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SIHKe) Ices ANTIQUE ea ee DOSSIER INSTEON IL NTL PORTFOLIO OT ere Acai eee i NORMANDIE AL =e. Ane ttl1 VIEUX-LA-ROMAINE SOMMAIRE 1°22 Novembre-Décembre 2005 4 ACTUALITES : EXPOSITIONS, COLLOQUES, LIVRES A LIRE DOSSIER : ASTRONOMIE ANTIQUE De tous les hommes qui tournérent leurs yeux vers les astres, les Grecs furent les premises & y ehercher des regles et des mécanismes réais por la ‘science ls ont jet en cela, les fondoments de 'astronomie modeme. ‘Découvrez, dans ces pages, cette formidable eventure scientifique. ‘14 Hult slecles d’astronomie antique ar un soir clair et lipid, levez Fes yeu au ie, et oubfez tout ce que ‘ous savez. Oublez vos cours de sciences naturelles et tut ce que vous laver vu et li sur les estes. Par Over Henry, DEA sur astrenomie antique. 22 Abréyé d/astronomie antique “Tu sci, cit ArchimPde & Gel, fi de Syracuse, que le monde est appelé parla gluport des ostronames une sphere dont le centre es le méme que (etl de ta tere et dont ke rayon ext fel dla droite plocée entre le cenre ce Teter tcl cle (arceede, UArénare). Par lve Her, DEA sur Tastonomie anique. 26 Ptolémée ou le principe de la mécanique céleste ‘vant. quel éveution copemicienne re venne boueverse a pereption ie FUnvers, les hommes se rleaert au syste, ingéeux mas erone, de Fastoncrne grec Claude Prolémée. Aujournu archaigue le ste de Pickémée a pourtant permis 3 des générations dastologues de prévorr letc‘annoncer es grands phénoménes cflestes. Par Olver Longh. 30 GRANDE GRECE : LE TERRITOIRE DE POSEIDONIA-PAESTUM Si les textes nous livent des informations sur Vhistore de la cté et le point de vue de Vélte, VYorchSologie permet de compléter nos ‘eonnalssances, y comps sur les moins frtunés, ceux qui sont souvent ptivés de témoignage écrit. Por Sophie Mantel et Aiton Poli, docorants ten Histo et Archologie des mondes nciens (Pars X- Nantere), memes Horaires fen bouleversent Ie payzage. ‘Du mardi au dimanche de 10h 18 h ; fermeture les lundis et ls 1 jorvi Lugdunuen, ncissance d'une copltoe retrace 1" novembre et 25 décembve, ‘es premiéres années & aide des résultats tema, r Een | CHEFS-D’CEUVRE PREHISTORIQUES DU PERIGORD Jusqu’au 9 janvier 2006 au musée des Antiquités Paquette grove protone de cea, dal te de chek Magdalen, vrs 13600 ers © nationales a Germain-en-Laye Pann Sexton Pour la deuxitme année consécutive, le musée des Antiquités nationales propose sciences, fables et énigmes de la Préhistoire”. Ce programme, qui mélera Fencontres, conférences, expositions, est congu dans son déroulement comme un le permettant e'aborder la Préhistote de nid ludique, ddactique et sciertifave. Que Fon soit néephyte ou amateur, vse a poset les bonnes questions et & donner des lements de réponse a toute personne interessant a Prahistovre IMfaut rappeler que le musée des Antiquités nationales conserve Tune des plus importantes collections ¢’objets préhisto riques Europe. I regroupe des ensembles Uniques, représentatis des grandes cultures préhisoriques. Cheon, & go Steet ernie ct de Vin Ta Groeten, vet 2560 ort. FC. Ph RM © ean cies Bez, Cheonte, 0 dot Spoule dite a1 potson, oth, Mogi ve 13,090 a ax fc. Poko RMN / © Loe Haron ton perce perroton rnc brsée eux perc ce bens odessa tte te tson, Mapdaéie, vers 13 660 rs x JC Preto RMN /© ok Hanon. © Contact Musée ¢'archéologie nationale Place Charles De Gaulle int-Germain-en-Laye Cedex. Tal. 01 39 10 130, Site imemet : woewumusee antiquitesnationales fe ep Horaies Tous ies ours saut le mardi de 9 hd 17h 15 ; du 1" ma au 30 septembre, les samedi, lmanches et jours friés detOhaignis. RESTAURATION ET AMENAGEMENT DU THEATRE ANTIQUE DE VAISON-LA-ROMAINE Automne 2005 Dans le cadre du Pian Patrimoine Antique lancerent de cite importante campagne de thédtre du début du XX° scl nos jours. Provence:Alpes-Céte d'Azur, le théstre _rénovation. Cette expostion sera intalle dans a galerie antique de Veiorr-Romaine vere objet Nous avions évoquer la création et la du théitre. ‘une restauration etd'un aménagement —fonetionnement de ce plan dans notre Enfin, la Ferme des As résentere une partie sisant 3 préserverle monument et adopter Wate Antque "V1 (octnov. 