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L’enfant

Cette période de la vie s’étend sur environ douze ans et peut être divisée en deux phases :

La prime enfance embrasse les deux première années, et elle est même divisée
en deux étapes : Celle du nouveau né (jusqu’à l’âge de six mois) et celle de l’allaitement.

La seconde enfance ou enfance proprement dite, est également divisée en deux


périodes principales, marquées par l’activité scolaire de l’enfant : l’âge préscolaire qui va de
2 à 6 ans, et l’âge scolaire, de 6 à 12 ans.

Durant cette période ont lieu chez l’enfant d’importants changements physiques et
physiologique, comme l’entrée dans leur plein fonctionnement des différents organes, le
changement de denture (aux dents de lait se substituent les dents définitives) et, vers la fin,
le début de début de la maturation des organes sexuels, avec les changements qu’à son tour
elle apporte.

Parallèlement, l’enfant développe son psychisme. IL apprend à parler, à développer des


règles de conduite, à se relier, à s’adapter au monde extérieur et à créer sa pensée.

La puberté
La puberté est la période qui débute lorsque les organes sexuels
commencent à entrer en activité. L’apparition de ce processus se situe aux
alentours de 12 ans, bien qu’il existe des variations d’un sexe à l’autre (elle est
plus précoce chez les filles que chez le garçon) et qu’elle dépende aussi dans
une moindre mesure de facteurs culturels. La puberté se termine
approximativement à 16 ans chez la femme et à 18 ans chez l’homme. Sa
première manifestation la pus évidente est l’apparition des première
caractéristique sexuelles secondaires, comme les poils pubiens, le changement
de voix, le plus grand développement musculaire chez les garçon, le
grossissement des seins chez les filles, la distribution du tissu en des parties
déterminées du corps de manière à prendre l’aspect de l’adulte, l’apparition de
la menstruation chez les filles, etc. Lorsque se termine les caractéristiques
inhérentes à son sexe ainsi que l’anatomie et physiologie propres à l’adulte.

A partir de 18 ans commence la jeunesse. Période intermédiaire avant la


maturité. Chez les hommes, la jeunesse se prolonge jusqu’à 25 ans, et chez les
femmes jusqu’à 20 ans. Pendant ce temps la croissance se complète, les traits
propres à l’adulte achèvent de se fixer, et le psychisme adopte lui aussi des
caractéristiques de base définitives, bien que l’être humain puisse tout au long
de sa vie les améliorer .

L’adolescence : l’étape des


bouleversements
L’adolescence s’accompagne de nombreux changements qui peuvent
parfois inquiéter les parents : transformations physiques,
psychologiques, émotionnelles…
Changements psychologiques et
émotionnels
L’adolescence ne se caractérise pas uniquement par les
changements physiques typiques de cette période. En effet, il s’agit d’un
moment de la vie rempli de transformations émotionnelles et
psychologiques aussi importantes que celles qui sont d’ordre physique.

Les adolescents se questionnent sur leur identité et ressentent un


besoin grandissant d’indépendance. Il s’agit également d’une période de
confusion où le jeune oscille entre son désir d’autonomie et celui d’être
encore dépendant de ses parents.

Les amitiés prennent également une plus grande importance. De plus, la


pression des pairs augmente et des changements comportementaux se
produisent, créant parfois des conflits entre le jeune et ses parents.
Rempli d’insouciance, se sentant invulnérable, l’adolescent recherche
les nouvelles expériences et peut parfois s’exposer à des situations
dangereuses ou néfastes pour son bien-être ou sa santé : usage de la
cigarette, d’alcool ou de drogues, conduite automobile ou
comportements sexuels à risques, etc.

Comme mentionné précédemment, la puberté origine de


changements hormonaux qui, en plus d’être responsables des
transformations corporelles observées lors de l’adolescence,
occasionnent des changements d’humeur. Beaucoup de patience et de
compréhension sont nécessaires de la part de l’entourage.
L’adolescence comporte également son lot de décisions difficiles
auxquelles le jeune doit faire face, ce qui engendre toutes sortes
d’émotions.
Adolescent, parents : une
relation bousculée
C’est autour de l’entrée au collège qu’apparaissent les premiers
signes de puberté, accompagnés d’imperceptibles changements dans
les attitudes des enfants. Tenue vestimentaire, vocabulaire et goûts
musicaux communs aux copains du même âge confirment l’entrée
dans l’adolescence.

Aujourd’hui revendiquée dès l’âge de 11 ans, l’adolescence bouscule


des parents encore jeunes, parfois préoccupés par leur vie
sentimentale ou débordés par des recompositions familiales.

La crise d'ado n'est pas inévitable


Avertis par les médias et la littérature spécialisée, ils guettent avec
une certaine inquiétude "la crise de leur ado", qui n’est pourtant pas
toujours au rendez-vous.

Parce qu’ils ont acquis dans l’enfance une bonne image d’eux-
mêmes et ont confiance en eux, la plupart des adolescents vont aussi
bien que possible et traversent cette période sans trop de tumulte :
85 % des jeunes terminent cette étape de leur développement sans
incident particulier, et sur les 15 % qui restent, 10 % auront résolu
leurs problèmes lorsqu’ils auront atteint l’âge adulte.

