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Management de La Qualite Totale TQM
Management de La Qualite Totale TQM
Plan
I/ Introduction: Cadre général II/ Concept qualité III/ De la qualité à la qualité
totale IV/ Le management V/ Le paradigme TQM VI/ L’approche pragmatique: SMQ VII/
Conclusion: Au delà du TQM… L’excellence
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I/
TQM
PERFORMANCE
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II/ Concept: Qualité 1. 2. 3. 4. 5. Généralités Historique de la qualité Evolution
du concept qualité Qualité et tendance à la normalisation Maîtrise de la qualité
5.1. Coût de non qualité 5.2. Coût de non conformité 5.3. Coût de la non
qualité/qualité 5.4 Assurance qualité 5.5. Système documentaire 5.6. Outils et
étapes da la maitrise de la qualité
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1. Généralités
• La notion de la qualité est née dans les années 1950 au Japon et en Allemagne,
pays gravement touchés par la seconde guerre mondiale. • La qualité devient très
vite un enjeu national afin de se défaire de la mauvaise réputation des produits. •
La qualité d’un produit se définit d’après Juran (1950), comme "sa convenance à
l’usage ou fitness for use". • Crosby (1960) : "la qualité, c'est la conformité aux
spécifications." • A la fin des années 1970, les entreprises japonaises, et dans
une moindre mesure allemandes, qui ont fait de la qualité une composante
incontournable de leur culture, remportent la plupart de leurs marchés.
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• Face à la concurrence, les entreprises européennes et américaines vont
s’imprégner du concept et le développer à leur tour, tant et si bien qu’aujourd’hui
une entreprise ne saurait survivre sans une politique et une démarche qualité bien
construites. • 1974 : La Qualité c ’est le nombre non-financier d ’attributs d ’un
produit ou d ’un service par rapport au prix payé. • 1980 : La Qualité c’est la
conformité aux besoins; la qualité est la réponse à l’utilisation.
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2. Historique de la qualité
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3. Évolution du concept qualité
06/01/2011 8
• •
Le concept qualité a connu une évolution dans son contenu et son champ
d’application. Parallèlement aux phases historiques, le contenu du concept qualité
s’est enrichie en 4 principales étapes: La première étape: est basée sur les
standards de fabrication. - Elle est née au début de l’industrialisation. -
L’ouvrier, effectue des opérations répétitives et par conséquent, le produit subit
une déperdition notable de la qualité. Il apparaît alors la nécessité: - d’établir
de grandes règles préalables aux produits,
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- d’instituer un contrôle et une inspection de toutes les pièces produites, -
d’établir la conformité et la non conformité des produits par rapport aux normes de
fabrication. La deuxième étape: est nommée l’aptitude à l’emploi. - Elle est née
dans les années 1940-1945. Dans ces années, il n’y avait pas du temps pour
contrôler tous les produits. - On utilise pour le contrôle des méthodes
statistiques, des plans d’échantillonnage. L’étape est liée avec les normes de
Shewhart et de Deming.
La troisième étape, après la guerre: est caractérisée par la grande consommation et
par l’accélération de production de biens et de services. - Les clients sont
intéressés par la performance et par le prix. - L’étape correspond au concept de
satisfaction des besoins explicites née dans les années 1955-1960. - Les processus
de la production doivent être bien maîtrisés en permettant d’obtenir la fiabilité,
la durabilité et la diminution des coûts. Le concept qualité englobe: - le
développement de la notion d’assurance de la qualité, - l’utilisation d’outils de
la qualité et de management (OMQ) et le déploiement fonctionnel de la qualité
(QFD). L’étape est liée avec les noms de Deming, Juran, Feigenbaum, Ishikawa.
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système de production
Préhistoire (1908) : Marché de pénurie
Le problème : Produire
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La quatrième étape: est caractérisée par la satisfaction des besoins exprimés et
implicites. - Elle apparaît dans les années 1985. - C’est l’époque où le management
participatif regagne avec les méthodes d’amélioration de la qualité, des méthodes
de résolution des problèmes, le QFD, les OMQ et le programme "Zéro Défaut". Les
méthodologies sont les mêmes un peu partout, mais la manière de faire est
différente selon les entreprises. Les référentiels d’évaluation de la qualité se
multiplient et sont adoptés par plusieurs pays. Ainsi le besoin de la normalisation
se trouve fortement ressenti.
