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OBJECTIFS GENERAUX

Objectifs spécifiques

L’objectif de ce cours est de donner aux étudiants les fondamentaux de la comptabilité


générale afin de les amener, dans un premier temps, à comprendre les techniques de base de
cette discipline et, dans un second temps à comprendre, à travers l’organisation des travaux
comptables, les différents traitements des pièces de base jusqu’à la confection des états de
synthèse, particulièrement le compte de résultat et le bilan.

Stratégie pédagogique

Les différents thèmes abordés dans ce cours feront l’objet d’applications ce qui favorisera une
meilleure compréhension des techniques développées. Aussi, reviendra-t-il aux étudiants de
faire l’effort de lire les cours et surtout de s’entraîner en reprenant les applications traitées
dans ce cours et dans d’autres manuels de comptabilité générale.

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PROGRAMME
Chapitre 0 : Fondement de la comptabilité

a) Séance 1 Notion de comptabilité

I- Définition de la comptabilité
1) Les données de base chiffrées
2) Le traitement comptable
3) Les états de synthèse

II- Les objectifs de la comptabilité


1) Mesurer la richesse créée et contrôler son partage
2) Fournir un moyen de preuve dans la vie des affaires
3) Fournir un outil d’aide à la décision
4) Fournir une base pour le diagnostic économique et financier
5) Fournir une base pour la synthèse et la prévision macro-économique
6) Fournir un instrument de régulation sociale

b) Séance 2: La Réglementation comptable

I- Les sources du droit comptable


1) Les traités internationaux
2) Les textes législatifs
3) La jurisprudence
4) La doctrine nationale et international...

1ère Partie : l’Entreprise et la comptabilité

Chapitre I : Généralités sur l’entreprise

Chapitre II : Brève notion sur le bilan et le patrimoine

Chapitre III : Notion du compte : Enregistrement des flux Économiques

Chapitre IV : Virement comptable et réciprocité des Comptes

Chapitre V : Etude du Plan comptable et du système classique

Chapitre VI : Les comptes de gestion : Détermination du Résultat


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2è Partie : Les opérations Courantes de l’entreprise

Chapitre I : La facture : les achats et les ventes de Marchandises

Chapitre II : Les opérations accessoires aux achats et ventes de marchandises ( la TVA- Les

frais de transport et les emballages)

Chapitre III : les documents de règlement (cas des effets de commerce)


Chapitre IV : Les charges de personnel

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Chapitre 0 : FONDEMENT DE LA COMPTABILITE

Séance 1 Notion de comptabilité

Séance 1- NOTION DE LA COMPTABILITE

La gestion d’une entreprise conduit à faire des choix, à prendre des décisions dans le but de
réaliser des objectifs dont le principal est la réalisation d’un profit financier.

La gestion de l’entreprise suppose donc des décisions courantes qui engagent l’entreprise sur
le court terme et des décisions stratégiques qui l’engagent sur le long terme. La gestion doit
être efficiente, en d’autres termes, elle doit prendre en compte des contraintes économiques et
juridiques et s’appuyer sur des outils d’aide à la décision telle que la comptabilité.

I- Définition de la comptabilité financière


La comptabilité est un système d’organisation de l’information financière permettant de saisir,
de classer, enregistrer des données de base chiffrées et présenter des états reflétant, à leur date
d’arrêté, une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat d’une entité
(entreprise, association, administration etc.)

1) Quelles sont les données de base chiffrées ?


Ces données ont pour origine des flux économiques qui naissent des échanges entre les unités
économiques, l’entreprise et son environnement.

Salariés

Fournisseurs

Clients
Banques Entreprise

Etat & collect Publ

Actionnair
es
OU ASSOCIES
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flux physiques ou réels

flux financiers
2) En quoi consiste le traitement comptable ?
Les pièces justificatives tels que les factures, les chèques, les feuilles de paie, les pièces de
caisse et d’autres encore et par catégorie d’opérations (achats, ventes, règlements….) sont
classées, saisies et enregistrées grâce aux moyens informatiques, dans les registres de travail
au jour le jour.
Ces différents traitements permettent de :
 conserver la mémoire des opérations qui rythment la vie de l’entreprise chaque année
ou exercice ;
 connaître à tout moment la situation de la trésorerie ;
 produire de façon intermittente des états de synthèse (bilan, compte de résultat, tableau
de financement des ressources et emplois, l’annexe.)

3) De quels états s’agit-il ?


Il s’agit des comptes annuels encore appelés documents de synthèse

Documents de
synthèse
(Comptes annuels)

Compte de Tableau de Flux Notes


BILAN de trésorerie
annexes
résultat

Les éléments forment un tout indissociable décrivant de façon régulière et sincère les
évènements, opérations et situation de l’exercice pour donner une image fidèle du patrimoine,
de la situation financière et du résultat de l’entreprise.

Les états financiers, selon le système comptable OHADA révisé sont rendus obligatoire en
tout ou en partie selon la taille des entreprises appréciée selon des critères de chiffre
d’affaires.

Toute entreprise est, sauf exception liée à sa taille, soumise au système normal de
présentation des états financiers et de tenue des comptes. Un système allégé était prévu pour
les entreprises dont le chiffre d’affaires hors taxes annuel n’excède pas cent millions
(100.000.000) de francs CFA qui est supprimé suite à la révision système comptable OHADA
compte tenu sa simplification par le regroupement et la suppression de certaines rubriques et
colonnes. et de l’allègement excessif (perte de pertinence).
Les très petites entreprises sont assujetties, sauf utilisation du système normal à un système
minimal de trésorerie.
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a) Le bilan

C’est une photographie du patrimoine de l’entreprise à un moment donné (à la clôture de


l’exercice en général). Il se présente sous la forme d’un tableau à deux parties :

ACTIF PASSIF

ACTIF IMMOBILISE CAPITAUX PROPRES

Immobilisations incorporelles Capital


Immobilisations corporelles Réserves
Immobilisations financières Résultat de l’exercice

ACTIF CIRCULANT DETTES FINANCIERES & RESS ASSIM

Actif circulant HAO Emprunts


Stocks Dettes de crédit-bail
Créances et emplois assimilés
PASSIF CIRCULANT
TRESORERIE ACTIF
Dettes circulantes HAO
Titres de placement Fournisseurs d’exploitation
Banques & CCP Dettes sociales & dettes fiscales
Caisse Autres dettes

TRESORERIE PASSIF

Banques et crédit d’escompte


Banques crédits de trésorerie et découverts
TOTAL ACTIF TOTAL PASSIF

Les capitaux propres constituent les ressources de financement propres à l’entreprise

Les dettes financières et le passif circulant regroupent les emprunts à long terme, les
différentes dettes d’exploitation et les avances de trésorerie obtenues des banques : ce sont des
ressources externes.

L’actif immobilisé représente les investissements de l’entreprise, c’est l’ensemble des


moyens destinés à rester durablement dans l’entreprise, pendant plusieurs cycles de
production.
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L’actif circulant regroupe des moyens non durables, renouvelés à chaque cycle de
production.

Dans l’optique économique, le passif représente les ressources de financement de l’entreprise


et l’actif les emplois qui en sont faits.

Dans une optique juridique, le bilan est désigné comme le patrimoine : le passif représente ce
que doit l’entreprise (dettes) et l’actif, ce que possède l’entreprise (les biens et droits).

b) Le compte de résultat

Le compte de résultat regroupe toutes les opérations à l’origine de l’activité de l’entreprise


pour la durée d’un exercice comptable. Ces opérations sont appelées charges et produits de
l’exercice.

COMPTE DE RESULTAT

CHARGES PRODUITS

CHARGES D’EXPLOITATION PRODUITS D’EXPLOITATION

Achats de marchandises Ventes de marchandises


Achats de matières 1ère & fournitures Ventes de produits fabriqués
Autres achats Travaux et services vendus
Transport ………………………….
…………………….. PRODUITS FINANCIERS
CHARGES FINANCIERES
Revenus financiers
Charges d’intérêts ………………………………………
……………………………… PRODUITS HAO
CHARGES HAO
Charges HAO Cession d’actif immobilisé
………………………. …………………………………

RESULTAT DE L’EXERCICE = (SOMME PRODUITS) – (SOMME DES CHARGES)

Le résultat serait un bénéfice (résultat bénéficiaire) si la somme des produits est supérieure à
la somme des charges, dans le cas contraire, ce serait une perte (résultat déficitaire).

c) Le tableau des flux de trésorerie (TFT)


Appelé Tableau des Financier des Ressources et Emplois(TAFIRE) dans l’ancien plan, il
regroupe les ressources générées par l’exploitation durant une période donnée et l’utilisation
qui en a été faite.

d) Notes annexex
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Elle regroupe un ensemble d’informations qui complètent et précisent les renseignements
donnés par le bilan et le compte de résultat.

II- Les objectifs de la comptabilité

La comptabilité répond aujourd’hui à six finalités principales, à savoir :

 mesurer la richesse créée par l’entreprise et contrôler son partage ;


 fournir un moyen de preuve dans la vie des affaires ;
 fournir un outil d’aide à la décision ;
 fournir une base pour le diagnostic économique et financier ;
 fournir une base pour la synthèse et la prévision macro-économique ;
 fournir un instrument de régulation sociale
1) Mesurer la richesse créée par l’entreprise et contrôler son partage

La comptabilité sert d’instrument de mesure de la richesse créée par l’entreprise et du contrôle


de son partage mais aussi d’instrument de calcul et de contrôle de différents droits
pécuniaires, des associés, de l’Etat, des salariés, des organismes sociaux.

