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Feuillet hebdomadaire
w w w . t o r a h - b o x . c o m
n°46
Berechit (25, 27) : «Les garçons grandirent et Essav devint un homme expert en chasse, un homme des champs, et Ya’akov était un
homme droit, installé dans les tentes»
Rachi commente l’expression «Les garçons grandirent» ainsi : «tout le temps qu’ils étaient petits, leurs actes ne se remarquaient pas
et personne ne voyait exactement leur nature. Quand ils atteignirent l’âge de 13 ans, l’un partit pour le Beth-Hamidrach et l’autre partit
adorer des idoles».
A ce propos, on raconte sur le gaon Rabbi Yossef Dov Soloveitchik de Brisk qu’un jour entra chez lui un homme simple qui se présenta
comme un ami d’enfance du gaon. Rabbi Yossef, à son habitude, l’accueillit aimablement, bien qu’il ait été immédiatement visible que
l’homme était totalement ignorant et incapable de parler de Torah avec le Rav. Pendant la conversation, qui se déroula avec une grande
lenteur, l’invité dit tout à coup au gaon :
- «Le Rav se souvient-il que dans notre enfance, nous glissions l’un à côté de l’autre sur la neige qui s’était accumulée sur la grande
montagne derrière notre village ?»
«Mais je me souviens parfaitement que je glissais en montant, alors que toi tu glissais en descendant…»
AU “HASARD”...
Tout le monde est capable de garder sa langue
Certains pensent qu’un homme ordinaire n’est pas capable d’observer la mitsva d’éviter de dire ou d’écouter du Lachone Hara
(médisance). Ils ont l’impression que leurs efforts pour garder leur langue seront vains, c’est pourquoi ils désespèrent fût-ce d’essayer.
Cette attitude est une erreur totale, car on sait que le Saint béni soit-Il n’exige pas de Ses créatures quelque chose d’impossible. Si la
Torah a ordonné de garder sa langue, il est certain que tout est chacun est capable de l’observer.
Celui qui ne fait pas attention à garder sa langue et ne s’efforce pas de tout son pouvoir de l’empêcher de dire du mal, comment peut-il
se tenir devant Hachem trois fois par jour et demander dans sa prière (la ‘Amida) : «Mon D., garde ma langue du mal» ?
Association de diffusion du Judaïsme aux Francophones dans le Monde
Il faut être très précis dans la lecture des versets avec la ponctuation en faisant la différence entre le « cheva na’ » [qu’on prononce comme un tséré] et le
« cheva na’h » et sans estropier les versets.
À priori, il faut lire les deux lectures avec la cantillation biblique comme a écrit Rabbénou Yona dans son « Séfer hayira » et dans d’autres endroits.
Néanmoins, la traduction doit être lue précisément sans les airs bibliques.
Il faut savoir que les avantages des « ta’amé hamikra » sont importants. C’est une « kabbala », un héritage de génération en génération, depuis Moché
Rabbénou qui les a reçus de D.ieu. Les avantages de ces derniers seraient bien plus considérables que la ponctuation, les « taguim » (apostrophes) et les
lettres. Et malgré leur importance, les airs et la ponctuation, ne sont pas inscrits dans le Séfer Torah. Et notre Maître le Rav Ovadia Yossef écrit dans son
livre Halikhot ’Olam (Tome 3 page 56) : « Je m’adresse à tous les directeurs d’école et de talmudé Torah pour qu’ils enseignent la cantillation aux élèves
avant leur « bar mitsva » afin qu’ils puissent accomplir la mitsva de « deux lectures et une en araméen » avec les neumes. Ne soyez pas comme ces
directeurs qui n’en tiennent pas compte ! Quand les élèves atteignent l’âge de la bar-mitsva, les parents doivent leur enseigner dans des cours privés la
lecture des versets avec les neumes pour qu’ils lisent devant les fidèles. C’est un manque de sagacité de la part de ces parents et de ces enseignants qui
n’y prennent pas garde. »
PERLE ‘HASSIDIQUE
«Si quelqu’un souffre, il ne doit pas dire : «Oh ! Quel mal ! Quel mal ! Car rien n’est mal de ce que D.ieu fait à l’homme. Mais il peut dire
: «Que c’est amer, que c’est amer ! Car il existe des médicaments nécessaires et pourtant très amers» (Rabbi Moché de Kobryn)
QUIZZ PARACHA
1. Où Rivka alla-t-elle consulter Hachem ?
2. Quel était le droit d’aînesse que Yaakov a acheté à Essav ?
3. A quel moment Isaac creusa-t-il à nouveau les puits datant de l’époque d’Abraham ? 3. Avant de quitter Ghérar.
2. Le service du culte qui revient aux aînés.
1. A l’école de Chem et Ever.
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