Sei sulla pagina 1di 8

Soare Alin-Alexandru

Anul I Agroturism – ID (IMAPA)

Les fetes et les coutumes chez les roumains

-MÀRTISOR (À PRONONCER MEURTICHOR)


Le Màrtisor ressemble à un pendentif. A la place de la chaine, on y passe un
fil torsadé rouge et blanc. En Roumanie, le rouge se rapporte à l’hiver, et le
blanc symbolise le renouveau et le printemps. Ce petit fil traduit le passage
de la première saison à la seconde. On l’accroche comme une broche sur la
poitrine. Il en existe de toutes formes et couleurs, bien que l’on privilégie les
trèfles à quatre feuilles ou encore le fer à cheval, synonymes de chance. Il
s’offre le 1er Mars aux femmes auxquelles on tient, qui le conserveront au
minimum 9 jours durant. Ce talisman apporte la chance à son propriétaire. La
légende dit qu’il faut l’attacher à la première branche en fleur que l’on croise
pour avoir une bonne saison, fleurie et riche en fruits et légumes. Cette
coutume est liée à l’agriculture, puisqu’elle correspond à l’arrivée de la
nouvelle année agraire, annoncée par le printemps.
D’autres croyances se sont développées autour du Màrtisor. Il aurait par
exemple des vertus protectrices contre le soleil et aiderait à maintenir la peau
laiteuse. Le porte bonheur préserverait la santé des enfants.

-MÀCINICI (À PRONONCER MEUTZINITZI)


De même que le Màrtisor, cette coutume du 9 Mars honore le nouvel an
agraire. Les Saints Mucenici étaient 40 soldats chrétiens, martyrisés par un
roi païen qui les a fait jeter dans un lac pour les geler. D’après la légende,
l’eau du lac se serait réchauffée et les hommes en seraient ressortis vivants.
Dans la tradition, les roumains font 40 brioches en forme de 8, qu’ils arrosent
de miel et saupoudrent de noix. On peut aussi en faire une sorte de soupe
sucrée, l’eau symbolisant le lac dans lequel avaient été entrainés les
Mucenici. On dit également qu’il faut boire 40 verres de vin ce jour là. Les
croyants pensent que le vin bu au Màcinici se transformera tout au long de
l’année en sang et en force pour le travail.
Il existe un proverbe qui dit que « Le temps du printemps sera le même que
celui du jour des Màcinici ». Prévoyez donc un printemps pluvieux !

-PÂQUES
Les Pâques orthodoxes ne tombent que très rarement à la même date que les
Pâques catholiques. La date de Pâques est calculée pareillement dans ces
deux religions, mais le calcul ne se base pas sur le même calendrier : julien
pour les orthodoxes et grégorien pour les catholiques. Cette année, les
roumains fêteront donc Pâques le 27 Avril.
Le chocolat étant un met plutôt haut de gamme, les roumains ont pour
habitude de manger de vrais œufs durs à cette occasion. Ils en font cuire une
bonne marmite (comptez entre 20 et 50 œufs). Mais la cuisson de tous ces
œufs n’est pas le plus délicat. Il reste à les peindre et il existe plusieurs
techniques. La plus simple consiste à les tremper dans de la peinture spéciale,
diluée dans du vinaigre. Il est possible de mettre une jolie brindille de persil
sur l’œuf, d’envelopper le tout dans une chaussette et de le tremper dans la
peinture de cette façon. Lorsqu’on enlève ce petit vêtement, il ne reste plus
qu’une trace de feuille sur la coquille, ce qui est assez esthétique. Si on se
sent une âme d’artiste, on peut également peindre la coque à la main.
Avant de manger les œufs, il faut suivre un rite pour les casser. Cela consiste
à prendre un œuf et à le casser sur celui du voisin en disant « Christos a inviat
» (Jésus est ressuscité). Ce à quoi la seconde personne va répondre « adevarat
a inviat » (il est ressuscité, c’est vrai). La personne dont l’œuf se casse a
perdu. Il ne reste plus qu’à les déguster, accompagnés de brioche et de
moutarde ou de citron.