Un climat familial favorable


C’est le climat familial qui pèse le plus sur l’état des jeunes, affirme Marie
Choquet, chercheuse à l’Inserm. Ceux qui vont bien ont le plus souvent
bénéficié d’un style éducatif clair et stable."
Encore faut-il que les parents acceptent de jouer le jeu du temps qui
passe et ne colonisent pas le monde des adolescents, par excès de
jeunisme. "La meilleure façon de les aider est d’accepter d’être considéré
comme “out” par les jeunes qui se cherchent", soutient la psychanalyste
Pascale Navarri.

Il s’agit pour les parents de réunir les conditions nécessaires pour


permettre à ces adolescents d’affirmer leur singularité, de les aider à
se séparer d’eux afin qu’ils gagnent leur autonomie.
Un besoin d'autonomie
Fragiles comme des homards qui muent, selon la psychanalyste
Françoise Dolto, les jeunes ont la chair à vif et sont en quête d’une
nouvelle identité." De fait, de nombreux jeunes parents sont
sensibles à deux problèmes majeurs touchant aux relations avec les
adolescents : l’incompréhension mutuelle et l’égocentrisme des
jeunes.

Or, loin d’être un égoïsme de confort, il s’agit plutôt d’un intense


besoin de s’autonomiser. Ils blessent parfois autrui simplement par
défense, comme s’ils se sentaient constamment en danger. Leurs
répliques cinglantes peuvent faire mal.

Ils sont incapables, sous peine d’y perdre leur identité, de se


soumettre sans broncher aux plans tracés pour leur bien et surtout
être éternellement reconnaissants. D’où une opposition parfois
forcenée ou systématique à ce qui est proposé.

Un rejet des marques de tendresse


Le changement avec les générations précédentes vient d’une
expression beaucoup plus directe, quasi décomplexée. Les
références morales et sociales, centrées sur l’individu, le besoin
d’écoute, la tolérance et le jeunisme, donnent une certaine
"légitimité" à leur expression. La notion de "crise d’adolescence" est
devenue une norme incontournable.

Si nos ados rejettent les manifestations de tendresse, c’est qu’ils les


ressentent comme une contrainte ou une tentative de chantage.
Serait-ce la fin d’une histoire d’amour ? L’un veut prendre sa liberté
et l’autre ne veut pas être délaissé.

Clairement, il s’agit de la perte d’une "certaine" forme d’amour


mais la naissance d’une autre relation qui n’est pas encore dessinée.

Une nouvelle relation se dessine


Pour le psychiatre Francis Curtet, une certaine pudeur réciproque
freine les paroles de tendresse. Il remarque : "Dans trois quarts des
familles, ados et parents se montrent plutôt avares de
démonstrations. Que les parents soient exaspérés parfois, rien de
plus normal, mais on peut très bien dire sa déception ou son
énervement et réaffirmer un amour parental indéfectible. Les
enfants qui doutent de l’affection de leurs parents sont fragilisés."

Situation poignante pour ce divorcé, père d’une gracieuse


Mathilde de 15 ans bien décidée à ne plus "perdre son temps" à
passer des week-ends "mortels" chez lui. Il s’interroge : "Tout ce que
je propose tombe dans une indifférence qui m’exaspère. On ne se
voit pas si souvent, elle pourrait faire un petit effort."

Or, même minuscules, les concessions sont insupportables parce


que bien souvent tout se joue dans le "ici et maintenant".
Temporiser, prévoir ou se retenir demande un ego bien construit ou
tout du moins qui supporte les frustrations, ce qui est loin d’être
acquis à l’adolescence.

L’avis de Francis Curtet, psychiatre des


hôpitaux
Les rôles parentaux sont moins partagés qu’avant. Les mères
travaillent, les pères s’impliquent davantage avec leurs enfants. Mais
à l’adolescence, les parents sont toujours en décalage. Ils se
raccrochent alors à ce qu’ils connaissent, à leurs valeurs, à leurs
goûts.

Les positions symboliques restent les mêmes, car le père a une


fonction séparatrice fondamentale. Son rôle, c’est d’apprendre au
jeune, le temps venu, à partir et couper le cordon maternel.

Quand la mère est envahissante, c’est à lui de rassurer et de


permettre une séparation affective symbolique qui ne sera pas vécue
comme culpabilisante ou angoissante.

Autrefois, l'enfant qui vivait quotidiennement avec ses


parents était un adolescent, voire un enfant.
A 11 ans, dès la sixième, de nombreux enfants de la génération G3,
et les enfants ruraux de la génération G2 partaient en internat. A partir
de cet âge, les enfants ne vivaient donc plus avec leurs parents, ils
revenaient parfois le week-end, et plus souvent une fois par mois, au
domicile parental.G3 – femme "j'ai été pensionnaire j'avais 10 ans et
demi, en sixième, parce que de ce temps là, même si j'habitais dans
une préfecture, il n'y avait qu'un lycée classique dans le département
pour les demoiselles, donc j'étais pensionnaire à 30 km de chez mes
parents, donc on sortait maximum une fois par mois, on prenait le
train" En milieu populaire, l'enfant était contraint très jeune à
travailler, souvent à l'extérieur. Ainsi les jeunes filles étaient "placées"
dans des familles plus aisées dès l'âge de 15 ans, ne revenant dans leur
famille que de temps à autre.
On partait ensuite du domicile parental après les études ou le service
militaire, pour se marier ou pour travailler. Ce départ était définitif.