2) Fournir un moyen de preuve dans la vie des affaires

La comptabilité sert de moyen de preuve dans la vie des affaires. Le droit commercial, tout
comme le droit fiscal et le droit comptable dans son article 19 font obligation aux
commerçants personnes physiques ou morales de tenir des livres comptables selon des règles
formelles dont le respect confère à la comptabilité une valeur probante.
Ces livres sont : le livre-journal, le grand-livre, la balance générale des comptes et le livre
d’inventaire.
Il convient de préciser que les obligations sont allégées pour les petites entreprises.

3) Fournir un outil d’aide à la décision

Les informations fournies par la comptabilité permettent d’orienter les décisions des
dirigeants dans la gestion quotidienne et dans les perspectives à long terme telles que les
décisions d’investissement et de leur financement.

4) Fournir une base pour le diagnostic économique et financier

Les états financiers permettent de mesurer à posteriori la performance de l’entreprise et les


risques économiques. Ils permettent d’analyser les résultats des différentes décisions prises
tout au long de l’exercice.
Les différents partenaires de la société sont intéressés par les états financiers ; au premier rang
de ces partenaires, nous avons les actionnaires et les banquiers.

5) Fournir une base pour la synthèse et la prévision macro-économique

Les informations contenues dans les déclarations fiscales et sociales des entreprises sont
utilisées par l’Etat (Direction Générale des Impôts et des Domaines, Direction Générale du
plan) pour réaliser des synthèses et des prévisions macro-économiques.
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6) Fournir un instrument de régulation sociale

La normalisation comptable, les différentes réglementations et contrôles mis en place font de


la comptabilité un outil de régulation sociale et une source de confiance indispensable à toute
relation d’échange économique.

Séance 2- LA REGLEMENTATION COMPTABLE

Le droit comptable est comme toute discipline juridique structuré hiérarchiquement.


L’ensemble de cette hiérarchie constitue les sources de la réglementation comptable.

I- Les sources du droit comptable

1) Les traités internationaux

L’acte uniforme portant organisation et harmonisation des comptabilités des entreprises sises
dans les Etats-Parties au traité relatif à l’harmonisation du droit des affaires en Afrique.
Cet acte définit les dispositions générales, l’organisation comptable, les états financiers
annuels, les règles d’évaluation, le contrôle des comptes et leur publicité. Il détermine
également les dispositions pénales.

Le droit comptable, dans ses dispositions générales définit les objectifs et fixe les règles de la
tenue de comptabilité.

Selon l’article 1 de la loi, toute entreprise doit mettre en place une comptabilité destinée à
l’information externe comme à son propre information.
La comptabilité générale est donc obligatoire à toutes les entreprises soumises aux
dispositions du droit commercial, les entreprises publiques, parapubliques, les coopératives et
plus généralement, les entités produisant des biens et services marchands ou non marchands à
l’exception de celles soumises aux règles de la comptabilité publique.
La comptabilité doit satisfaire aux obligations de régularité, de sincérité et de transparence ;
elle doit garantir la fiabilité, la compréhension et la comparabilité en :
 respectant la terminologie et principes communs à toutes les entreprises ;
 mettant en œuvre des conventions, méthodes et procédures normalisées par secteur ;
mettant en place une organisation répondant aux exigences de collecte, tenue, contrôle,
présentation et communication des informations comptables.

2) Les textes législatifs

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Ils portent sur les dispositions comptables résultant de la législation nationale (lois,
règlements etc.)

3) La jurisprudence

Il s’agit des arrêts dans lesquels les tribunaux ont précisé les règles comptables applicables

4) La doctrine nationale et internationale

La doctrine en droit désigne les travaux contenant les opinions exprimées par des juristes et
résultant d’une réflexion sur une règle ou sur une situation.

Avec le développement du phénomène de mondialisation de l’économie, le besoin de mettre


au point des normes comptables internationales est apparu. Les investisseurs doivent pouvoir
disposer d’informations fondées sur un système unifié.

L’IASC (International Accounting Standard Committee) est l’organisme chargé d’améliorer et


d’harmoniser au niveau international les règles de présentation des états financiers ainsi que
les règles et pratiques comptables.

II- La normalisation comptable

Elle correspond à l’ensemble des règles communes applicables pour l’établissement et la


présentation des comptes et des états de synthèse. Elle est le résultat des usages, des
conventions et des textes législatifs et réglementaires. Elle subit l’influence des banques, des
professionnels de la comptabilité et des finances ainsi que des pouvoirs publics.

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1ère Partie: l’Entreprise et la comptabilité

Chapitre I

I – Définition et Classification

1) Définition de l’entreprise

L’entreprise est une organisation qui combine les facteurs de production (capital,
travail) en vue de produire des biens et / ou des services destinés à être vendus sur un marché
en réalisant un profit. Au regard de cette définition il ressort de certains nombres éléments
caractéristiques permettant d’apprécier une entreprise.

2) Classification des entreprises

Plusieurs critères sont utilisés pour classer les entreprises tels que :

 le critère de la propriété ou des moyens (l’origine des capitaux)

 le critère de la dimension ou la taille

 le critère du secteur d’activité

 La forme juridique

a) Suivant le critère de la propriété

Ce critère met en relief les propriétaires des moyens dont dispose l’entreprise. Ce qui
permet d’identifier :

- les entreprises privées dans lesquelles les moyens sont la propriété soit d’une
personne physique (entreprise individuelle) soit la propriété d’un ensemble de personnes
physiques encore appelé personne morale (entreprise sociétaire comme SA, SARL ; SNC ;
SCS ; etc.).

- les entreprises publiques dans lesquelles les moyens appartiennent soit à l’ Etat ou
aux collectivités locales.

- les entreprises d’économie mixte dans lesquelles les moyens sont la propriété d’une
ou de plusieurs personnes physiques et de l’Etat. Ex : SONACOP SA
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Pour mieux apprécier la nature d’une entreprise au regard de ce critère, la
documentation appropriée à consulter est : les « statuts »

b) Suivant le critère de dimension ou taille

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Ce critère permet d’apprécier la taille des entreprises et à ce titre on peut distinguer : la


petite entreprise ; la moyenne entreprise et la grande entreprise

Les éléments d’appréciation suivant ce critère varient d’un pays à un autre. Mais se
réduisent pour l’essentiel :

- au chiffre d’affaires réalisé c’est à dire le total des ventes

- aux moyens investis : c’est à dire les investissements réalisés

- à l’effectif du personnel utilisé

Les structures qui permettent de disposer de ces informations sont :

INSAE ou INSEE ; la DGID ;la CCIB ;la CNSS ;la direction du travail.

Au regard de la fiscalité béninoise on peut observer la classification suivante en tenant


compte du chiffre d’affaires uniquement et du secteur d’activité.

Secteur Commercial et industriel Services


Taille

Petite CA < 40 Millions CA < 15 Millions

Moyenne 40 M < CA < 80 Millions 15 M < CA < 25 Millions

Grande CA > 80 Millions CA > 25 Millions

c) Suivant le secteur d’activité

Les éléments de classification liés à ce critère ont été empruntés aux économistes et
permettent de distinguer :

- les entreprises du secteur primaire qui ont pour activité essentielle l’agriculture, la
pêche, l’élevage, l’extraction minière etc..

Ex : SCO ; SONGHAÏ ; CRUSTAMERS

- les entreprises du secteur secondaire qui ont pour activité primordiale la


transformation ou la fabrication EX : SOBEBRA

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- les entreprises du secteur tertiaire qui sont celles qui s’occupent des activités de
négoce (commerce) et de prestation de service Ex : SONAEC ; BEKO ; etc.

- et les entreprises du secteur quaternaire qui sont celles des TIC

Ces quatre secteurs se regroupent en secteur informel d’une part et d’autre part formel.

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Selon la forme Entreprise individuelle Le capital appartient à une seule


juridique personne

Société Le capital appartient à plusieurs


personnes (associés). On distingue :

Les sociétés de anonymes (SA)

Les sociétés à responsabilité
limitée (SARL)

Les sociétés en Nom Collectif
(SNC)

Selon la taille Petites entreprises Moins de 10 salariés


Moyennes entreprises De 10 à 500 salariés
Grandes entreprises Plus de 500 salariés
Selon l’origine Entreprises privées Le capital appartient au privé
des capitaux Entreprises publiques Le capital appartient à l’Etat ( ou
l’entreprise est sous son contrôle)

Selon le secteur Entreprises agricoles Chaque secteur peut être décomposé


d’activité Entreprises industrielles en branches d’activités
Entreprises commerciales

Application

1- M.Tossa s’est mis à son compte depuis dix ans, pour exercer son activité, la pêche en
mer avec son neveu Sénou.

2- Sanni et ses trois autres amis ont décidé de mettre en commun leurs
compétences pour créer la société « Sandéfaut et Cie » qui compte
actuellement environ 25 employés.
3- L’entreprise logijeux achète et vend des logiciels de jeux. Elle exploite actuellement

125 personnes

4- Dame Anni qui gère un salon de coiffure vient s’associer à son ami Ella. Elles ont
choisi de limiter leur responsabilité. Le nombre de salariés s’élève à 15.

5- Le capital de l’entreprise Genicho qui produit et vend des draps, nappes, serviettes….