2003) de Ia commande artistique réalisée par A Faccuell de spectacles et de festivals. Ce Gabriele Provineie. Antique, projet de restauration et demise envaleurcu._Un colloque nteratinalvenda en paalie exposition proite par "Agence Regionale thédtre va permettre d'assurer au mieux le faire le point sur Vactualité dela recherche du Patrmoine Provence-Aipes-Cote d'Azur protection des vestiges antiques, de garanir archéologique en région Paca, et plus } la sécurité du public sans nuire & la précisément sur les questions liées ‘résentation dy ste, de redefines mites amEnagement et dla mise en valeur des ‘du thSdtre &t de réorganise es accés pour les thédires et amphithéatres antiques du bassin Contact: visiteurs, les spectateurs ou les artistes. méditerranéen comme lieux de spectacies. Agence pour le Patrimcine antique - Létude préalable de restauration et contemporains. Organsé par institut de 142 fs Canebitre- ‘laménagement du theatre a été confige 3 recherche sur architecture antique (RAS), 13001 Marsile. Didier Repellin, architecte en chef des ce colloque se tiondra les 23, 24 et 25 Tél. 0497 921380. Monuments historique, et les conclusions novembre 2005 AYespace culture de Vabon- Site ntemet = Permettentprésent de préciser es partis l-Rormaine Inn paleo anigusicory Drisarchitecturaux derénovation de V&dfce, Cet événement sera accompagné d'une Cou : {La manifestation qui doit se dérouler 2 exposition didactique surles diférentes _centact@potrimoine onique.com \Vasonva-Remaine permetira d’offcialzer le campagnes de fouls et de restauration du XVIF COLLOQUE DE LA VILLA KERYLOS - ACADEMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES 14 et 15 octobre 2005 a Beaulieu-sur-Mer {homme face aux calamités “Les séismes de Antiquité entre nature et Samedi 15 Octobre 2005 ‘naturelles dans Vantiquité société”, par M, Berard Bousquet, ‘et au Moyen Age professeur 3 "Université de Nantes “Famine ot pestilence dans I'Antiquité ‘grecque : un jou de mots sur imes/limos", Sous Ia présidence de M, Jean Leclant, “Catastrophes naturales et diplomatie dans par M, jacques Jouanna, Vice-Président de Secrétaire perpétuel de Académie des UAntiquté grecque", par M. Andr6Laronde, Académie des Inscriptions et BellesLettres. Inscriptions et Belles-Lettres, ansi que de membre de Académie des Inscriptions et MM. Jacques Jouanna et Michel Zink, Bells-Lettres, “Témolgnages antiques sure léauacreien’, Membres de institut. par M. [chan Desanges, correspondant de “Flotie antique et marées subites dans Académie des Inscriptions et Bele-Letres. Un apergu du programme concernant __‘TAntigit6 grecque’, par M. Paul Goukowsky, Wantigulté : correspondant de "Académie des Inscriptions \Venciradi 14 cctobre 2005 exBdlessetres, "De Focéan tttysien 3 la Méditerranée les “Le vemblerent de tere “universe!” de 365 phénoménes catacysmiques", parM. Jean apr J-C. : mythe ou réalté 7, parM. © Contact: Dercour,Secréaire pepétuel de Académie Lancel, membre de UAcadémie des Courriel = communication@aib.r es Sciences. Inscriptions et BellesLetres. ARCHEO “QUEL CHANTIER !"” Aux Archives départementales de Laon Le Conseil général de I’Aisne organise une exposition itingrante consacrée a 'archéologie et a ses méthodes. Cette exposition donne un enn apercu des sites majeurs fouillés dans le H département et des découvertes qui ont entichi son patrimoine. Elle invite le public dans le pour mieux découvrir les divers lieux culturels du département et