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Le Lien du Ciel et le Futur Royaume

/ dictés par le Seigneur à Gottfried Mayerhofer <et Jacob Lorber>


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Auteurs : --Mayerhofer--Gottfried | --Lorber--Jacob | --Antioche--Luc d' Publié par : Association de Mercury , 1994 Caractéristiques physiques : 67 p.
30 cm Sujet(s) : --Sermons pour l'année liturgique | --Sermons --Ouvrages avant 1900
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- Médiathèque de Montauban - 2 Bd Edouard Herriot - 82000 Montauban - 05 63 91 88 02 - bibliotheque@ville-montauban.fr -

Constance Descartes : Très estimable Gottfried Mayerhoffer, auteur aussi du Grand Evangile de
Jean volume 11 reconnu comme suite officielle des 10 premiers tomes.
Luc d’Antioche est le pseudo de Noel Raynaud chevalier du Graal, et fondateur de la branche
dissidente CTSG.
Texte procuré par Georges O ami de Noel Raynaud à Jean Marc Grillet.
Ayant fait remarquer à celui-ci que c’était une apocalypse annoncée de la pire espèce, cela ne l’a
pas empêché de finir de le mettre au propre, et de continuer à faire paraître les textes de
Mayerhoffer. (La version ici proposée était en cours de mise sur ordinateur et la fin en est
insatisfaisante)
Cette apocalypse a été remise à l’ordre du jour en 1976 dans le cercle italien lorbérien de Egidio
Paronit, à l’approche de l’an 2000.

LE LIEN DU CIEL
LE FUTUR ROYAUME

LE ROYAUME DES MILLE ANS et LES DIVERSES CONDITIONS DE VIE

QUI LE PRECEDENT DURANT LA CLOTURE

DU CYCLE APOCALYPTIQUE BI-MILLENAIRE

Recueilli par Egidio PARONIT


Cercle Spirituel d'amour de
Trieste-Italie

Traduit de l'italien par Noël REYNAUD-Cercle CTSG


Domaine de L'Etanche
73 200 MERCURY
France
PAROLES DU SEIGNEUR LE 30 AOUT 1976
au Cercle Spirituel de Trieste

1976 est encore l'année de Ma Patience qui sera accompagnée du Sérieux;mais Mon
Amour mettra l'Ordre en l'année 1984, et cet Ordre durera quatre ans, et mettra en émoi
toutes les immondices du monde. - Ainsi dans l'année 1988 commence LA DOUZIEME
HEURE, jusqu'en l'an 2000; et avec la fin de celui-ci, commence ensuite LA NOUVELLE
VIE avec l'ère du millénaire. * Amen !!!

Remerciement du Cercle Spirituel


de Egidio PARONIT
"O mon Père Miséricordieux, en mon nom et en celui de mes frères, je Te remercie du plus profond
de notre cœur, pour cette grande Lumière.
En toute humilité et amour !
Celle qui doit devenir Ta fille,
Térésa

N. B. Le Seigneur dit encore : *Je n'accepte et Je ne tolère aucune plaisanterie et Je ne


compose avec personne. Ce que J'ai fixé sur le résumé prophétique du Lien du Ciel équivaut à ce
que J'ai fixé par l'entremise de JEAN, par Ma volonté, dans l'Apocalypse. C'est pourquoi, ce qui est
reporté sur cette dernière œuvre au chapitre 22-verset 12/21, vaut aussi pour la présente œuvre.
Amen!!! *

___________________________

APOCALYPSE de JEAN - Ch. 22-V. 12/21


*Voici que Je viens bientôt, et Mon salaire est avec Moi pour rendre à chacun selon qu'est
son œuvre. Je suis l'Alpha et l'Omega, le Premier et le Dernier, le Principe et la Fin. Heureux ceux
qui lavent leurs robes, pour qu'ils aient pouvoir sur l'arbre de vie et entrent dans la ville par les
portes ! Dehors les chiens, et les sorciers et les fornicateurs, et les meurtriers, et les idolâtres, et
quiconque aime et pratique le mensonge !
Moi, Jésus, J'ai envoyé Mon ange vous attester cela au sujet des Eglises. Moi, Je suis le
Rejeton de la race de David, l'étoile resplendissante du matin.
Et l'Esprit et l'épousée disent : "Viens!" - Et que celui qui entend dise : "Viens!" Et que celui
qui a soif vienne, que celui qui le veut prenne de l'eau de la vie gratuitement.
Je l'atteste, Moi, à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre: Si quelqu'un y
ajoute, Dieu lui ajoutera les plaies qui sont décrites dans ce livre;et si quelqu'un retranche quelque
chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu lui retranchera sa part de l'arbre de vie et de la
Ville, la Ville Sainte, qui sont décrits dans ce livre.
Celui qui atteste cela dit : "Oui, Je viens bientôt". Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! La Grâce
du Seigneur Jésus soit avec tous ! Amen !*
Le Lien du Ciel et le Futur Royaume / dictés par le Seigneur à Gottfried Mayerhofer <et Jacob Lorber>
Publication : Association de Mercury 1994 . 67 p. 30 cm

LE LIEN DU CIEL

UNE MANIFESTATION DE L'ETERNEL AMOUR

en relation avec LE REGNE des MILLE ANS

et rapports et conditions dans ce même Règne.

Reçu du Seigneur au moyen de M. Sp à G.


dans l'année 1886

"Ciel et Terre se trouvent réunis depuis que J'eus à vaincre la mort, et Moi, Je suis mort pour
vous à la manière humaine et dans la chair.
Mais que Mes fils Me sont unis, l'enfant comme le vieillard doivent comprendre cela.
Que Je ne sème pas des paroles dans le vent, Je veux vous le dire aujourd'hui.
Moi, le Père de la vie bénie, Je vous fis don d'un cœur sensible. Mais avec la gravité de cette
vie, Je ne plaisante absolument pas.
Ô Mes fils, Je vous aime en tout temps, et Je vous donne Force pour l'éternité.
Je cherche à vous protéger du mal ; Je veux, Moi, vous racheter de la chute ! Mais prêtez-
vous attention à Mon Appel ? Ne vous précipitez-vous pas de degré en degré, vers le bas, dans les
griffes de la perdition pour tomber dans le péché ?
Oh ! Croyez, croyez que Moi, le Seigneur, J'offris pour vous Ma Vie avec Joie.
Offrez-Moi alors aussi en sacrifice les choses futiles de votre vie, et en Me prenant par la
Main, entrez dans la Patrie Céleste.

Réponse du Vrai Fils de Dieu à Son Père Céleste


Ô mon Jésus, ô ma vie, mon seul bien sur cette Terre ! En Toi je me remets en cet instant.
Même si je reste sur ce monde, solitaire et abandonné, mon cœur ne peut cependant
comprendre tout Ton Amour qui parle en lui.
Quand la tristesse Me tient entravé, parce que solitaire dans mon désert, je pense, heureux :
Maintenant j'ai rejoint pour l'éternité mon Jésus.

AMEN
LE CIEL ET LA TERRE SONT UNIS

- 2 janvier 1886 -

Qu'est-ce que cela signifie ? Voyez-vous, les explications à ce sujet sont diverses. Je veux
vous en indiquer quelques-unes, et donc, écoutez-Moi: Qu'est-ce que le Ciel ? Est-ce peut-être le
firmament qui réjouit toujours le regard de quiconque est bon ? - Oh, non ! Mais bien plutôt
s'identifier avec le Bon et avec le Vrai, s'éveiller à l'Amour, à l'accueil de la Sagesse et à la
perception supérieure et divine qui en dérive dans le cœur de l'homme: C'EST CELA LE CIEL !
N'est-ce pas une sensation de béatitude quand vous percevez que Moi, le Père, J'ai pris avec
Mon Amour possession de vos cœurs, et que J'y ai fait Mon entrée pour y demeurer bien sûr aussi
longtemps que sera votre vie ? Personne, voyez-vous, ne se détache plus de Moi quand il s'est
abandonné à Moi ; et personne ne veut Me laisser, une fois qu'il M'a reconnu pour le vrai et
authentique Consolateur et Donateur. N'est-ce pas en ce cas la jonction du Ciel avec la Terre, ou
bien de l'esprit avec la chair !
Mais voici un exemple encore :
Sur les montagnes, où la végétation est représentée seulement très pauvrement, et où l'air est
plus pur en raison de la population animale réduite ; là-haut l'homme arrive rarement, parce que
d'habitude le chemin qui y conduit est très raide et pénible. Mais si quelqu'un désire vraiment y
monter pour jouir du magnifique panorama, on peut être certain que celui-là, arrivé en haut, se
sentira beaucoup plus libre et léger, pour la raison qu'il sera soustrait à la pression que l'air de la
plaine exerce sur lui.
En cet état de légèreté et de liberté qui est sien, lui alors, même s'il n'est pas réveillé en
l'esprit, sent ou pressent très bien qu'il doit y avoir un Être supérieur, et involontairement sa pensée
se tourne vers Moi et vers Ma Bonté qui a fait la Terre si belle, au point d'élever, de rendre heureux
et d'amener à l'extase le cœur et l’œil. Dites-Moi donc : l'humain dans l'homme ne s'unit-il pas ici
avec le Père Céleste ?

- 3 janvier 1886 -

Quand un enfant de votre Terre va à la recherche de la vérité et de la clarté, mais qu'il ne


peut les trouver parmi ceux qui lui sont proches, parce qu'il est entouré d'aveugles en l'esprit, celui-
là est entraîné parmi les erreurs et les confusions du monde, tant qu'il n'a pas appris à connaître les
ordures et les scories du monde-même.
Alors, il se détourne avec horreur du monde, et apparemment reste ainsi abandonné ; mais à
ce moment il est mûr pour recevoir la Parole Spirituelle. Seulement alors lui est offert le calice de la
vérité et du spirituel pur. Il accueille avec amour le Père dans son propre cœur, et reste ensuite uni à
Lui pour l'éternité. Mais de cette façon un tel enfant reste-t-il peut-être exclu du lien avec le Ciel ?
Certes non !
Dans un coin de la Terre, loin de votre demeure, chaque jour monte un cantique de louange
envers Moi, le Père de tous, de la part de plus de mille fois mille âmes. Elles-aussi Me
reconnaissent comme Père, Maître, Guide, Dieu et Seigneur. Elles ont connaissance également de
l'époque de Ma Vie et de Mes souffrances. Ces enfants sont le point central autour duquel tourne
toute la Terre, c'est-à-dire tout l'élément spirituel de cette dernière.
Au milieu d'eux, ils ont un grand maître. Je l'ai envoyé afin qu'il leur déclare ce qu'il devra
arriver à l'époque où J'entends conduire en même temps qu'eux la petite troupe de ceux que J'aime.
Ils sont prêts au départ et attendent les évènements et l'appel que Moi, le Seigneur, leur lancerai. Et
de même qu'un jour, Je commandai au peuple d'Israël qu'il emportât avec lui le pain azyme, c'est-à-
dire qu'il laissât derrière lui toutes les scories, ainsi Mes Enfants sont également prêts pour le
voyage au Pays que Je Me réserve de leur indiquer. Dites, ne Me suis-Je pas ainsi uni avec Mes
Enfants, pour vous sauver vous, c'est-à-dire, la chair de cette Terre ?

CROYEZ, PARCE QUE, MOI, JE VOUS SAUVE TOUS

PARCE QUE, MOI, J'AI VAINCU LA MORT !

- 4 janvier 1886 -
Oui, Mes enfants, J'ai vaincu la mort du péché et du vice, la mort de la perdition éternelle, et
Je vous ai rachetés du péché qui pesait sur vous comme un cauchemar, rachetés au point que Moi-
Même Je suis devenu chair et sang comme n'importe quel autre homme sur votre monde.
Moi, le Père, le Seigneur, le Créateur qui a tout, mais vraiment tout fait et créé à partir de
rien et qui n'avait à sa disposition aucun autre matériau, sinon que les larmes seulement, larmes
versées par des esprits compatissants. Pensez à ce que signifie :

*J'ai vaincu la mort, Je vous ai sauvé la vie et Je vous ai ouvert le Ciel avec ses béatitudes.
Mon Royaume, Ma demeure, Je les partage avec vous.*

Il n'y a plus rien que Je vous tienne caché. Moi, le Père, Je partage volontiers avec vous ce
que Je possède, pour vous montrer combien Je vous aime et comment Je voudrais vous rendre
participants de la Grâce que J'accorde de si bon gré à quiconque Me reconnaît comme Père, et
comme Père M'aime et M'honore, et ne Me refuse pas une obéissance filiale.
La mort est vaincue, la mort de l'esprit n'est plus ! Elevez vos cœurs vers le Donateur de
toute bonne chose, vers le Père de VERITE. Ne Le laissez plus s'échapper de vous. Le temps de la
souffrance s'achemine lui aussi vers sa fin, et le Père Victorieux conduira Ses Enfants au-delà de
tous les tourments que le mal a jetés devant leurs pieds. Ô Mes chers Enfants, béni soit le temps où
Je vous fais entrer dans le Royaume de la Bénédiction promis par Moi à ceux qui M'aiment
maintenant et qui M'aimeront toujours.
AMEN !
ET JE SUIS MORT SUR LA CROIX POUR VOUS

- 5 janvier 1886 -

Qui et quoi sont morts pour vous, et pourquoi ? Voyez-vous, ces questions ne trouvent pas
facilement réponse comme vous le croyez ; pourtant Je veux vous montrer de quoi est capable
l'Amour de Dieu. Quand serez-vous semblables à cet Amour ? Oh ! Mes enfants, il arrive bien
parfois aussi sur ce monde que celui-ci ou celui-là, par amour de l'un ou de l'autre, renonce à
quelque chose ou se retire en face de quelque chose, ou bien s'assujettit complètement un sacrifice
quelconque qui serait du ressort d'un autre, Un tel amour du prochain sera mille fois récompensé.
Mais que quelqu'un, par amour de son prochain meure de mort cruelle et ignominieuse, cela est
chose déjà beaucoup plus rare. Mais de ces cas se sont certainement aussi réalisés. Ceux que l'on
appelle des martyrs sont morts pour Moi, et ont obtenu en récompense la Couronne dans Mon
Royaume, c'est-à-dire la couronne éternelle du Royaume des Cieux, qui ne leur sera jamais plus
enlevée en toutes les éternités.
Que signifie cela ? Pourquoi suis-Je mort pour vous ? Demandons-nous par exemple : "Que
sont les ténèbres éternelles ? Imaginez-vous maintenant que vous n'ayez jamais, au grand jamais pu
voir le Père ni vous approcher de Lui, ni prononcer jamais en Sa Présence le doux nom de *Mon
Père*. Voilà : Ceci est ténèbres ; mais maintenant au contraire, vous êtes en mesure de
communiquer avec Moi, certains même en personne, comme vous avez des rapports de l'un à
l'autre.
Aussitôt que la Terre sera purifiée, Je viendrai Moi-Même à vous, Je vous parlerai, Je vous
enseignerai et vous guiderai ; Je vous rendrai attentifs à vos défauts, Je vous serrerai sur Mon Cœur
et Je vous dirai : *Ici est votre place, parce que le Père vous aime;et vous-aussi vous devez L'aimer
avec toutes les forces de votre âme, parce que c'est Moi qui suis mort pour vous sur la Croix, sur le
bois de l'ignominie, avec une mort déshonorante comme un criminel.
Mais quel délit ai-Je commis Moi, le Seigneur du Ciel et de la Terre ? Moi, ce Créateur qui a
serré sur son cœur sans exception tous les hommes, et a lavé leurs péchés avec Son Saint Sang ? Eh
bien, aucun autre délit que celui de ne pas avoir rendu hommage à leur aveuglement, à leur orgueil
et à ses laideurs et à leur égoïsme. Vous voyez, Mes chers Enfants, Je vous ai ouvert le Ciel, le Ciel
avec ses joies et avec son amour.
Si J'eusse attendu jusqu'à aujourd'hui pour Ma venue ici-bas, bien mauvaise serait
maintenant la situation du monde, en particulier la vôtre, à vous, qui êtes de la Race de David,
destinés à conduire cette souche encore une fois à l'honneur, afin que de vous ait encore une fois à
germer un roi, Celui-ci ne Me sera pas infidèle, mais bien plutôt il Me reconnaîtra comme l'Unique
Seigneur, et M'aimera, M'honorera et ne Me refusera pas le respect dû.
Vous devez être enfants de Roi ; Mon Sang vous a rendus tels. Soyez donc Mes Fidèles en
toute chose, aimez-vous entre vous vraiment comme des frères, et ne faites pas attention au cas où
par hasard l'un ou l'autre n'agit pas toujours selon votre désir. Sujets à se tromper, vous l'êtes tous
encore, tant que vous demeurez dans la chair ; et tels vous resterez tant que vous vivrez sur ce
monde.
Vos descendants, qui peuvent être élevés selon Ma Prescription, pourront seulement par eux,
avec Mon Aide, vaincre complètement leur chair. Mais Je Me réjouis en pensant à ce temps. Et
vous-aussi vous pourrez vous construire des cabanes et prendre demeure dans des lieux de béatitude
où, Moi, Je vous conduirai. L'indicateur du temps, c'est-à-dire, l'horloge des mondes, ou bien de la
Rédemption, marque déjà onze heures trente, comme vous dites. Il ne manque donc pas beaucoup
de temps. Mais Ma Mort corporelle vous a rapproché cette époque.
Si Je n'étais pas descendu sur la Terre, et n'étais pas mort, maintenant cela irait très mal pour
vous. Vous devriez vivre pires que des chiens errants. Mais Moi, dans Mon Omniscience, J'ai déjà
prévu la chose, et pour cette raison J'ai tout disposé de la meilleure façon pour vous. Moi, le Père, Je
vous ai lavés avec Mon Sang, et vous ai purifiés du péché pour vous introduire purs dans Mon
Royaume béni ; aucun de ceux qui ont goûté au Calice de la Vérité et qui ont accepté celui-ci, ne
seront perdus. Pouvez-vous maintenant imaginer l'Amour et la Toute Puissance du Père et la Bonté
du Créateur ?
J'ai conduit Mes Enfant par diverses voies ; Je leur ai fait supporter diverses tribulations.
Mais maintenant, le temps de les en délivrer est arrivé, afin qu'ils puissent s'avancer au-devant de
Moi, et qu'ils deviennent aptes à déblayer pour leur prochain la voie de l'entrée là, et celle de la
sortie d'ici. Vous voyez, Mes chers Enfants, le Père vous a bénis avec Son Sang, et Lui encore vous
bénit avec Son Sang, et toujours avec Son Sang Il vous bénira.
AMEN !

A LA MANIERE HUMAINE ET SELON LE SENS DE LA CHAIR

- 6 janvier 1886 -

Que veut donc signifier cette phrase ? Mes chers Enfants, croyez-vous que votre Dieu ait pu
mourir et vous laisser un seul instant, abandonnés ? Oh, non ! Car alors le malin aurait eu jeu facile,
et plus une pierre, plus un seul atome n'existerait dans les vastes champs de la Création ! Selon
votre façon de parler, cela aurait été *de l'eau pour son moulin *.
Pour Moi, en tant que Dieu et Seigneur, la mort ne peut exister, mais bien plutôt, seule la
chair que J'avais prise de la terre, devait être rendue à la terre. Mais si Je veux aujourd'hui apparaître
visiblement parmi vous, Je dois Me créer à nouveau un corps. Mais pour cela Je serais contraint de
porter la matière, et Je devrais toujours de nouveau la restituer. Telle serait l'explication littérale de
la phrase mentionnée plus haut.
Mais quel en est au contraire le contenu spirituel ? Vous voyez, même un esprit ordinaire se
crée une masse solide, c'est-à-dire une chair, quand il veut communiquer avec les créatures
humaines sur un monde quelconque. Le choix lui est laissé, en ce qui concerne la façon sous
laquelle il veut se présenter et la forme qu'il veut prendre.
Cependant, Je veux encore vous préciser que Moi, le Seigneur en personne, Je ne Me
recouvre jamais d'une enveloppe de chair, sans auparavant avoir béni la matière dont J'entends Me
revêtir. Mais c'est pourquoi, c'est aussi un devoir pour les hommes de ne pas vivre comme les
animaux, mais bien plutôt de bénir et de purifier la chair avant de s'unir en mariage. Car, Moi le
Père, Je veux que tous les petits enfants nouveau-nés soient bénis.
Les autres cependant ne peuvent atteindre le pays béni, ou bien alors ils doivent mourir
aussitôt après leur naissance, parce que J'entends édifier un Royaume des purs. Ce qui est vieux et
impur, Je ne peux ni ne veux l'anéantir ; mais Je peux bénir ce qui est vieux et qui se dirige selon
Ma Volonté, afin que le jeune soit béni à travers sa lumière.
Mes chers Enfants, écoutez : *Ce qui a été dit tout à l'heure est d'une grande importance
pour le REGNE DES MILLE ANS. Sans ce commandement, et s'il n'est pas observé, le Règne des
mille ans ne peut subsister. Moi, votre Père, Je dois donc veiller à tout, afin que Mes Enfants ne
retombent pas en proie au péché. Mon Amour pour vous Me pousse à prendre par anticipation, les
dispositions précises qui conviennent, afin que personne n'ait à trébucher à cause de ceux qui font
leur entrée dans le lieu que J'ai maintenant déjà béni.
C'est pourquoi, Mes Chers Petits Enfants, accueillez avec un total amour le Père dans vos
cœurs ; sacrifiez-Lui tout ce qui est pour vous source de soucis et d'inquiétudes, car IL ne veut point
daller d'angoisse, de tristesse et de misère la voie que vous devez parcourir. Faites attention à Mes
Paroles d'Amour et donnez-Moi totalement vos cœurs. Soyez bénis maintenant et pour toute
l'Eternité, avant, durant et après l'entrée dans la Terre Promise.
AMEN !