Aujourd'hui, le jeune à la maison est un adulte.


Entre les années 1957 et 1990, l'âge au départ du domicile parental
a augmenté. En 1990, 54,4% des jeunes de 20 à 24 ans vivent chez
leurs parents, 57% en 1999 (et même 62,5% des garçons). L'âge
médian au premier départ s'établit en 1997 à 20,5 ans pour les femmes
et 22 ans pour les hommes.
La première cause majeure de cette évolution est l'allongement des
études. Alors que la première "explosion scolaire", durant les années
1960, a provoqué l'accès d'un plus grand nombre d'élèves au
baccalauréat, la seconde, dans les années 1990, voit l'allongement des
études supérieures.
L'âge médian de fin d'étude passe de 18 à 21 ans entre 1982 et 1999.
Ce cursus scolaire plus long joue en faveur de la cohabitation avec les
parents ; la moitié des étudiants de 24 ans habitent encore chez leurs
parents.
La seconde cause majeure de cette évolution - qui n'est pas sans lien
avec la première - est la difficulté accrue pour les jeunes à trouver un
emploi stable. Dans une période de chômage massif dont les jeunes
sont les premiers à souffrir, l'âge médian d'obtention d'un emploi passe
entre 1982 et 1999 de 20 ans à 23 ans, de 22 à 25 ans si l'on considère
l'emploi stable. Les jeunes multiplient durant plusieurs années les
périodes de chômage, d'emplois "aidés" (Contrats emploi-solidarité,
contrats de qualification, etc.) ou à durée déterminée. Cette situation
instable ne leur permet pas de quitter le foyer parental dans de
bonnes conditions.
Cette modification a deux conséquences sur les relations avec les
parents.
Lorsque les parents et les enfants vivaient moins longuement
ensemble - parce que les enfants s'absentaient précocement ou qu'ils
partaient plus tôt - ils se connaissaient probablement moins. On peut
penser que les relations qui suivent le départ sont moins
intenses quand la période de vie commune est moins longue.
L'allongement de la période de vie commune aurait alors pour effet de
rendre plus proches les relations parents-enfants, même après le
départ.
D'autre part, alors que l'enfant à la maison était effectivement un
enfant ou un adolescent, il était placé sous la responsabilité et
l'autorité du chef de famille ; son autonomie était nulle. Or, le jeune
"adulte"
au domicile parental, lui, a déjà franchi certaines étapes qui
s'effectuaient naguère après la décohabitation : relation sentimentale
durable - les relations sexuelles étant de plus en plus précoces .
petits jobs, voire emploi, période de vie hors du domicile parental...
Il semble plus difficile de le traiter comme un enfant sous entière
dépendance parentale.
L'avènement de la "démocratie familiale" impose en outre une plus
grande indépendance des adolescents et des jeunes. Michel Fize décrit
le passage du "modèle autoritaire" de la fin de la seconde guerre
mondiale à la "démocratie familiale" des années 1990. Le modèle
autoritaire repose sur la soumission au chef de famille, de nombreux
tabous et une grande distance entre les générations. Les événements
de 1968 et l'influence de la psychanalyse font entrer la famille dans un
modèle "libéral", où les libertés laissées aux adolescents sont plus
grandes et les tabous moins nombreux.
Depuis les années 1980, on assiste à l'avènement de la démocratie
familiale, où les relations parents - enfants, pacifiées, s'établissent sur
le mode de la proximité. Les adolescents détiennent une grande
liberté, les filles étant toutefois plus largement contrôlées que les
garçons. On peut citer de nombreux exemples prouvant la plus grande
liberté des jeunes chez leurs parents. Certains jeunes disposent dans le
logis familial de pièces séparées, accessibles de l'extérieur; ils ont
ainsi une quasi-autonomie de logement. On remarque aussi que
l'emploi du temps des lycéens se rapproche considérablement de celui
des étudiants, en particulier en ce qui concerne la répartition sorties -
temps passé au domicile parental. Cette évolution est le signe d'une
prise d'autonomie plus précoce pour les loisirs. Les jeunes restant au
foyer parental ont donc plus de libertés aujourd'hui qu'il y a quelques
générations. Ce n'est pourtant probablement pas le sentiment de ces
jeunes peu diplômés, contraints de rester chez leurs parents de longues
années avant de trouver un emploi stable. Ceux là comparent leur
situation à celle de leurs parents, qui étaient totalement autonomes à
leur âge, et non à la charge, notamment financière, de leurs parents.
Définition du terme conflit
Un conflit est une relation d'opposition entre deux ou plusieurs acteurs, dont
l'un tend à dominer le champ sur lequel il se rencontre avec l autre. Le conflit
n'apparaît que si la notion de pouvoir est introduite. Il est entre la rupture et la
tension. Pour que ce forme un conflit, il faut qu'il existe une forte
interdépendance entre les adversaires, qu'ils ne soient pas seulement des
compétiteurs, des rivaux (adversaires), mais qu'ils aient en communs certains
objectifs fondamentaux.
Le conflit naît d’une vision très personnelle que nous avons d’une situation et
pour laquelle nous avons des difficultés à nous mettre a la place de l’autre. De
cette manière nous ne pouvons pas envisager l’autre réalité, celle de l’autre
personne.