leurs peat: collections. Cette exposition sera également oi présentée au musée I’Arsenal a Soisson du Crna a LURE 3 mars au 21 mai 2006. i Peet) ‘Contact \ Actes parents Ase 2b rue Femand Chis ree 2000 Laon Ce Ree a.0223 246147, ] pace AU CCEUR DU VERRE: Contact L'EPAVE ANTIQUE DES EMBIEZ ata Hererteiary: Jusqu’au 15 janvier 2006 eee au musée des Tapisseries a Aix-en-Provence En 2001 au large de Ile des Embiez, des chercheurs du DRASSM découvrent une épave du Ills. apr. -C. dont le fret était composé de vaisselle, de verre et surtout de blocs de verre bruts. C'est I’histoire de cette Cargaison, depuis la fabrication de la matiére premiére, en passant par son transport et son commerce, jusqu’a la fabrication des objets manufacturés dans les officines de Gaule. VIVRE ET MOURIR A SEGODUNUM Contact 2 aus a Reurgue DURANT L'ANTIQUITE Leteurg- 126 Monts Ta 03 65 707500 Jusqu’au 31 décembre 2005 ora: au musée du Rouergue a Montrozier De juillet & septembre de 14hat8h; as z octebee a jun, de 10h Les fouilles organisées dans la maison de retraite Notre-Dame du Bon Accueil | $75 hsp crue 4nd 19 sont a ‘origine de cette exposition qui apporte un éclairage nouveau sur différents aspects de la vie quotidienne du chef-lieu des Ruténes. 10 GILGAMESH, L’ANTIQUE EPOPEE BABYLONIENNE MISE EN BANDE . Gwen de Borneval et Frantz Duchazeau ont russ la gageure de mettre en images Vane Yique fpopée de Cigamesh, roi srt de la Iggende et de Ihistoie de la Mésopotamie (2600 2. JC) en deux tomes cui suvent lesdeux tapes principales du mythe orginal Gilgamesh, aéant aux deux ters divin, tran «Unk, tourne son attention vers une créat te stuvage, Enkdu, qui ere sur ses terres. Faconné pa es diewx la rite des hommes ‘opprimes par leur ro, celuket doit afronter Gilgamesh pour le réduire. Mais de cette lute enire ces deux ties d’exception, nat ‘une até fort, Tous deux décident ales de pati le congudte de la gloie immortele ‘an recherchant des épreuves dines deux et {qui Gvoquent les travaux Hercule (tome 1 Le tyra, Mais Erkidu meur.Cilgamesh est rerassé parle chagrin tla crante de meurirli aussi I repart en quéte de Iimmorialité dens un Pétiple qui le conduit aux enfrs, puis dans Ln atin enchants et enfin 3 la rencontre de homme qui ayant survécu au Délage orice un songe, et deveru immortel. Pourtant, proche du but, maitre de Pherbe de jouver fe, il échoue, cépossécé par un serpent (tome 2, Leso90. Le-raphisme achuré et coloré mele la fois Lun certain réalisme et une volonté de recréer Une atmosphére propre & suxciter le myth, entre onirisme (multiples songes prémonk- teires) et fantase, Les texts tentent de gar- der le the poetique de Fépopée orginal, dans 505 répétitons et ses grandissements épiques. La forte expressivté de Fimage ren force la puissance du texte etsa réflexion sur le dvin, fami la peur de la mort. Asi, Vadaptaton de Feeuvre antique sous la forme dune bande cessine ote la posib- lité au grand pubic de découvrir les ichessos dd premier texte de humarité, cuvte fon- datrice, souvent méconnue par rapport au autres Spopées antiques, Gwen de Bonneval et Frantz Duchaz Gilgamesh, te tran, tomes, Edition Darga Pelsson Plleto, 2004. Gwen de Bonseral el Frantz Duchaceau, Gilgeresh, to soge, tore 2, Edton Dargaud, Poisson Pits, 2005, UNE VERSION MODERNISEE DE LODYSSEE Par sabele Dano sébastion Fearan a librement adapté VOdssée e'Homére dans une tiogie qui reprend les aventures Ulysse etleseréatures ‘ul peuplent son épopée antique en modes- sisant la représantation du mervelleux et en dynarnsant image. Les monsres prennent une inquiétante étrangeté et parol la dimension dune planche entire pour écra ‘er le héos malmené par le destin, Leurvio= lance et leur pertidie sont ferterent mon- trées Les couleurs vives et le raphisme, qui tient parois leu de poster, enforcer la pré= sence