-LA JOURNÉE DE L’ENFANT


En Roumanie, la journée de l’enfant surplombe la fête des mères et la fête
des pères. On est tous des enfants, et en Roumanie, l’enfant est plus au centre
de l’attention qu’en France. C’est le moment pour les parents de faire des
cadeaux à leurs enfants mais surtout de passer du temps avec eux. Cet
évènement se déroule le 1er Juin, ce qui donne lieu à des promenades et
sorties en plein air en famille.

-MOS NICOLAE (PÈRE NICOLAS OU SAINT NICOLAS EN


FRANÇAIS)
La Saint Nicolas est une fête peu connue en France, mais très présente en
Roumanie, presque autant que le Père Noël. La date du 6 Décembre
correspond à la mort de Saint Nicolas. Il est principalement connu comme
étant le protecteur des enfants. La tradition veut que les enfants mettent leurs
chaussures bien en évidence, au pied de leur lit par exemple. Mos Nicolae y
dépose dans la nuit du 5 au 6 Décembre de petits jouets et des sucreries, en
particulier des oranges pour les enfants qui ont été sages, et des bâtons en
signe de punition pour les autres. Pourquoi des oranges me direz-vous ? Eh
bien parce que du temps du dictateur Ceausescu, les oranges étaient chères et
rares.
Cette fête s’adresse principalement aux enfants, mais les adultes ont bien
souvent droit eux aussi à des chocolats !

La Roumanie regorge de nombreuses autres merveilles tout aussi


folkloriques. Rendez-vous le mois prochain pour en découvrir un peu plus !

C’est vrai, il faut reconnnaître que le jour du Valentin prend sa place dans les
grandes villes. Dragobete est une fête peu connue par les Roumains, et
surtout par les jeunes.

Le Dragobete a traditionnellement lieu le 24 février. Récemment, on voit


cette fête comme une réaction et une alternative à la Saint Valentin. C’est la
raison pour laquelle le Dragobete a acquis la connotation de journée des
amoureux, ce qui n’était pas sa vocation première. Il s’agissait à l’origine de
la réconciliation entre l’élément féminin et l’élément masculin, avant
l’arrivée du Jeune de Pâques, lequel reconnaît l’autorité féminine. Les
femmes et les jeunes filles vont alors en forêt, cueillir des fleurs, ce qui
représente un premier geste de sacrifice du végétal qui renaît, incarnant la
force de la vie. Indifféremment du fait que les rencontres en forêt généraient
parfois une certaine intimité, la fête garde un caractère solennel, et reste sous
le signe de l’offrande des premières fleurs. Il s’agit de l’une des fêtes
comportant le plus de délicatesse et sensibilité, et c’est probablement la
raison pour laquelle elle a disparu. La société n’admettait plus son besoin de
sensibilité.

D’où vient le nom de Dragobete ? « Drag » veut dire cher dans le sens
sentimental. Le suffixe « bete » donne une connotation d’autorité, de virilité,
de masculinité dans le sens d’autorité. « Vrabete » est le nom donné au
moineau mâle. N’oublions pas que le 24 février est la Saint Jean Baptiste
(Sfantul Ioan Botezatorul). La personnalité du Saint est synonyme de
changement d’attitude, de réflexion sur le comportement individuel.

Le geste de la cueillette des fleurs doit été considéré comme le sacrifice des
premiers fruits de la terre, en l’honneur du martyr décapité. Cette explication,
plus proche de la mentalité roumaine, exclut tout érotisme, et s’éloigne
nettement de celle de la Saint Valentin, festivité où l’aspect érotique domine
le côté métaphorique ou esthétique, voire commerciale.

Le “martisor” (diminutif de "martie - mars") est offert à l’aube du 1er Mars et


on le porte attaché à la poitrine tout le long du mois de mars, après quoi il est
suspendu à un arbre fleuri, dans l’espoir que toute l’année serait fleurie.