Définition du terme génération

La génération est un groupe particulier dont les membres partagent une


proximité en âge et ont traversé, à des étapes déterminantes de leur
développement des événements de vie semblables. Alors pour caractériser les
générations il faut identifier leurs expériences particulières ainsi que les
événements et cadres sociaux auxquels ils référent.
Alors notre thème concerne en premier lieu les conflits qu'ils peuvent être
entre les générations.
C’est ce qu’on appelle conflit de génération.

Que veut dire conflit des générations ?

C’est le terme générique pour les disputes qui existent inévitablement entre
deux générations (parents et enfants), chacun pensant que saposition est la
meilleure et la seule raisonnable.
Être parent d’une nouvelle
génération
Être un parent réceptif
Savoir quelles possibilités et difficultés se présentent aux enfants sur
Internet ou avec leurs amis est la première étape qui vous permettra
d’être un parent réceptif. Les parents qui me consultent sont plutôt
préoccupés (et à juste titre) par la vie privée de leur enfant,
particulièrement en ce qui a trait aux traces qu’ils laissent par écrit. Je
me souviens avoir écrit des messages révélateurs à mes amis, et je ne
voulais pas que mes parents les lisent.

Or, Internet n’est pas vraiment un journal intime ni une conversation


secrète avec un ami; c’est plutôt un lieu public, et ce n’est pas le fait
que très peu de parents fréquentent ces lieux virtuels comme Facebook
, Instagram, Snapchat et d'autres qui y changera quoi que ce soit.
Avant que mon enfant ne quitte la maison pour se rendre à un concert,
à une fête, chez un ami, au centre commercial, au restaurant ou
ailleurs, je leur pose des questions de façon à avoir une idée claire des
dangers auxquels ils s’exposent. Pour savoir quelles questions poser, il
faut savoir où se rend votre enfant. Par conséquent, pour en savoir sur
les dangers que posent les lieux virtuels, naviguez sur certains des plus
populaires réseaux sociaux et regardez qui s’y trouve et ce qu’ils y
font.

Vous pouvez faire ce genre de recherche sans empiéter


sur la vie privée de votre enfant.
Fixer des limites
Comment établir des règles sans avoir l’air d’un sergent-instructeur? Aucun
parent n’aime faire l’inquisiteur ou voir son adolescent plein d’amertume parce
qu’il doit répondre aux fameuses questions comme « Où vas-tu? », « Qu’est-ce
que tu t’en vas faire? » ou « Qui sera avec toi? » Voici quelques stratégies que
vous pouvez essayer :
1. Mettez l’accent sur les aspects positifs : « Nous avons déjà
formé une bonne équipe. [La fois où je t’ai aidé à réaliser ton projet de
sciences, où je t’ai aidé à améliorer ton service au tennis, etc.] Faisons
équipe pour t’aider à rester en sécurité et en santé. »
2. Discutez de ce dialogue : « On dirait que nous en arrivons toujours
à ce point… Puisque je ne fais que mon travail, et que je vais te poser des
questions chaque fois que tu sors de toute façon, ne pourrions-nous pas
essayer de rendre ce processus plus aisé? »
3. Faites preuve d’humour : « Bon, c’est l’heure de mettre mon
chapeau de parent. Tu comprendras que c’est à ce moment que je dois te
poser les fameuses questions... »

De plus, si vous croyez que votre enfant prend des risques


relativement à sa santé mentale, à ses amitiés ou à sa réussite scolaire,
vous devez trouver comment l’aider.

Relations entre parents et adolescents

« Ce qui manque aux adolescents, ce n’est ni l’intelligence ni la


faculté de raisonner, c’est tout simplement l’expérience. »
Isaac Asimov
Lorsque leurs enfants se transforment en adolescents (ou
« teenagers »), la tâche des parents devient plus difficile et
complexe. Ils doivent accepter d’être contrariés et critiqués par
leurs propres enfants. Les parents doivent également composer
avec des adolescents qui réclament ardemment leur autonomie,
parfois avant d’avoir la maturité nécessaire. Conséquemment, un
grand nombre de pères et de mères aimeraient avoir de
meilleures relations avec leurs adolescents.
Voici des conseils pour atteindre cet objectif :
1. Écouter attentivement
Votre adolescent a besoin que vous écoutiez ses histoires, ses
préoccupations, ses plaintes, ses aspirations, etc. Laissez-le parler
jusqu’au bout, sans le couper même si vous êtes agacé ou même
totalement en désaccord avec ce qu’il exprime. Voici des conseils pour
mieux écouter : Écouter attentivement.
2. Être ouvert aux questions
Votre adolescent a besoin de réponses. En mentionnant clairement à
celui-ci que vous êtes prêt à répondre à ses questions, vous ouvrez une
porte qui le sécurisera dans sa relation avec vous. Et pour ne pas être
surpris par un problème difficile, réfléchissez d’avance aux sujets qu’ils
pourraient vouloir aborder, par exemple : relations amoureuses, première
relation sexuelle, drogue, alcool, programme d’études.
3. Démontrer votre amour inconditionnel
Bien qu’ils ne soient plus des enfants, les adolescents ont grandement
besoin de se sentir aimé de leurs parents. Donc, une des meilleures
choses que vous puissiez faire pour aider votre adolescent est de lui
montrer par vos gestes et vos paroles que votre amour est inconditionnel.
Même si votre jeune semble indifférent, sachez qu’il apprécie
vos démonstrations d’affection. Il a entre autres besoin de savoir que
vous l’aimez lorsqu’il fait des bêtises, lorsque vous êtes en désaccord et
même lorsqu’il est impertinent. Il est à noter que vos démonstrations
d’affection doivent être faites à l’abri des regards de ses amis. Cela est
très important, car autrement il pourrait se sentir humilié. De plus,
l’amour d’un parent pour son adolescent ne signifie pas que tout lui est
permis. Au contraire, une bonne façon d’aimer son enfant implique
d’imposer des limites raisonnables, et de les ajuster aux différentes
circonstances et au temps qui passe.
4. Respecter sa vie privée
Il est très important de respecter la vie privée de votre adolescent. Donc,
ne partagez pas ses histoires personnelles sans sa permission. C’est à lui
seulement de déterminer ce qui est confidentiel, ce n’est pas votre
décision. En cas de doute, gardez le silence. De plus, donnez à votre
adolescent une chambre pour lui seul si possible. Il pourra s’y retrouver
seul à sa guise, prendre du temps pour lui et s’y construire en tant
qu’individu autonome.
5. Préparer les moments en famille
Entre les activités sportives, les études, les amis, il ne reste plus
beaucoup de temps pour les activités familiales avec votre adolescent. Il
est donc important de préparer celles-ci pour les rendre aussi
intéressantes que possible. Par exemple, avant une réunion familiale,
rédigez grâce à Internet un quiz sur leurs émissions ou films préférés.
Avant une balade en voiture, apprenez quelques bonnes blagues ou
devinettes. Finalement, vous trouverez à l’adresse suivante des idées
pour vous préparer à discuter avec votre jeune : Se préparer à une
conversation avec un proche.