MES ENFANTS SONT LIES ETROITEMENT A MOI

- 7 janvier 1886 -

Oui, certes, Mes Enfants, sont attachés étroitement à Moi. Il n'y a rien autre qui pourrait
vous rendre aussi heureux, ni en ce monde, ni dans le Ciel. Des milliers d'esprits qui commencent à
Me reconnaître, et ceux qui M'ont déjà reconnu, tous se réjouissent en pensant à Moi ; ou bien
quand ils apprennent quelque chose de Moi ou de Mon Amour. Réjouissez-vous donc, ô Mes petits
enfants bien-aimés, d'être étroitement liés à Moi pour tous les temps.
Moi, le Seigneur, Je suis vraiment un Chef de famille fidèle, qui pèse bien tout ce qui peut
être pour le mieux des membres de Sa famille, afin qu'ils se sentent bien et à leur aise. Il faut que
personne n'ait occasion de plainte ou soit mécontent. Mon Royaume, Ma Maison, Mon Tout, que Je
partage avec ceux qui M'aiment : il faut que ce soit composé seulement de bienheureux. Mon
Amour pour vous est si grand, que Je suis même descendu à de grands renoncements dans Ma
Grandeur et Ma Divinité. Je descends de Ma hauteur, et Je vais parmi les faibles et les petits, afin
qu'ils acquièrent un plus grand courage pour M'approcher. Oui, Mes aimés, vous êtes liés à Moi
avec les liens de l'Amour.
Dans le Règne des Mille ans, vous porterez des chaînes de roses pour pénitence et pour
récompense de tout ce que vous avez supporté à cause de Moi. Les chaînes, qui ensuite enserreront
Mes prisonniers, ne sont pas pesantes, parce que ce sont des chaînes que Mes Anges portent avec
joie, et que de nombreux et nombreux esprits ont ardemment désiré porter avant Ma mort
corporelle. L'éternité vous entourera comme en une chaîne d'or, de sorte que même les anges du
Ciel vous envient le bonheur que Je vous donne. Etreignez fermement Mon Amour, croyez et
espérez que Je peux tout vous donner, mais Je peux aussi tout reprendre au cas où vous vous
montreriez indignes de Ma Bonté et de Ma Grâce.
La bénédiction de Dieu vous conduit par de bons chemins et vous soulage de nombreuses
fatigues et tribulations et l’œil de Dieu vous construit les gradins jusqu'à Son Pavillon Céleste ;
mais le zèle de Dieu peut aussi en un instant détruire tout cela si Ses Enfants sont trop indignes de
recevoir tout le bien.
Les chaînes que Je vous fais porter sont si légères ! Moi, J'ai porté pour vous les liens de la
souffrance ; portez donc pour Moi au moins les chaînes des béatitudes. Je veux vous bénir, afin que
vous appreniez vite à voir combien le Père demande de vous peu de choses. Je veux vous ouvrir les
yeux, afin que vous puissiez vous rendre compte de ce que J'ai fait pour vous ; Je veux ouvrir vos
cœurs pour que vous ayez à Me reconnaître dans l'intégrité de Mon Amour qui vous est consacré
constamment, soit ici, soit dans l'Au-delà !
AMEN !

CES CHOSES DOIVENT ETRE ENTENDUES ET COMPRISES


PAR L'HOMME ET PAR L'ENFANT

- 8 janvier 1886 -

De qui veut-on parler ici ? Est-ce peut-être du faible enfant encore privé de raison, au
maillot, ou bien de l'homme mûr sans son épouse ? Voyez, comme vous êtes aveugles ! Pourquoi
donc devrais-Je exclure la femme de toute loi, de tout commandement, de tout enseignement et de
l'amour? Je veux vous citer un petit exemple, et donc écoutez.
Non loin de vous, sur une montagne, demeurent quatre personnes, dont deux marchent dans
la lumière de l'esprit, tandis que les deux autres, en aveugles qu'elles sont, vont en tâtonnant dans
l'obscurité. Or Je veux faire en sorte que les deux aveugles voient ; comment cela peut-il arriver?
Dois-Je peut-être envoyer Mes foudres pour que ces aveugles aient à ouvrir les yeux ? Oh, non ! Je
dois au contraire guider et fortifier les deux qui voient déjà, afin qu'ils deviennent des maîtres pour
les deux autres.
Quand ensuite ils sont arrivés au degré de maturité au point de pouvoir dire courageusement
aux aveugles en commençant ainsi leur discours : *Et pourtant il doit y avoir un Être Supérieur
Auquel nous devons tout, c'est-à-dire, un Créateur, un Dieu qui a tout fait et qui maintient tout.*
Alors voici que, pour cela, l'attention des deux aveugles est, d'une certaine façon, fixée;et même
s'ils ne sont pas encore capables d'accueillir une doctrine, ils restent cependant frappés et perplexes.
Et pour le moment cela suffit.
Quand ensuite, pour avoir été frappés de telles paroles, les aveugles se trouvent délivrés de
l'un des voiles épais, au point qu'ils commencent à demander la vérité, ou bien ils vont eux-mêmes à
sa recherche. Il est alors du devoir de ceux qui voient, s'ils sont interrogés, de donner aux aveugles
la réponse que Je place dans leur cœur.
Et maintenant Je reviens à Mes quatre habitants de la montagne. Les deux voyants sont
justement en train de parler de Moi et de Ma Magnificence, à peu près ainsi :
Comme il est beau de contempler dans la libre nature de Dieu un magnifique panorama aussi
bien dans son ensemble que dans ses détails, par exemple : ces arbres recouverts de neige blanche,
et resplendissant sous l'effet des rayons solaires qui y tombent dessus, et tout ce scintillement de la
neige ; et au-dessus dans le ciel bleu, voici que les nuages aux formes merveilleuses se tiennent là-
haut presque comme un dessin allégorique avec son langage propre.
Voici qu'alors le cœur s'ouvre et devient sensible à chaque vision. Au-dessus apparaît la
petite chapelle dans laquelle il semble même que l'on y voit le serviteur de Dieu. De sa bouche
s'échappe une parole : Saint ! Et en chantant il rend honneur au Créateur de tant de magnificences.
Il ne manque alors rien autre que d'entendre le son des cloches qui appellent les dévots à la
célébration.*
Après quoi l'un des aveugles dit : "Tout cela est très bien imaginé, mais il s'agit de la nature,
qui a toujours été et restera encore ainsi pour longtemps, toujours la même chose, égale à elle-
même, immuable."
Et le voyant objecte : "Mais alors le moment aussi que nous avons vécu à l'instant devrait
avoir déjà été. De même devrait avoir déjà été le fait que nous deux, voyants, nous nous rappelions
au même moment Celui Qui a fait tout cela ? Regarde un peu là, comment disparaissent les nuages,
et comment le Soleil caché derrière les arbres, en se levant lentement, fixe vers nous, pour ainsi
dire, d'abord un seul œil. Et tu affirmes que ce phénomène, qui se manifeste en cet instant, est déjà
arrivé ?
"Restitue-moi, toi, l'instant où j'ai admiré le soleil à demi-caché; car il est déjà de nouveau
libre et brillant bien haut dans le Ciel comme régisseur du jour ; restitue-moi cet instant et je croirai
que la nature est toujours restée et restera éternellement égale à elle-même. Mais si tu ne le peux
pas, alors réfléchis sur Celui qui a formé tout cela, et sur QUI guide, maintient et gouverne tout."
L'aveugle alors s'en va et se consulte avec l'autre aveugle. Tous les deux se mettent à
réfléchir, et arrivent enfin à la conclusion que, malgré tout, il doit y avoir vraiment un Être
Suprême, qui est placé nécessairement au-dessus encore de tout ce qu'ils peuvent comprendre,
malgré leur cécité.
C'est ici le moment où les voyants ont déjà partie gagnée ; car, réfléchir mûrement sur ces
choses est en soi déjà une mise en marche vers la foi dans le Père et un repli en face du néant
terrestre. Progressivement se succèdent ensuite les questions et les réponses. C'est ainsi que
s'acquièrent les âmes, et qu'elles sont peu à peu toutes purifiées.
En de semblables occasions Mes fils doivent avoir beaucoup de patience, parce que Je ne
puis même pas Moi-Même tout disposer à la hâte sans risquer de gâter beaucoup de ce qui est déjà
gagné. Ainsi pareillement sont les choses en ce qui concerne Mes quatre hommes dont J'ai ici
symboliquement parlé. Mais qui sont vraiment ces quatre ? De vous-mêmes vous aurez déjà relevé
que Je n'ai pas entendu parler de quatre hommes bien précis, de chair et de sang.

LES QUATRE HOMMES SONT LES QUATRE AGES DE L'HOMME :

1) L'ENFANCE
Ô belle enfance, quand elle est guidée par des parents qui pensent chrétiennement et en
pleine foi, et qui montrent à l'innocence ce que le Père a fait et souffert pour eux. Bienheureux
l'enfant, élevé par une mère zélée, éduqué et enseigné par un père terrestre sérieux, mais cependant
aimé ! Oh! Si Je pouvais dire directement à chaque couple de parents : *Ayez soin de Mes petits,
parce que Je leur ai promis le Royaume des Cieux. Mais c'est à vous qu'il échoie d'indiquer à vos
enfants quel est le chemin qui y conduit.*
Ô bienheureuse enfance, quelle est ta durée ? Comme bien vite s'évanouit ce beau rêve, en
particulier s'il n'est pas montré la Lumière aux pauvres enfants, et qu'ils doivent aller en tâtonnant
dans l'obscurité impénétrable. Gardez-Moi vos enfants dans le Nouveau Royaume et le plus
longtemps possible dans leur innocente enfance ; montrez-leur le Père Céleste pour ce qu'IL EST en
vérité : c'est-à-dire le Père très aimant, leur Maître Saint, le Seigneur de tout ce qui est bon et
spécialement le Père des bons enfants.
Et maintenant allons de l'avant pour considérer le second degré de l'âge de l'homme.

2) LA JEUNESSE
Qu'est-ce que la jeunesse ? Peut-être des poupées bien parées, qui vont en promenade ?
Peut-être des petites guenons, qui se mettent en avant pour se faire faire uniquement d'inutiles
compliments ? Non, par jeunesse, par innocente jeunesse, J'entends ces petits enfants dont le cœur
et l’œil regardent encore avec sincérité et innocence vers l'avenir, qui connaissent encore le Père de
leurs premières années infantiles et ne savent encore rien du monde, des hommes et de leur
coopération très souvent cruelle à creuser une fosse à la jeunesse ingénue et pure.
Je ferai publier une bible destinée seulement à la jeunesse, dans laquelle il n'apparaîtra
aucune parole insidieuse pour ses yeux, et Je punirai avec une grande sévérité quiconque dût
offenser l'oreille d'une petite fille ou d'un petit garçon avec de sottes plaisanteries ou avec des
paroles impures. Les enfants et la jeunesse doivent être conduits à travers la vie parmi les roses, et
l'on doit leur montrer que la vie a des attraits et des valeurs diverses, mais que la seule et vraie
valeur est celle de l'amour pour Moi. Il faut leur montrer Ma Création et Moi-Même dans Ma
Qualité de Père qui aime tant les jeunes, et, qui pour eux est mort sur la Croix, afin de leur assurer
les joies et la béatitude du Ciel.

- 9 janvier 1886 -
Vous M'avez entendu parler avec une grande tendresse des enfants et de la jeunesse.

3) VERS LA MATURITE
Mais si maintenant Je parle un peu plus sérieusement des degrés de plus grande maturité de
l'âge de l'homme, vous ne devez pas pour autant croire que Je les aime moins. Il suffit que vous
pensiez seulement combien d'Amour les parents portent aux petits enfants et comment ils se
donnent toutes les peines pour les divertir avec des paroles joyeuses et des caresses. Combien
d'attentions a une mère qui cherche à procurer à son petit enfant ou à sa fille, déjà assez grands, une
joie, ou bien à exaucer une de leurs prières, mais elle ne les porte plus sur ses bras.
Et lorsque les enfants ont atteint l'âge où l'homme se cherche une compagne, et où la femme
devient épouse, alors les jeux et les caresses de la mère cessent. Mais ensuite, les bons et déjà vieux
parents trouvent leur joie en jouant avec leurs petits enfants, en les caressant comme autrefois ils
l'avaient déjà fait avec leurs propres enfants. En un mot: les enfants sont sortis de la période des
caresses et des jeux, car désormais ils pensent eux-mêmes à la future famille qu'ils se créeront.
Mais Je ne peux comparer de la même façon l'âge de l'homme dont il s'agit maintenant, aux
petits enfants ; mais ce sont des enfants qui ont déjà grandi, et avec qui il faut parler et traiter un peu
plus raisonnablement. Que celui parmi vous qui a l'intention de contracter mariage, écoute : Je suis
la Tête, le Point Central autour duquel vous devez graviter, afin que, en premier lieu, vous puissiez
Me reconnaître comme le Père et Donateur de tout ce qui est bon.
C'est Moi qui, en bénissant, conclue le pacte que vous entendez réaliser ; c'est de Ma part
que tout est placé en bon ordre. Je fais ou bien Je défais le nœud, selon que cela est nécessaire pour
Mes enfants. Personne ne peut rien Me reprocher si Moi, comme Donateur - quand Je suis prié
d'une grâce - Je ne promets rien. Cependant, quand le temps sera venu, alors ce sera bien Moi qui
rassemblerai et conduirai à l'autre Mes enfants ; mais, si le temps n'est pas encore venu, il faut qu'ils
attendent encore tant que Je l'estimerai opportun.
Quand Je bénis une union, déjà alors le commandement donné avant doit être observé ;
parce que le temps est très proche ; aussi est-il urgent que, si d'autres membres encore de votre
lignée ont à être introduits dans Mon Royaume, Son Fondateur vous annonce les Paroles qui sont
siennes par l'entremise de Son instrument.
MOI, le Père, Je vous guiderai et vous protégerai vous et vos descendants, afin que nul de
ceux qui ont reçu Ma bénédiction ne soit perdu. Gardez-Moi, Moi qui suis le Donateur, gardez-Moi
toujours avec fidélité dans vos cœurs ; soyez certains que Je suis là à vous guider et croyez en Moi.
Je connais très exactement tous les chemins cachés et tous les recoins de votre Terre où Je dois vous
tenir cachés pour vous protéger et pour ne pas vous laisser tomber inutilement entre les mains de
l'ennemi.
Je suis près de vous comme le Guide du peuple, comme le Père de Ses enfants, comme le
Pasteur du troupeau, comme votre Dieu, votre Seigneur pour votre protection et votre défense,
avant que le chemin ne commence et jusqu'à ce qu'il soit fini.

4) ET VOUS PAUVRES VIEILLARDS ET VIEILLES ABANDONNES,


dont Je parle maintenant, écoutez-Moi : Les jeunes vous aideront volontiers, selon leurs
forces. Mais au cas où celles-ci ne suffiraient plus, alors Moi Je prendrai soin de vous, Je-vous
réconforterai et vous guiderai au moyen de Mes anges ; parce que J'ai besoin de vous comme
témoins dans le Nouveau Règne.
C'est votre devoir, et il vous faudra témoigner que déjà depuis longtemps J'ai annoncé Ma
Parole aux Hommes. Vous êtes appelés à dire à la jeunesse tout ce qu'il vous a déjà été dit, et que Je
suis CELUI qui vous a tout annoncé et qui vous a gardés pour rendre témoignage. Alors les jeunes
vous écouteront avec complaisance ; et de tout ce que vous leur direz, ils prendront note par écrit
pour leurs descendants.
Oh ! Combien volontiers ils prêteront écoute à vos paroles et à vos affirmations, et vous
liront ce qu'ils auront écrit pour leurs successeurs. Alors ce sera pour vous une consolation et cela
vous infusera vigueur au temps de votre vieillesse et vous réconciliera avec le passé vide
d'espérances. Cela vous donnera courage pour instruire la jeunesse et cela fera en sorte que votre
zèle n'ait pas à se refroidir dans la Louange au Donateur de tout ce qui est bon.
Bienheureux tous ceux qui encore voient le Règne et qui par-devant les enfants Me
confessent pour ce que Je suis aussi en vérité dans Ma Bonté, dans Ma Gravité et dans Mon Amour.
Moi, qui suis le Père, Je dis : "En dehors de l'Amour pour Moi, il n'y a rien que Je reconnaisse
autant que l'amour et la vénération que Mes Enfants montrent pour la vieillesse". Béni soit tout
enfant pour chaque bonne parole, pour chaque bon conseil, pour chaque bonne action et pour
chaque don qu'il consacre au bénéfice de la vieillesse.
Que cela soit un commandement dans la Bible de la Jeunesse, qui dans le Royaume du
Millénaire devra être distribuée parmi les jeunes comme une Ecriture pour la Jeunesse. Vous, ô
vieillards, ne pensez cependant pas que vous êtes trop vieux, et à ce que devraient encore faire les
vieux! Vous avez entendu comment J'ai besoin de vous ; ne vous découragez donc pas, parce que
votre travail commence seulement-avec le Règne du Millénaire de la Paix. Aucun de vous ne peut
donc dire : Moi, je ne suis pas un anneau de cette chaîne qui est destinée à réunir les éternités.
Vous voyez, ainsi le Père distribue Ses dons, mais Il donne aussi à chacun son travail, afin
que chacun soit occupé et non inutile au monde, en particulier durant la Grande Epoque du Règne
des Mille ans, qui va venir.
Que Ma Bénédiction soit avec vous tous, grands et petits, vieux et jeunes, de haute ou de
basse condition ; Je vous bénis tous d'une égale bénédiction qui est un lien entre vous !
AMEN !

MES PAROLES NE SONT PAS SEMEES DANS LE VENT


- 10 janvier 1886 -
Dans votre intelligence myope, vous vous demandez: Quelle est la signification de cette
phrase ?
Une explication. Je vous la donnerai ; écoutez-Moi bien : Ma Parole, c'est-à-dire, la graine
que Je sème, a trouvé aussi du bon terrain, elle a poussé, et maintenant elle est déjà bien mûre et
n'attend que la main du moissonneur pour être portée du champ au lieu fixé.
Ô Mes Enfants, le champ est mûr, et le champ peut être moissonné ; mais où prendre
maintenant les moissonneurs ? Voyez-vous, Mes chers Enfants, l'agriculteur ne doit pas manquer de
profiter du beau temps, ni ne doit le laisser passer sans rien faire ; mais bien plutôt, il doit l'utiliser
pour ne pas avoir de dommage dans la coupe des moissons.
Ainsi donc, il doit chercher des travailleurs diligents et habiles, et non pas des paresseux ou
des incapables qui peut-être laisseraient sur le terrain la moitié de la récolte. Non, il doit lui-même
franchement surveiller, car lorsque le maître est présent au travail, que ce soit ouvriers ou
domestiques, ils travaillent plus rapidement et mieux.
Il arrive aussi la même chose dans Mon travail. Moi, le Seigneur, Je dois mettre Moi-Même
la main à l'ouvrage, et ayant saisi la faux Je dois donner le bon exemple à Mes travailleurs, et les
encourager afin que le travail marche bien. Et maintenant vous voyez, Je tiens déjà Ma faux dans la
Main, et Je place déjà les moissonneurs et Je fixe les lieux où ils ont à commencer ; car pour l'ivraie
Ma faux est déjà en place. Attendez encore quelques mois, et vous aurez la confirmation de ce que
mon *instrument* est en train d'écrire.
En plus de cela Je veux vous manifester aussi ceci, c'est-à-dire que cette jeune fille est
destinée à vous faire avoir plusieurs prophéties, en particulier au sujet de ce qu'il arrivera dans le
Grand Temps, choses auxquelles vous devez coopérer vous-aussi. Vingt et un esprits sont affectés à
protéger Mon Instrument. Sept de ceux-ci représentent le Grand Ange qui empêche que quelque
autre esprit, qu'il soit bon ou mauvais, s'en approche, pour lui dicter des paroles.
Moi Seul, qui suis le Seigneur en Personne, J'entends communiquer avec lui de cette façon.
Mais ce fait explique aussi pourquoi il peut écrire autant sans interruption, chose dont vous vous
émerveillez. Cette circonstance doit pourtant vous servir de témoignage sur Mon Compte, c'est-à-
dire que c'est Moi-Même qui vous parle au moyen de cet instrument, tandis que d'ici peu de mois,
ce que Je vous ai prédit, vous apparaîtra d'une façon claire.
JE suis un Seigneur au-dessus du bien et au-dessus du mal. JE fais briller le soleil sur les
justes et sur les injustes ; Je suis Bon, que les hommes le croient ou non ; mais Je suis aussi sévère
quand Je vois que l'on prête si peu d'attention à Ma Parole. Je veux montrer aux hommes qu'à la
première moisson le champ restera bien vite débarrassé, car la faux travaille d'avance. Moi, le Père,
J'ai surveillé assez longuement, et maintenant J'entends avoir la paix ; mais pour l'avoir, il est
nécessaire aussi que Je stimule Mes travailleurs à l’œuvre. Ne vous inquiétez pas pour la
récompense, parce que le Père paiera avec pleine exactitude selon les mérites.
A toi cependant, Ma Fille, Je dis que bien vite tu auras à écrire encore beaucoup plus ; parce
que c'est par ton entremise que Je veux assigner à Mes travailleurs la place qu'ils ont à occuper.

AMEN

- 11 janvier 1886 -
Je veux vous annoncer par l'intermédiaire de cette fille ces choses, c'est-à-dire: Le Père veut
aujourd'hui vous annoncer qu'IL a donné un commencement à l'exode de Ses Enfants. Mais de quel
exode s'agit-il, demanderez-vous ? Eh bien, non certes comme le font, par exemple, les hommes qui
changent de maison, de ville ou bien de pays. Ceux-ci s'en vont d'abord avec leurs familles pour
visiter la nouvelle habitation, prennent conseil et se consultent entre eux ; enfin ils établissent
l'habitation et l'occupent avec armes et bagages pour ne plus faire retour à l'ancienne demeure.
Mes Enfants s'en vont aussi, mais d'une manière bien différente, et pour ne plus revenir ; et
leurs familiers bien-aimés, selon l'entendement spirituel, les accompagnent aussi, mais sans armes
ni bagages ; car cela serait trop pédantesque et encombrant, et donc cela ne peut être accordé.
Ce qu'il faut à Mes Enfants pour leur bien corporel et spirituel, ils le trouveront en partie
déjà prêt, et en partie pourront en peu de temps se le procurer. Par conséquent, il est temps que
maintenant vous ne vous procuriez plus de choses inutiles, c'est-à-dire pas plus que ce qui est
strictement nécessaire, car tout ce qui fait du bruit et qui attire l'attention doit être laissé en arrière ;
prendront ensuite ces choses, ceux qui seront restés. Considérez donc tout ce que vous vous
procurez actuellement comme de la cire. Vous possédez encore trop de choses inutiles.
Il faut en dire autant en ce qui concerne le monde. Le spirituel, Je veux vous l'expliquer,
Moi. Maintenant vous ne comprenez pas bien comment Moi, d'un côté, Je suis en train de dire que
vous pouvez contracter mariage, tandis que de l'autre, Je vous conseille de ne pas le faire et de ne
rien vous procurer. Donc, comment cela doit-il être entendu ? Pour vous qui voyez, c'est très facile.
En fait, vous devez vous pourvoir du nécessaire et laisser de côté toute chose futile. Les aveugles en
esprit ne Me comprendront certainement pas.
Ecoutez encore :
Une cloche sonnera, cloche qui n'a jamais sonné, et son tintement sera entendu sur toute la
Terre. Cela parait quelque peu incroyable et d'un goût mystique et obscur : ainsi pensez-vous ! Eh
bien, la cloche voudra dire l'effondrement presque simultané de toutes les mines de charbon, et
même des autres. Mais quand cela se manifestera, sachez alors que c'est le Père qui fait sonner la
cloche, au tintement de laquelle vous devez faire attention. Ce son se propagera presque avec la
vitesse du vent d'un pays à l'autre. Au moyen des journaux que vous lisez, vous arriverez à savoir
presque en même temps comment iront les choses.

