trait et tous ceux
qui concernent Marguerite—Marie sont rap‘
portés selon les paroles de la Mère—Supérieure
Greffier , si sagement défiante au sujet des
grâces extraordinaires que recevait cette re
ligieuse et qui ne commença à en reconnaître
la vérité qu après mille épreuves.
Extrait de La Vie de la B. Marguerite-Mafia
par Mgi' Longuet.
PRATIQUE.
Faites aujourd’hui un acte de mortifi‘cah’on
du corps ou du cœur, ou l’acceptaiion d’une
mortiflcation qui vous survient indépendam—
ment de votre désir.
PRIÈRE.
Aimable Rédempteur, ne permettez pas que
les douleurs de votre passion soient inutiles
pour le salut de nos âmes. Ayez pitié de moi,
faitesjaillir sur mon coeur une goutte de votre
sang précieux, afin d’en amollir la dureté cri—
minelle, et de l’encbaîner désormais à votre
amour. Ayez pitié aussi des pauvres âmes qui
gémissent dans les flammes de l’expiation ; ac—
cordez—leur, enfin, l’ineffahle grâce de vous
voir et de vous aimer dans le Ciel. Ainsi soit—il.
Asrmnron : « Que la très-juste , très
n haule et très—aimable volonté de Dieu
» soit faite, louée et éternellement ea-alte’e
» en toutes choses.’ »
100 jours d’indulgences une fois le jour, plénière une fois
l'un à ceux qui l'auront dite tous les jours de l'année, et ple_
nière à l'article de la mort pour ceux qui. l'auront souvent re.
citée pendant leur vie.
Lit M'en‘r‘. ‘M5
XXVIe JOUR.
OFFICE DE ninrurrrca
LE RACHAT.
Etendcz votre libéralité jusque
sur les morts. (Ecclésiastique)
XXLVIIe JOUR.
orner DE ursiamconmrux
—:arrt"""‘
ŒUVRES 155
curer»à des paroisses des missions à leur in—
tcntion.
Comprenez aussi dans vos bonnes œuvres
la confession, la communion, le jeûne, l'abs—
tinence, la résignation dans les épreuves, la
conformité à. la volonté de Dieu. Tels sont,
en abrégé, les principales œuvres que vous
pouvez praliq}uer utilement pour vous et pour
ces âmes son ‘rentes.
LE LlT DE POINTES AIMES ET ENFLAIIMÉES.
Je vis en songe, dit la vénérable sœur Mar—
guerite—Marie, une de nos sœurs décédée de—
puis quelque temps. Elle me dit qu’elle souf—
frait beaucoup en Purgatoire; mais que Dieu
venait de lui faire sentir une douleur qui sur—
passait toutes ses peines, en lui montrant une
de ses proches parentes précipitée dans Pen—
fcr. Je me ré veillai sur ces paroles et je sentis
tout mon corps si brisé que j’avais peine à
me remuer. Comme on ne doit point croire
aux songes, je ne fis pas grande réflexion sur
celui—là; mais cette religieuse m’y en fit bien
faire maigré moi, car elle ne me donna point
de repos depuis ce moment, et elle me disait
incessamment: « Priez Dieu pour moi; of—
frez—lui vos souffrances unies à celles de Jé—
sus—Christ pour soulager les miennes, et don—
nez—moi tout ce que vous ferez jusqu’au pre—
mier vendredi de mai, que vous commuuierez
pour moi. » Je le fis avec la permission de
‘1511 Les nomrrs
ma supérieure. Cependant la peine que cette
fille souffrante me communiquait s’augmcnta
si fort, qu’elle m’accablait sans trouver aucun'
soulagement ni repos. L’obéissance me fit
retirer pour en prendre dans mon lit; mais
je n’y fus pas plutôt qu'il me semblait l’avoir
proche de moi, qui me disait : « Te voilà
dans ton lit, bien à ton aise; regarde celui
où je suis couchée et où je souffre des maux
intolérables. » Je vis ce lit, qui me fait encore
frémir toutes les fois que j’y pense. Le dessus
et le dessous étaient de pointes aigües et en—
flammées qui entraient dans la chair. Elle
me dit alors que c’était à cause de sa paresse
et négligence à l’observance des règles. u On
me déchire le cœur, ajouta—t—elle, ce qui est
ma plus cruelle douleur, pour les pensées de
murmure et de désapprobation dans lesquelles
je me suis entretenue contre mes supérieures;
ma langue est mangée de vermine et on me
l’arrache continuellement pour les paroles
que j’ai dites contre la charité et pour mon
peu de silence. Ah ! que je voudrais que toutes
les âmes consacrées à Dieu pussent me voir
dans ces horribles tourments! Si je pouvais
leur faire Voir ce qui est préparé à celles qui
vivent négligemment dans leur vocation, elles
marcheraient avec une toute autre ardeur
dans leurs observances et se garderaient bien
de tomber dans ces défauts qui me font tant
souffrir. n Je fondis en larmes à ce spectacle.
oxuvnns. 155
Cependant l’âme souffrante continua :
« Hélas! un jour d’exactitude au silence de
toute la communauté guérirait ma bouche
altérée; un autre passé dans la pratique de la
sainte charité guérirait ma langue; un troi—
sième passé sans aucun murmure ni désap—
probation contre la supérieure guérirait mon
cœur déchiré; mais personne ne pense à me
soulager. » Après avoir fait la communion
qu’elle m’ava1t demandée, elle me dit que ses
horribles tourments étaient bien diminués;
mais qu’elle était encore en Purgatoire pour
longtemps, où elle souffrait les peines qui sont
dues à celles qui vivent avec tiédeur dans le
service de Dieu. Je me trouvai cependant
affranchie de mes peines, dont elle m’avait dit
qu’elles ne diminueraient point qu’elle ne fut
soulagée.