6. Avoir confiance en lui


Il est important de faire confiance à votre adolescent. Démontrez de
l’optimisme envers lui. Faites-lui comprendre qu’il a toutes les chances
de réussir ce qu’il entreprend sérieusement. Votre conviction et votre
optimisme l’aideront à avoir confiance en lui et en ses capacités.
7. S’informer avant de décider et d’agir
Avant de prendre une décision ou avant d’entamer une conversation
sérieuse avec votre adolescent, assurez-vous de connaître suffisamment
le sujet. Par exemple, si vous voulez parler de drogue avec votre jeune.
Informez-vous sur les nouvelles drogues en vogue, leurs effets et les
dommages qu’elles peuvent causer. Si vous voulez parler d’études avec
votre jeune, informez-vous sur les programmes disponibles qui
pourraient l’intéresser. Si vous voulez parler de contraception, informez-
vous sur les différentes approches de contrôle des naissances, incluant les
développements des dernières années à ce sujet.
8. Bien se positionner en tant que parent
Les adolescents ont besoin de développer progressivement leur
autonomie. Il est tout à fait normal qu’ils cherchent à passer plus de
temps avec leurs amis qu’avec leurs parents. Il devient ainsi difficile pour
les parents de maintenir un juste équilibre entre être TROP PROCHES de
leurs jeunes (ce qui est perçu par ceux-ci comme intrusif) et être TROP
DISTANTS (ce qui est perçu comme un abandon). L’adolescent typique
soumet ses parents à des demandes contradictoires : il demande de
pouvoir vivre de nouvelles expériences et en même temps, il ne veut pas
pour l’instant quitter le bien-être que ses parents lui procurent. Il n’y a
pas de solution simple à ce dilemme. Les parents d’adolescents doivent
être constamment à l’écoute et s’adapter rapidement aux changements
fréquents que vivent leurs enfants.
9. Être un bon exemple
Vous êtes une source d’influence importante pour votre adolescent par
vos paroles, vos attitudes, vos comportements et votre façon de voir la
vie. En particulier, l’exemplarité est un moyen efficace pour asseoir la
légitimité de vos conseils et règles de discipline. Il convient donc de vous
comporter selon ce que vous enseignez à votre adolescent. Bien sûr, il ne
vous imite plus comme lorsqu’il avait trois ans, mais il vous observe et il
évalue votre façon d’agir. Avec le temps, il pourrait même adopter (peut-
être inconsciemment) plusieurs de vos valeurs, attitudes et
comportements.
10. Communiquer efficacement
Avec le temps, il est normal que le jeune établisse progressivement
une distance entre lui et sa famille. Pendant cette période de changement,
il est important plus que jamais de maintenir les voies de communication
ouvertes. Vous trouverez à l’adresse suivante des conseils pour atteindre
cet objectif : Communiquer efficacement.
11. Avoir des conversations intéressantes
En tant que parent, c’est votre devoir d’entrer dans le monde de votre
jeune pour faciliter la communication. Pour ce faire, familiarisez-vous
avec les sujets qui le passionnent afin de pouvoir en parler. Par exemple,
familiarisez-vous avec :
– ses jeux vidéo,
– sa musique,
– ses émissions de télévision et films préférés,
– ses sports et loisirs,
– en d’autres termes, tout ce qui l’intéresse.
12. Avoir des discussions sérieuses
De temps à autre, il sera nécessaire d’avoir une discussion sérieuse avec
votre adolescent, par exemple pour parler de ses études. Voici des
conseils pour cette situation délicate :
 Choisissez un moment où vous avez tous les deux suffisamment de
temps libre, si possible sans interruption.
 Au début de la conversation, demandez à votre adolescent s’il est
d’accord pour discuter du sujet à aborder. Malheureusement, il est
parfois nécessaire d’imposer un sujet en tant que parent responsable.