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système de production
Histoire : Marché de masse
Le problème : Vendre
Enjeu de l’entreprise
L a q u a lité m a îtrisé e , c ’e st q u o i ?
O b je c tif Q u a lité = B e so in s ré e ls d u c lie n t In sa tisfa c tio n N o
n co n fo rm ité C e q u e l’o n v a fa ire S p é c ific atio n s In u tile
Non-qualité service
rendu par le produit en utilisation
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5.2. Coût de la non-conformité (coûts des défaillances)
COÛTS D E F A I L L A N C E S Directs Internes Rebut, retouches... Indirects
Gestion, désorganisation, immobilisation, stockage,...
Externes
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5.3. Coût de la non qualité/qualité
CONQ
COQ
=
Coûts de défaillances
=
Coûts de non-conformité
+
Coûts des évaluations
+
Coûts conformité
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+
Coûts de la prévention
5.4. Assurance qualité
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Assurance de la qualité: des preuves! Communication par l’écrit
Communication orale
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5.5. Système documentaire
Vérifier faits/écrits
Se corriger
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1. Définition de la qualité totale
• Perigord (1987): " un ensemble de principes et méthodes organisés en stratégie
globale, visant à mobiliser toute l’entreprise pour obtenir une meilleure
satisfaction du client au moindre coût".
• AFNOR: "la qualité totale se veut une réponse absolue à la totalité des besoins
des clients de l’entreprise et de ses partenaires" .
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2. Concepts et principes de la qualité totale
4 concepts fondamentaux Une définition : la conformité aux besoins Une norme : le
zéro défaut Une méthode : la prévention Une mesure : la non-qualité 3 principes de
gestion L’engagement du management L’adhésion de tout le personnel L’amélioration
rationnelle de la qualité
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Changement de paradigme en qualité totale
Ancien Employé sans connaissance Ouvrier exécutant Manœuvre général Faire mon
travail Spécialistes "déverseurs" de savoir Spécialistes responsables Contrôle des
équipes de travail Exposé oral des spécialistes Compétition interne et externe
Evaluer, classer Connaître le travail Nouveau Employé en perpétuelle formation
Ouvrier responsable Généraliste en entraînement Contribuer au processus global
Facilitateur de l'apprentissage Responsabilité partagée Gestion participative
Apprentissage par projet pour tous Coopération interne et externe Apprendre
ensemble et améliorer Savoir comment il s'inscrit dans l'ensemble du processus
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3. Qualité: Affaire de Management? Constats
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4. Compétences du manager
La compétence est “un ensemble de connaissances, de capacités d’action et de
comportements structurés en fonction d’un but et dans un type de situations
données”. (Gilbert et Michel Parlier). ● Elle constitue les moyens personnels dont
dispose chaque individu pour agir. • Les compétences requises pour un manager sont
généralement relatives à une situation donnée et résultent d’une interaction entre
les 3 composantes: - Savoir : Ensemble des connaissances acquises par l’étude. -
Savoir-faire : Habileté à réussir ce qu’on entreprend - Savoir -vivre (savoir
être): Connaissance et pratique des usages du monde.
●
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Les compétences dont le manager a besoin sont de 3 types : Conceptuelle : c’est
l’aptitude à analyser, à interpréter et à résoudre des problèmes. Humaine (ou
comportementale): c’est l’aptitude à
Compétence Technique
Compétence Humaine
Compétence Technique
Compétence Technique
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Le nouveau contexte
Obéissance
Rétention Info
Autorité
Méfiance
Logique transactionnelle
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Logique d’ouverture
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Logique de coopération
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Le nouveau mode de management ?
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V/ Le paradigme TQM ?
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1. Définition du TQM
• Forme de management qui a vu le jour aux USA puis au Japon (50-70), grâce aux
Drs: Deming et Juran. • Le TQM a été défini par le professeur Hodgetts (1993) comme
"un système basé sur les ressources humaines, qui vise un progrès continu dans le
service au client à coût toujours plus bas". • Kamiske et Brauer (1997) définissent
le TQM comme "une méthode de management qui vise le succès à long terme grâce à la
satisfaction du client, basé sur la participation de tous les membres d’une
organisation à l’amélioration des processus, des produits, des services et de la
culture de leur organisation".