MOI, JE VOUS DIS :

C'est là le premier moissonneur qui met la faux dans l'ivraie, et il fauche jusqu'à ce qu'il ait
accompli son travail. Mais ce premier moissonneur c'est l'Esprit Malin lui-même, parce qu'il veut
faire entrer les hommes en possession de beaucoup d'argent, dans le but qu'ils n'aient pas le temps,
dans le trouble de la félicité de l'argent, de penser à MOI, de Me prier et de ME sacrifier leur travail.
Lui, le Malin, oublie seulement dans son aveuglement, que les piliers du terrain sur lequel
travaillent les mineurs sont devenus vacillants, et que c'est seulement par Ma Grâce qu'il est dû que
déjà depuis longtemps cette catastrophe ait été empêchée, parce que c'est MOI qui aie commandé à
Mes Anges de soutenir ce pont pourri tant que n'est pas arrivé le temps de prendre le Malin lui-
même à son propre piège.
Il deviendra furieux et dans sa colère cherchera à vous causer du dommage. Mais désormais
il vous appartient de prêter foi en Moi plus qu'à tous les complots qu'il trame. Il aura pour appui la
fausse sagesse accumulée par les savants du monde qui, postérieurement, démontreront aussitôt
avec précision que cela devait arriver ainsi.
Mais vous, à qui déjà aujourd'hui Je viens annoncer de telles choses, vous savez la raison
pour laquelle les soutiens de la Terre sont encore maintenus. Ne vous égarez pas, puisque Je suis
avec vous ! Je connais les cœurs de Mes Enfants, et Je sais qu'ils Me sont dévoués. Ayez foi dans le
Père, vous qui êtes de bons fils. Ne désespérez pas, parce que Lui Seul peut vous défendre, et IL
vous défendra aussi et vous délivrera des embûches du Malin qui, avec le commencement du Règne
du Millénaire, aura atteint sa fin. Mon adversaire fera tous les efforts possibles pour vous duper, en
utilisant la science du monde, toutes sortes d'artifices et de petites machinations. Mais vous, restez-
Moi fidèles et soyez-Moi dévoués; aimez-Moi comme votre Père, votre Protecteur, votre Dieu et
Seigneur ; ainsi Je vous dis continuellement MOI, que Je suis le Père de toute vie et de toute
bénédiction.
Ô Mes Enfants bien-aimés, Je suis le Père qui résume en Lui la Vie et la Bénédiction. J'ai
béni Mes Enfants, et J'ai fait la Terre, afin qu'elle serve de demeure à Mes Fils. Mais comment ces
fils ont-ils au contraire récompensé leur Père ? N'ont-ils pas eux réduit la Terre, qui était destinée à
être la demeure des hommes les meilleurs de la Création, ne l'ont-ils pas réduite, eux, à une caverne
de voleurs et d'assassins, et même, pire encore, à une prison de bêtes sauvages et féroces ?
Regardez, Moi-Même, comme Seigneur de la Création, J'ai pleuré quand Je vis que tout,
tout était vain, et que personne ne voulait plus Me chercher et M'entendre dans Mes Paroles. Ô Mes
enfants, le Père qui vous a créés tous et qui vous guide du berceau à la tombe, ce Père a pleuré. Il
ressent de la compassion à voir comment tant parmi vous s'étaient engagés par la voie commode et
large, y vont à présent et iront encore. Et la Compassion en Moi parla ainsi à l'Amour : Nous
voulons nous lier ensemble, et construire une voie étroite, et voir si ensuite l'un ou l'autre
s'acheminera par cette voie pour atteindre le monde de la paix et de l'amour. Et comme fixé, nous
construisîmes la route et nous y disposâmes des degrés. Et si même rarement, très rarement, des
voyageurs fatigués du monde vinrent jusqu'à l'escalier, beaucoup plus rarement cependant ils s'y
engagèrent ; mais quelques-uns y arrivèrent quand même.
Ceux-ci ont été bénis par le Père d'Amour, ils obtinrent la Vie, et, bien que lentement, ils
furent cependant introduits dans le Royaume de la Paix et de l'Amour, que tous peuvent et devraient
conquérir, mais que peu seulement atteignent. Ô Mes chers Enfants, n'est-il pas laissé ainsi au
Malin assez de pouvoir pour poursuivre Mes agneaux ?
Je ne contrains personne. Je ne commande à personne, puisque chacun dispose de sa propre
libre volonté. Mais la libre volonté, Je l'ai Moi aussi. Qui donc, s'abandonne totalement à Moi et n'a
plus de volonté personnelle, celui-là est Mien, et Je lui donne la Vie et lui accorde Ma Bénédiction,
et c'est lui que J'appelle Mon Fils.
Assurément, ceux qui s'abandonnent à Moi, resteront Mes Enfants éternellement ; Je ne Me
détache plus d'eux, et c'est pour cela que Je veux interdire au Malin ses manigances, et montrer
vraiment QUI est le SEIGNEUR et QUI est le VAINQUEUR ; si c'est lui avec ses acolytes ou bien
MOI avec Mes Enfants. Je vous fortifierai et vous guiderai par des sentiers cachés qu'il ne connaît
pas.
J'entends montrer à l'Infinité qu'elle ne doit pas trembler quand Je mets la main au
gouvernail qui dirige l'Univers. Je suis le Dompteur du Malin, et j'obtiendrai cette victoire qu'il
s'imagine avoir déjà obtenue. Je le rejetterai pour toujours dans les entraves dont maintenant, pour
quelque temps, Je l'ai délié pour éprouver Mes Enfants.
Pour cette raison aussi, cette Terre représente, et est, le monde de l'épreuve, ou bien la
demeure de l'épreuve de l'Infini. J'ai donné à chacun, au moment de sa naissance, les moyens
nécessaires pour obtenir la Vie, afin que personne ne puisse dire : "Seigneur, Tu nous as donné la
vie terrestre, mais Tu ne nous as pas donné en même temps un don céleste pour le maintien éternel
de la Vie."
Mais alors Je M'écrierai à haute voix : "Qu'avez-vous fait du TALENT que Je vous ai
confié, et de la Vie que Je vous ai donnée depuis l'Au-delà pour la pérégrination sur ce monde ? Ne
vous ai-Je pas fait dire au moyen d'hommes bien disposés de croire que Je suis votre Père et de
croire qu'après la vie sur ce monde il y en a une autre meilleure ?
Aimez-Moi plutôt comme Père de Mes Enfants et aimez-vous tous également entre vous,
ainsi vous obtiendrez la Vie et la Bénédiction de Moi votre Père. Mais Ma Voix, vous n'avez pas
voulu L'écouter ; et c'est pourquoi, Moi non plus, Je n'ai pas l'intention d'écouter quelque chose de
vous.
Allez-vous en donc, et si vous voulez entrer dans Mon Royaume, il faut que vous parcouriez
encore une fois la voie de la misère et des douleurs dans la chair ; Je ne ressens pas de pitié pour
vous qui n'en avez eu aucune ni pour MOI, ni pour MES Enfants.

AMEN ! AMEN ! AMEN !

QUI VOUS A DONNE UN COEUR SPIRITUEL SENSIBLE ?

- 14 janvier 1886 -
Je vous ai donné un cœur dans lequel Je veux établir MA demeure, et où Je sois chez MOI
quand Mes enfants M'en font l'offrande. J'ai fait votre cœur sensible pour tout ce qui est bon, vrai et
noble. Même vous, ô hommes, vous réussissez à vaincre le cœur, encore que, bien souvent, pas
d'une manière et d'une façon qui soient à votre honneur, mais cependant profondément et avec
ferveur. Rarement, en de telles occasions, votre pensée accourt vers Moi, qui suis le Donateur.
Vous chantez, à la manière du monde certes, cependant vous chantez; mais combien
davantage ne pourrai-Je pas Moi, triompher d'un cœur quand il M'est dévoué, digne de Moi, pur,
bon, et en particulier rempli de bons sentiments envers le prochain ?
En un tel cœur c'est Moi qui demeure ; tous les mouvements de l'Esprit partent du cœur. Je
vous guéris de toutes les infirmités du monde et Je mets dans vos cœurs toutes Mes Paroles dont
vous avez besoin. Je vous fais continuellement percevoir en vos cœurs combien Je vous aime. Bien
des choses, Je vous les dis par avance en songe par la voie du cœur. Déjà au temps de votre
naissance corporelle votre cœur est sensible pour toute bonne chose. Mais bienheureux celui qui se
règle sur les incitations spirituelles divines de son propre cœur, qui l'ennoblit et qui, avec ce cœur
ennobli, vient à Ma rencontre ; mais malheureux celui qui pense et croit être plus que les autres
hommes, ou plus que Moi-Même, Seigneur, qui aie cependant créé son cœur !
Tous les malheurs viennent sur le monde à cause des cœurs endurcis. Et avec cela, est
ouverte au Malin, la porte par laquelle il fait son entrée. Mais quand il s'est établi dans le cœur,
alors, malheur, malheur à cet homme.
L'Amour et la Toute-Puissance de Dieu ont tiré Adam de la Terre. Mais Ils lui ont insufflé la
Vie à travers les narines, et ainsi ils ont donné vie au cœur. Il commença alors sa propre activité, et
se mit à battre joyeusement parce qu'il percevait en lui la Vie ; et ainsi, l'homme devint semblable à
Dieu dont il avait reçu la vie. Mais combien de temps l'homme est-il resté satisfait de sa
ressemblance avec Dieu ? Que demanda-t-il en premier lieu ? Il voulut avoir un *ego* semblable à
lui, et Dieu le lui créa, en tirant de lui-même, le second *ego* demandé, qui fut appelé sa femme.
Eh bien ! Ce couple, combien de temps se trouva-t-il content et satisfait ? Bien peu de
temps ; puis par la suite il prêta l'oreille à l'Esprit Malin, c'est-à-dire au serpent, bien plus qu'à Moi,
qui pourtant lui avait donné la Vie. Et il n'en serait pas autrement dans le Royaume des Mille ans, si
Je ne mettais pas le Malin dans les fers. Mais maintenant il est nécessaire que Je le laisse libre, afin
que chaque enfant, chaque homme se satisfît et se vidât de sa fureur criminelle avant d'être apte à
s'améliorer. Quand il s'est assez satisfait, au point de s'être affaibli ainsi par lui-même, seulement
alors il est possible de le dompter lentement et progressivement.
Ne vous faites donc pas de souci, parce qu'il ne peut désormais plus vous causer aucun
dommage. Quand le premier assaut est passé, alors aussi son courage s'affaiblit, et pour Moi ensuite
il est plus facile de le dominer. Mais pour les malheureux qui se sont laissés aguicher par lui, il n'y a
pas d'autre voie de salut que celle de recommencer à nouveau sa propre vie sur le champ terrestre
(comme un renouvelant). Mais combien n'auraient-ils pas pu devenir bons et aptes à l'Amour déjà
maintenant s'ils avaient voulu ? Mais maintenant recevez la bénédiction de Votre Père qui pense à
vous sans cesse. Croyez-Moi : *Moi Seul vous sauve.*
AMEN

EN VERITE, JE N'ADMETS POUR L'ETERNITE


AUCUNE PLAISANTERIE SUR LE SERIEUX DE LA VIE.
- 15 janvier 1886 -

Tu t'étonnes que J'ai mis ensemble deux lignes, et tu penses que déjà depuis longtemps de
chaque ligne particulière Je pourrais tirer quelque chose de beau à dire ; et tu as raison, le deux est
le double du un. Mais Je veux dire de ces deux lignes sept fois plus que toutes les autres réunies. En
elles il sera montré : la mort, le jugement, l'enfer et le Royaume des Cieux, mais comme Je les
entends, Moi, et non pas selon votre interprétation.
Ceci cependant est vrai : "Je ne reconnais pas les plaisanteries". Mais J'aime tout cœur qui
est bon, et tout enfant pieux ; mais celui-ci nourrit-il ensuite toujours de bons sentiments envers
Moi ? Il y a bien peu d'hommes qui peuvent croire que c'est Moi-Même, le Seigneur, Qui vous
annonce maintenant de telles choses, et que Je Me suis joint à vous justement grâce à Ma mort sur
la Croix.
S'il y a quelqu'un qui commence à croire, et si on ne lui présente pas d'abord du lait mouillé,
c'est-à-dire de la nourriture digestible et légère, qui lui fera du bien, c'est-à-dire, si vous, selon votre
connaissance, sans auparavant Me l'avoir demandé, vous lui mettez entre les mains un livre
contenant *Ma Nouvelle Parole *, un tel enfant se gâtera l'estomac spirituel, tombera malade et
pour cela se trouvera faible pour recevoir Ma Parole.
Chacun de vous doit se fixer de Me demander quelle nourriture doit être offerte à un nouvel
enfant. Si le donneur d'un semblable livre n'est pas apte à l'écriture intérieure, et ne sait que faire,
qu'il dise au nouvel ami : *Attends jusqu'à demain, et je te donnerai un livre adapté pour toi.* Je
vous manifesterai alors en un songe quel livre il sera nécessaire d'offrir à ce pauvre. Vous ne devez
pas vouloir être plus experts que Moi ! A qui Me priera avec ferveur, J'indiquerai dans un songe
exactement où et comment il aura à semer.

- 16 janvier 1886 -

Quand Je dis : "Maintenant J'entends décrire la mort, le jugement, l'Enfer et le Royaume


des Cieux", il ne faut pas croire qu'il s'agit de la mort corporelle. Mais bien plutôt, c'est au sujet de
la mort de l'esprit que Je veux M'entretenir avec vous.
Avant tout Je dois vous dire ce qu'il faut entendre sous le concept *mort*. Existe-t-il
vraiment et en général une mort ? Est-ce peut-être, comme vous l'imaginez, vous, sous la forme d'un
squelette ambulant muni d'une faux et d'une clepsydre ? Oh non ! La mort est le résumé de tous les
péchés, de tous les vices et de toutes les fautes ; elle est le résumé de tout ce qui est méchant et
perfide, et qui est blâmable non seulement pour MOI, mais l'est aussi pour tout esprit ou homme qui
est de bons sentiments.
Mais MOI, qui suis le Seigneur, Je ne peux ni ne veux condamner, ni ne condamnerai jamais
personne qui ait, même une seule fois et même seulement pour le temps très court d'une seconde,
pensé à Moi, car dans le fait même de penser à Moi est déjà innée une révélation ou bien une
reconnaissance de Ma Toute Puissance.
Je suis effectivement le Seigneur qui peut séparer la Vie de la mort dans la Parole, dans la
Vérité et dans l'Action. Moi qui suis le Seigneur et Dieu, Je Me mets au milieu quand le Malin veut
prendre au piège une âme. Je place pour elle des paroles de consolation dans son cœur lorsqu'elle
croit être perdue à cause de ses propres péchés ou erreurs, et croit devoir aller en tout cas à la
perdition, ou bien si elle estime qu'il ne lui est plus-utile de se repentir et que pour elle il n'y a plus
de salut car Je serais un juge inexorable. C'est alors Moi qui dépose dans le cœur d'une telle âme
quelque exemple tiré de l'Ecriture Sainte ; et ainsi Je lui montre que Je n'ai pas de dédain pour la
prière, pas même pour celle des pécheurs qui se sont déjà avoués perdus !
Pour les Vrais Enfants de Dieu il ne-peut donc y avoir de mort, parce que Dieu Lui-Même
réveille à la Vie tous les pécheurs repentants. Il y a bien sûr des pécheurs et des pécheresses qui
doivent parcourir plus d'une fois la voie de la chair pour la raison qu'ils se laissent toujours à
nouveau prendre au piège et séduire par le péché ou bien par la chair. Mais ceux-là se punissent
eux-mêmes, et il n'est pas besoin que Je les punisse MOI.
Que puis-Je faire Moi, par exemple, d'un pécheur qui - même après plusieurs incarnations -
ne veut absolument pas croire en Moi ? Voyez-vous, dans l'Au-delà, il n'est pas possible de limiter
le spirituel au matériel, mais un esprit est rendu attentif au fait qu'il doit y avoir cependant
QUELQU'UN qui domine toutes les choses, et qui dispose déjà tout, ainsi qu'on le trouve disposé.
Il y a des esprits qui durant de longues années restent fixes et immobiles au même point,
sans penser à quelque chose et sans vouloir accepter quelque chose de vrai et de bon des autres
esprits qui sont envoyés pour les enseigner. Ils ne croient ni à Moi, ni à Ma Parole ou à celle d'un
autre. De semblables esprits, en ces conditions, doivent demeurer isolés et assurer très
misérablement leur vie. En cette solitude ils peuvent être considérés comme morts et ne sont
seulement réveillés que lorsqu'ils accueillent eux-mêmes un quelconque enseignement, et s'ils
commencent à penser et à croire en Moi.
Déjà à la première pensée qui est tournée vers Moi, ils sont délivrés de la mort spirituelle,
car pour ces malheureux même une seule pensée envers Dieu, quelle qu'elle soit, constitue déjà une
délivrance de cette mort. De tels esprits ne sont pas de nature méchante, mais ils sont si obstinément
sourds à tout avertissement, qu'avec eux on ne sait vraiment pas par où commencer. Il y en a parmi
eux, certains qui depuis la Création du Monde déjà vivent de cette façon, c'est-à-dire déjà depuis 6
millions six cent soixante six mille ans (6.666.000 ans).

- 17 janvier 1886 -

Il n'est encore jamais arrivé qu'un esprit, qui M'ait invoqué dans l'Autre Monde, n'ait pas été
exaucé par Moi. Mais d'autant moins une créature humaine n'aura à M'invoquer, sans que J'ai à lui
prêter écoute ; comment pourrais-Je repousser les prières de Mes Enfants ? Je sais bien que souvent
la tentation vous approche. Mais Je ne fais pas attention à une petite erreur, Je considère seulement
toutes les choses dans leur ensemble.
Donc, quand l'un ou l'autre est conscient d'un quelconque péché envers Moi, ne perdez pas
votre courage, mais pensez au contraire que Ma Bénédiction vous accompagne toujours et partout
en tout lieu. Je suis sans autre avec vous, et Je vous pardonne de tout cœur quand vous vous êtes
trompés ; à vous, de même qu'aux esprits dans l'éternité.
Quand aussi dans l'Au-delà quelqu'un se détourne de Moi, ce qui peut arriver beaucoup plus
rarement, Je suis toutefois volontiers disposé à venir au secours de celui qui est tombé ; mais à qui
se repent, Je tends Moi-Même la Main, afin qu'il puisse s'en servir pour son élévation. Dans l'Au-
delà d'ailleurs, aucun esprit ne peut complètement déchoir, car lorsqu'il connaît Ma Bonté et Ma
Toute-Puissance, il ne se laisse pas si facilement détourner de Moi. Je le protège Moi-Même de
n'importe quel danger, dès lors qu'il n'est pas bien stable, ou qu'il est un débutant dans la sphère
spirituelle.
Moi qui suis le Seigneur, Je suis présent partout et Je connais tout ce qui arrive, tant au-
dessus qu'au-dessous de votre monde, tant dans l'Au-delà que sur n'importe quel autre monde. Qui
me présente le petit doigt, celui-là Je le tiens bien vite par toute la Main ; mais quand J'ai pris
quelqu'un par la main, Je ne le laisse plus aller en accord avec la mort.
Quand l'Amour demeure dans le cœur de Mes Enfants, ils ne sont pas morts, mais ils portent
bien plutôt en eux la Vie ; autour d'eux ils prodiguent VIE et illuminent leur prochain au moyen de
l'Amour et grâce à la Vie qui est dans l'Amour. Et quoique l'amour en eux ne laisse rien
transparaître de tout cela sur votre monde de chair, ces créatures, en tant qu'esprits dans l'Au-delà,
portent toutefois avec elles une légère lueur de lumière.
Ne vous faites donc aucun souci ; de Ma part personne n'est repoussé, parce que Je suis un
Bon Père qui entoure avec amour Ses Enfants même quand ils se sont trompés. De Moi-Même Je ne
prends jamais – notez-le bien - la verge vengeresse en main, mais bien souvent au contraire ce sont
les enfants qui par force veulent Me la mettre entre les mains, et alors Je suis contraint de la saisir.
Mais cela ne correspond jamais à Ma libre Volonté, parce que Moi-Même Je ne cherche
qu'Amour, et par son entremise la Vie. La punition au contraire suit toujours la mort spirituelle.
Pour cette raison tenez-vous en à l'amour et avec l'amour entourez-Moi, et pour vous, bien vite, par
la bénédiction engendrée grâce à l'Amour, la Vie se rendra manifeste en vous.
Ô Mes chers petits-enfants, Je vous tiens embrassés avec amour et Je vous donne la Vie ;
gardez-vous donc de ne pas tomber dans la nuit de la mort. Que Dieu - Mon MOI - soit votre
bouclier, votre défense ici ou là-bas, et en n'importe quel lieu, et en n'importe quel temps.

- 18 janvier 1986 -

Quand dans l'Infini, que ce soit ici ou là, que ce soit près ou loin de vous, se manifeste un
esprit angélique ou un autre esprit, c'est une chose bien différente selon que c'est Moi ou que ce
n'est pas Moi qui lui dicte directement ce qu'il a à dire ; (pour votre tranquillité) c'est Ma Volonté
qu'il vienne parmi les hommes ; ce n'est que rarement, très rarement qu'un esprit malin quelconque
brûlera de s'immiscer en ce qui doit être rendu connu selon Ma Volonté. Mais quand un esprit non
appelé se hasarde tout de même à suggérer des paroles à un quelconque fils d'homme, il y a toujours
d'habitude dans les environs de bons esprits pour remédier aux erreurs commises par le Malin.
Cependant une chose semblable ne peut jamais arriver avec celui qui est MON instrument, parce
qu'il est guidé par Moi-même. Et maintenant Je continuerai la description de la Mort.
La mort, la mort éternelle donc, en rapport avec ce qui vient d'être exposé, correspond
seulement à l'impossibilité de se représenter et de concevoir le Père Eternel, Sa Création et la Vraie
Parole que Lui, depuis que la Terre existe, n'a jamais manqué - je répète, JAMAIS - de révéler, soit
directement dans le cœur, soit par la bouche d'hommes bons et vrais.
La Parole de Dieu est toujours la même, Son Immense Parole dans Sa Création qui, dans sa
multiplicité et dans sa variété, réjouit le cœur et l’œil de chaque homme honnête et de chaque esprit
noble. Ô enfants bien-aimés, vous avez triomphé de la mort, depuis que vous vous êtes consacrés à
Moi avec le cœur et avec les sentiments;et depuis que par Amour, vous êtes devenus Ma Propriété,
personne ne peut plus avoir de droit sur vous. Vous êtes Ma Propriété incontestée devant tout le
monde.
Vous avez souvent l'habitude de dire : "Laissez que les morts reposent en paix !" Oh! si vous
saviez combien cette parole est triste, parole qui fait honneur seulement à celui qui est paresseux
dans sa pensée, et par suite, à celui qui est mort en l'esprit. Laisser dans une semblable fausse paix
et sans vie ceux-là qui même sans cela sont abandonnés par la vie même, par les rapports avec le
monde et par toute bonne chose, ne serait-ce pas là un péché contre Mon Amour. ? Non, vous qui
voyez, vous devez prier ainsi dans votre cœur : "Ô Seigneur, donne la Lumière aux pauvres morts
(en l'esprit), afin que leurs yeux puissent TE voir dans Ton Royaume éternel, Royaume que Tu as
destiné à tous ceux qui T'aiment ; parce que TU ES LA LUMIERE, LA VERITE et LA VIE,
maintenant et pour toute l'éternité !"
AMEN !

