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-PÂQUES
Les Pâques orthodoxes ne tombent que très rarement à la même date que les
Pâques catholiques. La date de Pâques est calculée pareillement dans ces
deux religions, mais le calcul ne se base pas sur le même calendrier : julien
pour les orthodoxes et grégorien pour les catholiques. Cette année, les
roumains fêteront donc Pâques le 27 Avril.
Le chocolat étant un met plutôt haut de gamme, les roumains ont pour
habitude de manger de vrais œufs durs à cette occasion. Ils en font cuire une
bonne marmite (comptez entre 20 et 50 œufs). Mais la cuisson de tous ces
œufs n’est pas le plus délicat. Il reste à les peindre et il existe plusieurs
techniques. La plus simple consiste à les tremper dans de la peinture spéciale,
diluée dans du vinaigre. Il est possible de mettre une jolie brindille de persil
sur l’œuf, d’envelopper le tout dans une chaussette et de le tremper dans la
peinture de cette façon. Lorsqu’on enlève ce petit vêtement, il ne reste plus
qu’une trace de feuille sur la coquille, ce qui est assez esthétique. Si on se
sent une âme d’artiste, on peut également peindre la coque à la main.
Avant de manger les œufs, il faut suivre un rite pour les casser. Cela consiste
à prendre un œuf et à le casser sur celui du voisin en disant « Christos a inviat
» (Jésus est ressuscité). Ce à quoi la seconde personne va répondre « adevarat
a inviat » (il est ressuscité, c’est vrai). La personne dont l’œuf se casse a
perdu. Il ne reste plus qu’à les déguster, accompagnés de brioche et de
moutarde ou de citron.
C’est vrai, il faut reconnnaître que le jour du Valentin prend sa place dans les
grandes villes. Dragobete est une fête peu connue par les Roumains, et
surtout par les jeunes.
D’où vient le nom de Dragobete ? « Drag » veut dire cher dans le sens
sentimental. Le suffixe « bete » donne une connotation d’autorité, de virilité,
de masculinité dans le sens d’autorité. « Vrabete » est le nom donné au
moineau mâle. N’oublions pas que le 24 février est la Saint Jean Baptiste
(Sfantul Ioan Botezatorul). La personnalité du Saint est synonyme de
changement d’attitude, de réflexion sur le comportement individuel.
Le geste de la cueillette des fleurs doit été considéré comme le sacrifice des
premiers fruits de la terre, en l’honneur du martyr décapité. Cette explication,
plus proche de la mentalité roumaine, exclut tout érotisme, et s’éloigne
nettement de celle de la Saint Valentin, festivité où l’aspect érotique domine
le côté métaphorique ou esthétique, voire commerciale.
Le martisor est une fine ganse formée de deux fils tressés, l’un blanc et
l’autre rouge, auxquels on peut attacher une petite figurine en bois ou en
métal (un coeur, une lettre, une fleur, un fer à cheval ou un trèfle à quatre
feuilles) qui joue le rôle de porte-bonheur.
Selon l’une d’entre elles, il était une fois une vieille dame qui s’appellait
Dochia. Elle avait une belle-fille qu’elle haïssait de toutes ses forces. Un jour
d’hiver, Dochia lui donna un manteau très sale et lui dit d’aller le laver dans
la rivière et ne pas rentrer avant que le vêtement ne soit tout blanc. La pauvre
jeune fille y obéit, mais plus elle le lavait, plus noir le manteau devenait.
Désespérée, elle se mit à pleurer. Soudain, un homme nommé Martisor
apparut et demanda pourquoi elle pleurait. La jeune fille lui raconta son
malheur. Alors, Martisor lui divulgua le secret qu’il possédait des pouvoirs
magiques. Il lui offrit une fleur aux pétales rouges et blancs, lui conseilla de
laver le vêtement encore une fois et de rentrer ensuite à la maison. Et miracle
eut lieu ! Lorsque la jeune fille regagna sa maison, le manteau était blanc
comme neige ! La vieille Dochia ne pouvait pas y croire. Mais, du coup, elle
vit la fleur dans les cheveux de sa belle-fille. Toute confondue, Dochia pensa
que le printemps était venu et décida de partir ses troupeaux sur la montagne.
Le temps était beau et la vieille enleva ses touloupes, l’une après l’autre.
Mais plus tard, la bruine remplaça le soleil trompant. Au sommet de la
montagne, Dochia rencontra Martisor qui la réprimanda d’avoir obligé sa
belle-fille de supporter le froid et l’humidité. Puis, l’homme disparut. La
vieille Dochia resta seule sur la montagne. Le gel la transforma en pierre.
Voilà pourquoi, début mars, les Roumains tressent des fils rouges et blancs et
les portent comme amulettes pour célébrer la victoire du bien contre le mal et
l’arrivée du printemps.
Tout d'abord, il faut savoir que Noël en roumain se dit : CRACIUN et le père
Noël : Mos Craciun.
Après avoir décoré le sapin, les enfants partent dans leur quartier ou village,
pour chanter de maison en maison. Ils s'appellent des « colindatori ». Ces
chants de Noël sont toujours de caractère religieux et annonce la Nativité du
bébé Jésus Christ. De porte en porte, ils reçoivent selon la tradition soit des
gros bretzels, des beignets, des bonbons, des pommes, soit de l'argent.
Ensuite, ils vont à l'église pour participer à la messe de la Nativité.
Les petits vont dormir en attendant la venue du Père Noël. Quant aux plus
grands, ils participent à la veillée de Noël et ont le plaisir de rencontrer le
Père Noël en chair et en os ! Celui-ci leur demande de réciter une poésie ou
de chanter et leur remet alors leurs cadeaux.
À Noël, "on taille le porc" dans toutes les chaumières roumaines. Sacrifié le
jour de l'Ignat (quelques jours avant Noël), le porc est minutieusement
préparé: produits de charcuterie, jambon fumé, etc.
Le repas de Noël