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• "Le TQM n’est pas une philosophie abstraite. Ses concepts ont été développés au
fil du temps par bon nombre d’entreprises. Bien qu’il n’existe pas une seule bonne
méthode d’application du TQM, 4 domaines de concepts et de pratiques sont communs
aux entreprises qui réussissent" (Beauvillon, 1998) : La concentration sur les
clients et la satisfaction de leurs besoins par la capacité de réagir rapidement à
l’évolution de leurs besoins. La concentration de leurs ressources limitées sur les
activités permettant de satisfaire ces besoins. La recherche de l’amélioration
continue des processus dans le but de forger des produits et services de meilleure
qualité. La recherche de la participation totale du personnel par la mobilisation
de toutes les capacités pour la réalisation de l’amélioration continue et la
satisfaction du client.
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• "Les définitions sont multiples dans ce domaine mais reviennent toutes aux mêmes
idées : le TQM est à la fois une philosophie du management et un ensemble d’outils
et de méthodes. • Le point capital de cet ensemble de concepts et les pratiques
c’est qu’il est évolutif, certains auteurs tel que Shiba, Graham et Walden parlent
même d’une révolution managériale" (Brilman, 2001). • L’émergence du paradigme du
TQM soulève des questions liées à sa valeur scientifique (aspects méthodologiques)
ainsi qu’à sa valeur pragmatique (aspects managériaux).
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2. Evolution historique du TQM
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Le caractère évolutif du TQM comme système de management Du point de vue historique
: • avec l’apparition d’un concept qualité tous les 10 ans, pratiquement depuis
1950 (conformité aux règles, adaptation à l’utilisation et maîtrise des coûts), •
l’accumulation des outils et méthodes suite aux travaux des gourous de la Qualité
(de Deming à Ishikawa, de Juran à Kawakita, Shiba, etc.). Du point de vue socio-
économique : • besoins de reconstruction du Japon à la fin de la seconde guerre
mondiale,
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• révolution consumériste avec l’apparition du concept de marché dans les années
1960, • crise pétrolière et dépendance énergétique quasi-totale de l’économie
japonaise de l’extérieur dans les années 1970, • concurrence croissante des pays
émergents (Corée, Taiwan, Singapour et Hong Kong) dans les années 1980. Ce
caractère évolutif du TQM peut être observé du point de vue organisationnel.
L’intégration des concepts et des pratiques de la qualité se fait de façon
progressive à travers les niveaux hiérarchiques : direction générale → cadres
dirigeants → cadres moyens → ouvriers.
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3. Principes du TQM selon Deming
Deming explique que l’organisation ou l’entreprise: - Doit d’abord clarifier son
projet en définissant sa mission, sa vision et ses objectifs. - Elle doit
rechercher constamment l’amélioration du produit ou du service offert au client. -
Elle ne peut y parvenir sans la forte motivation et la satisfaction de toutes les
personnes actives dans l’entreprise. Ayant défini sa mission, l’entreprise doit
ensuite la concrétiser. Deming conseille aux entreprises de faire entrer la mission
dans la pratique quotidienne, avec une vision claire et une motivation énergique.
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L’entreprise ou l’organisation doit: • axer sa recherche de gains sur le long terme
et non sur le court terme; • découvrir et comprendre les causes des 4 "fléaux" (la
peur, la jalousie, la colère et la vengeance) et les extirper; • éliminer les
pratiques qui portent atteinte à la dignité, au respect mutuel et à la motivation
des salariés (exemple: les quotas de production, les slogans et les expressions
racistes et sexistes); • saisir toutes les occasions permettant aux salariés d’être
fiers de leur savoir faire et de partager le processus d’amélioration.
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Deming avance que la réussite du management repose sur 14 principes : 1. Se fixer
fermement l’objectif d’une amélioration constante des produits et services, pour
devenir compétitif, rester présent et créer des emplois.