Mais qu'est donc le JUGEMENT ? Croyez-vous peut-être que J'ai besoin d'avoir à Mes
côtés, avocats, procureurs, juges et autres esprits saturés de science, pour juger l'esprit au moment
où il a quitté sa dépouille mortelle ? Ou bien pensez-vous par hasard que Je laisse corps, âme et
esprit se putréfier dans la terre jusqu'au jour de ce JUGEMENT que vous vous figurez si terrible ?
J'espère que les enfants vraiment mûrs en l'esprit comprendront cela ; mais comme il y a
encore des faibles qui, dans l'actuelle urgence du temps, doivent être encouragés à la lecture de cette
œuvre, Je veux donc aussi, à ce propos, donner une explication qui aura à montrer que Moi, pour
Ma part, comme Prototype de l'harmonie et de la Paix, et comme Dieu d'Amour en toute Vérité, Je
n'ai pas besoin de la baguette du juge pour guider à Moi Mes enfants et pour leur montrer la Voie
qui conduit en Mes Cieux.
Il est vrai que beaucoup M'appellent JUGE, et alors comme tel Je ne suis ni méchant, ni
injuste, ni sévère, mais bien plutôt Je suis un Juge qui ne manie même pas volontiers la balance de
la justice, et qui juge seulement ceux qui, en priant, M'invoquent Moi comme Juge, et qui ont des
raisons de Me craindre en tant que tel.
Cependant, en vérité, Je ne suis au contraire qu'un Juge de Paix, étant donné que Je cherche
la Paix. Mais ne suis-Je pas là, Moi, à vous dire sans cesse que vous devez vous supporter et vous
aimer les uns les autres comme frères ? Si J'étais un Juge, selon vos concepts, ne vous dirais-Je pas
au contraire : "Mes enfants, condamnez celui qui a péché devant Moi, parce que Je ne veux plus
rien savoir de lui !"- Oh, NON ! Absolument pas, Je ne pense pas et encore moins ne parle ainsi.
MOI qui suis l'AMOUR, Je n'ai absolument rien à voir avec le JUGEMENT. Mais hélas, en
raison de la perversité de l'homme qui nie DIEU, et à cause des esprits malins, des pressions ME
sont faites, et, en d'autres termes, on M'a contraint à prendre en Main la baguette du Juge. De sorte
que, un JUGEMENT se répandra bien sur la Terre d'un pôle à l'autre ; mais est-ce peut-être de Ma
faute tout cela ? Qui est-ce qui M'y contraint ? Est-ce que ce sont peut-être les enfants qui M'aiment,
est-ce que ce sont eux qui provoquent le JUGEMENT ?
Non, mes bien-aimés ! Aussitôt après le coup qui sera porté à la Terre, en raison duquel elle
tremblera d'un pôle à l'autre jusque dans ses fondements, et lorsque la dernière mine se sera aussi
écroulée, il se manifestera un lent frémissement de la Terre, qui fera précipiter dans l'angoisse et
dans l'épouvante tout être vivant. Ce sera la conséquence naturelle des précédents écroulements du
terrain.
Les espaces vides créés dans la Terre par suite du travail du mineur, se rempliront des blocs
qui viendront à s'écrouler. C'est pour cette raison que se produira ce frémissement. Je ne peux
changer les choses comme elles sont, parce que, comme il a été dit, il s'agit de la conséquence
naturelle du premier coup.
Et précisément, ce frémissement se prolongeant pendant longtemps sera ce qui sèmera parmi
les hommes et les animaux tant d'angoisse et d'épouvante, que beaucoup mourront de terreur ;
d'autres au contraire justement pour cela se tourneront vers Moi afin d'invoquer aide et protection.
Alors Mes Enfants auront l'occasion de se consacrer à des œuvres d'amour, en restant
cependant doux comme les colombes et en même temps prudents comme les serpents, par le fait
qu'ils pourront indiquer aux malheureux ayant besoin d'aide la voie qui conduit à Moi, et en faisant
ressortir en Moi, Celui qui dans Sa Bonté n'abandonne personne de ceux qui, en pleine confiance, se
tournent vers Moi. Et vous, pendant ce temps, soyez pleins de courage.
Votre Terre deviendra certes plus petite en ce qui concerne son volume, mais à vous il
n'arrivera rien, ni dans le corps ni dans l'âme ; pareillement vos biens ne seront pas très
endommagés. Laissez-Moi le soin de penser à vous, et ne vous tourmentez pas pour vos futilités. Si
quelques parties de ces futilités se réduisent en décombres, c'est la preuve que Je l'ai voulu ainsi afin
que vous ne portiez avec vous rien de tout cela.
Notez bien cette seule parole importante où l'on dit : *Ce que vous ne voulez pas que le
prochain vous fasse, ne le lui faites pas vous non plus.* Œuvrez selon cette parole, alors vous êtes
protégés contre tout mal ; parce que Je suis le Seigneur du Monde et Je suis appelé à lui
commander, et maintenant il doit obéir à chaque signe de Moi. Ce qui devra encore arriver à la suite
de l'écroulement, Je vous le dirai la prochaine fois.

Aussi pour aujourd'hui nous mettons un point.

- 19 janvier 1886 -

Si, abstraction faite du frémissement dont nous avons parlé, il se fera sentir parfois aussi
quelque petit tremblement de terre, il ne faut pas que vous vous épouvantiez, étant donné que les
pierres ne tombent pas dans les abîmes sans faire de bruit, et d'habitude elles ne tombent pas
isolément. La fréquente et rapide chute des rochers en suite impétueuse produit du bruit et un
écroulement oscillatoire du terrain. Seulement lorsque les pierres se seront solidement unies aux
couches placées au-dessous, couches de rochers ou d'argile, c'est-à-dire, quand elles se seront
ordonnées d'une manière rigide et stable, alors seulement prendra fin le frémissement de la Terre.
Mais cette période, selon votre façon de compter le temps, aura une courte durée d'environ
un mois complet. Aucun savant ne sera capable de donner le motif du phénomène, et en dépit des
études les plus profondes et de l'étalage de la plus vaste science, il n'y aura personne qui pourra
expliquer les causes du frémissement de la Terre.
En ce temps il sera dit aux hommes que, avant que ne commence le Grand Jugement, la
vallée de Josaphat devra trembler ; et que même les pierres ont une grande crainte du Juge qui doit
venir pour juger tous, grands et petits, jeunes et vieux, haut placés et humbles. Donc, vous pouvez
vous imaginer vous-mêmes qu'alors personne ne donnera de travail à l'autre, car tous croiront ne
plus en avoir besoin.
Les pauvres, pris entre la faim et les difficultés, tenteront de se détruire eux-mêmes ainsi que
leurs familles, et ils mettront à sac les maisons des riches et des notables. Il ne sera possible de
maintenir ni l'ordre, ni la morale en aucun lieu de la Terre ; l'ordre règnera seulement là où
demeureront Mes Enfants.
Ceux-ci, aussitôt après le premier coup émigreront vers le lieu qui leur sera indiqué. Même
là se manifestera certes, perceptiblement, le frémissement, mais il ne règnera absolument pas
d'inquiétude excessive. J'entends maintenant parler de Mes Enfants qui quittent l'Afrique. Mais
votre tour n'est pas encore venu, car vous devez justement jeter loin de vous toutes les immondices
du péché, avant de pouvoir changer de demeure, Moi le Seigneur, J'enverrai en ce temps Mes Anges
sur le monde afin que Mes Enfants soient protégés !
Personne ne devra se hasarder sur la route sans s'être d'abord frappé par trois fois la poitrine,
et sans s'écrier : *Ô Père, Père, Père, protège-moi !*
Après une telle invocation qui devra être faite avec le cœur, se joindra à vous un compagnon
qui vous guidera et vous munira de ce que vous avez à fournir à vos familles.
Vous devez vivre avec les vôtres comme jusqu'à présent ; Je n'opérerai pas de miracles
particuliers. Ce n'est qu'ainsi que Je puis vous aider seulement sans attirer l'attention des autres. A
vous il n'arrivera rien ; mais vous ne devez pas vous trahir, ni ne devez révéler vos
accompagnateurs (spirituels), car autrement ceux-ci devraient immédiatement abandonner le
monde, et vous seriez alors laissés à la merci de la populace. Et alors, qu'en serait-il de vous ?
Croyez, Mes bien-aimés, que Je suis ici pour vous avertir, autrement vous allez vous-aussi
en perdition, et Je ne pourrais même plus vous sauver. Je suis bien sûr, Moi le Seigneur, au-dessus
du bien et au-dessus du mal, mais Je ne peux pas pour ce fait Me lancer parmi la racaille déchaînée,
à cause d'un enfant désobéissant, parce que, d'une manière différente il M'arriverait précisément ce
qui M'est arrivé il y a 1886 ans déjà, lorsque Moi-Même, Seigneur et Dieu, Je dus fuir (en Egypte)
devant Mes ennemis.
Mais avec cela, le Jugement n'est pas encore arrivé à sa fin. Le tremblement de la Terre fini,
dès lors que J'eus été reconnu par beaucoup pour CELUI que Je suis en vérité, J'armerai alors Ma
Main avec la palme de la paix et Je retirerai le Jugement de la Terre. Mais comme les hommes ne
Me reconnaîtront pas, et qu'en un mot il n'y aura en personne de sens moral, d'ordre, alors J'enverrai
le Jugement suivant, et précisément très vite afin que vous ne perdiez pas courage, et pour que tout
arrive promptement à sa conclusion.
Le prochain jugement qui suivra le second, arrivera quand la Terre sera restée dans le calme
pendant 24 heures. Alors un feu s'abattra sur toute l'Angleterre, feu causé par les substances
inflammables retenues pendant si longtemps dans l'air ; et ce feu brûlera tout ce qui y restera
encore. Celui qui est bon et juste devant Moi, celui-là aura déjà été sauvé avant, et seule l'ordure
sera détruite sur la Terre. Et ceci sera un nouveau jugement non appelé par Moi, mais bien plutôt
réellement un produit des hommes eux-mêmes.
La Terre est recouverte d'un épiderme. Si celui-ci est rempli de substances inflammables, et
que de telles substances soient frottées en raison du continuel ébranlement de la Terre, il est naturel
qu'elles doivent s'enflammer. Donc, comme dit, cela n'est pas Mon Œuvre, mais bien celle des
hommes eux-mêmes avides d'argent. Ces nouvelles n'arriveront à vos oreilles qu'un peu plus tard,
car même les fils télégraphiques brûleront. Ceci est la troisième tribulation qui vient sur la Terre ;
alors vous saurez ce dont il s'agit et ce qui l'a provoqué,
La quatrième tribulation, Je vous la révélerai et vous l'expliquerai de plus près demain, parce
que la troisième pour vous n'a que peu d'intérêt. Croyez cependant que Je suis toujours près de vous
et que Je vous bénis comme le Père toujours empressé pour Ses Enfants qui Lui ont donné leur
cœur et qui se souviennent de Son Amour, aussi bien dans les temps de la paix que dans ceux de
l'inquiétude.

- 20 Janvier 1886 -

Invisible pour tous, tant pour vous que pour les autres créatures humaines, un autre
JUGEMENT se préparera qui épouvantera la Terre et ses habitants. Quand celui-ci s'approchera,
quittez le lieu où vous demeurez. J'épargnerais volontiers à la Terre ce Jugement, mais il doit venir
pour votre salut du désert dont vous êtes entourés, et pour le salut de l'âme de ceux qui resteront.
Ce temps où vous vous préparerez ne sera pas remarqué, parce que beaucoup de ceux qui ne
trébucheront pas, le feront aussi. Vous n'avez rien laissé en arrière ni personne, mais bien plutôt
vous devez Me suivre quand retentit l'appel, sans vous retourner en arrière, autrement vous iriez à la
perdition vous-aussi.
Mais ne croyez absolument pas que ce soit Mon intention d'anéantir les hommes ou bien le
monde, quand vous serez tous partis. Oh non ! Au repentant il est toujours accordé encore un vaste
champ pour l'assagissement ; mais dans ces conditions ils sont plutôt laissés à eux-mêmes. Ils
n'auront personne vers qui se retourner pour implorer aide, conseil et protection. Celui qui alors se
tournera vers Moi, Je le sauverai aussi, mais quant à la manière, il M'est réservé à Moi seulement de
la déterminer.
Mais, vous, faites attention, quand on dira que les Français s'avancent au-delà de la frontière
avec la rapidité du vent, alors sachez et pensez que : *Maintenant le Seigneur a appelé, et nous
devons suivre Son appel*. Rassemblez tout ce que vous entendez emporter avec vous, que ce soit en
une caisse ou bien dans une malle, et prenez ce bagage. Donc pour chaque famille une pièce.
Celui qui n'a pas de famille et demeure seul, qu'il prenne aussi un bagage pour sa personne,
et que chaque individu porte un paquet ou une valise à la main où doit se trouver le strict nécessaire
pour un long voyage. Mais ne prenez avec vous aucune chose superflue, autrement tout sera perdu
Et quand sera arrivé le moment de s'en aller, vous en serez avisés de nuit en un songe, dans lequel
un ange vous apparaîtra et vous dira : *Levez-vous, ô enfants ! Votre Seigneur et Père veut conduire
les Siens hors du désert pour les établir dans la Terre Promise!*
AMEN !

Quand, suite au songe, vous vous éveillerez, pour chacun de vous se tiendra à votre côté un
guide spirituel qui vous aidera et vous assistera, et prendra soin de votre bagage. Mais vous, avant
tout, prosternez-vous, recommandez votre esprit, votre âme et votre corps à Moi, le Père, et suivez
ensuite le Guide qui connaît le chemin que vous avez à prendre, et qui a la charge de réunir Mes
Enfants afin que ceux-ci en files serrées entrent dans le pays qui leur est destiné.
Je n'ai pas voulu vous indiquer le lieu de destination, parce que Moi qui scrute les cœurs et
les reins de Mes Enfants, J'ai jugé qu'il ne serait pas bon de leur dire à l'avance où ils auront à s'en
aller. Qu'il vous suffise pour maintenant que Je vous annonce au moyen de Ma fille ici, ce qui vous
attend, et que ce soit une petite épreuve pour votre patience, votre confiance et votre attachement.
Ce que, plus que tout, vous désireriez savoir, Je Me réserve de vous le dire en temps voulu.
Béni, soit chaque fils qui accueille bien volontiers et avec patience ces paroles de l'épreuve du Père,
et avec une absolue confiance se laisse conduire par Lui. Et bénis soient d'une égale bénédiction,
tous ceux qui entreront dans le lieu béni déjà édifié pour Mes Enfants.
Désormais, Mes bien-aimés, ce n'est seulement qu'en mois que vous aurez encore à compter
le temps après lequel Moi, le Père, le Maître et le Seigneur Je rassemblerai Mes Enfants, Mes élèves
et Mes sujets. Réjouissez-vous, parce que bientôt vous Me verrez, mais pas encore dans Ma
Splendeur et dans Ma Gloire, parce que cela serait un grave obstacle à votre amour pour Moi ! Oh
non! Je viendrai à vous simplement semblable à vous, c'est-à-dire avec vos apparences, et cela bien
vite. Préparez-vous donc, car Je veux vous voir ainsi comme vous êtes.
Je veux être aimé de vous comme vous M'avez enfermé dans votre cœur, et Je veux vous
accueillir tous, tous sur Mon Cœur. Il est si grand qu'il peut contenir en Lui tous, autant que vous
êtes, Je vous le répète : ne vous découragez pas, car avec votre départ prennent fin toutes vos
douleurs. Moi qui suis le Père, et qui dois certes être un Juge pour ceux qui resteront, Je resterai
toujours un Père pour Mes Enfants.

- 21 Janvier 1886 -
Je vous ai dit que vous devez être prêts à l'appel, qui consiste en ce que les Français se
hâtent à marches forcées au-delà de la frontière, Ils viendront et inonderont le pays et en attaqueront
les habitants et en feront de grands massacres. Mais alors vous serez déjà en sécurité. Personne ne
vous poursuivra, parce que restera caché de quel côté vous vous en serez allés.
Croyez bien que J'aurai soin de vous, même quand vous aurez abandonné le lieu où vous
avez demeuré si longtemps ! Ou bien, pensez-vous peut-être que Moi, qui cependant vous ai nourris
jusqu'alors, Je vous abandonnerai alors, quand, plus que jamais vous aurez besoin de Moi ? Je vous
protège afin que les bêtes sauvages du bois ne vous mettent pas en pièces. Ne craignez pas que Je
n'aie plus à cœur vos destins, du moment que pour Mon Amour, pour votre honneur et pour la
consolation de tous les bons, vous aurez laissé le pays des souffrances et de la mort.
J'ai soin de vous, aussi après votre départ. Je vous procure pain, refuge et travail. Et même
vous tous qui croyez devoir rester à la maison à cause des obligations que vous avez encore à
accomplir, vous-aussi soyez tranquilles ; Je mets toutes les choses en règle au bon moment, afin que
vous puissiez vous en aller tranquilles et en paix hors du bourbier du péché et du vice.
Ou bien croyez-vous peut-être qu'en restant ici cela irait mieux ? Oh! Mes enfants, où êtes-
vous mieux gardés, défendus et protégés près de Moi ou entre les mains du Malin ? Il y a déjà
depuis longtemps que Je suis en train de vous dire comment vous devez Me suivre, c'est-à-dire, à la
façon dont les brebis suivent leur berger ; ainsi il ne pourra rien vous arriver.
Même en ce qui concerne les bagages, n'ayez aucun souci ; Mes serviteurs peuvent
transporter en une minute vos bagages, d'où ils sont jusqu' aux extrêmes confins du monde, ou bien
même sur n'importe quelle étoile ! Arrivés sur le lieu, vous trouverez déjà tout ce qui vous sera
nécessaire encore.
Moi, en tant que Chef Suprême durant le voyage, J'aurai soin même des nécessités
matérielles de Mes Enfants. Ce départ vous laissera craintifs ? Mais Moi, Je vous dis que tout se
passera très bien. Je vous fortifierai comme J'ai fortifié les Israélites quand ils ont suivi Moïse.
Mais, vous, vous ne serez pas conduits à peu près, errant pendant quarante ans, puisque Je
vous ai élevés et éprouvés déjà ici. Donc, dès que vous aurez atteint le pays, vous pourrez y entrer.
Vous serez accueillis avec allégresse par Mes Enfants qui auront pris demeure là !
Vous, ô vieillards, vous serez pénétrés de Mon Feu Sacré, et il vous infusera l'ardeur pour le
voyage. Il doit être pour vous une démonstration de Mon Sérieux quand, Moi, Je dis : L'ange de la
mort ne doit plus enlever de la Terre aucun de Mes Enfants. Telle est Ma Volonté jusqu'à l'arrivée
de Mes Enfants et jusqu'à ce qu'ils aient déposé leur témoignage devant les jeunes, Je recommande
ceux-ci à votre particulière tutelle et protection contre le péché, qui ne doit pas entrer là où
demeurent Mes Enfants.
AMEN ! AMEN ! AMEN !

- 22 janvier 1886 -

Jusqu'à présent il en a déjà été assez dit au sujet du départ ; mais étant donné que J'ai
beaucoup de têtes, et par suite aussi beaucoup de pensées à satisfaire, comme un Bon Père de
famille Je voudrais volontiers dire à chacun quelque chose pour sa tranquillité ; Je veux donc faire
encore quelque chose et vous dire exactement comment vous avez à vous comporter vis à vis des
gens, c'est-à-dire, envers ceux du monde, aussi bien durant le frémissement de la Terre, qu'au
moment de s'en aller du lieu du vice. Ecoutez donc :
Quand la Terre commence à trembler, si vous voyez des visages angoissés, dites
simplement : "Pourquoi vous épouvantez-vous ? Vous tremblez presque comme la Terre. Ce léger
frémissement lui fait aussi peu de dommages qu'à vous la crainte, Mais croyez au contraire que cela
est arrivé seulement parce que le Père Céleste dans Sa Sagesse a permis que cela arrive". Et avec
cela allez ensuite à vos affaires.
Ces paroles amèneront les gens à penser à cela ; cependant même si cela n'arrive pas, Je
peux toujours en tout cas les y contraindre, et celui qui voudra en savoir plus, celui-là saura bien
vous trouver ; et avec cela sur ce sujet c'est fini. Mais quand est venu le temps de se préparer au
départ, si vous voyez alors des gens sur les routes être ou venir en proie au désespoir, dites-leur :
"Eh bien, chers compagnons, sachez que Dieu est partout. Lui, dont l’œil pénètre même dans
l'obscurité, voit aussi ce qui se cache dans votre cœur et connaît vos douleurs."
"Adressez-vous donc à Sa Bonté et vous verrez que dans Sa Toute Puissance Il connaît
certainement un moyen pour calmer votre angoisse et adoucir votre douleur. Réfléchissez à cela, et
il vous sera donné aide ! Amen."
Après ces paroles, nombreux seront ceux qui se tourneront vers Moi dans leur cœur ; et, en
vérité, celui qui se tourne vers Moi avec un cœur sincère n'ira pas à la perdition. Je le sauverai et le
libérerai de tout mal et Je le conduirai en même temps que vous en la Terre Promise. Vous,
cependant, vous serez fortifiés afin que vous puissiez acquérir le courage de parler de cette façon en
tant qu'apôtres envoyés parmi les hommes. Mais à peine aurez-vous abandonné votre actuelle
demeure, pour les gens qui resteront, cela ira assez mal.
Les misères iront en s'accumulant, et la faim et les souffrances iront surtout à ce qui se meut
et a vie. Ni l'oiseau de l'air, ni l'animal du bois ne sera assuré de sa propre vie, parce que la faim, et
non la méchanceté contraindra les hommes à recourir à des moyens illicites. Pauvre Humanité,
pourquoi ne laissez-vous pas que Je vous aide, MOI ?
Vous voyez, tout père terrestre use avant tout envers ses enfants de paroles d'amour et de
douceur ; mais si cela ne porte aucun fruit, alors il s'enflamme dans son propre zèle et devient
sévère. Il en arrive tout autant pour vous. Souvent déjà, et depuis longtemps, Je suis là à vous parler
avec amour et bonté, à vous les hommes. Qui à présent veut M'écouter, que celui-là Me suive, car
Je montre le bon chemin !
Mais qui ne M'a pas écouté dans Ma douceur et n'a pas voulu comprendre les signes à l'aide
desquels J'ai exhorté les hommes ; qui, donc, veut rester avec son obstination, celui-là a besoin
d'apprendre à connaître et à sentir le quatrième JUGEMENT dans toute sa rigueur.
La faim alors deviendra si grande, que les parents tueront de leurs mains leurs propres
enfants pour mettre fin à leur tourment et pour calmer un peu leur propre faim. Mais après avoir fait
cela ils reconnaîtront l'énormité de leur crime et chercheront ensuite à se tuer en se lançant, dans
leur désespoir, au milieu des hommes avec les armes à la main.
Mais quelle sera la fin de tout cela ? Pourront-ils ainsi adoucir leur péché et assouvir leur
faim ? Et même des gens, qui aujourd'hui s'avancent très orgueilleusement et croient être quelque
chose de plus que leur prochain, agiront ainsi. Des femmes il n'y en aura plus, parce qu'elles
dégénéreront très mal et deviendront plus semblables à des fauves qu'à des créatures humaines.
Chaque homme frissonnera d'horreur à la seule vue d'une femme. On boira le sang des tués,
mais on se refusera à en donner aux femmes, comme aussi on leur refusera n'importe quelle
nourriture pour qu'elles meurent de faim ; parce que l'homme, dans sa vilenie, voudra attribuer à la
femme la faute de tous les malheurs sans réfléchir que c'est lui précisément qui a été à distiller des
paroles douces comme le miel dans l'oreille de la femme.
Certes, Je ne veux pas ici excuser les femmes, parce qu'elles aussi ont part à la décadence
générale vis à vis de Dieu, mais Je fais remarquer que l'homme de lui-même se dit le plus fort !
Pour cette raison il faut donc qu'il se montre vraiment fort, et il devrait même dans la misère, même
dans le péril être prêt à protéger la femme. Mais, au contraire, tout ira à l'inverse en ce monde mort,
et par suite, Moi aussi, Je laisserai que se manifestent de telles choses épouvantables.
Cependant, Moi, Le Seigneur, Je détournerai Ma Main et Mes Yeux, pour que le Malin se
déchaîne même librement jusqu'à l'épuisement, pour qu'enfin soit atteinte la paix pour l'éternité.
Pour aujourd'hui J'ai fini. Amen.