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est détenu par 200 personnes .L’effectif est de 620 salariés

TAF : Classer ces entreprises selon leur forme juridique-taille-secteur

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Solution

Forme juridique Taille Secteur d’activité


Entreprise E/se
individuelle SNC SARL SA petite moyenne grande Agricole Cciale Indus-
trielle
M. Tossa
San
défaut
ie
C

Logijeux
Anni et
Ella
Genicho

II – Les moyens

Les moyens nécessaires que doit rassembler un entrepreneur pour exercer son activité
concernent : les moyens matériels ; les moyens humains et les moyens financiers

1) Les moyens matériels

Il s’agit des biens durables acquis par l’entreprise non pas pour être revendu mais pour
demeurer au sein de l’entreprise et servir à son exploitation. On peut citer : les terrains, les
constructions, le matériel et mobilier de bureau, le matériel roulant, les aménagements.

2) Les moyens humains

Il s’agit du personnel permanent, contractuel ou occasionnel nécessaire au bon


fonctionnement de l’entreprise.

Le personnel permanent est lié à l’entreprise par un contrat de travail à durée indéterminée.

Lorsque le contrat est à durée déterminée on parle de personnel contractuel ou occasionnel.

3) Les moyens financiers

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Ils constituent la contrepartie des moyens matériels et humains. En effet les moyens
financiers permettent d’acheter les biens dont l’entreprise a besoin et rémunérer le personnel.

Les moyens financiers peuvent provenir :

- de ou des exploitants qui effectuent un apport à la création (fonds de démarrage ou


capital)

- des crédits obtenus auprès des institutions financières, des parents, (dettes) etc.

- des dons obtenus auprès des organismes aussi bien public ou privé

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IV – Notion de flux et l’analyse des opérations de l’entreprise

1- La notion de flux

Dans ce cadre de leurs activités les entreprises réalisent des mouvements de biens, de
services et de monnaie. Ces mouvements sont connus sous le nom de flux. Ainsi on parle :


de flux réels qui constituent des mouvements physiques ou de biens que l’entreprise
réalise avec le monde extérieur ou en son propre sein.


de flux de services qui constituent des mouvements immatériels que l’entreprise réalise
dans le cadre de ses activités.


de flux financiers qui constituent des mouvements de monnaie traduisant la contre partie
des flux réels et des flux de services.

Ces flux sont regroupés en deux types à savoir :

 les flux externes c’est à dire les mouvements que l’entreprise réalise avec l’extérieur.

Exemple : Achat d’un véhicule par chèque auprès de la SONAEC pour 20 millions.

Fournisseur Client

Véhicules
SONAEC Entreprise
(F R )

Chèques
(FF)

 les flux internes c’est à dire les mouvements qui se réalisent au sein de l’entreprise.

Exemple : L’entreprise ABC retire 100.000 de son compte BOA pour sa caisse.

Entreprise ABC

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Retrait 100.000
BOA Caisse
( FF )

2°) L’analyse comptable des opérations


2.1°) Les principes
La situation économique de l’entreprise, est analysée en emplois et en ressources, par

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L’application d’un raisonnement qui vaut également pour toutes les opérations de cette
entreprise.

En effet, l’analyse comptable d’une opération distingue :

- le moyen, la « ressource », qui le rend possible ;

- l’utilisation « l’emploi » qui en résulte et puisque l’emploi (provisoire ou définitif)


correspond nécessairement à une ressource (externe ou interne) de même valeur,
cette analyse conduit pour l’opération considérée, à l’égalité :

Ressource = Emploi

- et pour l’ensemble des opérations d’une période ou d’un exercice à l’égalité :

Total des ressources = total des emplois

Exemple une entreprise achète à crédit du matériel à un fournisseur. Prix : 50.000F.

- la « Ressource » qui permet à l’entreprise d’obtenir ce matériel est la dette que l’on
contracte envers ce fournisseur donc :

Ressource : dettes envers fournisseurs…………. 50.000F

L’« emploi » qui est fait de cette ressource est le matériel que possède cette entreprise
suite à cette opération ; donc :

Emploi : Matériel ……………………………….50.000F

2.2° Analyse comptable du flux économique

Exemple de flux externe. Une entreprise achète 1000f de marchandise contre un paiement
comptant en espèces. Cette opération se traduit par deux flux opposés :

un flux « réel » : mouvement des marchandises du fournisseur à l’entreprise ;

Flux réel

(Marchandises)
Entreprise Fournisseur

Flux monétaire
(1000F en espèces)


un flux « monétaire » : mouvement des espèces qui sortent de la caisse de l’entreprise.

Les deux flux sont de valeur égale.

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 Dans l’entreprise considérée, l’analyse comptable de cette opération est : Ressource


caisse …………………………………………. 1000F

Emploi : Marchandises ……………………………………1000F

La ressource correspond ainsi au point de départ du flux, et l’emploi, au point d’arrivée.

Exemple de flux interne. ─ On constate, en fin d’exercice, la déprécation d’une

machine et on l’évalue à 2000F Cette dépréciation constitue un flux interne.

(Entreprise)

(2 000)
Matériel Perte
(Emploi provisoire) Flux interne (dépréciation) (Emploi définitif)

La traduction comptable est :

Ressource : matériel …………………………………………2000F

Emploi : Perte ………………………………………........2000F

2.3- Opérations sans influence sur le résultat.

a) Un exploitant apporte dans son entreprise pour constituer son capital 1000000F, déposés
en banque, et un stock de marchandises de 5000000F

Flux monétaire
E (1)
Autres agents
(Avoir en banque, 1000000F)
Entreprise Économiques

Flux
E (1)
réel (Exploitant)

(Marchandises,
5000000F)

Flux monétaire
R (1)

(Capital 6000000)

Ressources : Capital………………………………………… 6000000F

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Emplois : Marchandises ………………………………….5000000F

Banque ………………………………….1000000F

b) Achat d’un camion, 4000000F, payable ainsi :



1000000F immédiatement par chèque sur sa banque ;


3000000F, payables à crédit dans six mois.

Flux réel

(Matériel, 4000000F)
E
(Banque, 1000000F)
Autres Vendeur
Entreprise R
flux monétaire
Agents
Banquier
(Dette, 3000000F)
R

Flux financier

Traduction comptable :

Ressource : Banque ………………………………………1000000F

Dette ………………………………………..3000000

Emploi : Matériel de transport ……………………………4000000

c) Règlement par chèque postal de la dette ci-dessus, soit 3000000F

Flux financier
E
(Créance sur le vendeur payé, 3000000F) Autres Vendeur
Entreprise
Agents Chèques
Flux monétaire
postaux
R
(Dette vis-à-vis de chèques postaux, 3000000)

La « créance » et la « dette » mentionnées dans les flux viennent respectivement en


compensation :

de la dette antérieure vis-à-vis du vendeur,

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de la créance antérieure sur les chèques postaux (fonds déposés aux chèques postaux)

Ressource : Fonds déposés aux chèques postaux …………………......3000000F

Emploi : Extinction de la dette ………………………………………..3000000F

Remarque : L’hypothèse « flux réel contre flux réel » est très rare, dans la vie de l’entreprise,
elle correspond à un « troc ».

Exemple. J’échange avec un frère un lot de marchandise qui m’a coûté 2000000F contre une
camionnette estimée au même prix.

Ressource : Marchandises ………………………………………….2000000F

Emploi : Matériel de transport ……………………………………...2000000F

2.4- Opération génératrice de résultats.

d) Vente à crédit à Jacques pour 1000F d’une marchandise ayant coûté 800F

Le flux réel de sortie des marchandises est de 1000F, montant de la contre partie
financière. Or, ces marchandises étaient entrées au magasin à 800F (flux réel d’entrée). Nous
les « sortons » de ce magasin à cette même valeur afin de dégager par différence le profit
réalisé (200F, flux interne)

flux financiers

R
Entreprise E 1000 Créance de 1000 Autres agents
R Profit 200F
(Jacques)

R marchandises Flux réel E


800 F (marchandises, 1000F )

Ressources : Marchandises ……………………………………….800

Profit………………………………………………...200
Emploi : Créances sur jacques …………………………………...1000F

e) Vente au comptant pour 400F de marchandises défraîchies qui avaient été achetés 700F.
2.

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flux monétaire
Caisse
E
400F
Entreprise (Espèces, 400F)
Autres agents
E Profit
Ressources : March andises ………………………………………..700F
300F
Emplois : caisse …………………………………………………400F
R marchandises Flux réel
Perte ………………………………………………….300F
700 F (Marchandises, 400F)

a) Enregistrement d’une facture d’électricité, 3500F

perte flux de service


E
Autres agents
Electricité, 3500F
(compagnie
Entreprise
d’électricité)
Flux financier
R
(dette, 3500F)

Le flux de service reçu correspond à une consommation définitive, donc à une « perte »,
dans l’analyse de situation.

Ressources : Dette vis-à-vis de la compagnie d’Electricité ……………3500F

Emplois : Perte (charge)……………………………………………3500F

Conclusions

Toute opération de l’entreprise peut être analysée en ressources et en emplois d’égal montant :
- les ressources correspondent à des flux sortants (→)

- les emplois correspondent à des flux entrants


Ainsi les paragraphes précédents nous ont montré que les notions de « ressource » qui
résultent de l’analyse des flux ont une signification beaucoup plus large que dans l’analyse
d’un bilan.

