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Date : 19/12/2017

Action de l’eau sur les matériaux-Traitement spécifique

Réalisé par :

-Amara Khadija -Azzouzi Rime


Introduction :
La clarification des eaux superficielles tend de plus en plus à n'être qu'une étape
dans une filière de complexité croissante .En effet ,sous la pression conjuguée de
l'urbanisme, du développement industriel et d'une agriculture de plus en plus
intensive la qualité des eaux brutes s'est progressivement dégradée .Les méthodes
d'analyses de plus en plus sophistiquées permettent de mettre en évidence des
polluants jusqu'alors ignorés ,et les normes, qui fixent la qualité de l'eau non plus
au sortir de l'usine mais au robinet du consommateur, impliquent une eau de
grande "stabilité" physico-chimique et biologique (n’évoluant pas dans le réseau de
distribution).

I-L’élimination des matières organiques


Certaines eaux souterraines, par exemple, peuvent ne présenter qu’un problème
d’élimination des matières organiques. Ce type de problème peut aussi être
prédominant dans des eaux superficielles. Le traitement à adopter pourra être très
différent suivant la nature de ces matières organiques.

Matières organiques naturelles :

Responsables de la couleur :

Les acides humiques et fulviques (dont une partie est responsable de la couleur)
s’éliminent assez bien par coagulation-floculation ; toutefois, la demande en
coagulant peut être élevée : il en résulte qu’une filtration directe peut n’en éliminer
que 10 à 30 %, alors que la réduction peut varier de 50 à 80 % dans une filière de
clarification complète avec coagulation optimisée et éventuellement utilisation
conjointe de CAP(charbon actif en poudre) dans le décanteur ; dans ces conditions
optimales, les molécules responsables de la couleur sont en général totalement
éliminées ; dans certains cas, des exigences poussées imposeront un traitement de
finition par O3 et CAG(charbon actif en grains).

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Responsables des goûts et des odeurs

Si l’on excepte les goûts liés à la minéralisation de l’eau, les goûts de chlorophénol
résultant d’une chloration mal appliquée et l’odeur due au chlore résiduel, les goûts
et odeurs désagréables proviennent le plus souvent soit de rejets industriels, soit du
métabolisme des algues, des actinomycètes et des bactéries , dans tous les cas, ils
doivent être caractérisés : détermination de leur provenance, de leur périodicité, de
leur nature (dégustation et olfaction) pour définir leur traitabilité. L’action des
traitements peut être résumée comme suit :

Aération

Elle permet d’éliminer les mauvaises odeurs dues à la présence d’H2S ou de


certains composés organiques volatils (toluène, éthylbenzène).

Clarification

Elle est sans effet notable, mais peut au contraire engendrer des odeurs
désagréables, si l’hydraulique et l’exploitation ne sont pas optimisées.

Oxydation

L’ozone est le plus puissant des oxydants pour cet objectif, mais n’est efficace que
sur certains composés (ex. : phénols, ce qui évite ensuite la formation de
chlorophénols lors de la chloration ; certains métabolites d’algues…) ; une
ozonation mal gérée peut aussi créer des goûts et odeurs caractéristiques (fleurs,
légumes…).

Charbon actif

Il peut être utilisé en poudre, si l’apparition des mauvais goûts est intermittente, à
condition de pouvoir détecter leur arrivée dans l’eau brute. Dès que la dose
de CAP dépasse, sur une durée suffisante, une valeur moyenne de 15-20 g · m–3, il
est plus économique d’opter pour une filtration sur CAG, sauf si la station
comporte une clarification adaptable au procédé « Cristal étendu » .

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Traitement combiné ozone-charbon actif

C’est le traitement de choix pour l’élimination des goûts et odeurs. Il permet


également de réduire la demande en chlore dans le réseau, et ainsi la dose finale
injectée. Il est adopté sur un nombre croissant d’installations.

En ce qui concerne plus spécifiquement les métabolites d’algues, on trouvera


d’autres précisions dans la section problèmes liés aux algues et au phytoplancton.

II-L’élimination des micropolluants présents dans l’eau

Nos modes de consommation contemporains génèrent l’apparition de nouveaux


polluants dans les eaux, des substances organiques ou minérales qui peuvent
induire un effet négatif sur le milieu naturel et/ou sur les organismes. Ces
substances sont présentes dans de nombreux produits consommés ou utilisés par
les particuliers et les entreprises (médicaments, produits cosmétiques ou
phytosanitaires, insecticides, etc.).
Appelés « micropolluants », ces polluants émergents se retrouvent dans l’eau à des
concentrations très faibles, de l’ordre du micro ou du nano gramme par litre. Les
progrès dans le domaine des analyses en laboratoire mettent de plus en plus en
évidence leur présence dans l’eau, et leurs effets potentiels chroniques directs ou
indirects sur les écosystèmes, même à de très faibles concentrations.