- 23 Janvier 1886 –

Je vous ai décrit comment la pauvre humanité qui reste ici, sera punie par sa propre faute ;
cependant avec cela, la mesure des souffrances n'est pas encore à son comble. Je vous dis seulement
ceci: Bienheureux qui, en ce temps d'épreuve se tourne encore vers Moi pour être libéré des
persécutions qui aussitôt alors se déverseront.
Vous connaissez le nombre sacré. C'est le nombre SEPT ; ce nombre sera envoyé sur la
Terre, c'est-à-dire : SEPT JUGEMENTS viendront sur Elle. Jusqu'à présent nous avons eu
connaissance seulement de quatre. Les TROIS premiers correspondent à la Trinité de Dieu. Cette
Trinité, comme vous le savez présente un caractère essentiel individuel. Les trois premiers
jugements, il est nécessaire que vous les laissiez venir et que vous les supportiez vous-aussi ; mais à
partir du quatrième vous êtes déjà libérés. Mais ceux qui restent devront traverser tous les sept
jugements.
Au cours du quatrième jugement, beaucoup parmi la pauvre humanité se sont tués en partie
eux-mêmes et en partie les uns les autres. Les survivants sont par contre proches du désespoir. Et
c'est maintenant qu'arrive le cinquième jugement, qui suscitera en eux une terreur telle, au point de
faire croire que la Terre s'est transformée en un Enfer, car alors il n'y aura plus d'hommes au vrai
sens du terme, étant donné que ce qui était encore humain en eux leur aura été enlevé.
Les malheureux hommes-bêtes se regarderont fixement les uns les autres et ne se
reconnaîtront plus. Selon leurs passions, ils assumeront diverses formes bestiales, c'est-à-dire que
leurs âmes étant chargées de l'élément malin, celui-ci se manifestera en tout point et forcera la sortie
en dominant le corps.
Personne ne pourra plus distinguer l'ami de l'ennemi, parce qu'ils ne se trouveront plus en
face comme figures humaines, mais bien seulement comme expression violente des passions
animales. De ce jugement très peu se sauveront car même un esprit pas très corrompu, c'est-à-dire
quand il ne représente pas encore une bête sauvage, est attiré par la force propre aux sauvages dans
leur état bestial ; c'est pourquoi il devient lui-même sauvage et est aussi encore plus entraîné dans la
fange.
Des agneaux alors, il n'y en aura plus, parce que les agneaux et les brebis auront été sauvés
et entonneront des hymnes de grâces à leur Sauveur. Cependant parmi de tels hommes il y en aura
quand même qui se tourneront vers Moi. Priez pour ceux-là, afin que même eux n'aillent pas à la
perdition.
Comment peut-on se représenter le sixième Jugement ? Ô Mes enfants bien-aimés, des deux
derniers jugements - le sixième et le septième - personne ne sera plus sauvé et c'est là le moment où
est venu le Règne béni, pour raconter ce qu'il arrive hors de celui-ci.
Après de longues années de stérilité de la Terre, les hommes-bêtes qui auront survécu,
poussés dans leurs âmes dégénérées par l'instinct de conservation, travailleront, mais ne réussiront à
tirer du sol aucun fruit. A cause du jeûne prolongé, las de la vie, ils se tueront de leurs propres
mains ou bien s'assommeront réciproquement.
Ce n'est pas la peine que Je vous dise maintenant qu'alors il n'y aura plus d'enfants, parce
que chaque femme qui durant le quatrième jugent a mangé de la chair humaine, sera incapable de
reproduire. D'un autre côté, cela ne sera pas non plus permis par Moi, afin que soit accomplie la
parole selon laquelle *aucun enfant ne sera mis au monde dans le temps des sept années avant que
Je vienne tenir le grand Jugement sur les vivants et les morts.*
A la fin des sept années, le dernier qui sera resté - comme la main du malin - sera soumis au
Jugement, qui se résume dans la réincarnation éternelle en une masse rigide. C'est là la fin du
Jugement que les hommes ont eux-mêmes provoqué à cause de leurs croyances torses et erronées.
Mes chers enfants, Je vois que votre cœur frémit et J'aperçois des larmes dans vos yeux.
Mais Je ne peux rien changer, car il est permis que tout cela arrive afin que vous soyez sauvés,
attendu que Mes soins doivent être tournés vers votre bien.
Si Je vous laissais plus longtemps respirer l'air que les méchants ont empesté de leur bave,
vous iriez en perdition vous-aussi, et Moi alors J'aurais sacrifié en vain Mon Sang et Ma Vie.
PRIEZ donc, afin que beaucoup se tournent vers Moi. Et de votre côté ayez toujours présent en
vous qu'il ne faut pas autre chose que l'amour pour arriver à Moi. Mais Moi J'ai dit : Je veux
rassembler tout l'amour de Mes Enfants pour le montrer comme un phare de lumière au monde. Et il
devra être vu non seulement avec les yeux de l'esprit, mais aussi avec ceux du monde.
Poussé par la pression des cœurs qui M'aiment, Je voulais faire paraître visiblement dans le
ciel le cœur des gerbes d'amour. Il y a cependant encore des hommes faibles, et ceux-ci croiraient
que Mon instrument qui écrit ici, ait voulu profiter de ce signe pour écrire ce qui est dicté
maintenant. C'est pourquoi, Je veux attendre encore jusqu'à ce que l’œuvre soit imprimée ; et
ensuite sera visible pour tous le cœur qui porte les gerbes de l'Amour, pour montrer que Je tiens la
parole donnée, et que J'entends récompenser Mes Enfants déjà ici, et puis un jour dans l'Au-delà
quand ils auront déposé toute chair.

Amen ! Amen ! Amen !

- 24 janvier 1886 -
Que dois-Je vous dire encore au sujet du Jugement ! Vous connaissez maintenant toute sa
gravité, et dans le silence de votre cœur, vous Me remerciez parce que vous ne serez pas comptés
parmi ceux qui resteront, et vous avez raison. Oui, Mes chers Enfants, il est beau de s'appeler MIEN
et de ne pas se laisser troubler par les hommes.
Je vois votre cœur et Je sais qu'il frissonne d'horreur à la seule pensée que cependant
beaucoup devront encore rester en arrière. Mais pas même Moi en personne Je ne peux y apporter
un changement ; même que si dans Ma Toute Puissance J'eusse pu le faire, Je l'aurais fait déjà
depuis longtemps. Mais vous savez qu'une pomme pourrie en contamine cent de bonnes ; c'est
pourquoi Je Me trouve contraint d'extirper ce qui est mauvais pour protéger ce qui est bon.
A la Toute Puissance et à la Sagesse Divine il a plu d'envoyer l’Amour et la Compassion sur
la Terre pour fortifier les Enfants du Père qui a édifié la Terre pour servir de demeure à Ses Enfants
et non d'abri au Malin.
Et maintenant l'Amour et la Compassion sont venus sur la Terre et ont cherché à rassembler
les Enfants qui aspirent à la Vérité et à la libération de la chaîne que le Malin a nouée autour de
leurs membres pour les attacher à lui et pour ne plus les laisser s'échapper.
Mais l’Amour a fortifié les Enfants, et la Compassion leur a donné la Parole Vraie et la
consolation comme un médicament pour guérir leur homme intérieur. De cette manière il a été
possible aux Enfants d'abandonner le monde, de mépriser le mal et de vivre seulement pour Moi,
qui suis le Père.
Oh ! Mes chers enfants, combien a jubilé Mon cœur lorsqu'il vit que le blé, ou le froment,
n'était pas de partout tombé parmi les pierres, et qu'il y avait des créatures humaines qui suivaient,
volontiers et obéissantes, le Père qui fit germer, fleurir et mûrir le blé et qui bientôt procédera à la
moisson. Bientôt arrive le temps d'entrer dans la Terre Promise, dans le Royaume à cela destiné.
Moi, le Seigneur, Je précède tous et Je sers de Guide, et Je suis en même temps votre Majordome,
qui prend soin de tous vos besoins.
Mais un Père ne demande aucun paiement de Ses enfants, ni l'hôte ne demande de paiement
de ses propres hôtes ; or vous êtes Mes enfants et Mes hôtes, et vous siégerez à la table du Père qui,
en personne, la préparera pour trous Ses enfants. Il vous rassasiera de nourriture spirituelle et
corporelle. Pour le voyage vous n'avez besoin ni d'argent, ni de biens d'aucune sorte. Certes, durant
le temps du frémissement de la Terre, il vous faudra encore beaucoup d'argent, mais pas même cela
ne doit vous être un motif de quelque souci. Vous serez déjà guidés par Mes serviteurs, et ceux-ci
rempliront fidèlement les missions reçues de leur Seigneur.
Mais maintenant vous demandez : "Dans le Nouveau Royaume de la paix et du bienheureux
repos y aura-t-il aussi l'argent et les moyens de communication ?" Et Moi par contre Je demande à
Mon tour : "Quelles sont les causes de l'immense misère et du malheur qui ont frappé l'humanité ?
Croyez-vous que Je permettrai que dans Mon Royaume on recommence à négocier avec la semence
du Malin ? Oh, jamais de la vie ! Que cela soit bien loin de Moi, car de cette façon Je laisserais de
nouveau une vilaine porte ouverte au Malin pour qu'il entre dans Mon Royaume.
Comment Je suis en train d'organiser Mon Royaume, cela vous le verrez seulement lorsque
vous serez arrivés, parce que le temps n'est pas encore arrivé de vous expliquer tout à l'avance. Mais
Je suis en train de tout ordonner avant le grand coup. Mes anges ont la charge de s'éloigner d'un
doigt des mines, et de cela vous pouvez calculer que le temps est proche où Je parlerai aux hommes
au moyen de puissants évènements.
Mais vous, n 'ayez aucune crainte que ce livre des prophéties arrive à bonne fin trop tard. Ce
que Je prends en main avance d'une manière beaucoup plus rapide certainement que ce que vous
pouvez imaginer. Les serviteurs qui peuvent conduire tout rapidement à terme ne Me manquent pas.
Soyez bénit de Ma part, et sachez que Je disposerai toute chose de manière que vous, même
dans les jours mauvais, vous vous trouverez très bien. Je vous ai promis une nouvelle patrie ; celle-
ci sera pour vous une demeure commode et agréable puisque :

C'EST BIEN LA MAISON DU PERE


CELLE DANS LAQUELLE VOUS ENTREREZ !
- 25 Janvier 1888 -
Il n'est pas encore décidé de quel côté de la Création Je tourne Mes yeux pour illuminer les
cœurs de ceux qui restent ; ce n'est certes pas Ma faute, parce qu'ils sont avertis tant par Moi, que
par vous qui êtes fortifiés par Moi pour enseigner votre prochain.
J'avais faim et vous M'avez rassasié; J'avais soif et vous M'avez offert à boire ; J'étais nu et
vous M'avez couvert ; J'étais étranger et vous M'avez donné refuge ; J'étais affligé mais vous avez
infusé la force en Mon cœur grâce à la consolation de la douceur et de l'amour ; parce que ce que
vous avez fait à votre prochain en Mon Nom et par amour pour Moi, sera considéré comme si vous
l'aviez fait à Moi.
Oui, Mes enfants, vous qui M'avez fait ces choses, vous êtes aussi rachetés ; Je vous ai déjà
mis en sûreté et Je vous ai assigné les places qui sont destinées à Mes enfants que J'aime tant, au
point que Je voudrais donner toute la Création visible et celle pour vous invisible, très volontiers,
pour sauver de très nombreux parmi vous et pour pouvoir tripler ou septupler le nombre de ceux qui
auront à entrer dans le Royaume.
Mais il n'est pas possible que cela arrive en raison du fait que Ma Bonté de cette façon
permettrait très facilement à l'ivraie de s'insinuer dans la Terre Promise ; et comme l'ivraie croit
avec beaucoup de facilité et vite, Je dois donc Moi-Même mettre un frein à Mon Cœur pour donner
place en Moi à la Sainte Gravité, afin qu'en aucun recoin de quelque cœur ne puisse se tenir cachée
même une étincelle du péché.
Ramener tant de têtes à la raison n'est pas chose aussi facile que vous 1'imaginez dans votre
aveuglement humain. Vraiment, déjà depuis longtemps Je vais, cherchant et scrutant, pour trouver
tous ceux qui méritent d'être conduits par Moi dans la Terre qui fut promise à tous, mais dont si peu
sont dignes.
Cela M'attriste beaucoup de devoir laisser en arrière encore tant de ceux qui ne doivent pas
tomber dans les bras de la perdition totale. Je n'ai pas encore définitivement établi que faire à leur
égard, c'est-à-dire, comment les aider, ces pauvres petits, jusqu'à vous.
Aussitôt que vous serez partis, des barrières infranchissables se dresseront entre vous et vos
ennemis, afin que personne, qui n'ait été appelé, ne puisse pénétrer dans le lieu qui doit être atteint
seulement par Mes enfants. Vous croyez peut-être que Je ferai surgir des montagnes entre vous et
ceux qui resteront ?
Oh non ; par de la matière morte, non certes, mais bien par des vivants, c'est-à-dire par des
êtres à la claire vision spirituelle, par ceux-là seront protégés ceux qui ont sacrifié maison, patrie et
tous leurs biens pour Moi et pour Ma Parole. Des anges seront placés pour monter la garde, afin que
ni un homme, ni un animal et pas même l'air respiré par des méchants ne puisse pénétrer jusqu'à
vous et vous causer du dommage.
Vous voyez, Mes bien-aimés, Dieu pourvoie ainsi pour Ses enfants qui L'aiment. La vie doit
être protégée par la VIE, afin que la mort ne puisse rien faire contre vous. Quant aux malheureux
qui, stupidement de leur propre volonté seront restés, si par la suite ils arrivent à la barrière vivante
et prient de les laisser passer, devant une telle muraille dispensatrice de vie, de lumière et de vérité,
ils devront attendre bien longtemps, et supporter beaucoup d'angoisses et d'afflictions, afin qu'il ne
reste pas même un souffle de l'épouvante suscitée en eux à la vue des hommes *déshumanisés*,
parce que cela leur serait nuisible.
C'est pourquoi, Mes enfants, il est nécessaire de prier pour ceux qui restent, parce qu'ils ont
le très grand besoin d'être pourvus grâce à la prière, avec l'amour de leur prochain, et moyennant les
œuvres de miséricorde. L'Amour de Dieu est si grand qu'Il ne dédaigne pas de vous inviter à la
prière pour les pécheurs, parce que votre prière, qui à Ses yeux est comme un diamant de l'amour,
les aidera à s'élever de leur état d'oppression et les libérera du septuple voile qui recouvre leur cœur
par l’œil de l'Amour.
Vous ne devez pas vous mettre toujours à genoux, oh non ! Mais bien plutôt vous devez
sacrifier votre cœur comme Je vous ai sacrifié le MIEN sur l'Autel de la Croix. Vous direz
certainement ensuite : "Nous ne pouvons pas prier, même si nous le voulions, cela ne nous est pas
possible." - Vous avez certes raison ; par votre propre force, vous ne le pouvez pas. Mais si vous
M'avez déjà dit : "Ô Père, notre Bon Père, Prie avec moi, car sans Toi, je ne puis rien faire, pas
même prier."
Essayez une fois, et vous verrez que Je suis volontiers prêt à prier avec vous, et dans la
prière-même prêt à vous rendre attentifs, aussi bien sur ce que vous devez omettre, que sur ce que
vous devez faire. Notez-le bien dans votre esprit et plus encore dans votre cœur, parce que ceci est
même une règle du Nouveau Royaume.
Là, Mes enfants n'auront pas une volonté propre, mais c'est seulement Ma Volonté qui sera
celle qui les dominera. De sorte que Ma Volonté seule sera la détentrice du Royaume en toute
chose. Même les plus petites besognes de maison seront présidées par Elle, afin que soit accomplie
Ma Parole, qui dit : *Et il y aura un Seul Pasteur et un seul troupeau.* Un troupeau qui sera
totalement soumis à Celui qui a créé le Ciel et la Terre par Amour.
MOI, le Seigneur, Je vous bénis, et aujourd'hui - 25 janvier 1888 au soir - Je participerai
avec tous les enfants à la prière du soir.

- 26 janvier 1888 -
I1 vous a paru étrange que J'ai dit que Je veux prier avec vous tous. Mais ce que J'ai dit
justement hier, n'est pas sans signification. Ce jour - le 25 janvier 1888 - contient en lui une grande
œuvre, que l'Architecte a destinée pour le temps des épreuves.
Si Je le porte à votre connaissance, Mes pauvres agneaux angoissés auront des plaintes.
Seulement Je ne peux enlever cette tribulation, et Je suis contraint de la leur laisser. Avec cela ils
seront purifiés et ne tomberont pas, comme les autres, dans les bras du malheur. Et ils restent ainsi
préservés de voir tout leur être empli et pénétré d'un découragement certain.
Déjà maintenant ils s'en sentent envahis à l'idée de se séparer du lieu qui pourtant est rempli
de rage et de méchanceté. Je ne peux pas toujours prononcer des paroles de consolation, parce que
Mes enfants doivent devenir purs et libres de tout ce qui les entoure et qui les lie trop tenacement à
ce à quoi ils sont attachés.
A vous, Mes bien-aimés, ici en ce lieu où J'écris tout cela au moyen de Mon Instrument, J'ai
accordé, avant d'autres, de jeter un regard sur le Jugement à venir, tel que déjà et jusqu'à maintenant
Je le décris. Les autres qui le liront aussi, seront pris d'épouvante et d'horreur à ce récit, mais eux
savent déjà que le temps frappe à la porte et qu'ils n'ont pas besoin d'autre chose que du bâton de
voyage pour s'en aller du lieu qu'ils abandonnent volontiers.
Aucun de Mes enfants n'est vraiment en son propre cœur content que la chose soit
maintenant déjà aussi avancée. Mais ceci n'est pas de votre faute, mais bien plutôt, ce sont les
insinuations de l'ennemi qui voudrait vous retenir. Si vous deviez aussi vaciller et votre pied
trébucher, vous ne tomberez pas parce que maintenant, MOI, Je vous soutiens.
LA PRIERE DES ENFANTS AU PERE AIME

*Ô Cher et Bon Père, exauce notre prière et ne nous laisse plus demeurer longtemps dans les
lieux du péché et du vice, afin que les petites plantes de l'amour ne soient pas étouffées par l'ivraie
du vice dont sont recouverts les chemins et les sentiers que nous devons parcourir tant que nous
sommes liés ici encore à cette glèbe. Ô notre Père, regarde, nous tous aspirons à la libération. Nous
T'en prions, aide-nous dans Ta Bonté infinie, à nous libérer des fers qui nous enserrent aux pieds.
Regarde, ô Père, Toi Seul es en mesure de les défaire et de nous délivrer de leur poids. Aide-
nous, afin que nous ne courions pas à notre perte. Vois : le monde, dans lequel nous devons vivre
encore est aveugle, et parler avec celui-ci des nuances de 1'amour, de la vérité et de la bonté de Ta
Création est ô combien difficile désormais ; exauce donc notre prière et donne-nous la force de
persévérer ici, tant que telle est Ta volonté.
*Mais s'Il te plait, délivre-nous vite, afin qu'il nous soit donné de voir ceux que Tu as promis
de nous montrer. Ô Père saint, aucune des paroles que Tu as écrites en cette Sainte Ecriture, aucune
n'est perdue. Aussi nous la lirons volontiers parce que, ce que dans Ton Universel Amour Tu nous
fais savoir aussi maintenant, est toujours Ta Sainte Parole; et nous pauvres vers de la Terre, nous
voulons nous efforcer de TE ressembler, cher Père, dans l'humilité, dans l'amour et dans la bonté,
afin que nous ne soyons pas repoussés par Toi, et que l'on puisse bientôt contempler Ta Sainte Face
qui, nous le souhaitons, puisse resplendir pour nous tous et illuminer nos pauvres cœurs oppressés,
cœurs que nous T'offrons, ô Cher Père, avec joie, en sacrifice.*
AMEN !