Pour une opération donnée, la ressource peut être en effet :

- soit le capital, soit la dette, soit le profit ;

- soit une diminution des biens de l’actif.


De même l’emploi peut être :

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- soit un bien d’actif, une créance, ou une perte (charge);

- soit un remboursement de dette.

La comptabilité apparaît ainsi, d’abord comme une technique d’observation et d’analyse des
opérations de l’entreprise, avant d’être une technique d’enregistrement.

Questions

A. Une opération commerciale entre deux entreprises se traduit par les flux suivants :

Flux financier (espèces, 1000F)

Entreprise A Entreprise B
Flux financier de créance-dette.

Procéder à l’analyse comptable de cette opération :

- dans la comptabilité de l’entreprise A,

- dans celle de l’entreprise B.

B. Une entreprise vend, au comptant, 1000F un lot de marchandises acheté à ce même prix.

Indiquer le schéma des flux et l’analyse comptable de cette opération.

C. Dans le bilan d’une entreprise, les « marchandises » figurent pour un montant de

835000F. Un contrôle du magasin révèle qu’une partie de ces marchandises, évaluée à


12000F, a disparu sans doute par suite de vol. Traduit ce fait en flux et donner son
analyse comptable.

D. Analyser les opérations suivantes :

a) achat de marchandises payées par chèque bancaire, 93000F ;

b) payement de l’impôt foncier, 7500F (en espèces) ;

c) emprunt à la société de développement régional de 500000F, portés à notre avoir en


banque ;
d) Constatation d’une dépréciation de 10000F du mobilier du bureau ;

e) Encaissement d’une créance de 3000F sur le client René ;

f) Vente au comptant, pour 9000F, de marchandises ayant coûté 7000F ;

g) Paiement, en espèces, de 5000F de loyer. Vérifier pour l’ensemble de ces opérations,


l’égalité fondamentale des ressources et des emplois.

h) Achat de timbre poste en espèce 2000F

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i) Retrait de la banque pour la caisse 75000

j) Règlement par chèque bancaire de marchandise ayant coûté 600000 à 800000

Chapitre II

I - Définition

Le Bilan est un document comptable établi au moins une fois l’an pour retracer la
situation patrimoniale d’une entreprise à une date donnée. Il se présente sous forme d’un
tableau récapitulatif comportant 2 parties :

* Actif (partie gauche) permet de retracer la manière dont les ressources ont été

utilisées.

* Passif (partie droite) retrace l’origine des diverses ressources dont dispose
l’entreprise.

II – Etude d’actif du Bilan : les emplois

Il se présente sous forme de liquidité croissante et comporte :

* l’ Actif immobilisé : ce sont des biens tels que terrains, matériel, bâtiments, etc…

* l’Actif circulant : il est constitué d’éléments d’exploitation que sont les stocks, les créances
etc.

* La trésorerie actif : ce sont des valeurs disponibles comme les titres de placements ; les
avoirs en banque ; aux chèques postaux dans les établissements de crédit ; les espèces en
caisse etc.

III- Etude du passif du Bilan : les ressources

Par rapport à l’actif, le passif se présente sous forme d’exigibilité croissante et est constitué :
* Des apports effectués au démarrage ou à un moment donné de l’exploitation par le
ou les associés : c’est le capital

* Des bénéfices réalisés par l’entreprise et non distribués : les réserves

* Des sommes d’argent reçus des personnes tierces sous forme d’emprunt, de crédits
et autres dettes etc.

Le Bilan se présente comme suit :

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Actif Bilan au …………. Passif


Eléments Montants Eléments Montants
Actif immobilisé Ressources stables

* Immob. incorporelles * Capitaux propres


* Immob. Corporelles * Dettes financières
* Immob. financières
Passif circulant

Actif circulant Dettes fournisseurs


* Stocks Etat, personnel,
* Créances organisme

Trésorerie - Actif Trésorerie - Passif


Caisse ; banque ; CCP etc Découvert bancaire
Total Actif X Total Passif X

Un bilan bien présenté conduira toujours à :

Total Actif = Total Passif

Biens = Ressources

Emplois = Ressources

L’évaluation du bilan conduit parfois au calcul de la Situation Nette ( SN )

S N = Total Actif - ∑ Dettes

S N = Capitaux propres ± Résultat


D’où Résultat = SN - Capitaux propres

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Remarque :

* Pour un bilan d’ouverture ( de démarrage ) le R = 0

Dans les autres cas, le résultat existe et peut être négatif ( perte ) ou positif ( bénéfice ou profit
).

Application
Au 31/12/02 Vous disposez des informations suivantes sur la Société ‘‘Tout ira’’

Clientèle ------------------------------- 300.000


Subvention d’équipement ----------------- 200.000
Fournisseurs avance et acompte versé 50.000
Matériel et mobilier de bureau ----------- 1000.000
Emprunteur Kossi -------------------- 5.000
Capital ------------------------------------- 3.000.000
Avance et acompte versé sur Immob. 200.000
Prêteur SOGLO ------------------------- 8000
Prêt à Dansou ------------------------- 500.000
Client avance et acompte reçu ----------- 20.000
Banque ----------------------------------- 900.000
Dépôt à court terme au PADME ---------- 100.000
Matériel de transport ---------------------- 400.000
Emprunt et dettes assimilées ------------- 100.000
Caisse ----------------------------------- 200.000
Stocks de marchandises --------------------- 300.000

TAF : 1) Déterminer le résultat puis donner sa nature


2) Présenter son bilan au 31/12/2002
3) Calculer sa S N de deux manières

Résolution

1) R = 3.955.000 – (3.200.000 + 128.000) = + 627.000 (bénéfice)


2) Le bilan au 31/12/02
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Actif Bilan au 31/12/02 Passif


Eléments Montants Eléments Montants
Actif immobilisé Ressources stables
Clientèle 300.000 Capital 3000.000
Matériel & Mob. 1.000.000 Résultat 627.000
Matériel de transport 400.000 Subvention. 200.000
Avance et Acompte 200.000 d’investissement 100.000
Emprunteur 5.000 Emprunt et dettes
Prêt 500.000 financières

Actif circulant Passif circulant

Stocks de marchandises 300.000 Client avance et 20.000


F/sseur avance & acompte 50.000 acompte 8000
verré prêteur

Trésorerie - Actif 900.000


Banque 100.000
PADME 200.000
Caisse
Total Actif 3.955.000 Total Passif 3.955.000
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Chapitre III

Un bilan exprime la situation d’une entreprise à une date donnée, très précise. Mais,

dès le lendemain, les opérations qu’elle effectue (achat et ventes de marchandises

encaissements de créances, paiement aux fournisseurs, emprunts aux banquiers, acquisition de

matériel et de mobilier, paiement des salaires au personnel etc..) modifient la situation de la

veille et rendent ce bilan caduc, c'est-à-dire périmé.

Comme ces opérations sont nombreuses, il n’est pas possible de dresser un bilan après

chacune d’elles, puisqu’en pratique le bilan n’est établi qu’une fois par an. De même

l’entreprise ne saurait toutefois rester une année entière sans être informée sur sa situation.

Pour cela, elle enregistre toutes les opérations, de façon continue, au fur et à mesure de leur

déroulement.

A cet effet, on analyse, au préalable, les mouvements de valeurs qui du fait de ces

opérations, se produisent entre les postes du bilan et les modifient.

I – Définition

C’est un document comptable qui permet de retracer les emplois et les ressources eu
égard aux opérations réalisées sur les différents postes du bilan. Il se présente sous forme de 2
parties comme le bilan.

* Le débit : partie gauche réservée aux biens d’actif

* Le crédit : partie droite réservée à l’enregistrement des éléments du passif


(ressources)

Remarque N° 1:

- Toute opération comptable nécessite l’utilisation d’au moins 2 comptes ; un ou plusieurs


comptes à débiter. (Emplois) et un ou plusieurs comptes à créditer (ressources)

- Débiter un compte c’est inscrire un montant en emplois et créditer un compte c’est inscrire
un montant en ressource.

Exercice d’application :

Après la création de la Société ‘‘ESPOIR’’ vous disposez :

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1- Apport de numéraire (espèce) 2.000.000

2- Achat de marchandises pour 510.000 dont 310.000 réglés contre espèce

3- Achat d’un mobilier de bureau 350.000 à crédit

4- versement en banque 150.000

TAF : Après avoir analysé ces différentes opérations en terme de ressource et d’emplois,
présentez les différents comptes mouvementés.

Remarque N°2

La présentation de tout compte commence par le solde initial et termine par le dégagement
d’un solde qui correspond à la différence entre le TD et TC qu’on inscrit au côté le plus faible.

- Le solde est débiteur si TD > TC et créditeur si TC > TD. Le solde est nul si TD = TC

- l’imputation comptable consiste à identifier le ou les comptes à débiter et le ou les comptes à


créditer.

II – Le tracé des comptes

Il y a couramment 3 manières de présenter un compte

1°) le tracé schématique ou en T

Débit N° et Intitulé crédit

2°) Le tracé classique à colonnes séparées

Débit N° et intitulé du compte Crédit


Dates Libellés Sommes Dates Libellés Sommes

3°) Le tracé à colonnes mariées ou jumelées

N° et intitulé du compte
Dates Libellés Sommes
Débit Crédit

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Totaux

Ce dernier tracé peut être modifié pour permettre de dégager au fur et à mesure le
solde du compte après chaque enregistrement comme suit :

N° et intitulé du compte

Dates Libellés Sommes Soldes

Débit Crédit Débit Crédit

III - Principe de la partie double et fonctionnement


du compte d’actif ou du passif

1- Principe de la partie double

C’est le principe selon lequel tout enregistrement comptable intéresse un ou plusieurs


comptes à débiter et un ou plusieurs comptes à créditer d’égal montant pour conduire à
l’équilibre.

