B.

De la déformation élémentaire à la contrainte en sismologie

3. Vérifier la compatibilité : La méthode des dièdres droits

L’article fondateur
ANGELIER J. et MECHLER P. (1977). - Sur une méthode graphique de recherche des contraintes principales également utilisable en tectonique
et en séismologie: la méthode des dièdres droits. Bull. Soc. géol. France, (7), XIX, 6, p. 1309-1318.
Approche statistique (suite)
Tri par magnitude M

Exemple d’application de la méthode M<0 M>2 M>3 M>4

(Program DIEDRE, version 2004):
Distribution statistique de P et T sur la
sphère pour différentes classes de
magnitude (33,878 mécanismes, South
Iceland Seismic Zone).

Aspect lissé et symétrique de la pression et

la tension sur les canevas à GAUCHE, Les axes de contraintes résultant de l’inversion
décroissant avec le nombre de séismes (flèches) sont les mêmes pour les différentes gammes
vers la DROITE de magnitudes -> Même les séismes de faible
magnitude sont fiables et utiles pour la détermination
des contraintes déviatoriques
J. Angelier sigma1 = blanc

B. De la déformation élémentaire à la contrainte en sismologie

4. Les approches numériques d’inversion des contraintes
1. Hypothèses de base:

Sur plan de faille:

Strie notée s
Contrainte cisaillante tangentielle notée τ

2. Conditions mécaniques: milieu cassant sans déformation plastique

E. Carey-Gailhardis
3. Problème à résoudre:

1
 B. De la déformation élémentaire à la contrainte en sismologie
4. Les approches numériques d’inversion des contraintes
Inversion: minimisation par « moindres
carrés » des écarts τ - s

Exemple d’un stéréogramme

issu de l’inversion du tenseur
de contraintes

E. Carey-Gailhardis

Report de glissements et de veines en tension (à

gauche) et des contraintes par les dièdres droits (à
droite)
J. Angelier

B. De la déformation élémentaire à la contrainte en sismologie

4. Les approches numériques d’inversion des contraintes

Exemple

Difficulté: choix de la strie

correspondant au plan
de faille

Nombreuses méthodes
possibles pour faire ce
choix, aucune n’est
idéale…

E. Carey-Gailhardis

2
C. Les différents régimes
de contraintes
1. Orientation des
axes principaux
2. Rapport de forme
du tenseur

Relations contraintes, rapport de

forme, et stries sur failles
Relationships between Andersonian
stress regimes (orientation of principal
stresses), stress ratio R (relative
magnitudes of the principal stresses),
and the evolution of striations on a fault
plane with changing stress states.
As R goes from 0 to 1, the slickensides
on a plane go from t1 to t2 following
the path A (for tensional and
compressional regimes), or A and B
(for strike-slip regimes).

Exercice: test de compatibilité entre

mécanismes
Afrique de l’est (Gama, 2010)
Mécanismes extensifs ou décrochants

3
 Du glissement sur faille au
tenseur des contraintes :
Exemple
Méthode des dièdres
droits (Angelier, 1975):
zones de compatibilité et
d’incompatibilité

Albaric, 2009 R = 0.8

Tableau synthétique des types de contrainte

et des régimes de contraintes
- R′= R quand σ1 est vertical (régime extensif = Tenseur normal;NF)

- R′ = 2 – R quand σ2 est vertical (régime en décrochement = SS)

Delvaux et al. (1997)

8

4
Exemple: Afrique de l’Est
Création de différents zones

A= Natron : 15 FM NF

B= Manyara: 21/34 FM
L. E L. M
C = Dodoma NW: 6 FM MF

D = Dodoma SE: 7 FM Balangida

Chenene Mt.

Dodoma

Rubeho Mt

Résultats par zones

Zone A Zone B Zone C Zone D

Zone Type de Régime de contrainte Shmin R Q

contraint
A e
NF Pure EXTENSIONAL 152 0.32 A
B NF Pure EXTENSIONAL 132 0.28 A
C NF Pure EXTENSIONAL 107 0.67 C
D NF Pure EXTENSIONAL 78 0.60 C
10

5
 Régimes et directions de contraintes

Zone A= Shmin: NNW-SSE (152° et

R = 0.32

Zone B= Shmin: NW-SE (132° et R =

0.28)

Zone C= Shmin: WNW-ESE (107° et

R = 0.67)

Zone D= Shmin: E-W (78° et R =

0.60)

A& C&
B D

11

Exemple:
Delvaux& Barth, 2010

6
Licence S5
2009-2009 UE
« Tectonique et Tectonophysique »

Sismotectonique, champ de contraintes

actuel
Tectonique des plaques : limites, cinématique globale, critères cinématiques et
sismotectoniques
Contraintes : Etats et tenseurs déviatoriques, cercles de Mohr, analyse de champs de
fractures et de contraintes, confrontation de données géologiques et
géophysiques, applications.

Jacques Déverchère
UBO – Brest

Plan
• 1. Méthodes pour une étude des σ et ε
globales/régionales
– Plaques et limites, modèles cinématiques géologiques/géodésiques
– Séismes (naturels et induits): mécanismes au foyer; forages
– Anisotropie du manteau
• 2. Echelle globale:
– Contacts tectoniques, contraintes, vitesses absolues
– Déformation intraplaque
• 3. Echelle régionale: ex. Méditerranéen

7
 1. Méthodes d’études des contraintes et
déformation

Plaques -
Limites de
plaques

[Gordon and Stein, 1992]

Mesures de contraintes (WSM)

8
 Anisotropie sismique (SKS)
- Croûte superficielle: systèmes
de fissures remplies de fluides,
couches sédimentaires aux vitesses
variables
- Croûte inférieure, manteau:
cracks fermés, successions de COMPLIQUE:
SIMPLE:
roches aux propriétés différentes direction de polarisation
splitting apparent
(intrusions de dykes, anisotropie rapide = axe anisotrope
intrinsèque par foliation, écoulement rapide
lent, orientation systématique des
cristaux d’olivine par la δt = 1 s pour 100 km
si anisotropie = 4%
déformation = (“lattice preferred
orientation”, LPO)
- SKS, SKKS, PKS: passent à
travers la limite manteau-noyau:
perdent la polarité source, Une onde cisaillante se sépare en 2 composantes au passage
remontent verticalement avec dans un milieu anisotrope: l’une polarisée dans le plan de la
polarité purement radiale direction rapide du milieu, l’autre dans le plan orthogonal.
φ = azimuth de polarisation de l’onde rapide Dans l’olivine: φ donne la direction de l’écoulement solide (axa a de cristallisation)
δt = retard entre composantes lente et rapide δt donne l’épaisseur de la zone anisotrope traversée par un rai sub-vertical.

2. Echelle globale Activité tectonique

9
Mesures de contraintes (WSM)

Carte des contraintes

Mesures de contraintes (WSM): Méditerranée

10