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Entre séduction
et inspiration :
l'homme
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QUADRIGE/PUF
N arrativité et herméneutique .
quelques propositions*
rapport neutre. Une conception des expériences origi- e.t~hafer, I'interprétation se fonderait, ~E:_~~E:li~:~_~E_a-
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.
naires qu'aucun phiIosophe et aucun psychoIogue ne se
permettrait de soutenir?
"\ meneutic tum : A critique of narrative truth and historical truth, J. Amer.
Psychoanal. Assn, 36, 1988, 2, p. 429-453 .
. 7. On s'~muse du caractere ?bsolete de ces theses, lorsqu'on se sou-I
vlent que 1 ouvrage de Maunce Halbwachs, Les cadres sociaux de·
Ia mémoire, date de 1925 et que I'un de ses chapitres majeurs s'intitule : 8. Das jrühzeitliche und jrühmenschliche Dasein, Heidegger, GA, 27,
«La reconstruction du passé I). La Phénoménologie de Ia perception de p. 123 sq. Texte aimablement signalé par le P' Greisch.
M. Merleau-Ponty est de 1945. 9. Sass et Woolfolk, lococit., p. 445.
Concretement dans les situations premieres de l'en-
faIl~~1_~~~_lpessag~s
sontceux-----lesad.iilt:esad.ressent
à l'enfant.
Étant admise cette avancée décisive, telle que Hei-
degger Ia formule, de nombreuses questions restent
ouvertes à Ia critique :
- Qu'est-ce qui est interprété, c'est-à-dire fait l'objet
de Ia mise en récit ? Les instruments de Ia protocompréhension ou des pre-
- Quels sont les instruments de Ia mise en récit ? mieres traductions sont les structures narratives, codes,
- Quels sont les résultats de Ia mise en récit, notam- mythes, proposés à l'enfant par Ie monde social.
ment en termes métapsychologiques ? A ce propos, on peut contester l'idée que le code tra-
- Quelle est Ia fonction de Ia pratique anaIytique, par ductif serait purement et simpIement le Iangage verbal
rapport à Ia mise en récit ? du monde adulte. Les structures Iangagieres, tant par
leur généraIité (s'agissant d'une même Iangue vernacu-
laire) que par les différences structuraIes souvent consi-
dérables de l'une à I'autre, sont incapables de rendre
compte de Ia spécificité des codes narratifs proposés à
L'objet de Ia protocompréhension ne peut être en l' enfant. Ces codes sont approchés d'une part par
aucun cas une situation brute. II ne peut y avoir attribu- l'ethnoIogie, d'autre part par Ia psychanaIyse elle-
tion de sens qu'à ce qui apporte déjà un sens avec Iui. même, qui en a fait l'inventaire partiel au titre de grands
Mais ici, l'objection faite à Spence et Viderman (ne pas « complexes }),« fantasmes (dits) originaires », « théories
o.pposer une narrativité pIeine de sens à un donné brut) sexuelles infantiIes », « romans familiaux », etc.
nsque de mener à une remontée à I'infini. La vaIeur « connaissance » de ces codes est inexis-I;
Or, seIon nous, cette remontée ne se trouve stoppée tante, aIors que Ieur potentieI de Iiaison et de mise en . r~J
que si l'on tient compte de l'intervention de l'autre. II forme est indéniable. IIs sont du domaine de l'idéoIogie.
convient en effet d'affirmer que Ia protocompréhension
ne porte pas sur un donné mais sur un message.
.!:~hermén~~~qu~~~!E.2P.cayan~_t~.!:!t herm~I!~~tique 4\1 (
duction qui !1'est2..::l~Q~~tment_!!!!~!!IQ~~~~ais é;~n- en compte le fait que les messages premiers de I'adulte
tuelle~!Il!)?-!~.r~.t~'~~'~~7~=~<?2~~Il).- _.--------- -- ~()Il!~9_g1P.E~lpi~
..par ..~~.sex~âi.i~~~.~!~~~Il-~e-sens;·Eni.gma-
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tiques. Dês Iors, Ia traduction a pour contrepartie néces-
saire I'échêCde-traductfon~- quT--esr-refouIemem. La
consrltutionde-i'appareÜ psychique, moi et ça, --est:ã
rappõrteraux;á~a~de"iã iraduc1:ionõriginaire-W:--
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