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Comment fêtent les Roumains le Noël ?

les "colindatori"
À Noël, "on taille
le porc" dans
toutes les
chaumières
roumaines.
Sacrifié le jour Tout d'abord, il faut savoir que Noël en roumain se dit : CRACIUN et
de l'Ignat le père Noël : Mos Craciun.
(quelques jours
avant Noël), le Voilà une petite description de ce qui se passe en Roumanie à l'occasion
porc est des fêtes d'hiver… Cette fête a gardé toute sa tradition religieuse et son
minutieusement folklore. L'arbre de Noël est décoré avec des noix, des marrons, des
préparé: produits noisettes, des bonbons et chocolats emballés dans du papier coloré et
de charcuterie, des pommes. Le sapin est conservé jusqu'à la Saint Jean - début janvier.
jambon fumé,
etc. Après avoir décoré le sapin, les enfants partent dans leur quartier ou
village, pour chanter de maison en maison. Ils s'appellent des «
colindatori ». Ces chants de Noël sont toujours de caractère religieux et
annonce la Nativité du bébé Jésus Christ. De porte en porte, ils
reçoivent selon la tradition soit des gros bretzels, des beignets, des
bonbons, des pommes, soit de l'argent. Ensuite, ils vont à l'église pour
participer à la messe de la Nativité.

le sapin de Noël Les petits vont dormir en attendant la venue du Père Noël. Quant aux
plus grands, ils participent à la veillée de Noël et ont le plaisir de
rencontrer le Père Noël en chair et en os ! Celui-ci leur demande de
réciter une poésie ou de chanter et leur remet alors leurs cadeaux.

Le repas de Noël

Racituri ou piftie (gelée de viande). Ciorba de perisoare - soupe de légumes un


peu aigre au son fermenté, avec des
Des saucisses fraîches de porc, qui seront boulettes de viande de porc.
ultérieurement grillées ou frites, garnies de
muraturi - cornichons; piments-tomate et Sarmale - le plat traditionnel le plus prisé
tomates vertes en saumure. des Roumains - feuilles de choucroute
farcies de viande de porc hachée,
Divers produits de charcuterie accompagnées de polenta ( mamaliga ).
traditionnelle: toba - intestins de porc
farcis de gelée de viande, de foie et de Rôti de porc - assaisonné de légumes en
couenne; caltabos - sorte de boudin; babic , saumure ou de salades composées.
ghiudem - sorte de saucisses, très sèches et
épicées, préparées avec de la viande de Le dessert traditionnel de Noël est le "
chèvre, de mouton ou de bœuf. Cozonac ". C'est une brioche farcie de
fruits secs ou de chocolat.
Salade de boeuf - légumes cuits à la vapeur
(ou bouillis): carottes, céleris, pommes de Tuica ou palinca - eau de vie,
terre, petits pois, légumes en saumure, le généralement de prunes, très forte
tout émincé et mélangé avec des olives, de
la viande de boeuf cuite et coupé en fines Des vins, surtout rouges, selon chaque
lamelles, et lié avec une mayonnaise. région.

sarmale salade de boeuf cozonac tuica et vin

Comme vous voyez, les Roumains aiment manger et faire la fête ! Joyeux Noël à tout le
monde !
Traditions

Comment célèbre-t-on
la Noël en Roumanie?
En Roumanie, Noël est
l’occasion de
nombreuses traditions,
dont certains, vieilles
de plusieurs siècles
autour du ciel.

«Ecoutez-moi ça : le
commencement n’est
jamais comme la fin ;
le commencement
change tout ce qui a été
et crée d’autres modes»
- constatait froidement un paysan, à la fin du 19e siècle, devant un Monsieur descendu de la
ville pour enregistrer sa voix sur un phonographe à cylindre. L’homme expliquait au
Monsieur avec la machine pourquoi le calendrier officiel avait jadis mis la confusion dans
son village, après avoir séparé Noël du Petit Noël, c’est-à-dire du Nouvel An.