Le martisor est une fine ganse formée de deux fils tressés, l’un blanc et
l’autre rouge, auxquels on peut attacher une petite figurine en bois ou en
métal (un coeur, une lettre, une fleur, un fer à cheval ou un trèfle à quatre
feuilles) qui joue le rôle de porte-bonheur.

Filles et garçons, femmes et hommes peuvent offrir des "martisor" à leurs


amis, leurs amours, leurs familles. La seule contrainte traditionnelle étant de
mêler deux brins de couleurs rouge et blanche, on n’hésite pas à
confectionner les "martisor" personnellement. Quant aux marchands, qui sont
souvent aussi les créateurs, rivalisent d’ingéniosité dans le confectionnement
des "martisor".
Le rouge et le blanc mêlés représentent les deux saisons qui se mélangent
encore. Le rouge c’est l’hiver (peut-être parce qu’on y fait rougeoyer l’âtre)
et le blanc, le printemps qui s’annonce avec la pousse du perce neige, fleur
symbolisant le retour de la nature à la vie.

Légendes autour du "martisor"


Il y a plusieurs légendes concernant l’origine du martisor.

Selon l’une d’entre elles, il était une fois une vieille dame qui s’appellait
Dochia. Elle avait une belle-fille qu’elle haïssait de toutes ses forces. Un jour
d’hiver, Dochia lui donna un manteau très sale et lui dit d’aller le laver dans
la rivière et ne pas rentrer avant que le vêtement ne soit tout blanc. La pauvre
jeune fille y obéit, mais plus elle le lavait, plus noir le manteau devenait.
Désespérée, elle se mit à pleurer. Soudain, un homme nommé Martisor
apparut et demanda pourquoi elle pleurait. La jeune fille lui raconta son
malheur. Alors, Martisor lui divulgua le secret qu’il possédait des pouvoirs
magiques. Il lui offrit une fleur aux pétales rouges et blancs, lui conseilla de
laver le vêtement encore une fois et de rentrer ensuite à la maison. Et miracle
eut lieu ! Lorsque la jeune fille regagna sa maison, le manteau était blanc
comme neige ! La vieille Dochia ne pouvait pas y croire. Mais, du coup, elle
vit la fleur dans les cheveux de sa belle-fille. Toute confondue, Dochia pensa
que le printemps était venu et décida de partir ses troupeaux sur la montagne.
Le temps était beau et la vieille enleva ses touloupes, l’une après l’autre.
Mais plus tard, la bruine remplaça le soleil trompant. Au sommet de la
montagne, Dochia rencontra Martisor qui la réprimanda d’avoir obligé sa
belle-fille de supporter le froid et l’humidité. Puis, l’homme disparut. La
vieille Dochia resta seule sur la montagne. Le gel la transforma en pierre.

Voilà pourquoi, début mars, les Roumains tressent des fils rouges et blancs et
les portent comme amulettes pour célébrer la victoire du bien contre le mal et
l’arrivée du printemps.

Conformément à une autre légende, une fois, au mois de mars, la jonquille a


fleuri avant la perce-neige. La perce-neige en fut fâchée et se mit à battre la
jonquille qui, à son tour, frappa la perce-neige et la blessa. Du sang s’écoula
sur la neige. Sur cette place, poussa une autre perce-neige, blanche avec des
tâches rouges. Une jeune fille a trouvé cette fleur et l’a attachée sur sa
poitrine. Alors, les amies de la fille ont tressé des fleurs de fils blancs et
rouges et les ont attachées sur leurs poitrines.

Tout d'abord, il faut savoir que Noël en roumain se dit : CRACIUN et le père
Noël : Mos Craciun.

Voilà une petite description de ce qui se passe en Roumanie à l'occasion des


fêtes d'hiver… Cette fête a gardé toute sa tradition religieuse et son folklore.
L'arbre de Noël est décoré avec des noix, des marrons, des noisettes, des
bonbons et chocolats emballés dans du papier coloré et des pommes. Le sapin
est conservé jusqu'à la Saint Jean - début janvier.

