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Eats LAE CAVALERIE is LA CAVALERIE DE MARLBOROUGH lorweCvam oslo W ILE aes ret ASE CAVALERIE MITT Directeur de a publication: an Maris Martinez Coordination éitrale: han Rs Aral, lear Fenois Bueno Assistant déiton: ‘og dea Cre et adaptation de aversion francaise: Max Manin Traduction: ax Mend, Gar Uber Correction | AariLaue Gants, Oa LarentSonpin Coordination de product | Rolando Diss Conception et maquett: ‘Beagle Eton, ia Photocompositi Few Imprimé par: Giicas Autena © pou a présente etn (otro tus, EUR, 2007 4, ee Roe ~ 75008 Paris | ide: Martorugh’s my 1702-11 pr Michel Bator (© 180 Osprey Pbishig Li ustations: 3.6, 10 Angus MeBidep7 Graham Tues Conseils istrue Pip Hayhomtwate ‘© 207, OspeyPabishing Limite, tus its réservés pears tees es ilustitons ISBN: pour ceure compte: 20449-2819 ~ npiné en Espagne amend: ahs cura do us seers eames de (Ho els Coole inact tena cher mime eactad de janx vs Sees eatin St nou air psn dl bute, Un tikes raion sa ela porn be de sx mois mp dee ite asin dit runte co acolsion POUR TOUT RENSEIGNEMENT: | fomators Pedi tomas: Pau are UB2B620555 Nr dg 5 € TC) Fos leBagqustlaSuse P03) 06E275 2073 Inmet Dfuwus elena curacao de tats depres: 561727617 Tas tts ees Lacon et ore xt prt pri cu tit dx ites sn des aes ps desde ts rors par es dommaces tires, noe cnx ce piers, dvieent ‘iceman casa vena ue eure iis att ov ent cs oman ata excise Fad urge il seg came rv peel moe, rs Fasten bite dere seve emir a src es compat alec, Jas nt ein, a pee, nore de umes ars ue epi ve || Iesereninces eens cu coerce venient ex Ou gn it is ‘onposts fs pres gs aria ols a Gans, eit tsar Cas lis po i corsene au ge 0 tute spt reine siesta essa Gs. PLAN DE LCEUVRE Ghanieruneto te Histoire dela Gavalereestanpos de “+ Une Faurne de cavalier erésertart as ps arandes units de avalide ‘sie. + Un fsa lust conor a figuine ‘B Vento/Diftusion En France: En Belgique: we . Zi de Cheses 55 bd dala Note 1, rue da la Patt le $8070 Sait Quen Fallon O70 Beles Teh: o47482 1414 Ta (021505 411 Fox: 0474944191 Fx (2) 520 1229, DISTRE-MEDIAS En Suisse : 11 bis, avenue de aren Nile Presse P7621 38, avewe Ver 31096 Tauouse Caen 1207 Carouge Tol 1661227617 To 022308 4.8 Fax: 0561 727828 ax (02| 0808729 Vente au numéro: ‘ps partin, les nanos de cate coecton ponent re earmands as ome sence entie au Tal 08266205 35 — Nunes indigo (0,15 €TTCla mite) [Nee rsere al France mtoalitine dans inte des stacks isons) B Abonnements / Vente par correspondance : ‘vous pefrerreceii vos exrpaes chez vous, vous avr la pssibiié d& ‘us bona. ous power soit mous tléshorr sit ous dre a adress ind. uéecessous France, Belgique ot Suisse DelPrado éitews SaniceArowerens Bi $HO12Tsouse Cedex 8 outa France Te: 08266205 35 Nuri nig (2.15 €TTC aint) ex: 08 28 6205 36 ~ Numéro, 15 € TTC a minut] Pour la Belgique eta Su Tel (0033) 0562757479 Fx (0033) 0661477585 ‘Un tock econ auméros sera spite pou une due de sims 8 camper dea dated deri en Le fqn cit es as un jet. Ne convo pas un enfant de moins te ans. \Vadteurserésere le dot dimertompre a collection en ces de mévente LA CAVALERIE DE MARLBOROUGH Ho6custApt, RAMILLIES, OUDENARDE, MALPLAQUET 11 1688, le prince Guillaume d'Orange, époux de Marie Stuart, file du roi catholique Jacques Il, ac- [cede au tréne en tant que roi consort de IAngle- terre, Guillaume Ill sinquiéte des menées du roi de France Louis XIV, qui ambitionne de s'emparer des Pro- vinees-Unies (les Pays-Bes actuels). En 1700, le petitfls de Louis, Philippe dinjou, hérite de la couronne d'Es- pagne, mais celle-ci est également revendiquée par I'ar- chidue Charles, le plus jeune fils de 'empereur des Habs- bourgs, dont les domaines au sein du Saint Empire romain germanigue incluent lAutriche et la majeure partie de I'Eu- rope centrale. Louis XIV réve de réunir Espagne et la France et de s‘emparer des possessions espagnoles dans les Flandres (les Pays-Bas espagnols, aujourd'hui le Belgique). Ses am- bitions entrainent en retour la formation d'une