du din dont Fermnipresence est sug- gre dans la figuration méme des éléments naturels qui se déchalnent (les vagues émontées sont représentées comme une main qui se relerme sur les vasseaux du heros par exemple) et dans Ia présence des senges cbseisionnals dUWssa, es LVauteur a cependant fait le choix de simp fier la chronologe et dela cérouler de facon linéaire, Cet peut tre dommage, mais ac. ‘ent est mis su le mervelleux putt que sur la complexté ce ia navration intial. Les wos tomes décrivent donc les aventures e'Uysse dans ordre od ies vt Le preriex volume ~ Lo malicton de Poison ~ évoque la fue de Troe et les premiers dangers ; le deuxte me volume - Le chant des srénes - retrace let ranconteesfeminines sécvisants et per- fides; le trositme volume — Le dual des pré tendons ~ relate le retour d"Ubysse chez tl 3 lhaque, Cette Odjasée an bande dessinge ale mite de préventer une version rajeunie des aven- tures Ulysse qui deat séduire un pubic plus jeune et li rappeler les ens Strots ot limplckes entee Homére et nos conteurs ‘contemporsins ~ cindates ou tomanciers — des Epopées galactiques ou fantasies. ‘Sébastien Ferran, Ulysse, Tllogle parve aux Eations Emmansel Proust, 2002-2003-2004, Ta : Lamelédition de Poséidon 2 stechant des scénes ‘3 + Le duol des prdtendants LA VIA DOMITIA DES PYRENEES AUX ALPES Par isabelle Dano a via Domiia, ul reliait "Espagne 3 Fae en parcou: nt a Gaule méi- ale, nous est connue de fegen tres précise grace 2 quatre gobelts atés de Fépoque dAuguste (aussi appelés vases apolinares) et décowverts au XIX" siécie dans la station thermale de Vicario, antique Aquae Apolinares. Ces gobelets, décorés seus forme ce borne mille, décr- vent les étapes principales et les distances de CCadix 8 Rome. Fiere A. Clément revent dans cet ourage sur Whistoire de la via Domi, depuis les exploits du haros Héracits qu, en psteur, est suppose avoir cé son premier tracé, jus ‘qua regne de lulien QV" 5. apr. |-C) pour sui olution tls rnovatons de a voe. Ui naus propose donc de refie le parcours antique des Pyrénées aux Apes en traversant les régions et les sifcles et nous invke & observer les bouleversements histo- ques, tligioue ot archtecturaux percep- tiles su fe trajet. ins, A chaque étape, il Indque les principauc musées et met en valeur les menuments remarquables de Wartiguité3 la Renaissance, dans Fidée que ce ‘chemin es aus un cheminemert de a pen- sect un etoura antique unité que tente de recréer notre moderne union européenne. Ce lve et la fos un guide touistioue, un hide historique tun manifeste pout a suve- ‘garde ds patrimoine et a demonstration dela ‘modernité romaine en maitre de réseaux ro thers. C'est une invitation aux voyages culture. re A. Clément, Le Vie Coma, photogra- Dhles de Plere A. Clément et Henry Ayglon, Editions Ouestfrance, 2005. LES PLAISIRS A ROME “Ce qu fl notre vie ? Les ‘boinc vn, los femmes”, fut écrit sur te marbre un tombeny, Piss volupté ! Nous sommes loin de Vimage sévere dont pitssent trop sou vent es Romins, cantor ‘és dans un le de Kgionnates endurcs ou de pollcen phraseur. Si les débuts furent austéres et dificies, avec Ia conquéte du monde, ils ont pratiquement affimé leur termination & profiter deta ve ‘Séntque, en professeur de morale quiconnatt bien Fame de ses contemporains, nes tro e pas quand il fustige leur appétt de jous- sance + i leur préte une phiosophie assez Goignée de ses préceptes rigoureux = “unique Wii, ces de fie Pte & fa vie ; ‘manger, boite, jour de son bien, cea ces wre, est ne pos oublerque'on est morte. es ours s €coulent, ove achéve son cours Et nous his tons ? Que ser cere sage pusque noire ge re ser pos tcufurs apie aux plas... Tu n'as pint de motrese, point de mignon pour rendre Jolour to matress; cus les mats tu sors le _gosier se. Ce nest pas dvr, est regarder ve Vout. Quéllefle