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Cours I.U.F.M.
L’adolescence.
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La capacité de reproduction ainsi que la capacité orgastique qui
apparaissent peu à peu vont déclencher un jaillissement de la pulsion
génitale, en même temps qu’une régression vers les pulsions
prégénitales et une flambée libidinale. L’explosion libidinale fragilise
alors « le Moi dans son rôle de pare-excitation ». Freud nous rappelle que
« tout renforcement des exigences pulsionnelles accroît la résistance du
moi à la pulsion ». Pour A. Freud, le pronostic essentiel de la puberté
repose essentiellement sur la capacité du Moi à supporter et à gérer ses
pulsions.
2. L’image du corps
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ce nouveau corps lui donne accès, ainsi, à la réalisation possible de ses
fantasmes.
3. Narcissisme
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4. Le deuil
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Ils doutent sans cesse face à cet enfant qui n’en est plus un
et qui les bouscule dans leur manière de vivre et de penser, les
obligeant à se remettre en cause et les poussant toujours plus loin
dans leur retranchement. Cette période de l’adolescence les
confronte à un bouleversement rappelant un autre bouleversement,
celui engendré par la naissance. Ce sont les mêmes émotions et
inquiétudes face à cet inconnu, à ces nouveaux repères à
construire.
5. L’agir
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Les adultes, désarçonnés par les adolescents, ont tendance
souvent à leur répondre en termes de temporalité. En effet, devant
l’impatience et les attentes des adolescents, que les adultes ont parfois
du mal à comprendre et à gérer, ces derniers sont tentés de les rassurer
en leur expliquant que le temps apportera des solutions à leurs
problèmes.
6. Le groupe
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- Elle lui assure une protection aussi bien contre son
entourage familial que contre lui-même, notamment contre
l’angoisse réveillée par le choix d’objet sexuel.
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7. Intellectualisation et ascétisme.
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A. Freud rapproche de ce mécanisme défensif l’ «ascétisme ». Il
s’agit, encore ici, de contenir les pulsions. L’adolescent s’empêche, par
diverses méthodes, d’éprouver du plaisir et se contraint à des
restrictions ou des besognes physiques astreignantes. « On perçoit
aisément, derrière cet ascétisme, les tentatives de contrôles des désirs
sexuels, en particulier la masturbation ».
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Le problème de l’agir et du passage à
l’acte.
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sexuelle, conduite d’addiction… C’est un mode d’expression
caractéristique de l’adolescence donc leur aspect isolé ou répété ne
signe pas une pathologie. C’est la répétition des passages à l’acte et
surtout du même passage à l‘acte qui amène à s’inquiéter et à évoquer
une éventuelle pathologie. On évoque plus spécifiquement trois
éventualités diagnostiques à l’adolescence :
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Les tentatives de suicide sont une des conduites les plus
significatives à l’adolescence. En France, elles constituent la seconde
cause de mortalité derrière les accidents de la circulation ou la
troisième cause de mortalité dans la tranche d’âge 15-24 ans. Il est
important de savoir que 30 à 50 % des tentatives de suicide connaîtront
une récidive dans les 12 à 18 mois.
La fugue constitue un moyen de fuir une tension interne, c’est un
moyen d’expression fréquent lors de l’adolescence. La fugue permet de
mettre une distance avec les relations objectales conflictuelles établies
pendant l’enfance et permet également à l’adolescent de se sentir
exister, il part pour fuir ses doutes et ses incertitudes quant à sa propre
identité et part à la recherche de nouvelles identifications.
Le vol représente la conduite délinquante la plus fréquente à
l’adolescence (95 à 96 % des infractions contre les biens).
La violence à l’adolescence est une manifestation très fréquente,
en dehors de toute manifestation extériorisée de violence, l’adolescent
éprouve souvent une grande violence en lui et autour de lui. Cette
violence le conduit à des manifestations hétéro- et auto-agressives
(automutilations, conduites suicidaires, conduites à risque).
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