Extrait de La Vie de la B. Mægzærile-Mañe,
par Mgr Languet.)
PRATIQUE
XXVIIIe JOUR.
OFFICE DE rutsomrn
“ î"",'àî3« “'3'
11'’
162 . voeu
X X I K‘? J O U R.
OFFICE DE HÉROS
XXXe JOUR.
orme DE SAUVEUR
—r——-—
LÀ DÉLIVRANCE.
0 mon ennemi, ne vous réjonisau
point de ce que je suis tombé; je un
reléverai après que je serai Isslh
' dans les ténèbres. Le Seigneur en ‘
une lumière... Il me fera passer du
ténèbres à la lumière : je contunple
rai sa justice. (Mich. c. vu, 8,9). ‘
PRATIQUE.
I.
orner DE PÊNITENT
UN BETOÜR DU PURGÀTOIIŒ
Si vous considérez mes iniquités, Sol
gneur, qui soutiendra vos rigueurs?
(De Pro/midis).
Il.
orme DE COMMUNIÀNT
LA COMMUNION.
Mets-moi sur ton cœur comme un sceau,
sur l'amour est fort comme la mort.
(Gant, C. rit, v. 6.)
Quand notre chair est nourrie de la chair
d'un Dieu devenu notre divin Frère, uand
son âme enveloppe notre âme, quan son
cœur bat sur notre cœur , quand son sang
circule dans nos veines, quand sa divinité
tout entière s’épenche dans notre être hu—
main, est—il un temps plus propice pour ob
tenir le grâce de ses amis, captifs de son
amour et prisonniers de sa justice dans le
purgatoire‘? Oh! dans cet instant envié des
anges, après les silencieux anéantissements
de l'adoration, qu'il nous est facile de parler
à. Dieu sans bruit de paroles, mais dans ce
langage rapide des cieux, dans ce langage du
cœur prompt comme la pensée, et de lui
rappeler ses propres paroles consignées dans
l’Evangile : 1 Mon père, je désire ne la où
) je suis, ceux que vous m'avez onnés y
) soient aussi avec moi, afin qu'ils contem
» pleut ma gloire. Père Juste, le monde ne
) vous a point connu; mais moi je vous ai
. connu, et ceux-ci ont connu que vous m'a—
» vez envoyé. »
482 LA COMMUNION.
TRAIT msromouE.
Une fois Notre—Seigneur montra a la vénéra
bleMarguerite—Mariequantitéd’âmes du purga
toire. lesquelles, pour avoir été désunies pen
dant leur vie d'avec leurs supérieurs, et avoir
eu avec eux quelques mésintelligenaes, avaient
été, en punition, privées, après la mort, des
secours de la Sainte-Vierge et des Saints, et
de la visite de leurs Anges gardiens. Plusieurs
de ces âmes étaient destinées à rester long
temps dans d'horribles flammes; quelques
unes mêmes d'entre elles n'avaient point
d’autres marques de leur prédestination que
de ne point haïr Dieu; d'autres, qui avaient
été dans la religion, et qui, pendant leur vie,
avaient eu peu d'union et de charité pour
leurs sœurs, avaient été privées de leurs suf—
frages et n’en recevaient aucun secours.
(Extrait de la Vie de la vénérable Marguerite-Marie.)
PRATIQUE AVANT ET APRÈS LA COMMUNION,
Lorsqu'on la fait pour les âmes du Purgatoire.
III.
orner nr GONFRÊPÆ&
LES CONFRËRIES.
Selonl'zmmensité de vos miséricordes,
efl’açez mon iniqm‘té.
Une Confrérie a l’avantage de mettre en
commun les prières et les bonnes œuvres de
ceux ni en font partie. Il est donc avanta
geux ‘entrer dans les conl‘rénes et d'en bien
observer les règles. Mais relativement aux
âmes du purgatoire, ce qui doit vous les faire
rechercher avec empressement, ce sont les
nombreuses indulgences applicables aux dé
funts qui y sont ordinairement attachées.
Sans doute la prudence conseille de faire peu
et bien, plutôt que d'embrasser beaucoup et
de négliger toutes les pratiques qui sont né—
cessaires pour nous faire retirer des fruits
d’une association; mais il est incontestable
aussi, qu’il est encore mieux d’entreprendre
beaucoup et d‘être fidèle, autant que possible,
à tout ce qui est requis. C’est l’avis de
S. François-de—Sales qui rassurait les per
sonnes sur la fausse crainte qu'elles avaient
de pécher si elles n’accomplissaient pas cer—
taines pratiques qui sont plutôt recomman
dées que commandées par les statuts des
diverses Confréries. r Car, disait-il, si quel
488 LES courtttnms.
‘t . .
ques règles conventuelles n’0bhgent d'elles.—
mêmes ni à péché mortel ni à péché véniel,
combien moins les statuts des confréries.