coalition, la Grande Alliance, réunissant (Angleterre, les Provinces- Unies et le Saint Empire romain germanique. ll en résulte ne guerre & l'échelle européenne, qui durera de 1702 1714 : la guerre de succession dEspagne. ‘Ala mort de Guillaume Ill, en 1702, le commandement des atmées anglo-hollandaises échoit au général en chef, John Churchill, duc de Marlborough. Entret702 et 1711 Marlborough va remporter une série de victoires retentis- santes, dont les plus célébres sont Héchstédt (Blenheim pour les Britanniques}, Ramilies, Oudenarde et Malplaquet. Commandant non seulement les forces britanniques, mais, aussi les armées d'une vaste coalition d'Etats européens, Marlborough doit étre considéré comme le plus grand chef militaire de Ihistoire de Angleterre moderne. Si, @ Water- loo, Wellington a définitivement assuré a la Grande-Bre- tagne son statut de premigre puissance mondiale de son temps, les bases de cette grandeur ont été édifiées par John Churchill, duc de Marlborough, & Héchstadt — la pre- mite victoire majoure remportée pas les Anglais sur le sol européen depuis Azincourt Les Flandres — les Pays-Bas espagnols — constituent le principal théatre des onérations de la guerre. Les Fren- sais y ont édifié une série de lignes défensives, en partie pour protéger las Flandres elles-mémes et en partie pour défendre leurs propres frontiéres du nord. En 1702, Marl borough et les aliés s'emparent d'un certain nombre de places fortes sur la Meuse et le Rhin, dont Lidge, mais ils ne parviennent pas & forcer les lignes de défense princi- pales des Francais. En 1703, le maréchal de Vileroi, qui a pris la tte des armées francaises dans les Flandres, déjoue les tentatives de Marlborough de s'emparer dAnvers. En Angleterre fier dum régiment de cavaere (Horse regimen), 1705. En campagne, les offers portaentpayos des tonues moins reerhies. Lépie es suspendue & um centuron port sous legit Le jevne John Church uur éuc de Marborough) te page du duc dYon (plas tard Jacgues I) ree sa sequen itl mates favorit Chance un jeune Homme partuirement susan un aout qu bai val tnt dl is de aleve evens rombrens sas wn avancement rapide dans Varmée, Lors dela balled Hochst, le sort de la coalition des pissanes européens repos entiérement sur les épaues de Marlborough grandes Allemagne, les Francais repoussent les allés commandés par le prince Eugane de Savoie. Le sort des armes semble donc plutét favorable @ Louis XIV durant les premigres années du confit, mais il va brusquement se retourner contre lui en 1704-1708. En 1704, Marloorough fait passer la majeure partie de ses forces des Flandres au Danube ; c'est alors que débute sa longue et brilante association avec Eugéne, face aux Fran- ais et & leurs alls Bavarois. Marlborough se met en route @ la mimai, avec 20000 hommes, parcourant les 400 kilo- metres quile séparent du Danube en cing semaines. Plutot ue de vivre sur le pays, les troupes consomment de la nourrture qui leur est fournie chaque jour 4 'étape par des commissaires efficaces ot zélés. Uarrivée de Marlborough en Baviére précipite les évé- nements. Le 2 juillet, ses troupes prennent dassaut le camp retranché bavarois de Donauwdrth. Le prince Eugéne réunit ses forces a celles de Marlborough et les deux ar- mées attaquent ensemble I'armée franco-bavaroise, dont le flanc droit s‘apouie sur le Danube, au niveau du petit village de Blenheim. Les deux camps alignent environ 60 000 hommes chacun. En ce 13 2odt 1704, Marlborough va remporter sa victoire la plus éclatante. Il commence par menacer les fiancs de I'ennemi, contraignant le maréchal Talard a dégarnir son centre pour renforcer ses ailes avec de Iinfanterie. Marlborough lance alors sa cavalerie contre le centre affaibli de son adversaire et le disloque, mettant les Francais en déroute. Tallard lu méme est fait prisonnier. Le prne Engine de Savoie ani aid au gad de général tion unt Marltorugh eave Bean pas Aexptience que lk Tous il cept de combate ss ses odes, gui consiua pours lis wn avamage dis sles adverse