Sei sulla pagina 1di 3
@Lentretien Othman Ben Arfa, PDG de la STEG « La STEG et les énergies renouvelables > La Steg n’a pas attendu I’explosion du prix du carburant pour opérer le nécessaire redéploiement vers d'autres sources d'énergie renouvelable. La compagnie nationale a anticipé la folle ascension du brut et engagé un vaste programme de production d’énergie de substitution. Le solaire y figure en bonne place, mais la compagnie a signé de fort belles réussites dans I’éolien, Dans ce secteur a forte espérance, M. Othman Ben Arfa, Pdg de la compagnie, investit et seme a tous vents. L’homme a la conviction chevillée au corps. I persiste et signe et s'empldie contre vents et marées a transformer les forces de la nature en énergie plus propre et moins cofiteuse en devises pour le pays. Et il y parvient de fort belle maniére. vVEconomiste Maghrébin : Pouvez-vous nous donner un apercu du développement des énergies renouvelables & la STEG ? v Othman Ben Arfa :Lastesn'a pasattendu la hausse des prix du pétrole poursiintéresser aux énergies renouvé= lables ou la maltrisede "energie dune maniére générale En effet, ayant, depuis sa création, prisconscience delarareté des ressour- ces au niveau national, Pentreprse n’a ‘pargné aucun etfort pour exploiter au mieux les ressources disponibles et mai~ triser a facture énergétique. D'uncertainpointde vue, cettesitua~ tion de déficit a été salutaire pour la STEG, puisqu’elle a été al’origine del'émergence ‘une certaine culture fondée sur Ves- prt a¥économie et la recherche perma~ nente du moindre coat pour la collecti- vité. Depuis toujours, le souci premier ayant gudénos orientations et nos choix techniques été de trouver les solutions lesmieuxadaptées pour mieux économi~ sernos ressources et les develope. Aish, lacréathvté toujours éte'une des pre- miéres qualités de notre personnel. La STEG a, depuis les années 60, joue 28 L'Economiste cu 16 au 30 Juillet 2008 tun role plonnier dans le développement ‘du gaz: exploitation du gisement de Jbel Abderrahmene, puis, a partir de 1972, recupération du gaz fatal du gisement EI Borma qui était auparavant bralé & latorche, puis construction det'usine GPL de Gabes quia permis ’eviter rimporta~ tion de quantités importantes de GPL, et qui ne cesse de se développer jusqu’a aujourd'hui... Dans le domaine des énergies renou- velables, les efforts de la STEG se sont, en premiere étape, concentrés sur le développement de I'hydraulique avec laréalisation de grands barrages, dont ‘nous citerons la centrale de Sidi Salem, de 32 MW de puissance, construite au courant des années 80. Cest a la fin des années 80, avec la saturation dessites hydrauliques et suite ‘aux développements technologiques rela tifsalafliére éolienne, lapromotion des energies renouvelables étant une prio- rité absolue, au niveau de la maitrise de énergie et de ta réduction des émissions @’oxydes de carbone, que la STEG com~ mencea s'intéresser a cette application, Dans ce cadre, de larges campagnes de mesures de potentiel éolien sont menées sur plusieurs sites en collaboration avec ‘autresinstancesnationalesetinterna~ tionales. C'est ainsi que la STEG a engage, depuis les années 90, un programme ambitieux de développement de l’éolien qui commence par la réalisation d'une premiere centrale a Sidi Daoud/ El Haouaria: au Cap Bon, inaugurée parson Excellence ‘le Président de la Republique Monsieur Zine EAbidine Ben Alte 180ctobre 2000, avec une puissance Initiale de 10 MW et qui a été portée 455 MW aujourd'hui, suite a deux extensions successives Enfin, un important projet est en cours: de realisation, celui des centrales éolien- nes de Kchabta et Metline qui vont tota~ liser une puissance de 120 MW et dont le contrat a été récemment signé pour un prix éolien de 1384 euras te KW installé. Pour réaliser le projet, la STEG a bénéfi- cié d'un crédit d'aide au développement 4 des conditions trés avantageuses. Les conditions du projet ont permis d’obte- nir un prix de l’électricité largement compétii par rapport & ceux pratiqués dans le domaine et sensiblement plus bas que ceux qui auraient été obtenus avec un crédit commercial. Grace au programme en cours de réa- lisation,lapart de "éolien dans produc tion nationale d'électricitésera de 4% en @ Ventretien 2010, ce qut représente une part impor- tante quand on sait que celle-ci est de ordre de 3% en Europe et qu’elle r’at- teint pas 1% en Amérique du Nord ,étant signalé que la production éollennenerepré- sente aujourt hui qu’environ 0.6% de lapro- duction totale d’électricité dans le monde. Nestanoter que les projets de rexten- sion de Sidi Daoud, ainsi que ceuxde Met cet Kchabta, ont étéretenus par 'autoité dést- ‘anée pour étre inscrits dans le mécanisme de développement propre. Nestprévuque le projet produise 400 ‘GW énergie électrique /an,ce qui équi- vvaut dla consommation en électricité de pprés de 300 000 foyers. L'ensemble du programme éolien permettra, & partir de 2010, e’éviter lerejet de 270 000 ton- nes de C02 par an et d’économiser 130 (000 tonnes équivalent pétrole par an, ce ‘quireprésente pratiquementla consom- ‘mation en gaznaturel de la quasitotalité ‘des ménages turisiens aujourd'hui, cect sans oublier 'apport du programme du point de vue de Vintégration de Vindus- {rie locale dont le taux dépassera 30% pour les projets en cours. Per ailleurs, tout enréalisantson pro- pre programme éotien, la STEG est en train d'ceuvrer activement & encoura~ gement desindustriels& produire 'éolien our subvenir leurs propres besoins en électricité. Ainsi, dans le cadre d'une réglementation en coursde préparation, iNest prévuque lesindustriels tels que les cimentiers, qui installeraient des unités éollennes pour satisfaire leurs propres beesoins, seront autorisés & vendre I’ex- cédent dla STEG, & concurrence de 30% der’énergie produite.Deméme,au cas oii les installations éoliennes seraient éioi-

Potrebbero piacerti anche