Ce que l'on recommande aux confrères est
purement de conseil et non de précepte. Il y
a pour ceux qui le font des indulgences que
ne gagnent point ceux qui ne.les font pas;
mais les manquements aux prati ues sont
tout-ä-fait exempts de péché. Il a eaucoup
àgagner et rien à perdre. » — b. Ligori pen—
sait de même : il disait hautement qu'il por—
tait les différents sca ulaircs.
Il sera donc utile e faire en sorte d'entrer
au moins dans une ou plusieurs confréries
parmi lesquelles nous compterious une de
celles qui tendent au soulagement des âmes
du purgatoire, comme ‘l'archiconl‘rérie de
Notre-Dame—des—suflrages, ou du soulagement
des âme du purgatoire, établie à Rome dans
l’e’glise des Pères Rédemptoristes, dans l'é—
glise Sainte—Marie, in Monterone; à Lyon,
dans l'église de la Croix Rousse; a Pont—de
Vaux, dans l'église de Notre-Dame; à Oléron,
dans l'église de Sainte—Croix; à Manosque,
dans l'église de Notre—Dame de Manosque;
à Courcelles—sur-Aire, diocèse den,Verdùn; à
Angers; à Cambrai; à. Bruges, en Belgique.
TRAIT HISTl‘IRIQUE.
Vernon (Eure) est peut—être la seule ville
de France où l'antique usage dont nous allons
-“-—..;. .
LES conrnfinms. 489
parler subsiste encore. A chaque décès, un
Individu, revêtu d'une tunique mortuaire, or
née d’ossements et de larmes, parcourt la
ville, armé de deux clochettes au bruit aigu
et pénétrant; puis, à chaque carrefour, après
les avoir agitées par trois fois, il s'écrie d’un
ton lamentable : c On recommande à vos
fières N..., il est de la confrérie de Saint—
acrpres, de la confrérie de Saint—Roch. de la
con rérie de Saint—Sébastien, etc., etc.; il
est décédé; le convoi se fera à... heures. »
Puis trois autres coups de sonnette. Arrive
le premier dimanche de chaque mois, alors,
au point du jour, le même individu parcourt
encore la ville, cliquetant continuellement,
frappant trois coups à la porte des membres
de la Charité, et s’arrêtant au coin des rues,
il chante : c Bonnes gens, ou bonnes âmes.
qui dormez, réveillez-vous! réveillez—vousl
priez pour les trépassési etc. D
(La Voir de la vén‘le’, 22 juillet 1846.)
PRATIQUE
Entrer dans une Confrérie enrichie d'indul
gences. — Ceux qui portent le scapnlaire
bleu de l'Immac1ile’e-C‘onceflion ont l’im
mense avantage dont ils peuvent disposer en
faveur des âmes du purgatoire, de gagner
les indulgences des sept basiliques de Home,
de la Portioneule, de Jérusalem et de Saint
Jac ues de Compostei, toutes les fois que,
queïquepart que ce soit, ils récitent siæ Pater,
490 mas cournr’anrns.
Ave, Gloria, pour le triomphe de l'Église,
l’ex‘tinction des hérésies, la paix et la con
corde entre les princes chrétiens. La confes
sion, la communion, ou d’autres prières ne
sont point requises.
pnŒas.
Agneau de Dieu, victime auguste immolée
pour satisfaire à. la justice de votre Père!
Agneau sans tache, vrai Pâque du peuple
chrétien, prêtez l'orellle aux accents doulou
reux de ces âmes qui souffrent et pour les—
quelles je vous implore; arrachez—les aux
maux qu'elles endurent sans se plaindre de
vos rigueurs et en bénissant la main ni les
frappe. C’est vous qui effacez les péc és du
monde et les dernières souillures du péché;
effacez les leurs, 6 divin Agneaul et accor
dez—leur le repos éternel et la paix et la
gloire que vous leur avez promis.
ASPIRATION nrmtcms D‘muur_crsncrs.Tous les Fidèles por
tant le scapulax‘re rouge de la Passion de N',s.-J.-C. pourront
gagner 200j ours d'indulgences en baisant ce scapulaire etdisant:
c Nous vous en supplions donc, venez au secours de vos servi
a» teurs’ que vous avez rachetés par le précieux sans. l.
ln‘iN ml SUPPLÉMENT.
—r““—_
' ,
..3 .u. _*
.-—. .. . o.‘..J.-
CALENDÏUER PEBPÈTŒI-. DES lNDULGENCËS.
u—‘._——'
SEMAINES.
Indulgence plénière une fois la semaine,
aux jours que les réunions ont coutume d’a—
voir lieu, indiqués par les statuts, les rè01es,
ou les coutumes de la Congrégation de la
Sainte—Vierge, dite Primaria, ou des autres
Congrégations ailleurs érigées ou à ériger;
pourvu que les congrégauistes confessés et
communiés visitent l'église ou la chapelle,
l'oratoire ou le lieu le leur Congrégation et
Confrérie respective, et y puent aux inten
tions ordinaires de l’Eglise. Cependant, toutes
les fois que dans la même semaine les asso
ciés se réuniront deux ou trois fois, le jour
pour gagner l’indulgence plénière sera au
choix de chacun : néanmoins , que les
Congréganistes sachent bien que, en cela
comme en toute autre chose, ils dépendent
de la conduite indiquée par le Directeur.