fs vis en actions rials annonce de la défaite de Héchstadt (que les Francais appellent Hichstadt) frappe de stupeur la cour de Ver- sailles. Le choc est rude, et ce n'est qu'un début. En 1706, Louis ordonne au maréchal de Villeroi d'affronter Maribo- rough en batalle rangée. Le choc se produit & Ramilies, le 23 mai ; les armées en présence comptent l'une et l'autre environ 60 000 hommes. Marlborough utilise les mémes tactiques qu’a Héchstadt : aprés avoir harcelé les flancs de I'armée francaise, il asséne le coup de grace en langant une attaque de cavalerie contre son centre Le fait que la bataile se soit déroulée si tot dans l'en- née est une formidable aubaine pour Marlborough, car il lui donne le temps d'exploiter pleinement sa victoire : « Nous avons @ présent tout I'été devant nous, écritil, et, avec V'aide de Dieu, j'en vais faire le meilleur usage. » Et c'est bien ce quill fit, faisant tomber entre ses mains les villes les. unes aprés les autres. Lannée 1708 est pour la France l'occasion d’un nou- vveau désastre dans les Flandres. Louis @ confié 'armée des. Flandres au duc de Vendéme, mais le commandant en titre est le duc de Bourgogne, le petitfils du roi. Durant la pre- miére semaine de juillet, Vendome parvient & reprendre Gand et Bruges aux alliés, mais Marlborough, dont les forces sont une fois de plus renforcées par les troupes du prince Eugene, lance une contre-attaque 4 Oudenarde, le 11 jullet. Les deux adversaires alignent cette fois des ef- {ectifs de I'ordre de 80 000 hommes chacun. Ala différence des précédentes batailles remportées par Marlborough, celle d’Oudenarde est une succession d'engegements par- tiels et successifs. Vendéme est convaincu quill peut 'em- porter sur les alliés, mais ses demandes répétées auprés ddu due de Bourgogne pour que celui-ci engage I'ale gauche de l'aimée frangaise restent vaines. Finalement, presque cencercié, il doit se replier tant bien que mal, La défaite d’Oudenarde cote & Louis XIV le reste des Flandres, et ses frontiéres du nord sont désormais mene- cées. Cependant, pour pouvoir avancer en territoire fran- «ais, les aliés doivent d abord prendre Lil. ls investissent la place, mais le maréchal de Boufflers la défend avec une telle énergie quil parvient @ les contenir pendant plusieurs mois. llfinit par capituler le 9 décembre, mais sa résistance ‘a donné aux Francais le temps de regrouper leurs forces et de constituer de nowvelles lignes de défense, ce qui leur permet de poursuivre la guerre. En 1708, Marlborough reprend ‘offensive en mettant le siége devant Tournai et Mons. C’en est trop pour Louis XIV, ui donne l'ordre au maréchal de Villars de se lancer contre Marlborough par ces mots : « Vous devez soulager la garni- son par tous les moyens en votre pouvoir. Peu importe le prix, ily va du salut de la France. » Villars, qui dispose den- viron 7 000 hommes, étabit des positions défensives au- tour de Malplequet. Le 11 septembre, Marlborough et le prince Euggne l'attaquent avec leurs forces combinées, qui totalisent prés de 86 000 hommes et 100 canons. Les batailons hollandais qui assaillent la droite des Francais subissent des pertes effroyables, mais les Francais résistent. Sur leur gauche, V'attaque de flanc que lance Marlborough est si menacante que Villars doit dégamir son centre de la majeure partie de son infanterio et y mener personnellement le combat. Alors qu'il conduit une cherge, une balle ennemie lui fracasse le genou. I doit te ramené € Varrire du champ de bataille. Cette fois encore, Maribo- rough compte sur une charge déterminée de s@ cavalerie pour enfoncer le centre francais affaibl. Pour cela, il a ras- semblé pas moins de 30 000 cavaliers. Charges et contre- charges se succédent, mais ces assauts massifs finissent par faire pencher la balance en faveur des alliés. Les Fran- ais sont contraints de retraiter en bon ordre, drapeaux au vent et tambours battants, méme sils ont infligé de ter- ribles pertes aux alliés. Ces demiers comptent 21 000 morts et blessés, soit pres du