 Si le sujet est confidentiel, choisissez un endroit où vous êtes seuls


avec votre jeune.

 Exprimez-vous aussi clairement que possible, sans sous-entendus.

 Ne pas lui parler comme s’il était encore un enfant. Rien n’est plus
irritant pour un adolescent.

 Évitez les longs discours. De toute façon, l’adolescent typique cesse


d’écouter après un certain temps.

 N’abordez qu’un sujet important par conversation.

 S’il est question de discipline, n’établissez pas de règles que vous ne


pourrez respecter vous-même.
 Ne contestez pas la façon l’opinion de votre adolescent. Exprimez
plutôt calmement les raisons qui justifient votre position.

 Les discussions sérieuses ont parfois l’effet indésirable d’attiser les


désaccords. C’est pourquoi vous trouverez à l’adresse suivante des
conseils pour éviter que la conversation ne tourne en dispute.

Se mettre à la place de son adolescent


Les activités quotidiennes de votre adolescent ne ressemble en rien aux
vôtres, en tant que parent. Ses désirs et préoccupations sont également
très différents des vôtres. Quels sujets occupaient vos pensées pendant
votre adolescence : vos relations amoureuses, vos amis, votre musique,
vos sports ? Lors de vos échanges avec votre adolescent, essayez de vous
imaginer comme vous étiez à son âge. Cela améliorera votre
compréhension de son comportement. Et pour ce faire, il est utile de
connaître les besoins et attentes de votre jeune : voir la section Attentes
des adolescents envers leurs parents ci-dessous.
S’adapter à la spontanéité de l’adolescent
L’adolescent vit surtout dans l’impulsion. Mais contrairement à la
majorité des adultes, il n’a pas encore appris à maîtriser ou à modérer sa
spontanéité. Et cela contribue à l’incompréhension entre les adolescents
et les adultes. Par exemple, si un jeune ressent le besoin de parler à ses
parents, il tentera de le faire immédiatement. Et il trouvera normal que
ses parents soient disponibles sur-le-champ. Si vous êtes le parent
d’adolescents, comprenez que ceux-ci vivent principalement dans le
présent. Donc si possible, soyez disponibles lorsqu’ils en expriment le
besoin. Cela contribuera à améliorer votre relation avec eux.

Conseiller avec prudence


Il est contre-productif d’accabler votre
Adolescent de conseils qu’il perçoit comme des réprimandes. Mais
lorsque la situation s’y prête, un conseil bien choisi peut être utile. Voici
comment améliorer vos chances qu’il soit accepté par votre jeune :

 Choisissez un moment propice. Évitez de donner des conseils


lorsque l’un de vous est stressé, fatigué ou de mauvaise humeur.

 Demandez à votre adolescent s’il est intéressé pour entendre une


« suggestion » de votre part.
 Présentez votre conseil comme votre point de vue, non pas comme la
vérité absolue.

 N’exigez pas de réponse et surtout ne lui demandez pas d’agir sur–


le-champ.

 Identifiez les réponses et objections que votre adolescent pourrait


avoir. Et trouvez d’avance comment répondre adéquatement à celles-
ci.
 Expliquez simplement votre point de vue et ne vous enlisez pas dans
un débat sans raison valable. Évidemment, évitez d’essayer d’avoir
raison uniquement pour satisfaire votre orgueil.
Réfléchir avant de parler
Combien de relations ont été envenimées simplement par quelques mots
inappropriés ? Par exemple, lors d’une dispute avec votre adolescent,
vous laissez échapper par inadvertance quelques mots offensants. Et
celui-ci s’en offusque sévèrement. Alors, ça y est, vous avez peut-être
empoisonné la relation avec votre jeune pour un certain temps. Il est
donc avantageux d’être attentif à nos paroles afin de ne pas blesser notre
adolescent, surtout lors des disputes.

Encourager
Sous la carapace de chaque adolescent se cache une jeune personne qui
aspire à être soutenue et encouragée. Donc, récompensez les bons
comportements de votre adolescent et surtout ne lui rappelez pas
constamment ses erreurs. Vous trouverez à l’adresse suivante plusieurs
conseils pour devenir plus habile à encourager votre
adolescent : Encourager les autres.
Gérer les opinions offensantes
L’adolescent cherche à se différencier de ses parents. Rien de plus
normal. L’opposition est pour lui un moyen simple d’exprimer sa
différence. C’est pourquoi plusieurs adolescents expriment des opinions
extrémistes, qui sont parfois choquantes ou même insultantes pour leurs
parents. Voici comment réagir :
 Dédramatiser
Souvenez-vous des opinions que vous aviez à son âge et comparez
celles-ci avec vos positions actuelles. Tout comme vous autrefois,
votre jeune a besoin de confronter ses idées pour forger son
jugement. C’est une phase saine et nécessaire de son développement.
Il est fort probable que ses opinions extrémistes s’adouciront par
elles-mêmes avec le temps, tout comme ce fut probablement le cas
pour vous. Alors dédramatisez.