- 1 Février 1888 -
Le monde vit parmi les joies et les distractions, sans penser encore à ce qui le menace et à ce
qu'il aura à supporter. Il est vraiment étrange que tous les évènements qui maintenant se manifestent
sur votre Terre laissent l'humanité aussi froide et indifférente, et que si peu nombreux soient ceux
qui se donnent la peine de penser que peut-être tout ce qu'il est permis qu'il arrive pourrait l'être
pour leur ouvrir les yeux.
Pour Moi c'est la même chose que les hommes croient ceci ou cela, ou bien qu'ils emploient
beaucoup ou peu de temps pour arriver à Moi ; cela est pour Moi indifférent. Il M'importe
seulement que vous tous, sans exception, vous arriviez vite au but, c'est-à-dire vite dans Mes Cieux.
Mais regardez : il y a des hommes qui pérégrinent depuis bien longtemps déjà et qui reviennent
toujours pour pérégriner, et pourtant ils ne peuvent trouver la paix pour la raison qu'il leur manque
la vraie foi exempte de doutes.
Il ME serait très facile de réveiller l'homme déjà lors de sa première entrée dans le monde,
mais alors il serait un croyant jugé, et donc contraint ; et il ne pourrait jamais atteindre dans l'Au-
delà le Paradis ; il devrait toujours revenir en arrière chaque fois qu'il s'approcherait près de son
entrée. C'est pourquoi Je Me vois contraint, quand J'aperçois des enfants qui commencent à M'aimer
de leur opposer constamment le principe du mal, afin que celui-ci aille toujours de nouveau en usant
ce qui lui est semblable, afin qu'ensuite, le mal que Mon enfant porte encore en lui soit en quelque
sorte réabsorbé par le principe même du mal.
Cela, ô Mes chers enfants, est une règle selon laquelle Je dois procéder, afin que vous
puissiez devenir ce que vous êtes appelés à devenir, c'est-à-dire : Mes enfants à Ma ressemblance,
élevés et éduqués à l'Ecole du Père. Vous voyez, justement maintenant se forme une telle école ; les
enfants en sortent, et avec leur sortie commence le tumulte sur le chemin du retour vers leur propre
maison.
Aussitôt que se manifestera le premier coup, c'est-à-dire lorsque s'approchera le premier
jugement pour la ruine du plus mauvais parmi les méchants, ainsi se fermera l'Ecole. A l'exception
de Mon Instrument, personne ensuite n'aura plus rien à écrire. Pourtant cette source unique ne doit
pas se tarir, afin que les enfants puissent y puiser ; ce qui signifie : Le chemin qui conduit à l'Enfer
est ouvert. Chacun peut aller où il veut, mais pour chacun est ouverte une petite porte étroite par
laquelle il peut entrer dans la paix éternelle.
Si Je ne laissais pas ouverte cette petite porte, ou si Je n'annonçais pas ma Parole en Me
servant de la main ou de la bouche de l'un de Mes enfants pérégrinant dans la chair, il serait laissé
au malin un champ d'action tellement grand que vous tous seriez épuisés.
Je dois Me manifester ou bien manifester Ma Parole, afin que reste toujours ouverte pour
vous la Voie, et pour qu'elle vous soit une solide muraille contre laquelle doivent se briser les
attaques de l'ennemi. Désormais c'est maintenant le temps dont J'ai dit que Ma fille aura à écrire
encore plus.
Je dois parler aussi de l'Enfer : La Terre pendant longtemps ressemblera à un Enfer, parce
que la Parole ne trouvera pas accès aux cœurs des hommes, et là où Ma Parole ne peut accéder, là
demeure le Malin, c'est-à-dire, l'Enfer.

- 2 février 1888 -
Le JUGEMENT a eu son début au moment où Je commençais la dictée : *LE LIEN AVEC
LE CIEL* Cette dictée voulait vous dire des choses infinies, mais de vous - les premiers lecteurs -
elle n'est pas encore comprise ; - Alors arriva un bouleversement dans les sphères supérieures des
esprits. Ils ME virent, MOI l'AMOUR, enveloppé dans le manteau de la colère de Dieu, qui très
rarement seulement recouvre l'Amour qui autrement s'accompagne de la Compassion.
Quand Je Me trouvai donc à brûler dans Ma colère, Je donnai encore deux énergiques
dictées ; l'une au moyen de cette fille, et l'autre par l'intermédiaire d'un Instrument en Amérique que
vous pourrez connaître quand vous vous trouverez réunis dans Mon Royaume de la Paix. Ces deux
dictées sont de la même teneur et elles eurent une grande influence sur le temps actuel. Toutes les
deux commencent par ces paroles :
*Dans l'Infini il n'y a aucune distinction entre le *tien* et le *Mien*. Tous ceux qui Me
reconnaissent dans l'Amour et désirent obtenir Mon Amour, sont MIENS. Et c'est pourquoi Je vous
dis que si vous ne Me cherchez pas et ne Me trouvez pas dans l'Amour, il n'est pas possible que
vous Me trouviez en un autre lieu.*
Cet Amour est seulement ce qui soutient et maintient toute la création, tant celle matérielle
que celle spirituelle. Ô Mes enfants, cherchez, et alors vous trouverez. Mais que puis-Je faire avec
vous, aveugles et sots que vous êtes ? Vous cherchez vos commodités au lieu de vous abstenir de
tout ce qui entoure votre corps avec le manteau de la vie agréable pour ce monde, au lieu de Me
chercher Moi, le Père, seulement dans l'AMOUR !
Ecoutez encore : Quand les esprits virent que Je regardais le monde avec un regard irrité,
tous alors Me prièrent dans leur cœur de vous épargner vous qui M'aimez, et qui feriez volontiers
toute chose pour Me réconcilier avec les hommes du monde. Alors, vous voyez, la Miséricorde
M'approcha, et avec Sa douce splendeur calma le feu de la colère de Dieu. La Miséricorde avait
désormais vaincu et Je fus contraint de Me chercher un fils, qui semât la miséricorde parmi vous,
mais cependant seulement après que la colère de Dieu eût trouvé un épanchement sous la forme du
Jugement.
Eh bien, cela est arrivé ; Je trouvai une fille, c'est-à-dire, Mon Instrument-ci, digne de
répandre Ma Parole, comme une semence parmi Mes enfants, et Je la lui infusai dans l'esprit pour
qu'elle L'écrivit pour vous ; et alors vous pourrez évaluer en quel état de ferveur s'est trouvé votre
Seigneur et Dieu quand Lui dans Son grand Amour eut à vous dire des paroles inspirées de tant de
gravité.
Si cet Amour n'eût pas été payé de retour par quelques-uns de Mes enfants, en vérité, le feu
de la colère de Dieu aurait tout détruit sur la Terre en moins d'un instant. Mes enfants bien-aimés !
Dans les jugements antérieurement décrits Je vous ai montré ce qu'est l'Enfer, mais Je ne veux pas -
pour parler à votre manière - vous le dépeindre vraiment comme il est dans son feu brûlant, et c'est
pourquoi Je vous épargnerai tout le reste que l'on pourrait dire à ce sujet, et Je Me limiterai à vous
dire encore :
Gardez-vous de salir votre langue avec un mensonge - même le plus insignifiant - qui est la
semence capitale de l'Enfer, parce que le mensonge est un aliment qui est préparé justement dans
l'Enfer et ensuite apporté sur le monde par notre ennemi.
Gardez-vous de calomnier votre prochain, afin que vous ne soyez pas soumis au jugement
qui est la conséquence du péché.
Gardez-vous de tromper quiconque, frère, ami ou ennemi, afin que le trompé ne trouve pas
auprès de Moi vengeance tant sur vous, que sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu'à la
septième génération ; parce que les éléments qui composent le sang chez vous se transplantent
jusqu'à la septième génération.
Gardez-vous de trouver plus beaux et plus doux les yeux et les regards de la femme de votre
voisin par rapport à ceux de votre propre épouse, car ainsi vous vous êtes déjà donné par vous-
même la sentence, et vous ne pouvez certes pas vous réjouir ensuite à la pensée de trouver en Moi
un Juge clément.
Gardez-vous en particulier de dire à une jeune fille pure qu'elle est belle et qu'elle vous plait,
dès lors que vous n'avez pas l'intention de la prendre en votre maison et de l'élever à la dignité de
votre second moi.
Gardez-vous de penser que telle ou telle personne a agi contre la volonté du Grand Dieu, et
que pour cela lui ou elle n'est pas digne de faire partie de votre communauté.
Gardez-vous de condamner celui qui est vraiment tombé, parce qu'il est de votre devoir de
remettre sur pieds celui qui est tombé, et de consoler ceux qui sont d'eux-mêmes attristés par leur
chute. Vous devez pardonner soixante dix sept fois, afin que vous arriviez à ressembler en quelque
chose à Moi qui pardonne soixante dix sept fois soixante dix sept fois.
Gardez-vous en outre de faire une chose dont vous devriez rougir devant Moi, devant la
communauté et devant vous-mêmes. Oui, Mes enfants, si vous avez observé cela toute votre vie
dans la communauté, Je viendrai à votre rencontre et Je vous prendrai avec Moi dès que vous aurez
déposé la chair que vous portez encore.
J'ordonnerai à Mes anges de vous conduire sur les champs lumineux afin que vous n'ayez
jamais à connaître le royaume des ténèbres. Je ne vous décris pas l'Enfer, pour que vous soyez
guidés dans l'amour et que vous veniez à Moi par peur, mais bien plutôt que vous veniez par amour
et grâce à l'amour. Je ne vous demande donc rien autre en dehors de l'amour. Mais est-il vraiment si
difficile d'aimer le Père qui pourtant vous donne tout, tout, et qui vous conduit hors du bourbier du
péché dans la Terre de l'Amour ?
Ô Mes enfants, si vous pouviez vous faire une idée de Mon Amour, vous voudriez à l'instant
déposer votre corps et vous en venir à Moi dans Mon Royaume. Mais Je vois que pour vous il est
nécessaire de rester encore ici. Et Moi Je vous dis pour votre consolation et votre encouragement
que vous Me verrez bientôt.
Combien Je désire vous voir près de Moi, cette dictée vous le prouve, dictée dans laquelle
J'ai dit que Je veux laisser de côté l'Enfer seulement pour accomplir promptement l'œuvre, afin que
se réalise le grand coup et que Mes enfants soient conduits hors d'ici, de ce lieu de la querelle et du
désordre. Mais maintenant Je vous le répète : Soyez heureux et réjouissez-vous, parce que proche
est l'heure où vous Me verrez, Moi votre Père.
AMEN ! AMEN ! AMEN !

- 3 février 1888 -
La colère du Grand Dieu s'était calmée, mais Sa Gravité ne diminuera pas pour cela; car Il a
ordonné de tout disposer pour que soient libérés les enfants qui sont destinés à soutenir une partie
de la Création du Père. Je donnai ordre à tous Mes serviteurs, ou bien comme vous les appelez, à
Mes anges, de protéger trois fois sept fois tous Mes enfants, afin que le Malin en ces temps graves
ne puisse rien contre eux.
Certes, les temps seront graves et rigoureux, mais seulement pour les méchants ; parce que
doivent être protégés tous ceux qui M'aiment et qui sont déjà Miens, et aussi tous ceux qui doivent
encore devenir Miens. Vous voyez, ainsi procèdent les choses dans Mes Cieux. Mais Je veux
transplanter le Ciel aussi sur la Terre, si Mes enfants en deviennent dignes et s'ils sont prêts à
observer tout ce que J'ai commandé, en omettant de faire ce que J'ai défendu.
Les anges, qui sont si bons et si complaisants, se réjouissent eux-aussi de ce temps que,
grâce à Moi, ils connaissent déjà par avance, et ils désirent qu'il ait à durer éternellement, car alors,
ainsi le comprennent-ils, commencera aussi le temps de la joie aussi pour eux.
L'Infini tournera une page du Grand Livre dans lequel il a enregistré tout ce qu'il advint de
notable. Ainsi il écrit aussi les noms de ceux qui sur la Terre, encore dans la chair, communiquent
visiblement avec Celui qui par Amour a tout créé.
Bénissez la jeunesse et l'enfance avec l'amour, afin que, à votre tour, vous puissiez obtenir
d'elles une riche moisson d'amour. Par amour est édifiée la Création visible tout entière, et aussi
celle invisible. C'est l’AMOUR qui rend DIEU grand et puissant, de sorte qu'Il peut protéger et
défendre Ss enfants de tout malheur. C'est l'Amour qui a créé le Ciel avec ses béatitudes. C'est
l'Amour qui a placé les hommes sur la Terre pour les faire semblables à Moi, qui suis Moi-Même la
Couronne de l'Amour.
AMOUR ! AMOUR ! AMOUR !

Que ce soit le mot d'ordre dans le Nouveau Royaume de la Paix, le lieu destiné de vos joies.
Si Mes enfants vivent selon Mes enseignements, et dans le pur amour, le Nouveau Royaume sera
appelé le ROYAUME de L'AMOUR, et, comme tel, il sera immortalisé dans le Grand Livre de
l'Univers.
Un enfant qui M'aime vraiment, qui se sacrifie pour Moi et n'esquive pas le mépris des
autres, pour Mon amour, un tel enfant est Mien, et il est digne d'être porté sur les ailes de l'Amour
par tous les espaces de l'Infini. En vérité, tous les enfants qui M'aiment ainsi, comme il est dit plus
haut, verront déjà durant la vie sur ce monde ce que le Père d'amour a créé pour leur donner la Vie
éternelle.
C'est ce que Je voulais vous dire aujourd'hui ; gravez-le profondément dans votre cœur et
œuvrez en conformité, parce que le Père garde la parole donnée et fait comme Il l'a promis. Donc,
une fois encore : *AMOUR*, que ce soit votre mot d'ordre et le mot en vos demeures et en vos
cœurs qui, dans l'amour et par l'amour, sont certes Miens et le restent éternellement.
Vous voyez, c'est cela le Ciel, et il est composé de cet Unique Mot, et il se résume en cette
unique pensée. Mais MOI, en tant que Seigneur du Ciel et de la Terre, Je suis l'Amour personnifié,
dans sa plus haute et sa plus réelle expression. Celui donc qui M'aime, celui-là aime tout grâce à
Moi ; celui qui se sacrifie à Moi, celui-là sacrifie tout à Moi, grâce à Moi.
Un cœur rempli d'amour qui M'est dévoué, Je ne le restitue plus, notez-le bien, jamais plus.
C'est un bonheur que sur votre monde il y ait encore des enfants qui M'aimant comme Je l'ai décrit.
Mais si cela n'avait pas été le cas, la Terre n'existerait plus ; et au contraire Je veux que la Terre
continue d'exister, mais pas autrement que pour l'amour de l'Amour, et cela, sur Elle, on ne le
trouve pas encore.
(Sodome et Gomorrhe durent périr, parce que, à l'exception de Loth, il n'y avait là personne
qui aimât le Seigneur). Soyez bénis, ô vous enfants du grand Amour du Père, qui jamais, jamais ne
s'éteindra tant qu'il y aura des enfants qui aiment le Père, et aussi, à travers le Père, leur prochain, de
la manière indiquée précédemment.

- 4 février 1888 -
(Le Ciel est la source de la perception de l'amour envers Dieu, Qu'il vous est permis
d'appeler Père.)

Observez toutes les étoiles dans leur lumière variée et resplendissante, contemplez le soleil
dans toute sa splendeur en tant que régent du jour ; mais pourtant, il n'y a pas d'étoile et il n'y a pas
de soleil qui soient aussi beaux qu'un cœur qui Me reconnaît, qui M'aime et qui sait que Je suis le
Père qui a soin de lui. Quand Mes enfants s'inquiètent pour quelque chose, les anges qui les
accompagnent se tournent vers Moi afin que J'enlève ces soucis à Mes enfants, parce que ces soucis
jettent comme un voile sur un cœur aimant.
Moi, dans Ma toute Puissance, Je vois bien tout ce qui arrive, mais Je dois faire l'aveugle et
mettre un empêchement à Ma vue universelle par amour pour Mes enfants, afin de les fortifier avec
ce fait que, en apparence, Je les abandonne à eux-mêmes, pour qu'ils apprennent à faire un usage
indépendant des forces que Je leur ai accordées. De même Je dois être sourd aux prières de Mes
enfants, parce que Je ne dois pas les devancer dans leurs propres résolutions ; car, autrement le fruit
de leur cœur ne pourrait pas mûrir et serait pour cette raison inutilisable et malsain.

ET AINSI MOI AUSSI J'AI MES VOIES DEJA TRACEES


SUR LESQUELLES JE DOIS MARCHER SI JE VEUX ARRIVER AU BUT
QUE JE ME SUIS FIXE POUR MOI ET POUR MES ENFANTS.
Combien il est triste et douloureux pour Mon Cœur paternel de voir qu'il y a des hommes
qui durant tout le jour ne vivent que pour eux-mêmes et pour leur divertissent, et qui se tiennent
vautrés sur les coussins moelleux de la paresse comme les chiens devant les portes. Oh! que de
choses il y aurait à dire à ce sujet ; mais Je ne veux pas faire le zélateur, et pour cette raison
écoutez-Moi encore.
Chaque minute qui s'approche du But auquel tous nous aspirons, c'est-à-dire Moi et Mes
enfants, augmente aussi le péril pour la création, à cause des exhalaisons répugnantes qui empestent
l'air des bons. C'est pourquoi ayez le souci d'accueillir en vos cœurs chaque parole que Je vous
donne, afin que vous ne soyez pas confondus quand de fait Ma Parole s'accomplira comme Je vous
l'ai annoncé auparavant. Ce résumé de paroles, dénommé : LE LIEN du CIEL, que je vous ai donné
au moyen de cette fille, faites-le imprimer sous forme de livres ; car, sachez-le : LE CŒUR DES
GERBES D'AMOUR est déjà allumé ; et en ce temps il est déjà montré aux habitants des autres
étoiles et des soleils avant que vous ayez à le voir. Mes serviteurs sont envoyés aux diverses étoiles
pour expliquer à ces habitants ce que signifie le cœur. Vous qui êtes initiés, vous en connaissez déjà
la signification.
Beaucoup d'entre vous disent : Bien vite devront arriver des bouleversements de diverses
espèces ; parce que, de cette façon, les choses ne peuvent aller de l'avant aussi longtemps, et ils ont
raison. Mais Je vous dis encore : Soyez prudents comme les serpents et doux comme les colombes.
Accueillez-Moi totalement dans votre cœur et Aimez-Moi comme je vous aime.
Mais pensez que Moi-Même J'ai pris toute chose en Ma Main, pour créer un ordre nouveau
et saint comme il était depuis l'éternité ; et ne vous laissez pas induire en erreur par les hommes du
monde, qui ne peuvent pas voir au-delà de la portée de leurs yeux de chair.

- 5 février 1888 -
Dans le lointain Occident est situé le pays d'Eden, ou bien d'Aden. Dans ce même pays se
trouve une ville qui a sept portes. Dans la ville elle-même demeurent sept familles, dont chacune a
sept fils. Calculez un peu maintenant combien de personnes forment cet ensemble, en admettant que
les parents vivent encore. Mais les enfants ne sont pas petits, ni par le corps, ni par 1'esprit. Or ces
sept familles sont destinées à servir de guides aux enfants du Père, de maîtres aux enfants de Dieu,
de conducteurs aux enfants de l'Esprit-Saint. Mais tous ensemble sont un être unique devant Moi
qui suis d'une façon absolument personnelle, l'Alfa et l'Oméga. Qu'est-ce que cela signifie ? Ecoutez
maintenant l'explication de cette parabole.
L'Occident signifie le Couchant. Les sept portes sont les sept péchés que le Seigneur ne
pardonne pas volontiers, et qui pourtant un jour sont venus au monde à cause de la chute de la
première femme. Je ne peux faire connaître les sept péchés au moyen de la main de cet Instrument ;
mais les enseignants du peuple, appelés à cette fonction, apprendront un jour à les connaître.
Les sept familles sont les sept prophètes qui seront en tout temps, suscités par Moi et
toujours en nombre égal, afin qu'aucun des habitants du Royaume de la Paix ne puisse dire qu'il n'a
pas su qu'il y eût des maîtres. Enfin les sept enfants indiquent les *moyens* qui seront toujours dans
le Nouveau Royaume, pour que chaque prophète, à n'importe quel moment, puisse obtenir de Moi
une réponse à ses questions. Et maintenant, Mes chers petits enfants, vous savez quel sera l'aspect
du Royaume de la Paix des Mille Ans.
Mais vous ne devez pas déjà penser qu'avec l'expression *Couchant*, J'ai voulu indiquer
qu'une telle vie là ne durera pas longtemps ; quand bien même des ombres nocturnes pourraient
d'une certaine façon obscurcir notre Ciel, le Soleil de la Vie ne se fera toutefois pas attendre
beaucoup ; parce que les nuits seront très courtes. Priez et consolez-vous, parce que Je suis le
Seigneur, et en dehors de Moi, il n'y en a pas d'autres.
Le sommeil de l'esprit dont maintenant vous êtes encore la proie, sera de courte durée, et
bientôt résonnera l'appel :
*REVEILLEZ-VOUS, MEs ENFANTS, LE PERE VEUT CONDUIRE
LES SIENS DANS LE PAYS DE LA VIE !*
AMEN !