double des pertes frangaises. Si Malplaquet est la demiére des grandes batailles li \iées par Marlborough, elle ne marque pas le point final de la longue liste de ses victores, En 1710, il s'empare encore de plusieurs places fortes francaises. En 1711, par une ma- oeuvre magistral, il parvient & percer 'utime ligne de dé- fense frangaise, baptisée la ligne Nec plus ultra. Mais c’est alors quil doit quitter les Flandres. En 1711, en effet, la physionomnie du confit a profondé- ment changé. En Espagne, Louis XIV et Philippe V I'ont dé- finitivement emporté. En avi 'empereur Joseph I* meurt, laissant larchiduc Charles la couronne impériale et les possessions des Habsbourg. Si les allés parvenaient @ le faire monter sur le tréne a’Espagne, ils créeraient une mo- narchie bien plus dangereuse pour I'équilbre européen qu'une Espagne dirigée par le petitfils de Louis XIV, Phi lippe V. Cette nowvelle donne sape la détermination et I'unité des alliés ; le 8 octobre, Anglais et Francais signent les « préliminaires de Londres », par lesquels Louis s‘engage a reconnaitre la reine Anne, & accepter une succession pro- testante sur le tréne dAngleterre et & ne jamais réunir la couronne de France et la couronne d' Espagne. Cette volte-ace de le politique anglaise scelle le destin cde Marlborough, Son épouse Sarah, autrefois la confidente de la reine Anne, est tombée en disgrace. En janvier 1712, Anne relave Marlborough de son commandement et nomme a sa place le duc d’Ormonde. Le 16 juillet, Francais et Britanniques annoncent une suspension d'armes. Malgré la défection anglaise, la lutte se poursuit. Les Habsbourg ont nommé le prince Eugane @ la téte des ar- mées alliées dans les Flandres, mais Villars le tiendra en échec jusqu’a la fin de la querre. Les trités d'Utrecht et de Rastatt mettent finalement un terme a la guerre de suc- ‘cession d'Espagne. LAngleterre y gagne Gibraltar, IAcadie, |e baie d’Hudson et Terre-Newve ; les Pays-Bas espagnols, Milan, Naples et la Sardaigne reviennent a IAutriche et la Savoie recoit la Sicile. LA CAVALERIE DE MARLBOROUGH lee régiments anglais étaient une composante essen- lille de 'armée de Marlborough, mais ils étaient relati- vement peu nombreux. A Héchstadt, par exemple, sur les Le duc de Marlborough 'enretient avec le prince Egene avant la tated’ Hochst. Le aubasierimpéril, & Vextnéme gauche, porte ne ete en evr de bull, une erase acer cnsttde d'une dose et um plas et un casque reno, Les cavers anglais portent wn habit on drap de line et n'ont aucune eninsse, mais eur chapeaw Eat done ane clot de métal,appeée« le seret», qui leur aunt une crane protein conte les coups asses de haut en bs, Positions anglases, I= ph Positions angases, 2= phi Positions frangalses, I= pe 1. Atraquesinitiales des Fran 2. Eugene vient en aide a Mariborough dans le combat POberglau. 3, Les Anglais percent le front vers (7h 30. : a butaille de Hchstadt (ou Blenheim), 13 aod 1704 cont soixante escadrons de cavelere alignés par les aliés, ce neuf seulement étaient britanniques. Les forces commandées par Marlborough étaient argement muitinatonales, réunissant bon nombre de Hollandais, de Danois, de Prussiens, dAutri- chiens et de ressortissants des autres Etats allernands. ‘Au début du xvi? siécle, les unités de cavalere brten- niques se répartisaient en deux catégores : les Horse lit- téralement: « chevaux I; cavalerie, par opposition a Faotit- téralement «pied infanteri) ot les Dragoons {« dragons Les neuf Horse regiments angiais étaient numérotés par ordre d‘ancienneté, mais on les désignait habtuellement par le nom du colonel qui les commendatt. C'éteient les unités les plus codteuses de l'armée, En temps de guerre, chaque régiment était en principe formé de neuf compagnies (troops), regroupées par trois au sein d'un escadron (squa- ron) lors des combats. Cheque compagnie comptait un ca- MARLBOROUGH] \_ 2 pitaine, un lieutenant, un comette, un maréchal des logis (quartermaster, deux ou trois sergents (corporal of horse) Un trompette et quarante & soixante cavaliers. Sur le champ de bataill, la mission principale des Horse regiments était de battre la cavalerie de I'ennemi, puis de s'en prendre a Iin- fanterie, aux canons et aux bagages. Larmement des Horse regiments comportait un sabre droit et une paire de pistolets, auxquels s‘ajoutait parfos, pour les simples cavaliers, une carabine. Celle-ci était ac- crochée par une bandouliére passant sur 'épaule gauche, Qui s’ajoutait au ceinturon porte-sabre. La bandouliére était munie d'un pivot sur lequel venait se fixer 'anneau coulis- sant de la carabine, et d'une petite giberne, Les Dragoons, quant 8 eux, se définissaient comme «des mousquetaires montés, servant tantot a pied et tan- +t6t 8 cheval, qui sont toujours disponibles pour toute action exigeant de la célérité ». On les employait pour la recon: naissance, les avant-postes, les missions d'escorte ou comme sapeurs d'assaut, mais aussi comme de la cavale- Tie classique sur le champ de bataille. Les régiments de dragons étaient organisés de la meme fagon que les Horse regiments, mais généralement ils comptaient huit compagnies se regroupant en deux es- cadrons lors des engagements. Les dragons étaient armés lune carabine ou d'un mousqueton, ainsi que d'une balon nette, d'une hachette et d'un sabre droit. En dépit de leurs, téches multiples, les dragons ne bénéficiaient pas du méme prestige que les Horse. Cette difference de statut se répercutait dens le montant de la solde et dans le fait que les sous-officiers avaient le grade de sergents et non de cor- pporals of Horse. Alors que la musique des Horse regiments était constituée de timbales et de trompettes, les dragons ‘employaient las tambours et les hautbois de I'infanteri. Apris Hechstadt, ls années fransases d détsites on démorlsées: Marorough progressa en trite francais en asigeant avec suc toute une sri de places fre. emagne et du Rhin étaient Certaines armées aliées, notamment les hollandeise, danoise et autrichienne (de méme que celles des Francais et des Bavarois), préféraient employer des cavaliers cuiras- @5 avec dossiére et plastron. Au début de la guerre, les Cavaliers anglais ne portaient pas de cuirasse, mais, aprés 1707, Marlborough réintroduisit les plastrons, qui se por talent sous la tunique, ‘Au moment de la guerre de succession d'Espagne, TAutriche, aliée de Angleterre, commencait a organiser les groupes irréguliers de cavaliers honarois et croates légare- ment équipés — les hussards — en régiments régulers. Montes sur des chevaux de petite taille, armés de sabres courbes, de pistolets et parfois de carabines, les hussards étaient précieux pour les missions d’avant-poste, les raids éclairs, les poursuites, bref, pour toutes les actions exi- geant une grande rapidité de mowement. Le concept d'uniforme, c’est-é-cire le fait que tous les soldats de I'armée d'un méme pays portent une tenue identique, était encore relativement nouveau. Le rouge étant un colorant bon marché, il était utilisé de fapon cou- rante, mais non systématique, pour le tenue des soldats anglais depuis le x siécle, Cet usage avait perduré apres la restauration de la monarchie, si bien que le rouge était devenu la couleur de Tuniforme tant de l'armée anglaise que de I'armée écossaise. Cependant, la nuance varait se lon les armes, et es offciers, en particulier ceux d'état-ma- jor, aveient couture de se istinguer de la troupe en por tant des tenues de couleurs différentes. Luniforme des régiments de la garde reprenait quent a lula livée du mo- narque. En 1710, le duc de Marlborough devait encore rap- peler aux officiers de ses régiments quils devaient étre « entigrement vétus de rouge uniforme ». A lépoque, les différentes nuances de beige écru res- talent encore la couleur prédominante des uniformes des armées européennes ; toutefois, la Suede et la Prusse avaient opté pour le bleu foncé dans les années 1690, la Baviére pour le bleu ciel, et la Russie pour le vert. ‘Au début du xii sidcle, la coupe et le style des tenues miltaites suivaient évolution