Plénière une fois la semaine aux femmes
associées à l’Adoration perpétuelle, établie
au Mans et à Laval, si elles communient le
CALENDRIER rnnrräruur. #93
jour qu'elles visitent le saint-Sacrement ex—
posé publiquement; mais 40 ans seulement si
elles ne communient pas, ayant néanmoins le
cœur contrit et la ferme résolution de se con
fesser—' 7 ans 7 quarantaines, unefois la se—
mainc aux enfants choristes de Moulins qui ont
assisté toute la semaine a l’oflice capitulaire.
Le privilège de l'autel privilégié est accordé
une fois la semaine aux prêtres de la Société
de la Couronne d'or.
Tous les lundis. — 7. ans 7 quarantaines
à celui qui porte le scapulaire bleu de l'lm—
maculée Conception et qui fait une visite au
Saint-Sacrement.\— lOûjours d‘indulgences,
une fois le jour, au fidèle qui récite la prière
du lundi, pour les âmes du purgatoire. et
prie quelque temps selon l'intention du Pape.
Le premier lundi siamois. — 7 ans 7 qua—
rantaines a l'archiconfre'r‘ie du Soulagement
des âmes du urgatoire, établieà Borne, chez '
les Pères ne emptoristes. Désormais la visite
seule, sans coul‘essrou n1 communion, est
requise.
Tous les mardis. —_ 100 jours, une fois le
j0lll‘, au fidèle qui recrte la prière de ce J0lll‘
pour les âmes du purgatoire, et priera
quelque temps seloul intention du Souverain
l’onttfe.
Tous les mercredis. — 300 jours pour les
‘I 5*
191i , smutmts.
Confrères, revêtus du.s_capulaire du _Carmel,_
qui s'abstiennent de viande en ce jour. —
400 jours pour la prière comme hier.
Tous les jeudis. — * 400 jours aux fidèles
qui assistent à la messe dans une église de
1 Ordre du Carmel. _
r Le premier jeudi du mois. —— Plénière au
membre de l'Association de Prières au Saint—
Sacrcment, établie dans l'église Notre-Dame
de—Bonne—Nouvelle, à Paris, pourvu qu'il.
visite cette église.
Tous les vendredis. — 400 jours aux Con—
frères du Saut—Sacrement qui visitent l'é
glise où la Confrérie de ce nom est érigée. —
400 jours au membre de l'association de .
Prières au Saint—Sacrement, établie dans
l'église Notre—Darne-de-Bonne-Nouvelle, à
Paris , chaque fois qu'il visite l'église, ou la
chapelle, ou l'oratoire de ladite Association,
assiste aux messes et divers offices qui s'y cé—
l‘cbrent. aux processions qui s'y font, et visite
ce jourlà une église où repose le Saint-Sacre—
ment, ou accompagne à la sépulture le corps
d'un défunt. — 300 jours pour le Confrére
revêtu du scapu‘aire du Carmel qui s'abs—
tient de viande en ce jour. — * 7 ans 7 qua
rantaines, pour ceux qui, revêtus du s'capu—
laire rouge de la Passion, font en ce jour la
sainte communion et récitent cinq Pater,
Ave, Gloria, en l'honneur de la Passion de
CALENDRIER PERPÊTUEL. 495
N.—S.-J.-C. — * Plénière, s'ils méditent
quelque temps sur la Passion et prient pour
les fins ordinaires; ceux qui, moralement
empêchés le vendredi, transferent au dimanche
suivant la confession et la communion, ga
gnent aussi cette indulgence plenii‘re. —
3 ans 3 quarantaines au confrère, revêtu de
l'habit de Notre-Dame de la Merci, qui jeûne
en ce jour.
A trois vendredis du mois. —7 ans 7 qua—
rantaines, pourvu que celui qui porte le sca—
pulaire bleu communie. '
Un vendredi du mois. — Plénière, à l'A
postolat de la prière, visite de l'église parois
siale.
L’vn des vendredis ou dimanches du mais,
aux choix des Associés de la Congrégation de
la Bonne—Mort, qui communient dans l'église
où elle est érigée, pourvu qu'en ce jour ils
assistent dévotcment à l’exposition du Saint
Sacremcnt; 7 ans 7 quarantaines s'ils assis—
lent dévotement a l'ex position du Saint-Sacre—
ment qui a lieu le soir, n'importe quel ven
dredi ou dimanche. y priant selon les
intentions ordinaires de l'Église et pour la
rospérité du Souverain—Pontife, ou prenant
a discipline.
Le premier vendredi du mais, ou le pre—
mier dimanche, les Confréresdu S.-Cœur
de Jésus peuvent gagner une indulgence plé—
niére, s'ils ont récité chaque jour : Pater,
4'96 carrumunn rnnmärunu.
Are, Credo, et: Douar cœur de mon Jésus,
faites que je vous aime de plus en plus.