de se consttuerVnten- dant de son herr 1” (Sénique, Lettres & Lucius, 123, 10). Nen doutons pas, le Romain sut gouter les piss Jeor-Nodl Rober, Les pois d Rome, 8d, Editions Les Belles Lettres, Reala, 2005. HISTOIRE ROMAINE ‘Ce manuel aéé publié €2n 1991 et rc sopt fois dans lo collection “Premier Cycle”. Cest une référence en matitre de manuel Giewtation & rnstoire de Rome, tant par sa Conception chronclo- 5 ‘ique et événementie. le et par sa présentatlon des fits et des Sources. Organise en trois partis (des on gines & Empire ~ Rome, maltresie du monde Un autre monde main), complé. 16 do tableaux chronologiques, de carts et plans, dun index et d'un lexique il met en dence la ve peltique, économique et sociale, Hévoltion des mentaltés durant imperomm romanuem qui était constitué de deux mendes, HOccident latin et Orient ‘récovat, clssocés parla suite autour de Rome et de Constantinople Marcel Le Glay, Yana Le Bohec, Jear-Louls Voisin, Histoire romaine, Edtiond PUF, Collection *Quacige”, 2005. HOMO NECANS Le le comporte cing chapites : 1: Saeiice, chasse et ituelfunéra re; ll Loups garous autour du chaveron tri. Pode ; I: Dissolution fete du Nouvel An IN: Anthesténes ; V Cleusis. Cette structure permet 4 Walter Burkert faborder essential des rest des imythes grees; son originalté ext de sort la réflexion ds cadre tractionnel, la Grece is- torque, pour partir dans la préistoire paléo- lithique ; homme chasseu, Uhormme tueur survit ins dans "homme eleveur, et les tes de la Grace historique dos cts ainsi que les imythes qui es sous-endent sont iustration civique, reigieus, sociale, artistique et lité- ‘alte de cette suri. Pari, dans une grande mesure, la cuture occidentale est celle de "Homo Necers. Le sare, le massacre tue d’srimaux, 4 pose comme fondement dela relgion és le début de notre histoire et survit sous des formes spiitualsées dans le dvistonisme, Comment ce phénoméne violent ati acquis le statut de sacré ? st & cette question que ‘ép0rd Homo necans, homme qui tue. Walter Burkert, Homo necans, Ries saci. cielset mythes de la Gréce ancinne, Rett, ations Les Beles Lettres, Collection “VErRé des mythes”, 2008 HIPPONE ‘Congu par une équipe distoiens, carchéo- logue et de conserateus, ce ve présente les ‘ondusens des tudes archologiques ral 605 sur le site dHippone (Annabs, Algérie) danse cate d'une coopération scentique et ‘allure enve la France ot Algérie. Cet ouvrage est fut ’engubies de terrains conduites entre 2002 et 2005, sous la res- pponsabilté de Xaver Delesre, par les Equipes du service régjonal de IArchéo- logie de la direction régjonale des afares culturalles de. Pro- vencerAlpes-Cote aru ot du site Hippone. LIVRES AApIes un rape! du contexte historique antique et médlval, les auteurs proposent, sur la base c'une relecture minutieuse des vestigesmisaujour ~ pour ssentiel sous a direction de Erwan Marec ~ une révision des connaissances acquises concernant le fu, let ville du front de mer, fe thre, la bas que et ses aborts, 1a présenation de ces monuments est com: plete par des synthises ayant trait aux ‘hermes, a vie queticienne, 2 la gestion de eau, la sculpture, aux cultes, aux inscrip- Wons, au monde des mors... aux époques antiques et médiévale, En fin d'ouyrage, une biblographie générale et un présnventare des collections archéologiques concervéee dans le musée de ste ou en dutres eux viennent cbture le volume. Fichement lustre, cette publication scent: fique voulue tres accessible aus granet pubic smotivé, permet d’ouvrr 3 nouveau Fimpor tant dossier archéologique d'Higpone, en vrant une documentation inédite utile pour fe plan de sauvegarde et g'aménagement du site en préparation et pour ia définion d'un rnuveau programme muséographique. He se veut enfin le témoignage d'une expé Fienee réusie de coopération internationale