CST ERR RTM @ JACQUELINE BISSET CNM H ay YL URS Te eCHARLOTTE RAMPLING a4 ‘ ais = i I Hf ‘i Coa my Po acta, sd jas:JESS FRANCO YE SUIS UN OBSEDE’ Le film frangulen se refuse @ donner dans les flous pastélisés de l'esthétisme bourgeo's. Franco aime’ trop los = femmes-femmes = pour saciifie’ au plan fixe dans lequel gigote ‘a » cre: vette» anguleuse 2 la moce, faussement dénudée et pseudogervarse (suivez mon maigre regard Yers D. Hamilton ov . Kristel) ‘A cheque fois. la caméra de Jess Franco se débride follement devant la mise nu de lactrice sllo entamo la danse. du zoom qui mime le = ga vaca vient « du dire. sexusl. Elle découpe les corps offerte, créant un effer de vertige chez le spectateur. La joulssance du metteur en film crave 'écran, Ssborde dur le spactatour. I Tul communiqua un moment érotique fort qui dépasee de loin le mo: fotone et simple plaisir des yeux. Sans doute & son insu (qui sait?) il falt appel & une sexuclité plus secrete, plus enfoule, bref, & Uhistolre sexuelle personnelle du spectateur et non aux criteres ominants qu! tentent de nous’ mettre dane la meme galére dun sexe bourgeois indigent. ‘Ses films déroulent un réckt apparemment classique qul fait fi de toute morale : les personna ‘ges rront de cesse que de réalisere desir sexuel qu les agte intérieurement et qui les menent inéluctablement a leur propre mort. Tous les soBnarios frangulers ont une résonance sadienne realisation de linceste’ pere-ile (+ Eugenie»), pauvoir politique ebranié par le desir sexuel des révolutiomaires. (- Quortier de Femmes), sacrifices religieux au sexe (+ les Innassouve »), gastro: ome en chair humaine (+ La Gomesse Perverse »), etc Dans la longue montée érotique de ses scénarios, Jess Franco nous mortre voluptueusement des femmes nues dont le corps gnéreux évolue avec alsance st ou le peut pli au ventre nest plus tun probleme... I raison de ne pas avoir peur de consacrer dix bonnes minutes aux amours cou} bles de Karin Field ot de Britt Nichols detallges dane - Les Demora -, ou a la eourea, morta Alice Amo et de Lina Romay, nues dans "le de la « Comtesse perverse » Et, slore cue depuis un an Houriesent sur nos écrans drotiques les traitements de choc de tous les problémes senucls (ol la psychanalyse sert souvent de prétexte au délie des metteurs en soane’ peeudo-dsfoulement dels morate tradiionnelle), il faut s'appeler Jess. Franco pow éviter igs ‘souells de cette mode. il suffit avoir vu « Sexualité spéciale » (Vampires Lesbos). pour voir Sclairer toute Touvre franquienne comme une interrogation di sexe du lou méme do la psycho nalyse ! Britt NIN A Karin Field et Jess Franco durant le tournage du film < Les Démons >.JESS FRANCO Da ©. — Comibien de flms tournez vous par an? Srcth, Parfots plus de dows. Doris Thomas dans ¢ Les Démons >. ‘©. — Comment les produisez JEM. — Je n'ai jamais eu assez de frie pour les produire_molmeme. Jai fait plusieurs tentatives, ces films ‘sont restés ‘nachevés. En redle géné- ductour me propose je lul sournets plu: | | rale, quand un pr | de turner pour Stoura,projts, I iak aon” cho, et | parce que j'aime le cinéma par dessus Boutiee rare qe fe retune 0 tie | shin ule Slot aco | tons TSS citncuey suet que sol fe budget. %.— Comment tos organioox JEM. Bion sir ca dépond du producteur. J'ai pu. préparer certains filme pendant plisieurs ‘semaines, los diriger’ librement. Pour les. autres wais juste un synopsis de deux pa- ges, Improvise Tavant-vielle d'un tour- | age effectue avec des comédiens gj2 engages {done en nombre précis Lina Romay dans. ‘¢ Juliette.» (ie derni film de 4. "Franco. > Field et hes Démonss Karin Britt Nichols dans ~