Le deuxième vendredi du mais. — Plénière,
si le Congréganiste communie; mais 7 ans7
quarantaines s'il assiste seulementàla messe
Tous les samedis. — * 500 jours a tous les
fidèles qui assistent dèvotement aux messes
qui se célèbrent tous les samedis en l'hon
neur du 'l‘rès-Saint—Cœur de Marie, dans
l'oratoire ou dans l’ègIise de l’Archieonfrcrie,
et y prient pour la conversion des pécheurs.
— 300 jours aux Confrères, revêtus du scapu—
laire du Carmel, qui s'abstiennent de viande
en ce jour. — 3 ans 3 quarantaines, au Con—
frère, revêtu de l’habit de N.-D. de la Merci, ,
ni jeûne en ce jour en l’honneur de la Sainte— l
rerge. .
Le troisième samedi du mois.—*Plénière, }
pour les dames et les jeunes personnes de la ‘
Congregation de Persévérance de S,—Paul de
Léon, diocèse de Quimper, qui assistent aux
ieux exercices de ce jour et y participent.
iîes autres fidèles peuvent la gagner en rem—
plissant les mêmes eenditions : visite de l'e—
ratoire public. ou, en cas d’empêehemeut,
leur église paroissiale.
Tous les dimanches. — A l’Uuiou de trois
personnes en lhonneur de la Sainte—Trinité
qui, à trois heures distinctes, dans la mati
née, dans l'après—midi, et dans la soirée,
SEMAINES. 4 97
récitent, ensemble ou séparément, chacun
sept Gloria Pain‘ et une fois Je voussalue
Marie, avec le cœur au moins contrit. ontété
accordé 400jours d'indulgences chaque jour,
7 ans 7 quarantaines char ne dimanche, etune
indulgence plénière a eux dimanches du
mois s'ils ont récité chaque jour ces prières.
— * Indulgence plénière aux membres de
l’0Euvre de la Jeunesse. établie à Marseille,
qui communient dans l'église du Bon-Pas
teur.— 7 ans 7 quarantaines pour les Asso—
ciés du Rosaire-Vivant qui s'acquittent de la
dizaine assignée les dimanches et fêtes. y
compris celles où il n'y a pas obligation d'en
tendre la messe.
Voyez aussi les,dimanches à l'article sui
vant.
498 CALENDRIER PERPÉTUEL.
MOIS.
A UN DIMANCHE QUELCONQUE DANS LE mors.
Plénière, pour le Confrère, revêtu du scapu
laire de‘N»—D. du Carmel , qui assiste à la
procession qui est faite un dimanche de cha—
que mois par cette confrérie avec permission
de l'0rdinaire du lieu (Paul V). Clément X
a accordé de » la gagner, aux Confrères qui
ne peuvent pas commodément s'y trouver
pourvu qu'ils visitent la_c_hapelle de leurs
Confréries respectives et y prient aux fins or—
dinaires. Les infirmes, les prisonniers et les
‘vovageurs qui ne peuvent visiter ces cha—
pelles ce dimanche, la gagneront aussi s'ils
récitent le petit office de la Sainte—Vierge, ou
50 fois Pater et Ave, étant contrits et ayant
le propos de se confesser et de communier
le plus tôt possible. Les Frères et les Reli—
gieuses de l'Ordre du Carmel qui résident
dans des couvents on la Confrérie du Scapu—
la re n'est pas érigée, ou bien si le proces—
sien ne s'y fait pas, gagneront néanmoins
l'indulgence s'ils récitent les Litanies des
Saints au chœur ou en leur particulier, en
cas de légitime empêchement de se trouver
au chœur. — 7 ans 7 quarantaines i celui
qui est membre de l'Association de prières
au Saint—Sacrement, établie dans l'église
uors. 499
Notre—Dame-de—Bonne—Nouvelle, a Paris, et
(“Il assrsleà l'exposition et a la procession du
Saint—Sacrement qui y sont faites chaque
‘mois, s'étant confessé et ayant communié et
priant aux fins_ ordinaires de l'église : 200
jours a ceux qui ne sont pas associés.
A UN Dulurcns rrxn DANS LE mots.
A un dimanche du mois, désigné chaque an
née par l'Ev‘que, indulgence plénière à tout
fidèle qui, confessé et communié, visite ce
jour—là le Saint—Sacrement exposé dans la ca—
thédrale, ou une église paroissiale de Moulins.
Premier dimanche du mais. — Plénière
pour celui qui porte le scapulaire bleu; —
pour le Confrère qui visite l'église de la Con—
frérie, ou la chapelle du Rosaire, ou qui as
siste a la procession. — 7 ans 7 quarantaines
aux 53 Confréries de S.-Michel, en Frise et
ailleurs.
Si l’indul ence plénière indiquée au ven
dredi, pour es Confrères du Sacré—Cœur. n'a
pas été gagnée. elle peut l'être aujourd'hui.
Deuxième dimanche du mois. — * Plénière
à. la Confrérie de S.-Joseph. pour la Bonne
Mort, établie à Pont—de—Beauvoisin, diocèse
de Grenoblc.