TD = TC

2- Fonctionnement des comptes

D Compte d’Actif C D Compte du Passif C


Les comptes d’actif augmentent au débit et diminuent au crédit alors que c’est l’inverse pour
les comptes du passif.

Exercice d’application

Après avoir analysé en terme de débit et crédit les opérations suivantes présentez le compte
Caisse (tracé schématique et classique).

10/10 Solde au début de la journée 150.000


11/10 Règlement des clients 240.000
12/10 Règlement des fournisseurs 80.000

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13/10 Encaissement d’une facture 48.000


14/10 Achat à crédit de fourniture 25.000
15/10 Achat comptant de marchandises 40.000
16/10 Avance au personnel 35.000
20/10 Chèque BOA pour règlement d’un loyer 50.000

Résolution

 Analyse en terme de D et C * Présentation du compte Caisse


(tracé schématique)
D : Caisse 240.000 D Caisse C
C : Client 240.000 ( SI ) 150.000 80000 (12/10)
S/ règle des clients (11/10) 240.000 40000 (15/10)
(13/10) 48.000 35000 (16/10)
SD : 283.000

438.000 438.000

Dates Libellés Sommes Dates Libellés Sommes


10/10 SI 150.000 12/10 Règlement f/seurs 80.000
11/10 Règlement clients 240.000 15/10 Achat de m/ses 40.000
13/10 Encaissement 48.000 16/10 Avance personnel 35.000
Solde débiteur 283.000
Total 438.000 Total 438.000
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Chapitre IV

1°) Le virement comptable

C’est une opération qui consiste à transférer une somme du débit d’un compte au débit
d’un autre compte ou du crédit d’un compte au crédit d’un autre compte.

En effet, ce simple transfert ne permet pas le respect du principe de la partie double


d’où la somme transférée sera inscrite au côté opposé du lieu de son transfert.

Technique du Virement comptable permet :

- de corriger les erreurs comptables ;

- de ventiler un compte unique en plusieurs autres

- de regrouper plusieurs comptes en compte unique.

Application N° 1

Le 2/01/99 les comptes clients Salif et Aliou présentent dans les livres de la Société ‘‘Sans
défaut’’ la valeur de 150.000 et 200.000 respectivement

15/02/99 Vente de marchandises au client Aliou pour 100.000 à crédit mais enregistrée par
erreur au comte client Salif.

20/02/99 le comptable se rend compte de l’erreur et vous sollicite pour correction par
virement comptable.

Résolution

Application N° 2

Reprendre le cas précédent en date du 2/01/99 en regroupant les 2 comptes


clients ( Salif et Aliou ) en un compte unique client.

2°) La réciprocité des comptes


Deux comptes sont dits réciproques lorsqu’ils sont tenus par 2 comptabilités
différentes et qu’ils présentent à une même date un même solde mais de nature contraire. Il
s’agit généralement des comtes de créances et de dettes ; Banque et entreprise etc.

Application

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L’établissement ‘‘Tout-Chaud’’ a réalisé les opérations suivantes avec son client ‘‘Sorry’’ en
Décembre 2002

2/12 Vente à crédit de marchandises pour 350.000


4/12 Réduction accordée aux clients 50.000 7/12
Règlement du client contre chèque 70.000

14/12 vente de marchandises pour 480.000 dont le 1/3 à crédit


17/12 Retour d’un lot de marchandise non conforme pour 60.000

25/12 Reçu chèque N° HB16 de 100.000 pour règlement de l’opération du dernier jour de
Novembre

27/12 Escompte de 10.000 accordé au client pour paiement anticipé

29/12 Vente d’un lot de marchandises pour 520.000 dont 300.000 contre espèce

TAF : Présenter suivant le tracé classique le compte client et le compte fournisseur selon la
comptabilité puis dégager le solde au 29/12/2002.
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Chapitre V

I - Généralité

A – Définition et Historique

Le plan comptable est un document de normalisation qui permet la codification des


comptes au sein d’une entreprise ou une Société. Il représente le cadre comptable : Le plan
SYSCOA s’est substitué au plan OCAM autrefois en vigueur au Bénin.
Il est entré en vigueur dans les pays de l’UEMOA depuis le 1er Janvier 1998.

Le plan SYSCOA couvre l’ensemble du champ de la norme comptable.

 traitement des données comptables

 ensemble cohérent des comptes coordonnés

 modèle d’analyse des activités et de la structure de l’entreprise et de son environnement

 ensemble des principes cohérents, reconnus internationalement

 Panoplie des états financiers adaptés à la taille des entreprises.

 Règlement du droit comptable

 Système d’information de la centrale des bilans.

- disposer de données homogènes à partir des pratiques comptables uniformes

- fiabilité de l’information comptable et financière

- image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entreprise

- adaptation du modèle des entreprises aux normes internationales

- mise à la disposition des entreprises d’un outil moderne de gestion


- pertinence partagée de l’information sur la base des besoins des différents producteurs
et utilisateurs des comptes.

- Alimentation de la centrale des bilans en information comptable et financière


pertinentes et sures.

- assurer une plus grande efficacité du contrôle des comptes et donner aux utilisateurs
de l’information comptable toute garantie, de sincérité et de transparence des états financiers

Inciter les opérateurs économiques du secteur informel à tenir une comptabilité


régulière en mettant à leur disposition des outils de gestion appropriés

Le SYSCOA est devenu depuis 1er /01/ 01 SYSCOHADA (pour les comptes
personnels des entreprises) et 1/01/02 (pour les comtes consolidés et les comptes combinés)

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B- Les principes comptables

1- Principe de Prudence : selon lequel l’entreprise doit éviter une vue trop optimiste de la
situation de l’entreprise. Donc seules les charges latentes sont enregistrées.

2- Principe de la permanence des méthodes : Les règles appliquées au cours des périodes
annuelles successives doivent rester constantes pour permettre la comparaison dans le temps
de l’évolution de l’entreprise.

3- Principe de la correspondance bilan clôture / bilan d’ouverture

La régularisation des opérations des exercices antérieurs doit nécessairement se faire à travers
le compte de résultat de l’année en cours.

4- Principe de la continuité de l’exploitation : pour l’établissement des comptes annuels,


l’entreprise est présumée pour suivre ses activités

5- Principe de transparence : La comptabilité doit se conformer aux normes et procédures


éditées par le plan comptable.

6- Principe de l’importance significative : Toute information pouvant influencer les


utilisateurs des documents doit être fournies.

7- Principe de la prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique :

Il est donc possible d’inscrire au bilan des biens détenus dans le cadre de contrat de
Crédit Bail et de réserve de propriété ; d’inscrire dans les charges de personnel le coût des
services fournis par le personnel extérieur non lié à l’entreprise par un contrat de travail.

8- Principe de la spécialisation des exercices :

L’activité de l’entreprise est découpée en périodes comptables appelées exercices qui


sont autonomes.

9- Principe du coût historique :

Les flux économiques qui traversent l’entreprise sont enregistrés de façon définitive à
leur valeur nominale de F CFA.

II – La classification du plan comptable

A – La codification

La codification du plan comptable permet de disposer de 9 classes comme suit :


 Classe N° 1 à 5 ; pour les éléments du bilan

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 Classe N° 6 à 8 ; pour les comptes de gestion qui retracent les charges et les produits de
l’entreprise.

 Classe N°9 ; destinée pour la Comptabilité analytique de gestion.

B – Etude des classes

Classe N° 1 : Compte de ressources stables

Les ressources stables figurent au passif du bilan et comportent :

- Les capitaux propres : Ils comportent les comptes allant de 10 à 15 à savoir :

 10 Capital social

 11 ‘‘Réserves’’

 12 Reports à nouveau

 13 ‘‘Résultat’’

 14 ‘‘Subventions d’investissement ou d’équipements’’

 15 ‘‘Provisions réglementées’’

- Les dettes financières : elles vont de 16 à 19

 16 ‘‘emprunts et dettes assimilées’’

 17 ‘‘Dettes de crédit bail et contrat assimilés’’

 18 ‘‘Dettes liées à des participations et comptes de liaison des établissements et


sociétés en participation’’

 19 ‘‘Provisions financières pour risque et charges’’

Classe 2 : Les éléments d’actif immobilisés

L’actif immobilisé est composé des éléments qui sont supposés avoir une durée de vie
supérieur à un an. le numéro de ces éléments va de ‘’20 à 27’’

 20 ‘‘charges immobilisées’’

 21 ‘‘Immobilisation incorporelles
 22 ; 23 ; 24 ‘‘Immobilisations corporelles’’

 26 ; 27 ‘‘Immobilisations financières’’

Classe 3 : Compte de stocks

Cette classe comprend :

 31 les stocks de marchandises

 32 ; 33 Stock de matière et autres approvisionnements

 34 ; 35 les encours

 36 ; 37 les stocks de produits fabriqués

Classe 4 : Compte de tiers

Ils correspondent aux postes de créances de l’actif circulant et de dettes de passif circulant

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 40 ‘‘Fournisseurs et comptes rattachés’’

 41 clients et comptes rattachés

 42 personnels

 48 créances et dettes H.A.O

Classe 5 : Compte de trésorerie

Outre les comptes bancaires et la caisse, les comptes de trésorerie inclus les valeurs à
encaisser et les titres de placement on a :

 50 titres de placement

 51 valeurs à encaisser

 52 banques

 53 établissements financiers et assimilés

 54 Instrument de trésorerie

 56 banque et crédit de trésorerie et d’escompte.