- 6 février 1888 -
Ô MES ENFANTS, MOI, JE VOUS AIME TOUJOURS !
Oui, Mes enfants, Moi, le Père, Je vous aime, et non pas depuis aujourd'hui seulement, mais
Je vous aimais déjà quand vous n'étiez encore absolument pas dans le monde et ne saviez rien de ce
qui était arrivé ici sur la Terre. Mais, Moi, Je savais de toute éternité ce qui serait arrivé.
En tout temps, et déjà depuis les tout premiers commencements J'ai dit des paroles de
consolation, d'amour et de paix à Mes enfants qui étaient d'un autre caractère que le vôtre.
Reconnaissez bien de quel privilège vous jouissez, vous, par rapport à tous les autres hommes qui
peuplent ce monde et d'autres mondes encore.
C'est le Père Lui-Même qui vous dit par avance ce qui arrivera ; et c'est aussi LUI qui vous
dit et vous communique ce que vous devez faire et ce que, face aux autres hommes, vous devez
abandonner. Et donc: CECI N'EST-IL PAS DE L'AMOUR ? Me comporterais-Je peut-être ainsi si
Je ne vous aimais pas ?
Si Je n'avais pas placé en vous une si grande affection, aurais-Je tant soin de vous comme Je
le fais maintenant ? Si, Moi, Je parlais de cette façon à Mes anges, ils mourraient de joie et de
bonheur. Mais vous, que faites-vous au contraire ? N'y a-t-il pas peut-être encore parmi vous des
cœurs qui tardent à venir à Ma rencontre ? N'y a-t-il pas peut-être encore dans vos pensées et dans
votre esprit des doutes, en dépit des nombreuses preuves que Je vous ai déjà fournies et des
exemples que J'ai déjà cités ? Si, Moi, Je disais à un haut et sublime esprit : *Ecoute, ô esprit, Je
t'aime.* Je vous assure que celui-ci, en raison de l'immense bonheur qu'il éprouverait, se dissoudrait
en un instant. Et si Je disais à Marie, la mère de Mon corps : *Femme, Je t'aime.*, elle s'écrierait :
*Ô Seigneur, prends-moi tout, ce que je suis et ce que par Ta grâce je possède, prends tout pour Toi,
en raison de ce moment de bonheur suprême.*
Maintenant Je vous demande encore une fois: Que faites-vous ? Combien de fois ne vous ai-
Je pas parlé de l'Amour et ne vous l'ai-Je pas prouvé dans votre vie, vous en fournissant des preuves
de toutes les façons ? Vous devriez avoir confiance en Moi et être courageux ! Mais à qui sert tout
ceci ? Ne reviennent-ils pas toujours et toujours en vous les vieux doutes ? N'ai-Je pas raison, Moi,
si Je dis que vous êtes encore morts dans votre cœur, bien que vous ayez continuellement et
toujours de nouveau eu des exemples de Mon grand Amour ?
Oh ! Combien peu nombreux sont parmi vous ceux qui M’ONT TOUT SACRIFIE et avant
tout leur cœur ! Bien sûr vous dites : *Ô Père, je Te sacrifie tout et je Te remets tout.* Mais si une
fois, Je ne viens pas rapidement à votre aide, avec Ma Toute Puissance, selon votre désir et votre
volonté, vous êtes déjà hors de vous et vous désespérez de Mon aide et de Ma toute puissance.
Ô Mes enfants, comme vous êtes encore petits et faibles dans votre amour, dans la foi et
dans la confiance en Moi. Si J'étais ainsi, quand votre doute vous assaille, qu'en serait-il de vous ?
Mon œil paternel surveille tout, et Mon Cœur de Père est attaché à tout ce que J'ai créé, et n'oublie
pas de le garder. Tous ceux qui sont Miens et se sont donnés corps et âne à Moi, même si c'est
depuis c’est depuis peu de temps, Me sont chers également et Je ne les abandonne plus.
Regardez la Création, l'Univers qui s'étend au-dessus de vous avec son ciel étoilé que, ravis,
vous adorez, tandis que vous Me dites ainsi : "Comme c'est beau tout ce que Tu as créé !" Certes,
même l'existence des animaux sauvages et féroces n'est pas tellement claire pour votre intelligence.
Pourtant, même ceux-ci Me servent, parce que Je dois les opposer aux animaux bons et de nature
douce, afin que les sauvages, qui tendent à leur infliger des souffrances et souvent même la mort,
puissent de cette façon les délivrer de l'élément malin qui est en eux, afin qu'ils deviennent avec le
temps doux et bons, et commencent à progresser et à se mûrir sur l'échelle des êtres.
Cependant ce qu'il y a de méchant et de sauvage chez les animaux de nature bonne, est
recueilli par les animaux sauvages, dans le but que les autres en soient délivrés. Eh bien, Mes
enfants bien-aimés, dites-le vous-mêmes, ce procédé ne témoigne-t-il pas de 1'amour ? N'est-ce pas
l'Amour du Grand Dieu à l'égard des petites créatures ? Mais il est encore bien pour vous que,
maintenant, dans votre chair, vous ne puissiez pas comprendre le Grand Amour du Père, car
autrement vous devriez vous évanouir en raison de cet intense bonheur et de cette béatitude.
De tout ceci prenez note, et soyez-Moi dévoués dans l'amour, afin que Je puisse Me réjouir
de vous quand Je vous regarde. Certes, le Père verra Ses enfants, et ceux-ci Le verront dans le
Royaume du Millénaire de la Paix tant qu'ils auront encore à vivre sur la Terre, et jusqu'à ce qu'ils
puissent l'accueillir en toute ferveur dans leur cœur, et puissent ensuite Le garder.
ET MÊME JE VOUS CONFERE LA FORCE POUR L'ETERNITE

- 7 Février 1888 -

Ô Mes enfants bien-aimés ! Qui est-ce qui vous donne la Force ? C'est Moi qui vous la
donne. Envers qui donc êtes-vous débiteurs pour ce que vous avez la force ici de tout abandonner et
de Me suivre ? Etes-vous capables par vous-mêmes de cheminer, ou bien le Père Lui-Même a-t-Il
assumé la charge de vous guider et de vous libérer de tous les nœuds qui vous maintiennent ici ?
Oui, Mes enfants bien-aimés, cela est ainsi. Je dénoue tout ce qui vous est agréable et tout ce
à quoi vous êtes attachés, afin que vous puissiez vous en aller dans la joie, et que plus rien ne reste
de ce qui peut vous occasionner une joie terrestre et charnelle. Mais cela ne peut être le cas que
lorsque Je vous ai libérés des fers du péché et de la volupté terrestre.
Si Je n'agissais pas ainsi, vous resteriez de l'avis que, tout compte fait, les choses ici ne se
produiront pas de manière si épouvantable, ni n'auront un aspect si terrible. De sorte que vous
resterez dans votre aveuglement et tomberiez comme les autres dans les bras du jugement.
Donc, pour pouvoir parer à cela Je dois vous détacher de tout ce qui vous entoure. Qui me
suit facilement et avec joie, celui-là restera dans les conditions mêmes où il vit maintenant. Mais qui
est encore très attaché à la Terre, celui-là sera délivré des liens afin qu'il puisse être sauvé.
Vous voyez, là est pour vous la force dont Je vous remplis, et là est le courage au moyen
duquel Je dois vous ranimer. Ne seriez-vous pas dans le cas contraire portés à dire - afin que vous
veniez à Ma rencontre en vous réjouissant et que vous puissiez vous trouver contents et résignés au
sort que J'ai préparé - : "Seigneur, nous étions contents, pourquoi donc nous as-tu renvoyés ?"
Vous êtes trop faibles et acore trop damnés par votre chair pour comprendre ce que Je fais
pour vous. Des choses désagréables vous bouleverseront, mais Je vous infuserai la force afin que
ces choses ne viennent pas à vous paraître trop rudes et ne soient pas trop difficiles à supporter. Je
vous donne la force constamment! Vous devez recevoir de Moi la force non seulement en ce qui
concerne le côté mondain à vaincre, mais bien aussi en ce qui concerne le spirituel, et quand vous
aurez déposé la chair, aussi pour la vie qui suit dans l'Au-delà.
C'est ainsi qu'un Bon Père de famille a soin de Ses Enfants, et ainsi qu'un Seigneur prend
soin de Ses sujets, afin que tous soient contents et que personne ne puisse réclamer et dire : "Ô Père,
j'ai abandonné tous mes biens et je T'ai suivi ; quels trésors me donnes-Tu en échange ?" - Mais Je
réponds : "Je vous ai confié un talent ; comment l'avez-vous employé ?" Mais, au sens spirituel, que
signifie la proposition : "Je vous ai confié un talent ?" Je veux vous l'expliquer :
Je vous ai placé dans le cœur la graine de l'Amour. L'avez-vous arrosée avec sollicitude, afin
qu'elle puisse croître et s'élever vers Moi, et devenir un arbre dont la cime atteignit jusqu'à Moi, et
afin que ses branches pussent croître avec celles du voisin pour offrir ainsi l'ambre de fraîcheur aux
enfants de l'Amour, et la nourriture au moyen des rayons s'insinuant dans le feuillage comme un
signe d'Amour du Père Lui-Même. Chaque rayon de soleil qui pénètre à travers l'arbre est un baiser
du Père d'Amour.
Mais qu'avez-vous fait du talent confié ? Malheur à celui qui l'a enseveli, et n'a pas fait
attention au prochain dans ses souffrances, et qui même dans la dureté de son cœur a accumulé
pierre sur pierre à l'endroit où il a enseveli le talent de l'amour qui lui a confié. Oh ! Chers enfants !
En vérité Je vous le dis :
Dans Mon Royaume viendront à Moi plutôt tous les dissipateurs qu'un avare, que J'exècre
plus que la peste et plus que tout autre mal. Ne châtiez pas qui ne sait pas administrer la semence du
Malin (l'argent) et ne sait pas l'employer, parce que celui-ci est de cœur bon. Mais éloigniez-vous de
ceux qui s'avancent orgueilleux et sans cœur, et passent avec mépris devant le pauvre Lazare ; parce
que de tels hommes ont une pierre dans leur poitrine, pour signe qu'ils appartiennent au Malin.
Conduisez-vous en conformité, et vous pourrez sans autre, savoir à qui, heureux, Je tends la
main, afin qu'avec l'aide de celle-ci il puisse s'élever. Votre Père qui vous aime vous dit cela.
AMEN !

- 8 février 1888 -
JE CHERCHE A VOUS DEFENDRE CONTRE LE MALIN !
Combien de choses le malin n'aurait-il pas déjà mises à exécution à votre égard ! La vie de
cette Terre sur laquelle Je vous ai transférés est remplie du péché et du vice. Le péché et le vice sont
amis du malin et l'aident à attirer toujours plus les Enfants dans ses griffes.
Si maintenant Un Enfant tombe dans le péché ou bien est devenu la proie du vice, alors les
esprits malins sortent avec leurs aides pour prendre dans leurs pièges l'Enfant tombé ; et ces pièges
sont embellis de clinquant, afin que le pauvre Enfant ne puisse pas s'apercevoir qu'il est tombé dans
une trappe. Et quand l'Enfant se sent faible et se rend au Malin, alors les ennemis de l'Amour se
tournent vers les Enfants de l'Amour avec des rires de moquerie et de triomphe sur leur proie.
Mais si l'Enfant est bon, c'est-à-dire s'il ne trouve pas de contentement dans le mal qui lui est
montré, mais qu'au contraire il se détourne de lui avec terreur, alors trois grands esprits lui sont
envoyés afin qu'il soit triplement protégé et que lui soient ouverts les yeux de l'esprit.
Au début, Je dois certes laisser l'Enfant livré à lui-même, afin que sa volonté demeure libre.
Mais quand il a fini de triompher sur le mal alors il M'appartient déjà, et Je suis en mesure de le
protéger à la prochaine tentation. Ici est démontrée de fait et en vérité la Parole du Père, quand Il
dit :
*A Mes Enfants Je veux pardonner soixante dix sept fois soixante dix sept fois.* Ou bien
quand Il dit : *J'éprouve une plus grande joie pour un pécheur repentant qui fait pénitence, que pour
quatre vingt dix neuf justes.* Ces Enfants qui sont déjà tombés mais qui sont remontés en se
tournant vers Moi, ceux-ci constituent *L'Enfant Prodigue*.
Cette Parabole a encore une autre signification plus grandiose, mais cela Je ne puis vous
l'expliquer ici maintenant, parce que le temps n'est pas encore venu. Je dis seulement que chaque
brebis est soigneusement cherchée sur le sentier rude et escarpé sur lequel elle s'est égarée. J'ai déjà
beaucoup de brebis et d'agneaux rassemblés ; c'est pourquoi vous ne vous ennuierez point du tout
durant le long voyage.
Avec une grande joie vous saluerez le guide et cependant cette joie sera seulement un pâle
reflet de celle avec laquelle Il vous saluera vous.
*Quand Mon cœur brûlera plus que jamais, et que Je Le poserai
sur la voûte du firmament, ce sera pour vous le moment de ranger lentement
et en parfait silence vos paquets et vos valises.*
Examinez cependant avec précaution les objets à réunir, afin que rien de superflu et
d'inutilisable ne s'y insinue et donne accès au malin pour vous pénétrer. D'autres détails sur ce sujet
à plus tard.

PRIERE

*Ô Père céleste, ô Dieu des Enfants de l'Eternel Père, ô Esprit d'Amour du Père dont le
Règne commence maintenant, donne la force à la pauvre humanité, afin qu'elle ne s'affaiblisse pas,
et que les cœurs puissent s'élever libres et légers vers Toi, qui es dans Ta douceur, Ta bonté et Ta
mansuétude, tout le bonheur de Tes créatures, que Tu as dotées de Ton Esprit qui doit resplendir
dans le Royaume de l'Amour et briller pour les Enfants du Père, qui aura à régner dans le Nouveau
Royaume que Toi, dans Ton infinie bonté et Ta miséricorde, Tu veux qu'il soit appelé : *LE
ROYAUME DE LA PAIX ET DE L'AMOUR*
*Ô Père exauce-nous et renforce notre esprit afin qu'il devienne mûr pour le Règne de
l'ESPRIT. Fortifie notre âme, afin qu'elle devienne forte et puisse être pour l'esprit un fidèle garant.
Fortifie aussi notre corps, afin qu'il ne tombe pas malade et devienne épuisé et qu'ainsi il se rende
inapte au voyage.
*Nous voulons TE servir, ô bon Père, dans l'amour et la fidélité ; TOI qui nous enlèves du
pays du péché et nous délivres des griffes du Malin. Tu es notre Rocher du Salut, notre Ami et notre
Maître ; ne nous abandonne pas, afin que nous n'allions pas en perdition tant ici, qu'un jour dans
l'Au-delà.*
*Exauce notre prière ô cher Père, et accueille l'offrande d'amour qu'avec joie nous TE
présentons pour le voyage !*
AMEN !
ET JE CHERCHE A VOUS RACHETER DE LA CHUTE ETERNELLE
Mes chers Enfants, si vous saviez à quelle chute vous êtes exposés au cas où vous devriez
rester ici et que Moi, Je ne donne pas d'ordre déjà maintenant, une grande épouvante vous saisirait.
Et ce serait véritablement terrible seulement à vous l'expliquer. Vous seriez écrasés par une
angoisse telle, que vous voudriez fuir en n'importe quel lieu, simplement pour fuir. C'est pourquoi,
J'entends vous éclairer personnellement dans ses détails sur ce passage plus tard. Nous passons donc
aussitôt à la suite :

OH ! PRETEZ ATTENTION A L'APPEL DU PERE !


Mes bien-aimés, combien de ceux à qui vous avez consigné ces livres - contenant Ma Sainte
Parole - combien sont-ils ceux qui se détournent de vous pour vous railler et se moquer de vous
derrière votre dos ; et, comme déjà vous le savez, on vous déclare fous, etc. . . cependant, n'y faites
pas attention ; pourvu qu'aux yeux du Père vous soyez bons et justes, tout le reste laissez-le au
monde ; car il ne mérite vraiment pas que pour sa cause vous vous brûliez la bouche. Et quand Je
vous appellerai, J'appellerai aussi les autres qui en sont dignes. Mais viendront-ils ensuite eux, ou se
tourneront-ils de l'autre côté en laissant en plan le Guide ?
Vous voyez, pour l'amour de votre amour, Je ferai appeler les paresseux encore une fois, et
précisément le jour suivant. Eux alors entendront que vous vous en serez allés. A cette nouvelle
quelques-uns seront frappés de tant d'angoisse qu'ils s'en iront volontiers eux-aussi ; mais les autres
au contraire voudront attendre le troisième appel, qui cependant ne suivra pas.
Alors commencera le temps douloureux pour ceux qui n'auront pas prêté attention à l'appel.
Et c'est pour ceux-là que vous devez prier, ô Enfants bien-aimés, car ce sont vos frères. L'Amour du
Père miséricordieux ne les abandonnera pas, même alors ; cependant ils arriveront beaucoup plus
tard au cœur du Père ; parce que pendant longtemps ils devront rester au lieu de la purification avant
d'être mûrs pour monter plus près de l'éternelle Lumière.
Beaucoup de ceux qui vous croyez perdus, viendront à la fin eux-aussi, cependant, comme il
est dit, bien plus tard. Mais vous tous, remerciez le Père qui vous a donné la force de suivre le guide
au Premier Appel. L'appel signifie la trompette, dont le son réveille tous.
Beaucoup se mettront encore à réfléchir pour voir s'ils ont à aller ou bien à rester. C'est-à-
dire : Les morts sortiront des tombes ; les tombes sont les péchés qui ont enseveli le bien des
hommes. Or les péchés doivent être rejetés et abandonnés, pare qu'ils sont le mondain dans
l'homme. Il est écrit :
Tous ressusciteront avec leur chair elle-même. En d'autres termes ceci veut dire : Un
nouveau corps, Je ne le créerai pour personne, mais par contre J'ennoblirai celui qu'il a déjà, mais à
condition que son cœur soit rempli d'amour pour Moi et pour le prochain.
Ne vous faites aucun souci : J'accomplis chaque Parole de la Bible. Cette circonstance doit
vous être une consolation, pour le cas où vous devriez éventuellement avoir encore des doutes.
Tenez-vous avec fermeté à l'amour, tenez-vous embrassés avec amour dans l'amour et restez-Moi
fidèles. Tout le reste ira en se changeant continuellement en peu de temps ; laissez-Moi donc tout
souci, et restez Ma propriété dans l'Amour.
Chaque fois que vous verrez le Cœur, souvenez-vous que le Grand Amour du Père a placé
ce signe comme un monument de l'Amour sur sa voûte céleste, qui, même sans ce signe de l'Amour
de Dieu, suscite votre admiration chaque fois que vous la contemplez.
Les étoiles, c'est-à-dire, les larmes de l'Amour du Père, sont certes belles, mais elles ne sont
rien si vous les comparez au Cœur du Père, qui a recueilli le maigre amour des Enfants pour fonder
un monument de l'amour pour toujours, jusqu'à ce qu'il y ait au monde de bons enfants, vrais et
aimants. Je vous ai dit que les rayons de votre Amour traversent l'Infini; cependant même ceux-ci
vous les percevrez pendant peu de temps seulement, parce que telle est Ma Volonté.
Mais vos rayons vous montreront la faiblesse de leur lumière en comparaison de la Lumière
du Cœur de votre Père. Tenez-vous unis ainsi, comme Je tiens unis les rayons afin qu'ils ne puissent
se disperser, à l'exception d'un, qui doit être l'intermédiaire entre vous et Moi.

- 10 février 1888 -
AFIN QUE VOUS N'AYEZ PAS A VOUS PRÉCIPITER DE DEGRÉ EN DEGRÉ.
Combien triste est le fait, tant pour Moi que pour vous, et bien que vous soyez animés de la
meilleure volonté, de voir que vous n'êtes pas en mesure d'arriver à un quelconque résultat avec
votre prochain. A peine croyez-vous avoir trouvé quelque frère ou sœur, voici que doute sur doute
s'accumulent en eux, et vous ensuite vous pouvez recommencer depuis le début le travail sans
aucune assurance de pouvoir arriver à un résultat avec ces pauvres aveugles.
Mais ayez de la patience, comme le médecin doit en avoir avec son patient, s'il veut arriver
au but de mener heureusement les soins, et en particulier si le mal est chronique. Qu'il en soit donc
ainsi avec vos élèves. Celui qui est contraint de se donner beaucoup de peine pour terminer un
travail, celui-là éprouve d'autant une plus grande joie quand le travail est réussi. Ayez toujours
présent que : une fois le travail accompli, le repos est agréable.
Mais qu'adviendra-t-il de ceux qui, malgré les enseignements, les épreuves et le travail,
n'arriveront pas à une résolution, et resteront hésitants ? Gare, gare, s'ils manquent de faire attention
à l'appel et ne viennent pas quand l'ange apparaît !
EN VÉRITE POUR UN TEL ENFANT,
IL SERAIT MIEUX QU'IL NE FÛT JAMAIS NE !

Je vous annonce tout cela pour votre salut et pour votre enseignement, c'est pourquoi
observez tout exactement. Je vous ai conseillé de prier. Comment se peut-il donc que durant toute la
journée vous ne trouviez réellement pas même un quart d'heure à pouvoir Me sacrifier? Je suis
toujours contraint d'attendre longtemps pour que vous tourniez une pensée vers Moi ; et même cette
fois elle jaillit sur Mon initiative.
Bien souvent il s'agit d'une seule pensée - et quelques fois même pas entière - que vous
tournez vers Moi. Même pendant que vous vaquez à vos occupations journalières, vous pouvez
ordonner vos pensées, de sorte que même en travaillant il vous soit possible de penser à Moi. Il est
certain que vous avez à travailler aussi avec la tête ; et l'intelligence et le cœur ne vont pas
d'habitude bras dessus bras dessous, et même ils se repoussent l'un l'autre ; mais cependant, n'y a-t-il
pas aussi des périodes de temps où votre tête n'a pas besoin de travailler, et, où par contre, c'est le
cœur qui peut reprendre son activité ?
Eh bien, Je vous le dis, profitez de ces moments pour penser à Moi, car, en ces temps
rigoureux, tout doit être sacrifié à Moi, afin que le Père vous trouve prêts au départ, pour le moment
où Il fera entendre l'appel au moyen de Ses serviteurs. En ces temps, le Malin ne ménage pas ses
peines, pour vous faire détourner de Moi.
Le médecin peut prescrire les médicaments, mais ce serait une absurdité qu'il les prît à la
place du malade. Il est donc de votre devoir de veiller, afin de ne point tomber en tentation ; car si
vous tombez même d'un seul degré, la remontée devient énormément pénible. Prenez donc soin de
consacrer vos efforts à monter et non à descendre.

PRIERE
• Ô Père céleste, protège-nous contre tout péché, afin que nous ne nous précipitions
plus entre les bras de notre ennemi. Ô bon Père, nous T'en prions, exauce-nous et ne nous laisse pas
aller à la perdition dans les temps difficiles qui viendront sur nous. Nous voulons tout sacrifier à
Toi, ce que nous sommes et ce que nous avons, afin que Tu veuilles faire preuve de grâce envers
notre esprit. Donne-lui aide, pour que dans sa faiblesse il ne se détourne pas de Toi, mais reste
constamment tourné vers Toi dans ses aspirations.
• Tu es le Seigneur de l'esprit qui procède de Toi. Nous T'en prions, use de grâce et de
miséricorde envers notre âme, qui est la partie bonne de notre corps, et qu'elle soit protégée par
l'esprit qui est semblable à Toi, Toi qui es le Seigneur de notre esprit. Protège notre âme et notre
corps, qui tous les deux sont les porteurs de l'esprit qui est de Toi, afin que notre corps ne tombe pas
dans le péché qui est le langage du Malin.
• Ô Toi, Dieu et Père profondément bon, qui règnes sur les vivants et sur les morts,
protège-nous et défends-nous. Tu es notre salut en toute circonstance de la vie, sauve-nous donc de
tout péché et de tout mal. Ô Toi, Esprit de suprême sagesse, et d'amour infini, aie pitié de nous, et
éclaire les chemins de Tes Enfants, pour qu'ils obtiennent vigueur afin de parcourir la voie indiquée
par le Père, c'est-à-dire, la voie de l'Amour saint et pur.
• Donne-nous Ta bénédiction comme Dieu, comme Esprit et comme Père.*
AMEN !

Mes Enfants bien-aimés, si vous priez de cette manière, alors vous ne tomberez pas, mais au
contraire, vous vous sentirez toujours plus fortifiés et vous pourrez courageusement regarder
l'adversité et la mort dans ses yeux creux. S'il vient à vous quelques affamés de nourriture
spirituelle, alors, enseignez-les, car ils sont envoyés par Moi. Mais aux négateurs de l'esprit ne leur
donnez pas Ma Parole, car ceux-là sont trop durs et trop rigides pour accueillir ce que votre Père
vous annonce.
Amen !