Troisième dimanche du mois. — Plénière
aux Confrères du Saintâacrement qui assis—
tent aujourd'hui a la procession et qui ‘visi—
200 CALENDRIER PERPÉTUEL.
tent une église ou un oratoire public; — à
tous les Confrères du Bosaire»Vivant qui ré—
citent la dizaine assignée tous les jours, au
moins pendant un mois, hors le cas d'empê—
chement légitime. '
Quatrième dimanche du mois. — Plénière
pour l'Association de S.-Louis—de—Gonzague,
établie à Strasbourg; visiter son église pa—
roissiale. — * Plénière pour les patronnes de
l'OEuvre des Jeunes apprenties de Saint-Brieuc
et leur prêtre directeur.
Dernier dimanche du mais. -— Plénière
aux fidèles non inscrits dans la Confrérie du
Rosaire qui en récitent la troisième partie au
moins trois fois la semaine, visite. — * Plé
nière a l'Arcbiconfrérie réparatrice du Blas
phême et de la Profanation du Dimanche.
établie dans l'église Saint-Martin, à Lanoue.
si les Associés, en ce jour, assistent au pieux
exercice de l’Arehiconfrérie, portant habi
tuellement sur eux la croix ou le signe dis—
tinctif de cette Association S'ils ne commu
nient pas, mais s'ils sont au moins contrits,
ils gagneront seul« cent 7 ans 7 quaran—
taines.
A UN JOUR QUELCONQUE DANS LE MOIS.
Plénière pour les Confrères du Sacré—
Cœur de Jésus qui ont récité chaque jour:
Pater, —Ave, Credo et Doux cœur de mon
Jésus, faites que 18 vous aime de plus en
mrs. 204
plus : une autre indulgence plénière est en
outre accordée à ceux qui sont affiliés à l’Ar
chiconfrérie de Moulins; — plénière à l’Ar
chiconfrérie du Précieux—Sang. visite; — * a
toutes les per sonnes qui font partie de la
Congrégation de Persévérance de ‘Nevers :
* une autre indulgence plénière est accordée
pour la Présidente. pour les Assistantes de la
Présidente pour les deux Ministres des in—
firmes. pourlaSecrélaire, pour la Trésorière,
et pour les quatre Sacristaincs, pour la Di—
rcctrice des chants. pour les chanteuses, pour
la Préfettc, et les Catéchistcs de cette Congré
gration de Persévérance ; — à l'Archiconfré
rie de Notre—Dame des Malades ;— à l'Archi
confrérie de Notre-Dame d'Espérance, si lcs
Confrères, confessés et communiés, visitent
l'oratoire public de cette Confrérie et y prient
selon les intentions du Souverain—Pontife, et
pourvu qu'ils se soient trouvés au moins
trois fois aux exercices spirituels qui doivent
se faire dans cet oratoire les samedis ou l'un
des dimanches du mois : à chaque assistance
on gagne 400 jours; — aux Confrères qui
assistent chaque mois à. la procession du sca—
pulaire de Notre-Dame de la Merci; — aux
esclaves rachetés par les Confrères de Notre
Dame de la Merci qui, dans le cours du mois
qui suivra leur rachat, se confesserontet com—
munieront; — aux associés de la Prière per
pétuelle à Notre—Dame de la Sainte—Espé—
209 CALENDRIER rnnrirunr.
rance, établie dans l'église Saint—Loup, dio
cèse de Troyes, qui auront récité au moins
eux fois par jour : c Notre Dame de la
Sainte—Espérance, convertissez-nous; n —— a
l'Apostolat de la Prière. visite de l'église
paroissiale; — à l'association pour le Repos
du Dimanche, établie à Paris, et aux Asso—
ciations qui lui sont affiliées, si les Associés
assistent t toutes et chacune des réunions
mensuelles de la Société, visite de l'église
paroissiale; — ala Milice Angélique, si le
Confrère a récité chaque jour du_mois la
prière : c Très-chaste S. Thomas. lts choisi,
‘ete.; » — aux prêtres de la Société de la
' Couroune-d'0r; — ‘a l'0Euvre des Crèches
de Paris; — a la Société d'Anch. établie à
l'instar de celles de Bordeaux, et de Cambrai.
dont un membre fait chaque jour la commu
nion qui, de cette manière, devient perpé—
tuelle, dans lebut de réparer par ce culte
les injures faites au Sacré—Cœur de Jésus et
d'obtenir la conversion des hommes pervers
qui le déhonorent, visite — 7 ans 7 quaran
laines aux Confrères revêtus du scspulaire du
Carmel, qui communient une fois le mois.—
‘7 ans 7 qurantaines au membre de l'Œuvre
des bons livres, établie -a Bordeaux , qui as
siste a la messe célébrée une fois le mois pour
les bienfaiteurs de cette Œuvre.