2. Adopter une nouvelle philosophie. Nous sommes dans un nouvel âge économique, le
management occidental doit être attentif à ce défi, apprendre quelles sont ses
responsabilités et mener le mouvement en faveur du changement. 3. Cesser d’obtenir
la qualité au travers des contrôles, éliminer le besoin d’inspection systématique
par une intégration de la qualité au produit ou au service.
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4. En finir avec la politique d’achat au plus bas prix. Réduire plutôt le coût
total en traitant avec un fournisseur unique pour chaque produit sur la base d’une
relation à long terme loyale et confiante. 5. Améliorer toujours et encore le
système de production et de service pour améliorer la qualité et la productivité,
et par là, réduire constamment les coûts. 6. Généraliser la formation sur le tas.
7. Améliorer le leadership pour améliorer le travail du personnel et le
fonctionnement des machines et du reste de l’entreprise. Dynamiser les directions
générales et l’encadrement. 8. Chasser la crainte pour que chacun puisse travailler
plus efficacement pour l’entreprise. 9. Supprimer les barrières interservices. Les
différents personnels doivent travailler en équipe.
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10. Eliminer les slogans, les exhortations et les objectifs à l’adresse du
personnel. Ces exhortations ne peuvent que créer des relations d’antagonisme. En
effet, la plupart des causes de basse qualité et de faible productivité résident
dans le système lui-même et sont donc au-delà du pouvoir du personnel. 11.
Supprimer la fixation de volumes de production à atteindre (quotas) dans les
ateliers. Eliminer la direction par objectifs et les enjeux chiffrés. 12. Supprimer
les barrières qui frustrent les salariés du droit à la fierté de leur savoir-faire.
La responsabilité de l’encadrement doit s’exercer sur la qualité et non plus sur
des chiffres. Supprimer les barrières qui frustrent les cadres et les ingénieurs de
la fierté de leur savoir-faire. 13. Instituer un programme volontariste de
formation et de développement personnel. 14. Mettre chacun des membres de
l’organisation à l’œuvre pour accomplir la transformation. La transformation est
l’affaire de tous.
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4. Démarche du TQM
• La finalité de la démarche qualité est la prospérité durable et la pérennité de
l’entreprise garanties par la satisfaction et la fidélisation de ses clients et de
ses partenaires. • Les étapes les plus importantes d’après Pilou (2004) sont:
Déterminer la politique qualité et les objectifs qualité de l’entreprise.
Déterminer les processus critiques permettant d’atteindre les objectifs qualité.
Appliquer des mesures définies pour déterminer l’efficacité actuelle de chaque
processus. Rechercher les opportunités d’amélioration de l’efficacité, du rendement
et de la simplification des processus. Déterminer les moyens permettant d’empêcher
les défauts, de réduire au minimum la reprise et les déchets.
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Déterminer les risques. Déterminer et rendre prioritaires les améliorations qui
peuvent fournir les meilleurs résultats avec un minimum de risques. Planifier les
stratégies, les processus et les moyens permettant de mettre en place les
améliorations identifiées. Mettre en œuvre le plan qualité. Surveiller les effets
des améliorations. Évaluer les résultats par rapport à ceux prévus. Revoir les
activités d’amélioration pour déterminer les actions de suivi appropriées.
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5. Difficultés de mise en œuvre de la qualité totale
Les cause les plus citées sont: Considérer le TQM comme une approche purement
technique consistant à adopter une nouvelle méthode sans reconsidérer le modèle
déjà en place. Négliger les obstacles culturels et la nécessité de transformer la
culture de l’organisme. Refuser de changer les attitudes et les comportements, à
commencer par ceux de la direction. Négliger de définir une politique globale de
mise en œuvre intégrée du TQM. Manquer de vision. Ne pas prévoir de plan à MT et LT
en matière de TQM.
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• • • • •
• Manquer d’engagement au niveau de la direction. • Manquer d’implication du
personnel. • Manquer de persévérance à LT. • Ne pas dégager les moyens nécessaires
(humains, financiers…) à la mise en place du TQM. • Prendre insuffisamment compte
de l’ampleur des formations à mettre en œuvre et/ou déléguer ces formations à des
organismes spécialisés. • Considérer le TQM comme un modèle de management censé
remplacer le modèle déjà en place. • Considérer le TQM comme une remise en cause
personnelle de ses propres capacités de dirigeant.