 Respecter le point de vue de votre adolescent


A moins qu’une décision urgente soit nécessaire, n’imposez pas vos
idées à votre adolescent. Il a le droit d’être en désaccord avec vous.
Prenez plutôt le temps de l’écouter. Il pourrait faire évoluer votre
façon de penser. Par ailleurs, il est important de noter que les
décisions finales vous appartiennent en tant que parent. Et être
diplomate avec votre jeune, ne vous empêche aucunement de lui
imposer une discipline raisonnable, voir « Le respect et la
discipline » ci-dessous.

 Démontrer votre amour malgré les divergences d’opinions


Au besoin, expliquez à votre adolescent que votre amour pour lui ne
dépend aucunement de ses prises de position. Il peut donc sans
conséquence avoir ses propres opinions différentes des vôtres.
Être un parent aidant
Dans certaines circonstances, il devient inutile d’essayer davantage de
convaincre, car nos arguments n’ont plus aucun effet. Il est alors
important d’avoir une bonne relation avec notre adolescent, afin de
garder une certaine influence sur lui. Mais comment s’y prendre ? En
nourrissant son attachement envers nous en tant que parents. Pour ce
faire, il faut être très disponible, lui donner beaucoup de temps et être
généralement un parent aidant.
Renoncer à être un parent parfait
Il est impossible d’être un parent parfait. Ce serait même dramatique de
croire que c’est possible, car vous seriez alors trop sûr de vous et trop
strict dans votre attitude. Donc être un bon parent pour un adolescent
implique d’accepter de faire des erreurs de temps à autre. Lorsque nous
sommes fautifs, mieux vaut simplement l’avouer à notre adolescent en
lui disant par exemple : « J’essaie de faire de mon mieux pour ton bien.
Mais j’ai fait une erreur, je le reconnais… » Aux yeux de votre jeune,
vous devenez alors un être humain qui fait des efforts sans être parfait,
tout comme lui.
Demander l’aide d’un professionnel, si nécessaire
Si votre adolescent a un problème sérieux, il pourrait ne pas vouloir se
confier à vous ou à un autre membre de la famille. Alors un psychologue
certifié peut constituer une bonne solution alternative. Parlez à votre
adolescent de cette possibilité. Mentionnez les avantages de rencontrer
un psychologue, voici des exemples :
 Être accompagné pour régler un problème difficile.
 Avoir une meilleure compréhension d’un problème.
 Être écouté en toute confidentialité par une personne objective.

Discipline :
Discipline : Dire non respectueusement
Il est question ici de la réponse négative d’un parent à la demande d’un
adolescent, par exemple refusé d’acheter un téléphone portable luxueux.
Dire non avec respect consiste principalement à prendre tout le temps
nécessaire pour expliquer gentiment à votre jeune les raisons qui
justifient votre refus. Faites-en sorte qu’il comprenne que votre réponse
négative n’est pas un abus de pouvoir, mais plutôt une décision que vous
prenez avec une raison valable. Cette démarche permet à votre
adolescent de mieux accepter votre réponse. Il est probable que votre
jeune ignorera en apparence vos explications. Mais il est quand même
nécessaire de mentionner pourquoi vous refusez, car votre adolescent
appréciera d’être respecté même s’il est déçu ou irrité par votre décision.

Discipline : Approche commune de discipline


Pour le bien de votre adolescent, il est important de vous entendre
avec votre conjoint sur les règles de discipline, surtout si votre approche
parentale est différente de celui-ci. Donc, négociez avec l’autre parent
(au besoin avec d’autres personnes impliquées) pour définir les règles à
imposer à votre adolescent. Celles-ci traitent typiquement : d’heures de
rentrée, de corvées, d’argent, etc. Votre jeune devrait être impliqué dans
l’établissement de ses règles de discipline. Finalement, ces règles devront
être adaptées à différentes situations et l’âge de votre adolescent. Il vous
faudra donc renégocier fréquemment pour faire en sorte que les deux
parents imposent toujours exactement les mêmes règles, sachant que
celles-ci doivent évoluer avec le temps.

Discipline : Le respect et l’autorité


Le respect est indispensable pour maintenir une bonne relation avec les
adolescents. Plusieurs parents se plaignent du manque de respect de leurs
jeunes, mais sont-ils eux-mêmes respectueux ? Il y a plusieurs façons de
manquer de respect à son enfant : ne pas l’écouter, le harceler, hausser le
ton indûment, ne pas tenir ses promesses, être insultant, etc. Faire preuve
de respect n’implique aucunement de renoncer à son autorité. Au
contraire, en exerçant une autorité raisonnable et participative, vous
gagnerez une plus grande estime de votre jeune, même s’il donne
l’impression du contraire pour l’instant.