A deuœ jours queleon _ues du mois—Plé—
nière pour les membres el'Archiconfrérie du
mois. ‘203
Saint et lmmaculé Cœur de Marie, visite: en
cas d'infirmité ou d'autre empêchement.
leconl‘esseur peut remplacer cette visite par
une autre œuvre ; —à la Confrérie de I'Heure
Sainte, établieà Bayeux, visite; -—à l'Associa—
tion de zèle ; — aux inscrits dans l'Œuvre de
la Propagation de la Foi qui visitent l'église
on l'oratoire public de l'Association, ou leur
ÊflisB paroissjale,'ou l'église Sainte—Marie—
adeleine, des Clercs Réguliers, ministres
des infirmes, à Bonne. — Deux fois le mois.
indulgences des sept basiliques de home,
jäm,rvu que celui .qui porte le scapulaire
en prie devant les sept autels, érigée dans
une église des Clercs Réguliers Théttins, ct.
en les pays où cet Ordre n'existe pas, dans
une église où se trouve un autel de la Sainte—
Vierge; de même deux fois par mois les in
dulgences du Saint—Sépulcre et de la Terre—
Sainte, en priantdans cette église. _
%k CALENDRIER rnnm’arun.
NOVEMBRE.
INDULGENCES A JOURS FlXE‘S DANS CE MOIS.
Le vendredi avant le deuxième ou le troi
sième dimanche de Novembre, selon le dio—
cèse, commence la neuvaine du patronage de
Marie : 300 jours chaque jour et plénière une
fois, soit durant la neuvaine, soit dans les
huit jours qui la suivent, pour ceux qui font
les prières du Recueil de Neuvaines, par
Falcone.
Le quatrième dimanche de Novembre. —
FÊTE DU mrnomon DE Mana. — Plénière à
la Confrérie de Notre—Dame de Protection,
visite de l'église paroissiale à Strasbourg.
4. Toussaint, —Plènière pour la Confrérie
du Sacré—Cœur de Jésus, visite de l'église de
Sainte—Marie de laPaix, à Home. et ailleurs,
de l’église où elle est établie. si c'est possible;
sinon, le confesseur peut la changer en une
autre bonne œuvre; — à l'Archiconfrérie du
Précieux—Sang, visite; — àcelui qui porte le
scapulaire bleu; — à la Congrégation dite
de la Bonne—Mort ; — aux Confrères du
Rosaire—Vivant qui ont récité pendantun mois
leur dizaine, visite; 7 ans 7 quarantaines
s'ils la récitent en ce jour; — aux Tertiaires
Franciscains, visite; — "‘ aux Séminaires
Sulpiciens, visite. — Ce jour est désigné aux
-1 1 #1 J
. xovsusns. 205
Associés de l’Archiconfrérie du Saint et Im—
maculé Cœur de Marie, par le Directeur géné
ral, pour que les Associés y gagnent en même
temps l'une des deux indulgences plénières,
a jour libre chaque mois, visite. —*7 ans
7 quarantaines a la Milice Angélique, con—
fession, communion et visite de l'église de la
Confrérie.
Plénière au possesseur d'une croix,’ d'un
crucifix, d'un chapelet, d'un rosaire, d'une
médaille, ou d'une statu;tte, indulgenciés
par le Pape, ou celui qui a reçu le pouvoir
d'y attacher les mêmes indulgences que Sa
Sainteté.
* Amples indulgences partielles aujour—
d’hui et chacun des sept jours suivants pour
tout fidèle qui visite une église des Carmes,
contrit et confessé, priant aux intentions or—
dinaires de l'Egli5e et récitant sept Pater et
sept Ace, ou les Vêpres des defunts, ou bai—
saut la terre en présence du Saint—Sacrement.
2. Commémorm‘son des Morts. — Plénière
pour la Confrérie du Sacre-Cœur de Jésus,
visite de l'église Sainte—Marie de la Paix, à
Bonne, et ailleurs, de l'église où elle est éta
blie, si c'est possible, sinon le Confesseur
peut la changer en une autre bonne œuvre; —
a l'Archiconlrerie du Précieux—Sang, àgagner
en ce jour ou l'un des jours de l'octave, vi—
site; —* a l'Archiconlierie des Mères-Chré—
tiennes; — aujourd'hui, ou l'un des sept
106 CALENDRIER PERPÉTUEL.
jours suivants, à l’Archicont‘rérie, pour le
soulagement des âmes du purgatoire, établie
à Rome, chez les Pères Bédemptoristes, visite.
Aujonrd‘hui, tous les prêtres jouissent de
la faveur de l'autel privilégié.
» 3. Chacun des sept jours qui suivent la
Commémoraison des Morts. — 7 ans et 7
quarantaines a I'Arehiconfrérie, pour le sou
lagement desâmes du purgatoire, établie à
Home, chez les Rédemptoristes, la confession
et la communion ne sont plus requises, visite.
Lejeudi qui suivra la Commémorar‘srm des
Morts,— Plénière à la Société des Jeunes—
Econômes de Marie, établie aLimoges, si l’As—
soeiée visite l'église où elle est érigée.
4. S. Charles—Borromée. — * Plénière
aux Séminaires Sulpiciens. visite; — 400
jours, pour le premier jour de la neuvaine,
en l'honneur de S. Stanislas-Kostka.
5. Deuœième jour de la ueuvaiue. — 400
jours.
Cinquième jour dans l'octave de la Tous—
saint. —* Amples indulgences partielles à.
ceux qui visitent une église des Carmes,
comme il a été (lit au jour de la Toussaint.
Quatrième jour dans l’octave des Morts.
— 7 ans 7 quarantaines pour l’Arehicon
frérie du soulagement des âmes du purga—
toire, visite.
6 et 7. — lndulgences comme au 5.