 57 Caisse

 58 Crédits d’avance, accréditif et virement interne

Classe 6 : Compte de charges des A O

Les comptes des charges des A. O enregistrent les charges d’exploitation et charges
financières. Ce sont :

 60 achat et variation de stock

 61 transports

 62 / 63 Services extérieurs A / B

 64 impôts et taxes

 65 Autres charges

 66 charges de personnel
 67 frais financiers et charges assimilées

 68 dotations aux amortissements

 69 dotations aux provisions

Classe 7 : Compte de produits des A.O

Ces comptes enregistrent les produits d’exploitation et les produits financiers. Il s’agit
des comptes :

 70 Vente

 71 subventions d’exploitation

 72 productions immobilisées

 73 variations de productions

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 75 autres produits

 77 revenus financiers et produits assimilés

 78 transferts des charges

 79 reprises de provisions

Classe 8 Compte de charges et produits HAO

Ces comptes enregistrent les charges et les produits qui n’ont aucun lien avec l’activité
ordinaire d’une entreprise. Les nombres pairs constituent les produits HAO. Dans le cas de
nombre impairs il s’agit des charges H A O. On a :

 81 Valeur comptable de cession d’immobilisation

 82 Produits des cessions d’immobilisation

 83 Charges HAO

 84 Produits HAO

 86 reprise HAO

 87 Participation des travailleurs

 88 Subvention d’équilibre

 89 Impôts sur le résultat

Classe 9 : Comptes de la Comptabilité des engagements et de la comptabilité analytique


de gestion.

Ces comptes sont destinés à enregistrer des opérations relatives aux engagements hors
Bilan et la comptabilité analytique de gestion.

III – Le journal – le grand livre et la balance

1) Le journal

C’est un livre destiné à enregistrer sans blanc ni altération dans un ordre


chronologique tous les mouvements affectés au patrimoine de l’entreprise.

2) Le grand – livre
C’est un document regroupant l’ensemble des comptes de l’entreprise d’après le journal.
D 57 Caisse C

3) La Balance

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C’est un état récapitulatif obligatoire établit à une date donnée. A la clôture de


l’exercice la balance générale comporte tous les comptes y compris ceux qui se trouvent
soldés.

Elle fait apparaître pour chaque compte le solde débiteur ou créditeur au début de l’exercice,
le cumul des mouvements débiteurs et créditeurs de la période. Le solde débiteur ou créditeur

à la date considérée. Le tracé à six colonnes recommandé par le plan comptable en vigueur est
le suivant :

N° des Intitulé des Solde à Mouvement de Solde à la clôture


comptes comptes l’ouverture l’exercice
Débit Crédit Débit Crédit Débit Crédit

Application

Au 31/07/05 le bilan de la société « Espoir » se présente comme suit :

Actif montant Passif montant


Matériel et 1 350 000 Capitaux 3 000 000
mobilier 400 000 propres 1 000 000
Matériel de 2 700 000 Emprunt 2 260 000
transport 830 000 Dette
Stock de 470 000 fournisseur
marchandises 510 000
Clients
Banque
Caisse
Total actif 6 260 000 Total passif 6 260 000

Au cours du mois d’août la société a réalisé les opérations suivantes :

1/8 Règlement contre espèce du loyer 10 000

2/8 Divers règlements par chèque bancaire



Fourniture de bureau 38 000
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Achat de titres de placement 10 000

5/8 Réduction accordée sur vente 12 000

6/8 Facture V.5 à Hodonou 420 000

7/8 Facture A18 de Folabi 450 000 dont 100 000 réglés contre chèque bancaire

9/8 pièce de caisse pour :



Frais d’expédition des marchandises 8000


Frais d’entretien 6 000
20/8 Versement en banque 200 000

22/8 Achat d’un véhicule à la SONAEC 2 500 000 dont 2300 000 à crédit et le reste contre
chèque

25/8 Reçu de la mairie une subvention d’exploitation par chèque de 5 000 000
26/8 Règlement des 2 /5 de l’emprunt contre chèque bancaire 26/8
Encaissement d’une commission de 420 000

Travail à faire : 1/ Enregistrer au journal les opérations ci-dessus

2 / Présenter le grand-livre puis la balance au 31 /8/05


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Chapitre VI

Le résultat réalisé par une entreprise enfin d’exercice peut être calculé suivant :

 l’approche patrimoniale.

Résultat = Total Actif - (Total Passif)

Global Partiel

 l’approche de gestion

Résultat = Somme des produits (AO + HAO) – Somme des charges (AO + HAO)

La deuxième approche a pour intérêt l’explication des opérations économiques effectuées


par l’entreprise et qui ont permis d’obtenir le résultat.

Ainsi lorsque ce résultat n’est pas appréciable l’analyse des charges et des produits permet
de prendre les mesures nécessaires pour améliorer la situation du résultat.

Suivant cette approche le résultat est dégagé à divers niveaux appelés soldes intermédiaires
de gestion qui sont au nombre de 8.

A – Présentation des soldes intermédiaires de gestion

Pour présenter les soldes nous allons supposer que ces derniers sont tous à soldes
créditeurs.

1°) Marge brute : MB (132)

on calcul 2 types de marge brute


- la marge brute sur marchandise et
- la marge brute sur matière

* Marge brute sur marchandise

Elle permet d’apprécier la rentabilité de la revente en l’état en comparant le prix de vente


des marchandises au coût d’achat des marchandises vendues (Achats – variation de stock)

* Marge brute sur matière


Elle mesure la rentabilité brute de l’activité de transformation.

2°) La valeur ajoutée : VA (133)

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Elle permet de mesurer la rentabilité des 2 activités précédentes en prenant en compte


les autres charges nécessaires à l’exercice de ses activités à l’exception des charges de
personnel, des charges financières et les charges d’amortissement.

3°) Excédent brut d’exploitation EBE (134)

Il représente le résultat susceptible de se transformer en liquidité en ce qui concerne


les activités d’exploitation. On peut dire qu’il est égal à la différence entre les produits
encaissables et les charges décaissables.

4°) Le résultat d’exploitation RE (135)

Il permet d’apprécier la rentabilité avant impôt des activités d’exploitation en prenant


en compte toutes les charges et tous les produits qu’il ait ou non incidence sur la trésorerie.

5°) Le résultat financier RF ( 136)

c’est un solde calculé isolément pour apprécier la rentabilité des opérations qui ont un
caractère financier.

6°) Le résultat des activités ordinaires RAO (137)

l’activité ordinaire est la synthèse de l’activité d’exploitation et de l’activité financière.

7°) Résultat HAO R HAO (138)

Le solde est prévu pour permettre d’apprécier la rentabilité des opérations


exceptionnelles effectuées pour une entreprise au cour d’un exercice.

8°) Résultat net RN

C’est le résultat dégagé sur l’ensemble des activités qui fait l’objet d’affection de la
part des associés. Il tient donc compte de toutes les charges et de tous les produits quelle que
soit leur nature.

Le numéro de compte associé à ce solde dépend de la nature du résultat. Ainsi lorsque


le résultat est à solde créditeur C’est à dire bénéficiaire on utilise le compte 131 dans le cas
contraire on utilise le compte 139.

D 1321 Marge Brute sur m/ses C D 136 Résultat financier C

(601) achats de Vente de m/ses(701) ( 67.) charges financières Revenus


marchandises ( 676 ) pertes de change financiers
- (6031) ▲° de stock de (687) dotat°amort (77.)
marchandises financiers Gains de
(697) dotat°Provis changes (776)
SC : MB/mses financières Transfert de
Charges fina

32
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SC : RF (787)
Reprises de
provisions
financières
(797)

D1322 Marge Brute matières1ères C D 137 Résultat A Ordin C

(602) Achat de MF liées Vente de produits finis Résultat


(702) d’Exploitation
- (6032) ▲° de stock de Vente de produits SC : R.A.O (135 )
Matières et fournitures intermédiaires (703) Résultat Financier
liées Vente de produits (136 )
résiduels(704)
Travaux facturés (705)
SC : MB/mat 1ère Services vendus (706)
Product° immobil (72)
▲°de stocks B et services
vendus (73.)
D 133.Valeur Ajoutée C D 138 R.ésultat H.A.O C
(604) Achat de MPC MB/ mses (1321)
(605) Autres achats MB/ mat1ère (1322) (81) VCCI P C Immobil (
(608) Achats Emballage 82.)
- (6033) ▲° autres Produits accessoires (83) charges H.A.O
Approvisionnements (707) Produits HAO
(61. ) transport (85) Dotation H.A.O (84.)
(62.) SE-A Subvention d’exploitation
(63.) SE-B (71) SC : R.H.A.O Reprises HAO
(64.) Impôts et taxes Autres produits (75) (86.)
(65.) Autres charges
SC : VA Subventions
d’équilibre (88.)
D 134. Excédent Brut d’Exploitation C D 131 ou 139 Résultat. Net C

(66. ) Frais de personnel Valeur Ajoutée (133) 87) Participation R.A.O (137)
travailleur R.H.A.O (138)
SC : EBE (89) Impôts /BIC

SC : RN
D 135 Résultat d’Exploitation C
(681) Dotat° A Exploita EBE (134)
(691) Dotat° provision transfert charges
d’exploitation d’exploit 781
Reprise amort d’exploit
SC : RE (798)
Reprises provi d’exploit
(791)
33
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B - Calcul de la Capacité d’Autofinancement Globale (CAFG)

La CAFG est la trésorerie potentielle que l’entreprise peut disposer pour autofinancer ses
investissements. Elle résulte de la différence entre les produits encaissables et les charges
décaissables. Conçue comme un solde financier, elle se calcule explicitement de deux
manières différentes comme suit :

Méthode descendante ou soustractive Méthode ascendante ou additive

EBE (134) Résultat net (131/139)

+Produits financiers (77.) + Toutes les dotations (68 ; 69. et 85)

+Transfert de charges AO (78.) + Valeurs nettes comptables/cessions


immobilisations (81.)
+ produits et transferts HAO (84.)
- Toutes reprises de dotations et de subventions
+ subvention d’équilibre (88.) d’équipement (79.et 86.)