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6 Avantages et pièges éventuels du TQM
6.1. Avantages du TQM • Concentration sur les résultats de l’entreprise. • Mode de
réflexion systémique en terme de processus. • Maitrise et la structure du système
d’amélioration continue. • Economies grâce à la maitrise des processus. •
Collaboration entre les divisions de l’entreprise. • Organisation axée sur le
client. • Augmentation de la satisfaction de la clientèle. • Développement plus
rapide des produits. • Un sens de responsabilité accru de la part du personnel.
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6.2. Pièges éventuel du TQM • Une vision trop limitée du TQM. • Trop d’attention
aux techniques de la qualité et trop peu à l’approche intégrée. • Qualité sans
responsabilité de la direction. • Intégration limitée de la qualité dans les
activités normales de l’entreprise. • Application de la philosophie de la qualité
dans un système de management qui ne s’y prête pas.
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VI/ L’approche pragmatique: SMQ
1. Pilotage de la qualité 2. Principes du management de la qualité (Norme ISO
9001:2008) 2.1. Ecoute client 2.2. Leadership 2.3. Implication du personnel 2.4.
Approche processus 2.5. Le management des processus 2.6. Amélioration continue 2.7.
Approche factuelle de prise de décisions 2.8. Rapport mutuellement bénéfique 3.
Certification: ISO 9001 4. Amélioration continue du SMQ
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Evolution des besoins clients
Client Quantité Qualité intrinsèque du produit Qualité intégrée Taylor Contrôle
qualité: prélever, mesurer, décider Maitrise de la qualité: contrôler, analyser,
remédier Entreprise
Processus de management
Politique qualité Objectifs qualité Plan d’action qualité Stratégie qualité
C L I E N T S S A T I S F A I T S
+
Dispositif de pilotage opérationnel Mesure, analyse et revue de la performance
qualité Amélioration de la performance qualité
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2. Principes de management
Implication du personnel
les aptitudes au service de l'entreprise
Écoute client
comprendre les besoins répondre aux attentes
Leadership
les dirigeants s’impliquent
Approche processus
activités concrètes associées à des ressources
Amélioration continue
objectif de performance croissante
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2.1. Écoute client
Être à l’écoute client? • Identifier les clients. • Connaître leurs besoins et
leurs attentes. • Intégrer les besoins du client dans la conception des produits et
des services. • Intégrer l’intérêt du client dans les valeurs, politique, la
planification stratégique de l’entreprise… • Et en permanence: communiquer/piloter
les processus en intégrant les critères de satisfaction clients/recueillir des
informations, mener des actions correctives.
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Paramètres de la satisfaction du client
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2.2. Leadership
• Les dirigeants établissent la finalité et les orientations de l’organisme. Il
convient qu’ils créent et maintiennent un environnement interne dans lequel les
personnes peuvent pleinement s’impliquer dans la réalisation des objectifs de
l’organisme. • Les avantages clés sont: - Les buts et objectifs de l’organisme sont
compris par le personnel et le motivent. - Les activités sont évaluées, alignées et
mise en œuvre de façon unifiée. - Les défauts de communication entre les différents
niveaux d’un organisme sont réduits au minimum.
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Identifier son style de management et situer son équipe
06/01/2011
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2.3. Implication du personnel Exigences de l’implication du personnel (ISO 9001 :
2008) Savoir ce qu’il faut faire L’auto contrôle Proposer des améliorations Prendre
des responsabilités Etre autonome
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2.4. L’approche processus
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Modélisation des processus
Identification des processus: La norme ISO 9001 : 2008 précise qu’il faut "
identifier les processus nécessaires au système de management de la qualité et
déterminer la séquence et l’interaction de ces processus" (§ 4.1a-b de la norme).
Réaliser une cartographie des processus: revient à mener une action de management
"par approche système": identifier, comprendre et gérer des processus corrélés
comme un système, contribue à l’efficacité et à l’efficience de l’organisme à
atteindre ses objectifs.