8. Octaew de la Toussaint. — * Plénière
â‘
novsnnu. 207
à l'Arcbiconfrérie des Mères—Chrétiennes- —
Partielles, comme au 5.
9. Octave de la Commémoraison des Morts.
—*7ans7quarantainesàlaMiliceAnaélique,
confession, communion et visite de l’église de
la Confrérie; — 7 ans?’ quarantaines à l’Ar
chiconfrérie, pour le soulagement des âmes
du purgatoire, visite. — 400 jours pour le
sixième jour de la neuvaine à S, Stanislas.
40. S A ndré Avellini. — Plénière pour le
scapulairebleu. — 400jours pour laneuvaine.
M. S. Martin, 622, et conf. — * Plénière à
l'Archiconfrérie Reparalrice du Blasphême et
de la Profanation du Dimanche, établie dans
l’église S. Martin, à Lanoue, visite de cette
èglise,'ou, en cas d'empêchement, visiter son
église paroissiale. Celte indulgence peut être
gagner; aujourd’hui ou l'un desjours suivants.
— 400 jours pour le huitième jour de la neu—
vaine à S. Stanislas.
42. S. Dz‘dace d'Alcam, — Plénière aux
'l‘erliaires—Franciscains , visite. —« Dernier
jour de la neuvaine à S. Stanislas, 400 jours.
,— Premier jour de la neuvaine en l'honneur
de la Présentation de la Sainte-Vierge :
300 jours chaque jour et plénière une fois
durant la neuvaine. ou les huitjours qui la
suivront, pourvu que le fidèle se soit servi
des prières du Recueil de Neuvaines, par
Fa,lcone. _
, 43. S. Stanisla&Ko&lkc.— Plénière, pour
U‘
-—-.——sæea>———
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iMÊΑ% ‘ "5"\‘\
; 2p MR 75 :
» (2 . é: ., ‘
‘Ÿ/‘sBÜ"
TlBLE DES MATŒRES
DU
Pages.
Un ‘Mot sur ce Livre et sur quelques
autres. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4"’ PARTIE. — CE QU'ON SOUFFRE EN PUR—
GATOIRE.
1€r jour. -— La Communion des Saints 5|
2B —' Le Jour des Morts. . . . . .' . 55
50 — Pourquoi le Purgatoire ?. 110
[le — Dieu invisible... . . . . . . . . 115
5c — L’Exil.. . . . . . . . . . . . . . . . 119
66 — Au feu! au feu!. . . . . . . . 55
70 -— La Colère du Seigneur.. . 57
86 ‘ — Souffi_ir ! . . . combien de
temps?. . . . . . . . . . . . . 61
96 — Durée d'après les indul—
gences et les pénitences
canoniques. . . . . . . . . . 65
100 —' Durée d'après les usages
de l’Eglise.. . . . . . . . . . 70
:46 TABLE uss MATIÈRES.
massa—rama An «—
mm; pas MATIÈRES. 247
pagel.
286 jour. — Le trésordes Indulgences 157
29e — Voeu héroïque.. . . . . . . . 162
50e — La Délivrance.. . . . . . . . 168
SUPPLÉMENT.
I. — Un Retour du Purgatoire. . . . 176
Il. — La Sainte Communion . . . . . . 181
III.—Les Confréries............. 187
CALENDRIER PERPÊTUEL DES INDULGENCES.
FIN DE LA TABLE.
r/ü«%\
æ?Ô, .
( 25 MR 75 j
W
m.—.—...‘.- " "’ ' - ...—q- , _ “ .| ‘ i‘.‘ n, _-.‘-.ä--
"on TROUVE AUX MEMES Devers ;_ ,
Les ‘Seuls ouvrages français sur les indnh
gencçs qui sotent exacts et composés sur les’
Archives mêmes de la S. Congrégation, des In
dulgences. Le plus important a été examiné par ‘
trois Réviseurs Députés or le Souverain-Pontife
et jugé digne de l’appro ation de la S. Congré- ‘
gation, et les autres n’en sont que des extraits.
— LE TRÉSOR DES INDULGENGÊS, in-tc,
paraissant par livraison à 0,95 43..‘ eh‘a ne mois.
a commencer du 2 février 4869. C’est a repro—
duction de tous les documents utiles de la Secré—
tairerie des Indulgenees, avec revue des fautes
de tous les autres ouvrages sur cette matière.
— LES ARCHIVES DE LA S. CONGRÉ="
GATION DES lNDULGENCES OUVERTES?
AUX ECCL‘ESIASTÏQUES, abrégé pratique du
TRÉSOR, donnant pour 4 franc des documents
que l’on ne pourrait se procurer ‘à moins de
500 francs. Calendrier des lndulgences détaillé,
4862.‘—— Prix : 1 franc 40 centimes, franco.
— LE MONTEUR ANNUEL ET QUOTIDIEN
DES INDULGENCES; à l'usage des commu—
nautés et des fidèles, 4 volume de 200 pages
in—48. —Prix : 4 franc: et 4 fr,i0 c.. franco.
-— LE TABLEAU—CALENDRIER DES INDUL
GENCES, à l'usage des églises, chapelles, com
munautés, pensions, écoles, familles chrétiennes.
-—Prix : 030 centimes. franco. ,
-—nnoa-——