des modes vestimentaires ci viles et étaient & peu prés les mémes dans toutes les armées. ‘Au toumant du sicle, quelle que fat leur arme, la tenue tye pique des soldats comprenait un justaucorps descendant jus- qu'au niveau du genou, avec un plid'aisance au dos et, surles ‘6t6s, des pis ouverts surmontés de boutons au riveau des henches. Il était boutonné sur le devant et avait de grands pa- rements maintenus par des boutons, de la couleur de le dou bure, laquelle contrastait souvent avec celle de uniforme et permettat de distinguer les régiments les uns des autres, Llorsque le justaucorps était boutonné, a poignée de 'épée <émergesit sur le o6té par la fente des basques, dont avant était muni de deux grandes poches basses. Sous le justaucorps venait un long gilet descendant jus- qu’aux cuisses, généralement & manches longues. Il était de la couleur du justaucorps ou de celle de sa doublure. En principe le haut du justaucorps et celui du gilt restaient dé- boutonnés, laissant & découvert la chemise de lin blanc, fer- mée au col par une cravate — une simple bande de tissu rnouée autour du cou. Dans l'armée anglaise, cette cravate fobriquée dans une étotfe lache de médiocre qualité était générelement blanche ; dans les autres armées elle était parfois noire, bleve ou rouge. Les officers portaient une écharpe, de préférence cconfectionnée dans un matériau raffiné comme de la den- telle ou du lin fin. Dans la plupart des armées, les officiers agrémentalent leur justaucorps et leur gilet selon leurs goits personnels avec des galons dorés ou argentés et des broderies sur les coutures, les boutonniéres, les pare- ments, les rabats des poches et les bordures. Lees jambes des soldats ételent protégées par une cu: lotte, lacée ou boutonnée jusqu’au-dessous du genou. Les, ‘troupes montées étaient dotées de hautes bottes noires. Les Horse utiiseient des bottes a tige rigide, avec une large genoullére renforcée (chaudron) qui protégesit les genoux de\'écrasement lors des charges en ordre serré, Les bottes: des dragons, appelés & combattte & pied aussi bien qu’a cheval, étaient dun cuir plus souple. Le chapeau de feutre noir & large bord était a coiffure universelle, commune & tous les grades, et était souvent bordé d'un galon, selon le rang de son porteur. Au début du 2omsiécl, i était de plus en plus courant de relever le bord sur tris cOtés (celu-c état fixé & la calotte par un bouton ou une boucle sur au moins un des cbtés). Les chapeaux des offciers affectaient de plus en plus souvent la forme symétrique du tricorne, mais ceux de la troupe ne présen- tient 2 'époque aucune forme réguliére. Seules exceptions & cette régle, les caveleries lourdes autrichiennes et bavaroises utilsaient encore les casques acier hérités du ww? sidcle, tandis que dans I'armée an- dlaise, les grenadiers des dragons et de la ligne étaient coit- {@s d'un couvre-chef de formes variées. On peut se faire une idée des équipements dont de- vaient étre pourvus les cavaliers en parcourent la liste des Kiligrew’s Dragoons datant de 1707 : « Cape, fontes et courroies, housse croupelin (couverture placée sous |'ar- rigre de la selle) et chaperons, portemousquet et cour- roies, harnachement — tétiére, rénes, bricoles et crou- pigres, mors, collers, portemanteau, selle et accessoires, avec sangles, étrviéres et fers ». A quoiil convient d'ajou- ter nombre d'autres articles comme les sacs & fourrage, les sseaux pour abrewver les chevaux, les piquets et les cordes pour les faire paturer, ainsi que les outis et tout le matériel de camp qui état réparti entre les hommes de troupe. (A gauche) Angleterre capo an viginet de dag eon ex designs des Royal Sots Dragons dant de 1687, épque os adorn stems rugs & parents les. I fds aon cape tsi de pail, sine de liement des ermées lies & Donan en 1704 (A date) Prvins-Unis: cava dan igimen de cise, ars te ilstaioncontemprie dela bil’ Ondearde (1708). Los de ete bata le sige delimnt desl tat wn. fella ve 4a

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