Après avoir décoré le sapin, les enfants partent dans leur quartier ou village,
pour chanter de maison en maison. Ils s'appellent des « colindatori ». Ces
chants de Noël sont toujours de caractère religieux et annonce la Nativité du
bébé Jésus Christ. De porte en porte, ils reçoivent selon la tradition soit des
gros bretzels, des beignets, des bonbons, des pommes, soit de l'argent.
Ensuite, ils vont à l'église pour participer à la messe de la Nativité.

Les petits vont dormir en attendant la venue du Père Noël. Quant aux plus
grands, ils participent à la veillée de Noël et ont le plaisir de rencontrer le
Père Noël en chair et en os ! Celui-ci leur demande de réciter une poésie ou
de chanter et leur remet alors leurs cadeaux.
À Noël, "on taille le porc" dans toutes les chaumières roumaines. Sacrifié le
jour de l'Ignat (quelques jours avant Noël), le porc est minutieusement
préparé: produits de charcuterie, jambon fumé, etc.

Le repas de Noël

Racituri ou piftie (gelée de viande).


Des saucisses fraîches de porc, qui seront ultérieurement grillées ou frites,
garnies de muraturi - cornichons; piments-tomate et tomates vertes en
saumure.
Divers produits de charcuterie traditionnelle: toba - intestins de porc farcis de
gelée de viande, de foie et de couenne; caltabos - sorte de boudin; babic ,
ghiudem - sorte de saucisses, très sèches et épicées, préparées avec de la
viande de chèvre, de mouton ou de bœuf.
Salade de boeuf - légumes cuits à la vapeur (ou bouillis): carottes, céleris,
pommes de terre, petits pois, légumes en saumure, le tout émincé et mélangé
avec des olives, de la viande de boeuf cuite et coupé en fines lamelles, et lié
avec une mayonnaise.
Ciorba de perisoare - soupe de légumes un peu aigre au son fermenté, avec
des boulettes de viande de porc.
Sarmale - le plat traditionnel le plus prisé des Roumains - feuilles de
choucroute farcies de viande de porc hachée, accompagnées de polenta
( mamaliga ).
Rôti de porc - assaisonné de légumes en saumure ou de salades composées.
Le dessert traditionnel de Noël est le " Cozonac ". C'est une brioche farcie de
fruits secs ou de chocolat.
Tuica ou palinca - eau de vie, généralement de prunes, très forte
Des vins, surtout rouges, selon chaque région.

Des noëls, des traditions et des coutumes populaires pour le Noël


De la veille de Noël jusqu’au Jour de l’An, les chanteurs de noëls partent en
cortège, en s’arrêtant au domicile des personnes pour faire entendre la
naissance de Dieu et pour les rendre des souhaits de santé et de joie de vivre.
Les enfants et les jeunes du milieu rural et de la ville, tous sont dédiés en
cette période à l’ancienne coutume populaire, le noël. Ayant des
significations différentes d’une région à l’autre, les traditions de Noël, les
noëls roumains font partie de la magie des nuits d’hiver et des jours fériés.
Toutes les traditions du Noël roumain ont un âge plus ancien que le
christianisme, et la conception même de la fête correspond aux pratiques
archaïques des sociétés antiques. Autour de la date fixée pour le solstice
d’hiver, les peuples indo-européennes ont célébré la mort et la renaissance du
dieu-soleil, identifié avec Saturne aux Romains. En général, la conception
mystique est la même, le dieu vieillit et meurt, mais il émerge à l’arrivée de la
nouvelle année, et marque le début d’un nouveau cycle solaire.
Bien que les noëls soient similaires pour la plupart du pays, il ya des
préférences régionales pour certaines chansons, des noëls spécifiques pour
certains régions. On dit que ceux qui ne reçoivent pas les chanteurs de noëls
n’auront pas une bonne année. N’oubliez pas les traditions roumaines, ouvrez
la porte et laissez les noëls remplir les fêtes de Noël.

Potrebbero piacerti anche