Discipline : Établir des corvées


À partir d’environ 12 ans, plusieurs adolescents sont suffisamment
matures pour être affectés à de petites corvées. Les parents ne doivent
pas s’attendre à une aide spontanée de la part de leurs enfants. Il est donc
nécessaire qu’ils prennent l’initiative de leur assigner des tâches. De cette
manière, ceux-ci développeront progressivement le sens des
responsabilités. Les demandes des parents doivent porter principalement
sur des tâches répétitives plutôt que ponctuelles, par exemple vider le
lave-vaisselle tous les jours, non pas de temps à autre. Les jeunes ont une
grande capacité à oublier les corvées qui leur sont assignées. Il sera donc
nécessaire de répéter souvent à vos adolescents de s’acquitter de celles-
ci. Bien qu’ingrate, cette répétition fait partie du devoir des parents. Un
minimum de trois semaines sera nécessaire pour que votre adolescent ait
intégré ce qu’il doit faire et qu’il le fasse avec moins de rappels de votre
part. Progressivement, votre jeune apprendra que les corvées ne sont pas
si désagréables. Éventuellement, il découvrira la satisfaction du travail
bien fait, pour son bénéfice et celui de ses semblables.
Discipline : Éviter les sermons excessifs
Trop sermonner votre adolescent aura pour effet de l’éloigner émotive
ment de vous. Mais il est parfois nécessaire de réprimander nos enfants.
Alors lorsque c’est le cas, exprimez votre point de vue et vos inquiétudes
avec grand respect. Gardez en tête qu’il est normal qu’un adolescent
veuille expérimenter différentes choses. De plus, évitez de lui raconter
votre adolescence ; car pour lui c’était une autre époque et la situation
actuelle est complètement différente.

Gestion des conflits :


Conflit : Choisir ses batailles
Avant de vous laisser entraîner dans un conflit avec votre adolescent,
assurez-vous d’avoir une bonne raison de le faire. Si le sujet du litige
n’en vaut pas vraiment la peine, laissez tomber. Par exemple, si vous
n’aimez pas la couleur ou la longueur des cheveux de votre adolescent,
n’en parlez simplement pas. Gardez plutôt votre crédibilité et votre
énergie pour des sujets importants, par exemple : absences à l’école,
heures tardives de retour à la maison, consommation de drogues.
Conflit : Gérer les provocations
Lorsque leurs enfants deviennent adolescents, plusieurs parents sont
surpris de les voir devenir insolents à leur égard. Et ils ne savent pas
comment se comporter dans cette situation. En tant que parent, il importe
d’être tempéré pour maintenir une bonne relation avec votre jeune. Faites
preuve de patience, de compréhension et de disponibilité. Gardez en tête
que votre adolescent n’exprime pas ses sentiments à la manière d’un
adulte. Si vous jugez qu’il faut répondre à une provocation, prenez tout le
temps nécessaire pour vous exprimer sans l’offenser. Finalement, vous
trouverez à l’adresse suivante des conseils pour mieux réagir
aux provocations et insultes.
Conflit : Donner de l’espace à votre adolescent
Si votre jeune est en colère, il a peut-être besoin de temps pour réfléchir.
Le fait qu’il s’enferme momentanément dans sa chambre n’est pas
forcément une mauvaise chose. N’en soyez pas offensé. Par ailleurs, si
vous insistez pour qu’il vous présente des excuses alors qu’il est encore
en colère, vous ne ferez qu’aggraver la situation. Faites preuve
d’indulgence, attendez qu’il soit un minimum calmé pour lui adresser la
parole.

Conflit : Garder votre calme


Être le parent d’un adolescent implique d’être confronté à des crises de
temps à autre, une fugue par exemple. Lorsque la tension monte
soudainement, il est impératif en tant qu’adulte de demeurer pondéré.
Sinon votre attitude, vos questions et votre ton de voix auront pour effet
de mettre votre adolescent sur la défensive. Voici des suggestions qui
vous aideront à rester calme lors de crises :
 Prendre de longues respirations profondes.
 Prendre une brève pause dans la conversation, aller aux toilettes par
exemple.
 Boire sans empressement un verre d’eau.
 Marcher lentement dans la pièce en comptant vos respirations.
 Fredonner une chanson, silencieusement dans votre tête si vous
n’êtes pas seul.
 Occuper vos pensées dans une activité prenante.
 Se souvenir que malgré la crise, vous aimez votre adolescent et il
vous aime.
Conflit : Être diplomate
Lors d’un conflit, nos paroles sont parfois mal interprétées parce que
l’atmosphère est porteuse d’une charge émotive. Conséquemment, il est
avantageux de faire preuve de diplomatie afin de ne pas dire des choses
regrettables. En particulier, soyez très prudent si vous tentez de faire de
l’humour. Lorsque la situation est tendue, une blague, normalement sans
conséquence, peut être mal interprétée. Finalement, un article est dédié
aux phrases à ne jamais dire à un adolescent.

Conflit : Provoquer la réconciliation


Tôt ou tard, presque que tous les adolescents ont un conflit important
avec leur père ou leur mère. S’il y a lieu, c’est votre rôle en tant que
parent de faire preuve de maturité et de bien gérer la situation. Vous
trouverez à l’adresse suivante plusieurs articles sur les conflits.
Attentes des adolescents envers leurs parents.
Les adolescents veulent typiquement que leurs parents :
 aient confiance en leurs enfants, même s’ils font des erreurs,
 les écoutent sans juger,
 soient disponibles lorsqu’ils en ont besoin, sans être constamment sur
leurs talons,
 démontrent de l’intérêt, sans poser de questions embarrassantes,
 connaissent bien leurs sensibilités, sans les taquiner ni les ridiculiser,
 respectent strictement leur l’intimité, sans faire preuve d’indifférence,
 expriment au besoin leurs opinions, mais sans donner de conseils,
 évitent de parler de leur propre adolescence, « car maintenant la vie est
complètement différente »,
 évitent de se mettre en colère,
 tiennent leurs promesses,
 appliquent à eux-mêmes ce qu’ils prêchent à leurs adolescents,
 fassent preuve d’un amour inconditionnel

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