- 11 février 1888 -
TOUT DOUCEMENT, DANS LES GRIFFES DE LA PERDITION
Qui est-ce qui vous conduit à la perdition, ô chers Enfants ? C'est le DOUTE qui s'est niché
dans votre cœur avec tant de ténacité, que vous devez toujours encore lutter pour le dominer. N'est-
ce pas une chose triste que Je doive voir des Enfants, qui ont déjà eu tant de preuves, et qui
cependant sont quelquefois encore tourmentés par de terribles doutes dont bien souvent ils ne sont
absolument pas capables de se libérer ? Voyez-vous, chaque doute vous rejette en arrière d'un
degré, alors que vous aviez déjà réussi à avancer dans la foi.
JE VOUS LE DIS : CROYEZ que JE suis là en Personne à vous manifester ces choses, et
personne d'autre. Oh! Chers Enfants, pour quelle raison devrait rester si éloigné de vous votre Père,
au point de ne pas pouvoir réellement communiquer avec vous ? Voyez-vous, Mon Amour pour
vous est si grand, que volontiers Je voudrais être personnellement visible à vos yeux de chair sur ce
monde de DOUTES pour vous fortifier ; mais Je ne peux le faire tant que le PIRE DES MAUX
n'est pas ôté de ce monde. Mais en attendant n'ayez aucun souci pour les Enfants encore inconnus
de vous, qui sont dans votre foi, car bientôt ceux-ci s'annonceront, et ce sera ensuite votre affaire de
leur offrir de la nourriture spirituelle.
Oh ! Quelle joie règnera entre les Miens quand sonnera l'Appel ! Déjà maintenant les anges
se réjouissent à la seule pensée de ce temps. Et c'est une joie céleste aussi pour vous qui vous rend
heureux, cette seule pensée de l'imminente époque de la PAIX éternelle. Mais les anges se
réjouissent en particulier de ce qu'ils auront à infuser en vous un joyeux tournant, et à vous mener
dans un état de bienheureuse émotion.
Ô chers Enfants, prenez-vous, comme vous avez l'habitude de le dire, le cœur entre les
mains, et soyez de bon esprit. Si vous n'avez personne au monde qui vous aime d'un véritable
amour, approchez-vous alors de certains qui sont eux-mêmes pas vraiment aimés, et remplacez
auprès d'eux, le père, la mère, d'un amour en double mesure.
Réjouissez-vous et jubilez dans votre cœur, car bientôt vous Me verrez et alors vous sentirez
du cœur et de la main, c'est-à-dire de tout votre être, si vous êtes aimés et combien vous l'êtes. Ne
versez pas des larmes de douleur, parce que le Père veut voir dans vos yeux briller seulement des
larmes de joie.
De vos cœurs, il faut que soient éloignés tous les doutes, si vous croyez que JE SUIS CELUI
qui vous manifeste tout cela au moyen de Mon Instrument.
MOI, LE SEIGNEUR, JE SUIS VOTRE DIEU
MOI, LE PERE, JE SUIS VOTRE BOUCLIER
MOI, LE CREATEUR, JE SUIS VOTRE BONHEUR !

Les cœurs qui M'aiment aspirent après Moi en soupirant, et Je ne veux pas vous laisser plus
longtemps soupirer. Cependant le Père vous dit : "Gardez-vous purs, ô Mes petits Enfants ! Restez
bons et fidèles, car pour vous J'ai volontairement répandu Mon Sang ! Pensez que Je vous tiens
continuellement embrassés, afin que vous ne tombiez point dans les ténèbres de la nuit éternelle. Je
suis pour tous également le Père, et enfin Je vous étreins tous sur Mon Cœur Paternel.
AMEN !

- 12 février 1888 -

POUR QUE VOUS NE TOMBIEZ PAS COMPLETEMENT EN PROIE AU PECHE !


Je vous ai montré ce que sont le péché et la perdition. Restez donc attachés à la vraie vie,
parce que celle-ci, c'est MOI qui vous l'ai donnée. JE SUIS MOI-MÊME LA VIE.
La vie sur ce monde ne vous a pas encore offert beaucoup de jouissances qui vous aient
satisfaits. Moi par contre, Je veux offrir contentement et satisfaction à votre esprit, à votre âme et à
votre corps en abondante mesure. Et Je veux Moi-Même vous conduire hors du pays de l'affliction
et de la fourberie, parce que Je vous aime.
Et par amour, J'ordonne et Je guide. Et pourquoi est-ce que Je vous dicte tout cela, si ce n'est
par amour ? Mais on peut aussi Me demander, pourquoi Je vous aime aussi intensément ? Parce que
vous, ô hommes, vous êtes comme la résultante finale de tout développement sur la Terre, vous êtes
l'honneur du Créateur; parce que vous qui aspirez à M'être proches, vous ne L'avez pas renié, mais
bien plutôt vous LUI avez renouvelé vos pensées dans la joie et dans la douleur. Vous ne L'avez pas
abandonné, mais bien plutôt vous L'avez suivi d'étape en étape, même par la dure voie qu'Il vous dit
de parcourir. Vous ne fûtes pas orgueilleux, mais modestes, et vous avez tenu cachés dans votre
cœur lui et Sa Parole.
Tout Mon Amour vous appartient donc, mais Je dois y mettre un frein. Déjà maintenant Je
montrerais au monde entier combien Je vous aime, mais le monde à son tour ne ferait que vous
préparer des luttes inutiles, qui pourraient vous causer du dommage, étant donné que les sentiments
déjà hostiles envers vous, s'aggraveraient alors encore plus. Mais placez tout en Mes Mains, et vous
ne resterez certes pas les mains vides.
Qu'en serait-il de vous si JE n'avais pas agi comme Je le fais ? Jetez loin de vous tout souci ;
soyez Miens dans la confiance, Miens dans l'Amour, Miens dans la vie et Miens dans la mort quand
vous quittez la chair que vous portez, afin que Je puisse vous aider à vous alléger de son poids.
Mais veillez par vous-mêmes à la tranquillité de votre esprit. Je vous le répète : *SACRIFIEZ-MOI
TOUT*.
Prochainement, Je vous indiquerai en quelques mots ce que vous devrez emporter, puisque
les HEURES sont comptées, et ce que vous ne devez pas emporter ; et bien vite Je montrerai à
l'Univers MON CŒUR, ô Mes Enfants ; quelle grâce est celle-ci, même pour les méchants !
Comment une telle chose peut-elle être comprise par le Ciel et par l'enfer, par les bons et par les
méchants ?
JAMAIS ENCORE, notez-le bien, JAMAIS JE N'AI MONTRÉ MON CŒUR !

Mais maintenant Je veux le faire, afin que même les adversaires de Mes Enfants voient une
fois comment Je récompense ceux qui M'ont saisi de toute la force de leur amour humain, même en
ce monde aveugle, sourd, mort et vide d'amour. Que la Bénédiction soit sur vous, les bons, sur votre
amour et sur votre action ; et que la Bénédiction soit sur vous dans les temps difficiles, afin que
vous puissiez les traverser tranquilles et sans angoisses.
Ô Mes enfants, vous êtes heureux, au point que les anges vous envient Mon Amour qui vient
à vous. Et pourtant Je ne peux rien aimer et personne autant que vous.
Aussi, quand vous viendrez dans le Nouveau Royaume, le CŒUR resplendira encore et vous
annoncera une grande joie. Tant que vous vivrez, vous le verrez resplendir ; si par la suite Il vous
apparaîtra plus ou moins lumineux, cela dépendra de la façon dont vous vous trouverez par rapport
à MOI. Mais quand vous en partirez, ses rayons disparaîtront ; car alors il n'y aura plus aucun motif
de les faire resplendir. Alors JE ME trouverai près de vous. Donc, pour cette raison, soyez contents
dans l'Amour.
- 13 février 1888 -
CROYEZ AUSSI FERMEMENT QUE MOI, LE SEIGNEUR, J'AI DONNÉ MA VIE!
JE SUIS LA VIE, et en dehors de MOI il n'y a aucune vie, mais bien uniquement la mort.
Comme votre sort serait triste, dès lors que Moi, par exemple, Moi qui suis la VIE, je ne ferais plus
attention à la Terre, à cette tanière du Malin, où vous demeurez maintenant ! Ah! Malheur, malheur
à vous, malheur à la Terre et malheur à tout ce qui se trouve sur Elle.
Mon Cœur paternel pleure sur le monde actuel, comme autrefois I1 eut à pleurer sur
Jérusalem. Je veux cependant Me consoler, parce que bien vite arrive le temps où Je viendrai pendre
Mes Enfants pour les conduire au lieu où finalement ils se sentiront heureux.
Chers Enfants, regardez ici vers Moi, qui suis votre bâton de voyage sur lequel vous pouvez
vous appuyer pour arriver en sûreté et sans dommage au lieu que déjà depuis longtemps J'ai préparé
pour vous.
Actuellement là, certes, ne demeure encore aucun homme qui porte chair et sang comme
vous. Mais bientôt arrive le temps où entreront là des Africains du Nord, pour arranger tout le
nécessaire pour vous accueillir. Déjà maintenant ils prennent soin de vous. Ils demandent toujours
et toujours à nouveau comment ils auront à disposer ceci et cela. Avec eux Je communique aussi de
la même façon qu'avec vous.
Ils croient trouver des lieux incultes et déserts qu'ils auront seulement à soigner ; mais ils se
trompent grandement. Mes serviteurs (les anges) ont déjà tout disposé afin que, tant à ces Africains
qu'à vous, il ne manque rien. Vous auriez raison certes de murmurer si à votre arrivée vous deviez
trouver tout à l'état sauvage ; mais, Moi, Je ne veux pas une telle chose.
Vous devez avec joie et allégresse vous en aller d'ici et faire là votre entrée. Notez bien tout
cela. Ce que vous abandonnez ici, vous le retrouverez là plus beau et plus convenable car telle est
Ma volonté. Cependant vous pensez souvent : "Mais, ô Fère, il est certainement très bon que Tu
veuilles nous conduire ailleurs et nous sauver. Cependant nous sommes attachés à nos habitudes, à
nos systèmes d'accommodation, etc. . . En ces conditions il nous manquera ensuite beaucoup de ce
qu'il convient et que nous estimons indispensable.
"Nous croyons qu'en nous allant nous aurons la sensation de ceux qui sont restés sans
maison à cause d'un incendie, et qui dénués de tout, doivent se construire une nouvelle demeure. Par
où pourrons-nous commencer, qui donc nous aidera à sortir de l'embarras ?" - Si toutefois vous
pensez vraiment ainsi, Je dois vous dire que vous êtes sots et mesquins !
Certes, au commencement, vous ne trouverez que des charnières aptes à un premier refuge.
Puis ensuite, il sera de votre devoir de vous édifier de bonnes maisons selon vos goûts et vos
intentions, afin qu'il ne vienne pas à vous manquer d'occupation et de travail. Les chaumières seront
disposées de la manière suivante : selon le nombre des membres de la famille, dont le nom de
chacune figurera sur la porte de la cabane, il y aura le nombre déterminé de lits bien arrangés.
En chaque chambre se trouvera une grande table et dans les chambres des femmes
également une table pour coudre et une pour la toilette, mis sans aucune chose inutile, et seulement
pourvue des objets nécessaires à la propreté des cheveux et du corps. Dans les pièces des hommes il
y aura pareillement une semblable table. En chaque chambre il y a aussi un lavabo, et c'est Ma
volonté que les femmes ne partagent pas toujours les chambres des hommes. Sont également
disposées les chambres pour les enfants, où doivent rester séparées les filles des garçons, chacune
avec son lavabo.
Vous trouverez de hauts fauteuils de jonc tressé avec des coussins rembourrés, et des
armoires commodes pour y garder vos autres choses nécessaires à la vie. Je Me donne tout
empressement pour vous rendre, à tout point de vue, contents et heureux, les salles à manger ont
une entrée particulière du côté de la cuisine, dans le but que l'odeur des aliments ne corrompe pas
l'air des chambres à coucher et des salons. Les salons ont à servir pour recevoir vos hôtes, qui
seulement en cas de nécessité pourront être reçus par vous dans les chambres à coucher.
De même vous ne devez pas prendre vos repas en commun comme les spartiates, parce que
les repas en commun finiraient par devenir de longs et grands banquets. Chaque maîtresse de
maison doit elle-même faire cuire pour les siens ; les denrées alimentaires seront à cet effet livrées à
la maison.
Le devoir des hommes cependant est de vaquer à des choses bien différentes. Durant le
Règne des Mille ans les femmes devront également, comme dans les conditions actuelles, prendre
soin des petits enfants et éduquer les jeunes filles, enseigner la jeunesse et de toutes leurs forces
chercher à répandre en elle la semence de l’amour et de la vertu. On doit tenter d'atteindre le but,
non avec des exemples aptes à inspirer l'épouvante, mais bien plutôt, avec amour, en leur parlant du
Père céleste et de l'amour pour Lui.
Que les femmes assurent tous les travaux domestiques, c'est dans l'ordre des choses. Que
l'on se soucie seulement des variantes dans le travail. Elles peuvent s'exercer en partie
physiquement dans les travaux de maison, et en partie spirituellement en se consacrant à l'éducation
des enfants, et en visant à la perfection spirituelle divine.
Le travail des hommes sera au contraire traité verbalement, car ici, on devrait s'étendre en
trop de détails pour les mettre tous en lumière. Puis il y aura à exécuter aussi de gros travaux qui ne
peuvent être menés à bien par les femmes, comme par exemple : nettoyage couplet de la maison,
pourvoir aux bains, et autres choses encore.
Cependant il sera pourvu à tout dans ce cadre ; en outre, comme vous pouvez le relever de
ce qui a été dit plus haut, chaque famille vivra chez elle, indépendamment, mais dépendra
cependant en partie des autres familles, et ce afin qu'aucun litige ne vienne menacer la tranquillité
entre vous. Ce sera une vie pleine de joie. Moi, le Père, Je demeurerai parmi vous et avec vous Je
Me réjouirai quand Je verrai la joie de vos cœurs. Je vous promets d'ailleurs de vous rendre visite
souvent si vous conformez toujours vos œuvres à Mon Commandement. Amen !

- 15 février 1888 -
AVEC JOIE POUR VOUS EN SACRIFICE
Oui, Mes chers Enfants, Je suis avec joie prêt à n'importe quel sacrifice, comme J'accueille
aussi n'importe quelle offrande, ou sacrifice, que vous Me présentez à Moi votre Dieu et Seigneur,
ou bien, ce qui est la même chose, n'importe quel sacrifice, ou offrande, que vous faites au bénéfice
de Mes autres Enfants.

Qui fait le bien, ou mû, se dispose à vouloir faire le bien, sera récompensé par Moi soixante
dix sept fois soixante dix sept, afin que lui soit remboursé en mesure abondante tout ce qu'il aura
fait pour Moi et pour les Miens. Je vois tout, et c'est pourquoi, Je Ii. - aussi dans vos cœurs. Je sais
tout, et Je bénis tout ce que vous faites.

Et maintenant Je veux enfin vous décrire en détail quels objets vous devez prendre avec
vous quand vous aurez à laisser votre demeure actuelle.
La première chose que Je narine c'est:
-lunettes de toutes sortes et de toutes qualités. Je dis ceci pour que chacun soit muni de
lunettes pour le voyage.
Et maintenant J'indiquerai ce que vous devez prendre dans votre valise, pour que vous
puissiez vous faire une idée de la taille qu'elle devra avoir. Au transport de cette valise pourvoiront
vos guides, c'est-à-dire, Mes anges.

Que les dessinateurs et peintres qui se trouvent parmi vous se munissent d'un cahier de
croquis, de crayons, de couleurs, d'une petite chaise portative. Que les musiciens portent leur
instrument avec eux, à condition qu'il ne soit pas trop grand ou impropre au transport. Que les plus
anciens parmi vous se procurent des vêtements ou des vestes épaisses. Les femmes feront bien de
prendre un châle léger ou un foulard de tête, ou bien un voile, parce que les cheveux longs des
femmes souffrent facilement, s'ils sont exposés à l'air du soir; les hommes quant à eux, auront un
chapeau léger ou bien un béret. Des gants ne sont pas nécessaires; tout au plus que l'on prenne ceux
de fil ou de soie que les faines apprêtent elles-mânes.

L'homme, en général, ne doit pas porter de gants, sauf dans le cas où il les faut pour
se défendre des grands froids; donc, il n'en a pas besoin. Quant au linge, pour l'homme, la femme et
l'enfant, que l'on porte deux chemises pour chacun dans la valise, et une propre sur le corps, et l'on
dit la même chose pour les caleçons. les cols des haires doivent être attachés aux chemises. fen
chemises des heures peuvent être de couleur, celles des fermes doivent être de tissu blanc. Chaque
femme peut certes prendre pour elle un foulard; pour les hommes, qu'ils aient un vêtement complet
ordinaire ; de même pour les femmes; le tout de couleur sombre; et là de même, en ce qui concerne
les robes des femmes: elles devront être confectionnées d'étoffe foncée, car, durant le voyage, il
manquera le temps pour le lavage des étoffes blanches. Pour les chaussettes, il faudra disposer de
cinq paires dans la valise tandis qu'une paire sera aux pieds.
Que les chaussures soient bonnes, mais légères, afin qu'elles ne vous soient pas une
surcharge pour la marche. Les femmes feront bien de prendre en quantité suffisante, du fil, des
aiguilles et des boutons, et des rubans, afin que si les hommes viennent à manquer de quelque
chose, elles soient prêtes à arranger et à raccommoder. De cette façon est cimentée l'union entre les
familles. En ce qui concerne les peignes, les brosses et le savon, il n'est pas nécessaire que vous en
portiez avec vous, car ces choses vous seront données par Mes serviteurs. Dars la valise devront
aussi trouver place deux serviettes et aussi douze mouchoirs de poche, afin que sur ce point il ne
vous en manquât point et que l'on puisse toujours en prendre des propres.

Quant aux livres, portez avec vous si possible:* L'histoire de Mon Enfance* et
*L'Apocalypse *.

-16 février 1888


Que chacun prenne un chapeau selon son propre goût, mais qu'il ne soit orné ni de plumes,
ni de fleurs; un ruban simple suffira. Un robuste parapluie, pas de couleur trop claire, qui puisse en
mâle temps vous servir d'appui, complète ainsi votre équipement. Et voyez à ne pas oublier de
prendre sil. -, si un bol ou un verre, selon que vous en êtes fournis.
MAIS, DE FACON PARTICULIERE, CE QUI EST LE PLUS NECESSAIRE DE TOUT,
C'EST DE ME PORTER, MOI, DANS VOTRE COEUR, AFIN QUE VOUS N'ALLIEZ POINT
EN PERDITION, OU NE DEVIIEZ POINT DU SENTIER.

0 Mes chers Enfants, vraiment quelle ne sera pas la joie quand nous vous verrons là-bas,
dans le lieu de la Paix ! Avec combien de joie alors se salueront là les connaissances et les amis !

VOUS SACRIFIEZ SEULEMENT LES FUTILITES DE VOTRE VIE TERRESTRE.


Que sont les futilités de la vie ? Eh bien, c'est tout le superflu sans lequel vous pouvez très
bien vivre dans votre nouvelle patrie où Je vous conduis. Les vêtements des femmes ne devront pas
être selon la mode du jour, mais bien plutôt selon le goût naturel, c'est-à-dire: simples dans la
couleur, simples dans la coupe et simples dans la disposition des diverses pièces.

Je suis certain, ô Mes chers Enfants, que si vous aviez même un seul pressentiment de
ce que tout sera ô combien beau dans le pays de la Paix, malgré toute la simplicité, déjà
maintenant vous laisseriez tout tomber et vous planteriez tout là pour Me suivre sitôt ; riais aujourd'.
hui vous ne savez pas CI ! Avec un immuable amour je pense à vous tous ; pensez vous-aussi
toujours à MDI, et offrez-Nbi en sacrifice les séductions mensongères du Malin.

A Mes yeux cependant vous êtes toujours beaux, à condition que vous soyez de coeur pur, et
que vous aimiez le Père canne I1 vous aime.
AMEN !

ENTF~E-' DANS LA PATRIE = 1=


F
EN ME TENANT PAR LA MAIN
!
Comprenez-vous ce que veut dire: Pouvoir entrer dans le Pays qui appartient au Père ?
A votre Père, qui veut vous y conduire et veut vous guider Lui-Mine en tant que Chef
Suprême,
en partie visible et en partie invisible de l'Eglise, de l'Enseignement, de l'Amour et du Peuple
? C'est pourquoi, ô Enfants bien-aimés, jetez loin de vous tout ce qui peut vous causer trouble et
pesanteur, et ce qui peut vous occasionner des soucis et des tracas, puisque c'est Moi- qui ai
assuré la charge d'avoir soin de vous dès que Je vous ai dicté ce * Lien du Ciel *. Ne vous faites
donc pas de soucis:* La Patrie vous appelle *-Réveillez-vous de votre léthargie et pensez:
NOIRE PERE NOUS APPELLE ! Au loin donc, tout ce qui est désagréable. Nous voulons
tendre la main au Seigneur afin que, conduits et guidés par Lui, nous puissions vite atteindre la
porte de la Nouvelle Patrie.
La petite secousse de 1'émotion dont vous fûtes frappés à la lecture de la façon dont
se dérouleront les j ets ne vous a pas fait de mal; et cette petite angoisse dissipe ce que
l'on appelle les lacets qui vous retiennent encore unis à ce qui vous apparait agréable et commode.
Si vous pouviez vous faire une idée claire de ce que sera le Nouveau Royaume, en vérité, vous ne
seriez pas si préoccupés pour les bagatelles que vous devez abandonner ici. Cependant écoutez: les
peines et l'inquiétude de chacun prendront fin dès qu'apparaîtra MJN =, ce dont tous pourront se
réjouir à volonté. AMEN !
MAIS AUSSITCIT ENSUITE VOUS DEVEZ AUSSI ETRE FRETS AU COUP !
Ne vous inquiétez pas, il ne vous arrivera rien, parce que vous êtes surveillés par Moi
et par Mes serviteurs. Cependant, tous ceux qui vivent dispersés, loin de la famille, à
l'apparition du Coeur, doivent revenir, afin que tous soient le plus possible réunis quand le coup
arrivera.

Moi, le Seigneur, J'aurai soin que vous, ainsi que les osons eù vous d--rj--urez, n' ayez
pas à recevoir de notables borna es. mî~is l'ivraie qui y demeurera au tarins de la secousse,
courra d'épouvante et sera appelé à Moi afin que vous puissiez sans être inquiétés et sans soucis
communiquer avec ceux qui restent. Et maintenant réfléchissez carme il convient au privilège dont
vous jouissez par rapport aux enfants des ténèbres. Car vous savez déjà à l'avance ce qui doit
arriver; il est donc plus que logique que vous puissiez rester tranquilles et vivre sans soucis, vous
sachant, vous, protégés par votre Père JESUS !
PRIERE ET REMERCIEMENTS 0 DOUX ET BON NOM DE JESUS,
NOUS TE SACRIFIONS TOUT VOLONTIERS; SEUL TU RESTES NOTRE BON PERE
INDULGENT. NOUS T'AIMONS ET TE VENERONS, CAR TU ES NOTRE DIEU ET
SEIGNEUR.
0 NOTRE PERE, PROTEGE-NOUS, AFIN QUE, SELON TON SAINT DESIR, IL NE
NOUS ARRIVE AUCUN MALHEUR.
SOIS AVEC NOUS, MAINTENANT, ET EN TOUT TEMPS ET POUR L'ETERNITE, ET
QUE NOTRE REMERCIEMENT SOIT ACCOMPAGNE D'HUMILITE ET DE SAINT AMOUR.

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