- charges financières et assim (67.) - Produits sur cessions d’immobilisation (82.)

- charges HAO (83.)

- Participations des travailleurs (87.)

- impôt/BIC (89)

= CAFG = CAFG

La CAFG se révèle vitale pour l’entreprise car lui permet :

*d’assurer tout ou partie du financement de ses nouveaux investissements ;

*d’accéder plus facilement à de nouvelles sources de financement si le besoin s’en fait sentir ;

*de rémunérer les actionnaires en leur versant des dividendes

Application 1

Vous disposez des informations suivantes sur la gestion de l’entreprise au cours de l’exercice
2000.

- Ventes de marchandises 639.000


- Achat de marchandises 488.000
- Transport 30.750
-variation de stock des produits finis -61200
-Autres charges 28.000

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-Autres produits 56.200


-variation de stock des marchandises 77.900
-consommation d’électricité et eau 105.200
-charges de personnel 326.300
-Charges HAO 25.000
-vente de produits finis 1.425.200
-Produits financiers 22.500
-variation de stocks des autres achats 10.000
-Services extérieurs A 82.000
ère
-Achat de matière 1 et FL 629.000
-Achat stocké de MF 25.000
-Services extérieurs B 115900
-Dotation aux amortis d’exploitation 203.000
-Reprise sur provision financière 302.000
-Impôts et taxes 50.200
-Produits accessoires 40.000
- Reprise de provision d’exploitation 95.000
-Subvention d’exploitation 1.000.000
-Charges financières 624.000
-Produits HAO 12.000
-valeur comptable des cessions d’immob. 328.000
-Produits des cessions d’immobilisation 850.000
-Reprise des subventions d’investissement 115.000

TAF : 1- Présenter le SIG sachant que le taux d’impôt BIC est de 38%
2- Calculer la CAFG

Application 2
Au 31/12/ N, vous disposez d’un extrait de la balance après inventaires par soldes de SA ‘’

IRETI’’ pour (N-1) et (N)

Soldes (N-1) Soldes (N)

Intitulé des comptes Débit Crédit Débit Crédit

Achats de marchandises 479.423.500 - 510.190.000 -


Variation de stocks MSE 3.003.300 - - 17.010.00
Autres achats 79.129.200 - 3.195.000 -
Primes d’assurance 96.204.300 - 83.866.500 -
Frais de Télécommunicat 11.844.000 - 297.000 -
Honoraires - - 450.000 -
Divers frais 138.490.200 - 102.345.000 -
Droits d’enregistrement 2.622.600 - 12.600.000 -
C.P.E sur stock 8.516.400 - 630.000 -
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C.P.E sur créances 5.076.000 - 1.077.180 -


Appointement, salaires 5.640.000 - 147.330.000 -
Pertes de changes - - 8.090.000 -
C. P. F / titres placements - - 450.000 -
Dotation A.E (corporelle) - - 9.060.000 -
V.C.C d’immobilisation - - 100.000 -
Dotations aux Prov d’expl 11.889.850 - 1.488.000 -
Ventes de Marchandises 827.200.000 - 880.000.000
Produits accessoires 7.050.000 - 7.500.000
Subvention d’exploitation 1.762.500 - 1.875.000
Escomptes obtenus 4.882.200 - 4.636.650
Transferts de charges d’Ex 5.000.000 - -
Produits de cession d’imo 8.930.000 - 500.000
Produits H.A.O constatés 9.156.400 - -
Impôts sur les bénéfices - 10.74.450 -
Résultat Net de l’exercice

Travail à faire : 1) Calculer le résultat Net par Soldes Successifs de gestion

2) Passer les écritures de détermination du résultat Net

3) Présenter le tableau des soldes significatifs de gestion

4) Présenter le compte de résultat

Solution

2. Ecriture de détermination du résultat net

7011 Vente de m/ses UEMOA 880.000.000

6031 Variation de stock de m/ses 17.010.000

6011 Achats de m/ses UEMOA 510.190.000

1321 Marge brute sur m/ses 386.820.000

Pour détermination MB m/ses


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1321 Marge brute sur m/ses 386.820.000

707 Produits accessoires 7.500.000

71 Subvention d’exploitation 1.875.000

605 Autres achats 3.195.000

625 assurances 83.866.500

628 Télécommunications 297.000

6324 honoraires 45.000

6328 divers frais 102.345.000

646 Droits d’enregistrement 12.600.000

6593 C.P.E sur stocks 630.000

6594 C.P.E sur créances 1.077.180

133 Valeur ajoutée 191.734.320

Pour détermination de la VA

133 Valeur ajoutée 191.734.320

6611 Appointements,salaires Excédent 147.330.000

134 brut d’exploitation 44.404.320

Pour détermination de l’EBE

134 Excédent brut d’exploitation 44.404.320

6813 Dotations amortissements d’I.C 9.060.000

135 Résultat d’exploitation 35.334.320

Pour résultat d’exploitation

773 Escomptes obtenus 4.636.650

136 Résultat financier 3.903.350

676 Pertes de change 8.090.000

6795 C.P. F. sur titres placements 450.000

Pour résultat financier

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135 Résultat d’exploitation 35.344.320

136 Résultat financier 3.903.350

137 Résultat des activités ordinaires 31.440.970

Pour résultat A.O.

822 Produits cessions 500.000

138 d’immobilisation 1.088.000

812 Résultat hors activités ordinaires 100.000

851 V.C des cessions 1.488.000

d’immobilisation

Dotation provisions réglementées

Pour détermination résultat

H.A.O

137 Résultat des activités ordinaires 31.440.970

138 Résultat Hors activités ordinaires 1.088.000

131 Résultat net de l’exo : Bénéfice 30.352.970

Pour résultat avant impôt

131 Résultat net de l’exo : Bénéfice 10.740.450

891 Impôts sur les bénéfices de l’exo 10.740.450

Pour solde du compte 89

131 Résultat net de l’exo : Bénéfice 19.612.520

1301 Résultat en instance 19.612.520

d’affectation : Bénéfice
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4°) Présentation du compte de résultat : (système normal au 31/10/N)

Réf CHARGES (1 re partie) Exercice N Exercice N-1

ACTIVITE D’EXPLOITATION
RA Achats de marchandises 510.190.000 478.3423.500
RB Variation de stocks -17.010.000 -----------------
(- ou +)
(Marge brute sur marchandises voir ------------------- --------------------
RC TB) ------------------- --------------------
RD Achats de matières premières et 3.195.000 3.003.300
fournitures liées -------------------
- Variation de stocks ------------------- -----------------
RE (Marge brute sur matières -----------------
RH Autres achats 186.958.500 175.333.500
RI - Variation de stocks 12.600.000 11.844.000
RJ Transports 1.707.180 --------------
RK Services extérieurs
RL Impôts et taxes 138.490.200
RP Autres charges 147.330.000
(valeur ajoutée TN)
RQ Charges personnel 8.516.400
RS (1) dont personnel extérieur 9.060.000
(Excédent brut d’exploitation voir)
Dotations amortisse provisions

RW Total des charges d’exploitation 854.030.680 816.610.900

(Résultat d’exploitation voir TX)


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Réf PRODUITS (1ère partie) Exercice N Exercice N-1

ACTIVITE D’EXPLOITATION
TA Vente de marchandises 880.000.000 827.200.000

MARGE BRUTE SUR MARCHANDISE 386.682.000 347.776500


TB
TC Vente de produits fabriqués --------------- -----------------
TD Travaux, services vendus 7.500.000 7.050.000
TE Production stockée (ou déstockage) (+ ou -) --------------- -----------------
TF Production immobilisée -----------------

-------------
7.500. 000 7.050.000 --
TG MARGE BRUTE SUR MATIERE
TH Produits accessoires -----------------

TI Chiffre d’Affaires (1)(TA+TC+TD+TH) 887.500.000/ 834.250.000


TJ (1) dont à l’exportation ……………

TK Subvention 1.875.000 1.762.500


TL Autres --------------- ----------------

TN VALEUR AJOUTEE 191.734.320 166.408.208

TQ EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION 44404320 27918000


TS Reprises de provisions --------------- -----------------
TT Transferts de charges --------------- ------------
5.000.000