Il y a quelques centaines d’années, dans les anciens calendriers, même chrétiens, les deux ne
faisaient qu’une seule et unique fête, noyau d’une vaste période de passage d’un an à l’autre.
Durant plus d’un mois, Noël s’éparpillait alors dans des traditions, dont l’existence et le sens
échappent complètement au Roumain contemporain.

Voilà pourquoi cette semaine, nous vous proposons de partir à la recherche de certaines de ces
coutumes, jetées aux oubliettes par la modernité. Tout comme les cylindres du phonographe. «
Visages de Noël » c’est maintenant sur RRI.

L’oiseau prend son envol vers les nuages épais qui s’apprêtent à lâcher la neige. Autrement dit,
l’oiseau s’envole vers les amas de vapeurs d’eau condensée maintenus dans l’atmosphère par des
courants ascendants.

En principe, le ciel ne nous pose plus trop de problèmes. Nous savons, par exemple, que le ciel
est en fait noir et non bleu, comme l’atmosphère terrestre nous le fait croire en filtrant la lumière.
Nous savons aussi que nous menons notre existence sur un petit corps céleste parmi tant d’autres,
innombrables. A vrai dire, nos contemporains ne se soucient pas trop du ciel.
A part l’éventualité qu’un astéroïde ne s’écrase sur la Terre et certainement pour examiner la
disposition des planètes dans l’horoscope quotidien. Bien sûr, pour nombre d’entre nous, il y a
aussi Dieu, mais vit-il, vraiment, à un endroit précis, dans les cieux ? De nos jours, on ne peut
plus être sûr de rien…

Au-dessus du village roumain d’il y a quelques centaines d’années, le ciel était un peu moins
vaste, mais très peuplé et certainement très bleu. De plus, pour les paysans d’antan, la voûte
céleste était composée de deux parties, lui permettant de s’ouvrir lorsque Dieu voulait
contempler sa création. Cela se passait d’habitude lors des grandes fêtes, telles Pâques,
l’Epiphanie et surtout entre Noël et le Nouvel An. Pourtant, il était plutôt défendu d’attendre ou
de regarder ce miracle, explique l’ethnologue Serban Angelescu :
« Il faut prendre des précautions devant la révélation du pouvoir divin. La divinité qui se montre
aux humains est une apparition bénéfique, mais il est néanmoins très risqué d’entrer en contact
avec elle. Toutefois, il ne faut pas rater cette opportunité, car de tels événements sont rares. Ils
se produisent notamment à l’occasion des grandes fêtes, comme par exemple cette période de
transition d’une année à l’autre. Le temps devient maintenant flexible et l’espace s’ouvre pour
communiquer avec d’autres mondes. »

L’apparition était terrible et exaltante : au milieu d’une lumière intense, debout ou assis à une
table, Dieu se montrait muni parfois d’un tonnerre, ressemblant à un fouet orné de fleurs. Il
pouvait également écrire, décidant de la richesse des récoltes pour chaque pays, de la vie ou de la
mort des humains, de la guerre et de la paix.

Il ne fallait pas être un ermite pour voir les cieux s’ouvrir; il suffisait d’une foi inébranlable. Il y
avait pourtant des malins qui guettaient l’instant miraculeux pour deux raisons bien concrètes –
les gens croyaient que, pour la durée d’un clin d’œil, toutes les eaux se transformaient en vin.
En plus, tout au long de la nuit de la Saint Vasile, c’est-à-dire du Nouvel An, les animaux
pouvaient parler d’une voix humaine et parler entre eux de l’avenir. Mais tout comme les
véritables élus, les véritables roublards n’étaient pas pléthore, parce que pour enfreindre l’interdit
on encourait au moins la folie sinon la mort.

Les anciennes communautés rurales roumaines étaient plutôt avares dans les contacts avec
d’autres villages. Les moyens de communication n’étaient pas trop développés. Les échanges,
pendant les fêtes, avec le monde des morts et le royaume céleste étaient, de ce fait, infiniment
plus importants parce qu’ils permettaient de se renseigner sur et même de se modeler l’avenir.

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