Les recherches se poursuivent, mais pour éliminer les micropolluants de l’eau


potable il existe d’ores et déjà plusieurs traitements efficaces.

À chaque situation sa solution


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Il existe de multiples catégories de micropolluants, classées selon deux grandes
familles :
• Les micropolluants minéraux tels que métaux, métalloïdes et éléments radioactifs :
plomb, cadmium, mercure, arsenic, antimoine, radon, uranium, etc.
• Les micropolluants organiques : pesticides, hydrocarbures, solvants, détergents,
cosmétiques, substances médicamenteuses, etc.
Le choix d’une technologie de traitement dépend du type de micropolluant à
éliminer mais aussi des objectifs et des coûts d’investissement et d’exploitation.
Chaque technologie a son champ d’action qui varie selon sa place dans la filière de
traitement et selon les caractéristiques de l’eau brute à traiter.

Quatre procédés complémentaires de traitement


des micropolluants
Les technologies employées pour le traitement des micropolluants dans l’eau
dépendent des caractéristiques physico-chimiques des composés présents dans
l’eau. Spécialistes du traitement de l’eau, proposent des procédés complémentaires
pour l'élimination des micropolluants :
Traitement des micropolluants par dégradation biologique :

Le traitement biologique fait appel à une grande variété de micro-organismes,


principalement des bactéries. Les micro-organismes transforment les matières
biodégradables, par absorption des constituants solubles et en suspension contenus
dans les eaux, en produits simples tels que le gaz carbonique et la biomasse
additionnelle, ou le nitrate et l’azote gazeux. Certaines bactéries constituant les
boues activées possèdent des enzymes ayant des affinités pour tel ou tel
micropolluant. Elles peuvent ainsi dégrader ou transformer
ces substances. D’autres bactéries minéralisent les micropolluants en les utilisant
comme source de carbone et d’énergie. Plus le traitement biologique est poussé et
plus l’élimination des micropolluants est efficace.

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Traitement des micropolluants par adsorption :
L’adsorption est un phénomène de surface par lequel des molécules se fixent sur
une surface solide (adsorbant) selon divers processus plus ou moins intenses
(adsorption physique ou adsorption chimique). Fixation des micropolluants sur
charbon actif Le charbon actif est largement proposé pour l’adsorption des
micropolluants. Ce matériau se présente sous forme granulaire dans un filtre, ou
sous forme de poudre, généralement dans un contacteur/séparateur à charbon actif.
Efficace et économique, l’adsorption est aussi respectueuse de l’environnement : le
décanteur Pulsazur™ peut fonctionner avec ou sans polymères, et sa
consommation en réactifs et en énergie est réduite.
Oxydation des micropolluants par voie physico-chimique :
Le choix de l’oxydant à utiliser est dicté par la bonne sélectivité vis-à-vis de la
pollution ciblée. L’ozone est un gaz très instable, car constitué de trois atomes
d’oxygène. C’est cette instabilité qui lui confère une capacité oxydante très
importante. En oxydant les substances organiques, l’ozone détruit un certain
nombre de micropolluants ou les rend plus facilement biodégradables. Des
technologies d’oxydation avancée (type AOP – Advanced Oxydation Processes)
peuvent également être mises en œuvre.
L’oxydation, en particulier l’ozonation, parvient à dégrader un large spectre de
micropolluants organiques. Les évolutions réglementaires récentes motivent
aujourd’hui son déploiement en Europe afin de lutter contre les micropolluants
Rétention des micropolluants par filtration membranaire :
Précipitation du calcaire sous forme de billes Les membranes constituent une
véritable barrière physique aux micropolluants : elles laissent passer l’eau mais
retiennent les matières en suspension sur lesquelles sont fixés les micropolluants.
L’ultrafiltration est très efficace pour la rétention des pesticides et autres composés
organiques car les diamètres des pores des membranes sont compris entre 1 et 100
nm. La nano filtration permet la séparation de composants ayant une taille en
solution voisine de celle du nanomètre, d’où son nom. Cette technique est souvent
utilisée pour l’adoucissement des eaux. L’osmose inverse arrête quasiment tous les
micropolluants du fait des seuils de coupure des membranes adaptés aux tailles et
poids moléculaires des composés à retenir. Elle est tellement efficace qu’elle
nécessite que soient ajoutés des minéraux pour éviter la déshydratation lors de la
consommation de l’eau produite.

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Bénéfices
Les traitements membranaires sont extrêmement efficaces pour éliminer les
micropolluants sans recourir à l’adjonction de produits chimiques.

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