TW Total des produits d’exploitation 889.375.000 841.012.5000

RESULTAT D’EXPLOITATION Bénéfic e (+) ; Perte


TX (-)
35.344.320 24.401.600
Réf CHARGES (2è partie) Exercice N Exercice N-1

RW Report Total des charges d’exploitation 854.030.680 816.610.900

ACTIVITE FINANCIERE
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
SA Frais financiers 450.000 -
SC Pertes de charge 8.090.000 2.622.600
--------
SD Dotations aux amortissements et aux provisions ----- ------------------

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SF Total des charges financières 8.540.000 2.622.600

(Résultat financier voir UG)

SH Total des charges des activités ordinaires 8.540.000 819.233.500

(Résultat financier voir UG)


HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O)

SK Valeurs comptables cessions d’immobilisation 100.000 5.076.000


SL Charges H.AO ------------- -----------
TN Dotations H.AO 1.488.000 5.640.000

SO Total des charges H.A.O 1.588.000 10.716.000

SS Total participation et impôts 101.740.450 11.889.850

ST TOTAL GENERAL DES CHARGES 889.375.000 841.012.500

(Résultat net voir UZ)

Réf PRODUITS (2e partie) Exercice N Exercice N-1

TW Report Total des produits d’exploitation 889.375.000 841.012.500

UA Revenus financiers 4.636.650 4.822.200


UC Gains de change --------------- ----------------
UD Reprises de provisions ------------- ---------------
UE Transferts de charges

UF Total des produits financiers 4.636.650 4.822.200

RESULTAT FINANCIER (+ ou -) - 3.903.350


UG
2.199.60

UH Total des produits des activités ordinaires 894.011.650 845.834.700

UI Résultat des activités ordinaires (1)


31.440.970 26.601.200
UJ (1) dont impôt correspondant … /…..
UK HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.AO.)
UL Produits des cessions d’immobilisations 500.000 8.930.000
UM Produits H.AO --------------- 9.156.400
UN Reprises H.A.O --------------- ---------------

UO Total des produits H.A.O 500.000 18.086.400

UP RESULTAT H.A.O (+ ou -)

41
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-1.088.000 7.370.400

UT TOTAL GENERAL DES PRODUITS 894.511.650 863.921.100

UZ RESULTAT NET / 19 612 520 / 22 081 750


Bénéfice (+) : Perte (-)

I- Généralités sur la facture

Les opérations courantes réalisées par l’entreprise concernent pour la plupart les achats et les
ventes de marchandises ; de biens et services justifiées par un document appelé la facture etc.

A- Définition de la facture

La facture est un document comptable toujours établi par le vendeur pour justifier la
nature, le montant et le détail des marchandises et biens vendus aux clients. Dans le présent
chapitre nous aborderons le traitement comptable de la facture de doit puis de la facture

d’avoir.

La facture de « doit » est celle établie lors des opérations ; tandis que la facture

d’ « avoir » encore appelée note de crédit est établie soit à l’occasion des retours de biens ou
marchandises par les clients soit pour notifier ou les réductions accordées hors facture de doit.

B- Les réductions sur facture

1- Les réductions à caractère Commercial

Elles sont au nombre de trois types (rabais, remise, ristourne)


 le rabais est accordé pour tenir compte d’un défaut de qualité ou de conformité des
biens vendus.

 la remise est accordée pour tenir compte de l’importance des opérations réalisées.

 la ristourne est exceptionnellement accordée en fin de période pour récompenser la


fidélité de certains clients.

2- les réductions à caractère financier

L’escompte de règlement est la seule de ce type spécialement accordée pour tout


paiement anticipé.

42
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Remarques :

Toutes ces réductions se calculent sur facture par cascade. Toutefois les trois réductions
commerciales sur facture de doit ne font jamais objet d’enregistrement comptable. Seul
l’escompte s’enregistre chez le fournisseur comme une charge au débit du compte 673
escomptes accordés, et chez le client comme un produit au crédit du cpte 773 escomptes
obtenus.
La facture de doit peut être représentée comme suit :

NOM ET ADRESSE DE date et lieu d’établissement


L’ENTREPRISE ( FRS )
Facture N°………….. ……………
Doit M …….( clt )……...

Réf Désignation quantité Prix Unitaire Montant

Prix marqué Brut


Rabais ( )

NC1
Remise ( )

NC2
Ristourne ( )

Dernier Net commercial NC


Escompte ( )

Net Financier ou net HT NF


TVA/ marchandises +
Transport hors TVA +
TVA/transport +
Emballages consignés +
Avance ou acompte reçu ( )

Total net à payer

Arrêté la présente facture à la somme de ……………. (en lettre)

Signature
43
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3- les frais de transport

Il s’agit des frais de transport soit à la charge du client (port facturé, port forfaitaire ou

port dû) soit à la charge du fournisseur (port remboursé et port franco).

Il faut noter que le montant du port franco est inclus dans le prix de vente et de ce fait ne doit

pas être comptabilisé.

On parle du port remboursé si les frais de transport sont payés à une tierce personne pour le

compte d’une autre et ainsi on débite le compte 613 lors de l’engagement puis on le récupère

au crédit du compte 707 lors de la facturation.

4- - La taxe sur la valeur ajoutée : TVA

La TVA est un impôt unique à paiement fractionné dû par les personnes morales et
physiques (exerçant des activités imposables) et dont la charge finale est supportée par le
dernier acquéreur non redevable.

Ainsi on a :

HT x 18% = TVA

HT + TVA = TTC

HT/100% = TVA/18% = TTC/118

Cette règle appelle les observations suivantes :

- Le fournisseur calcule d’abord la somme de TVA facturée (443) sur les ventes : c’est
la TVA brute ou collectée ensuite;

- Il déduit lors des déclarations et du paiement de la TVA facturée la somme de TVA


récupérable (445) sur les achats. Cette différence est appelée TVA nette ou TVA due
est versée à l’Etat (4441), dans le cas contraire il s’agira d’un crédit de TVA (4449).

I. La comptabilisation de la facture de doit.

La comptabilisation d’une facture se fait soit suivant :



L’inventaire permanent ou

L’inventaire intermittent

A. L’inventaire permanent.

L’enregistrement comptable de la facture suivant cet inventaire s’effectue deux temps


distinctes :

 l’enregistrement proprement dit de la facture.

 La constatation des entrées et des sorties de stock

Ainsi nous distinguons :

44
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Chez le FRS (vendeur) Chez le client (acheteur)

D : 411 / 5 NAP D : 60. Dernier NC

D : 4191 Avance D : 611 Port HT

D : 673 Escompte D : 445. Montant TVA

C : 70. Dernier NC D : 4094 Emballages

C : 707 Port HT consignés

C : 443. TVA C : 4011 / 5 NAP

C : 4194 Emballages C : 4091 Avance

consignés C : 773 Escompte

S / Facture de vente S / Facture d’achat

D : 603. / 73. D : 3.
CAMV ou CX°PFV Coût d’achat

C : 3. C : 603. / 73.

S / Sortie de stock S / Entrée en stock

Remarque : Chez le fournisseur le coût d’achat des marchandises vendues ou de production


des produits finis vendus est obtenu à défaut d’information par le sujet à partir du taux de
marque brut
MB
TMB
PVHT

100 - TMB

CAMV OU CX°PFV Montant

brut 100
Par ailleurs chez le client ou (acheteur) le coût d’achat correspond au Prix d’achat net majoré
des frais accessoires :

Coût d’Achat = Prix d’Achat net (dernier NC) + frais accessoires

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Les frais accessoires sont par exemple : transports, douane, assurance, emballages perdus,
frais d’installation et de montage ; honoraire de l’architecte, …

B - Inventaire intermittent

En intermittent l’enregistrement comptable s’effectue en une seule étape par la constatation de


la facture proprement dite.

L’évaluation des stocks est donc réservée en fin de période contrairement au cas précédent.

Application

La société " Tout Ira Bien" a réalisé les opérations ci-après au cours de janvier 2005
2 / 01 : Achat d’un mobilier de bureau contre chèque bancaire 160000 ; remise 5%
3 / 01 : Achat contre espèce de m/ses 200000, Transport 4000
07/ 01 Vente de m/se pour 680000 dont réglés en espèces 330000 et le reste à crédit (coût
d’achat 595000)
10 / 01 : Achat d’un camion de livraison 1200000 dont contre chèque 600000 et contre
espèces de 250000
18 / 01 : Vente contre chèque bancaire de m/ses 305000 coût d’achat193000
18 / 01 : Règlement contre chèque bancaire du fournisseur de 120000
20 / 01 : Importation de matières 1ères 4500000, Douane 75000, Transit 60000 et transport

25000

21 / 01 : Vente de certains produits fabriqués par l’entreprise 9500000 coût de production

7500000

Cotonou le 27/1/2005 Paiement


Sté Tout Ira Bien par CCP

Doit : Diane

Facture N°

Brut --------------------1450 000

Remise 10% et 5 %

Escompte 1%
Ste ABABORI Rabais 5 %

Doit : Tout Ira Bien Escompte 2%

Facture N° 08 Cotonou le 28/1/2005

Brut ---------------------2600000 Paiement à 30 jrs

TAF : Passer les écritures nécessaires au journal de la société " Tout Ira Bien" suivant les
deux inventaires étudiés.

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