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Ex: Cartographie des processus de la D.E.Sfax/CPG
Ecoute clients Management du système Qualité Amélioration continue
D.S.C.E
Démarche GPO C L I E N T S
Réception et Stockage
C L I E N
T S
Management RH
Entretiens Equipements
Approvisionnement
Surveillance et mesure
DMM
Magasins Centraux
Centre de Recherche
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2. Le management des processus: 2.5. Management des processus (BPM)? BPM • Le BPM :
est un mode de gestion d’entreprise prenant en compte toutes les activités requises
pour les structurer, les affecter, les documenter, les analyser, les maîtriser et
les optimiser afin d’améliorer la performance globale de l’organisation. •
L'objectif du BPM: est de décomposer l'activité en processus et de les mettre sous
contrôle afin de les faire concorder avec les objectifs stratégiques de
l'entreprise. • Le BPM combine généralement un travail à 2 niveaux, en fonction de
l’importance stratégique des processus et de la performance constatée. Il s’agit
de:
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Maîtriser les processus, ce qui correspond à: - des objectifs et activités
clairement définis, - des mesures des résultats attendus, - une capabilité et une
reproductibilité assurées. Améliorer les processus, dans ce cas: - sont surtout
concernés les processus vitaux et/ou stratégiques de l’entreprise, - les objectifs
d’amélioration recherchés sont toujours ambitieux, - la recherche de l’optimisation
est un refrain.
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Le BPM consiste à: - adopter une vision transversale de l'entreprise, par un
alignement coordonné et un pilotage des différentes activités créatrices de valeur
pour le client, ce dernier étant de plus en plus exigeant; - associer les acteurs
dans la démarche et encourage le travail en équipe; - orienter toutes les actions
vers la satisfaction des attentes des clients; - viser, au travers de
l’identification et de la résolution des dysfonctionnements l’élimination de la non
valeur ajoutée, la réduction des coûts, des ressources consommées, des temps
d’attente, etc… - mettre en place une mesure et un suivi de la performance des
processus dans le cadre de l’amélioration continue.
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2.6. Amélioration continue Roue de DEMING
PDCA DEMING
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2.7. L’approche factuelle de prise de décisions
Définition de la décision La décision est la ligne d’action choisie parmi un
certain nombre de possibilités dans le but de parvenir à un résultat désiré (la
résolution du problème). Typologie des décisions Ansoff distingue 3 catégories de
décisions : - stratégiques, - administratives - et opérationnelles.
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Nature des décisions Domaine des décisions Horizon de temps Effets des décisions *
Durée des effets * Réversibilité des effets Actions correctives Répétitivité des
choix
Opérationnelles Exploitation Très court terme Très brève Forte Faciles Forte
répétitivité à fréquence élevée. Programmable
Stratégiques Stratégie Moyen et long terme Durable Nulle Impossibles Unicité des
choix (absence de répétitivité). Non programmable
Procédure de décision
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Nature des décisions Variables de la décision: * domaine étudié * incidence de la
décision * nombre de variables de décision * quantification Exemples
Opérationnelles
Administratives
Stratégiques
sans avoir
A C
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4. Amélioration continue du SMQ
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Mais….
Cette évolution ne se traduit pas forcément par la normalisation. Ce qui est
important c’est la maturité: - De la direction. - Des clients. - De l’encadrement.
- Du personnel. - Du RMQ. Ce sont les éléments qui font évoluer la démarche dans
une entreprise.
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• L’intégration des systèmes de management représente la réalité d’aujourd’hui et
doit être considérée comme une étape vers les réponses aux enjeux de demain. • Le
développement durable implique une vision globale que seul le SMI intégrateur peut
permettre. • "Une entreprise peut ainsi poursuivre son effort vers l'excellence en
direction des référentiels de management de la qualité totale (EFQM, Deming, Malcom
Baldrige...) en suivant les recommandations de ISO 9004 pour l'amélioration des
performances" (Monin, 2001).
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VII/ Conclusion
1. Qualité et profitabilité de l’entreprise 2. Modèle d’excellence
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1. Qualité et profitabilité de l’entreprise
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2. Le modèle d’excellence
Gestion du personnel
Satisfaction du personnel
Leadership
Processus
Satisfaction du client
Résultats opérationnels
Ressources
Facteurs
Résultats
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