destinge & acter la conservation perenne des vestiges archéologiques et a créer lee imeilures conditions possible d'un dévelop- ppement durcble & parte hippo Regis, ste archéologique majeur du patiimoinealgren ‘pone, sous ta direction de Xaver Deleste, Editions Edisud/tnas, 2005. INSCRIPTIONS LATINES DE NARBONNAISE Le volume I regrou- pe les textes dcou- verts entre Aoste et Je lac Léman, les ins- rien réels, Nous entrons [a dans un des mysres les plus fscinants de la Création, Fimmensité de la cise tance qui sépare ce que nous ressentons des méca- rismes cu monde et leur véalité. Oubliez tout de nou- eau, et vous ferez les mémes erreurs que les Aanciens, La terre sous vs pieds vous semblera def tivement immobile et tout, dans le ciel, tournera autour de vous. Yous pourrez penser & bon droit tre au centre de I'Univers. Personne ne pourra vous per- suader du contre, et, jusau’® Copernic, pratique- ment personne ne tentera de le faire. I aut bien le reconnaitve, la réalité de la situation des choses autour de nous est restée longtemps un secret para tement gard La Torte, 2 nos yeux, n’a done pas Fair de bouger beaucoup. Elle semble d'une immobilté a toute épreuve. Ft pouriant, avec une vitesse de rotation autour delleméme de 1570 knvh a Véquatour, et tune vitesse de revolution aurour du Soleil de 30 kr lle ous entraine en permanence dans une course folle dont nous ne percevons rien. Ce dole mouve- ‘ment, rotation et révolution, est la base de tous les eplacements apparenis des asires du cel Du fait de la rotation terreste, Soleil, June, planétes et ‘oes semblent tourer d’est en cues, dans une course ‘quotidienne autour dun point situé vers le nord. ‘Mais les planétes ont, elles aussi, un mouvement propre autour du soleil, et cette revolution, combinge 2 celle de la Tere, produit trois effets = Premigrement un lent glissement d'ouest en est par rapport aux étoiles, glissement dont la vitesse varie beaucoup (les deux planétes intérieures, Mercure et Venus, font un tour complet du Zodiaque en a peu pprés un an, Saturne met trente ans pout effectuer le ‘méme parcours apparent. Deuxigmement, des “stations (arréts) et des *rétro: gradations” (retours en arritre gui donnent aux courses apparentes des plandies Vespect de lignes droites ponctuées par des boucles) (voir croquis), ‘qu'on enregistre seulement pour les planétes exté- ieures (Mars, Jupiter et Saturn, situdes au-dela de la terre pat rapport au soleil) et qui sont dues aux di ences de vitesses entre Ia Terre et cos derniares. Les autres planétes, Uranus, Neptune et Pluton, invisibles 2 onl nu, n’existont pas pour les Anciens. ‘Toisiemement des mouvements oscillatores entre te haut et le bas dos signes du Zodiaque, dus au fait que les orites des planétes ne sont pas perieitement sur écliptique, mais lggorement inclinées par rapport Tul 1 faut ajouter & cela tout un ensemble de perturba- tions des orbites planétaires dues aux attractions des planttes entre elles, de leurs lunes, du SoleiD, qui pproduisent des anomalies. Voila pour ces quelques précisions astronomiques, tout 8 fait insuffisantes, mais tout a fait nécessaires. Entrons done dans histoire de 'astronomie grecque et romaine. Les Présocratiques Les Grecs nfont pas commencé tous seuls. Les Egyp- ties saient ja passés pa, et avaient ca level téte vers Ie ciel, de méme que les Mésopotamiens Mais, paradoxalement, ce ne sont pas les savoirs astronomiques de I'Egypte qui vont servir de tremplin Sux eileions des Hellenes, mats ses connaissances en arpentage. En effet, ads ls crus du Nl fallat bion dimer le tains quvaucune bore ne pou eit circonscie, tes Egyptiens frent obliges de ailler leurs mathematiques et leur wigonomerie pour calculer les aires et les surfaces. Ce sont ces tra- aux qui servirant los Grecs dans leurs premiers pas scientifiques. Car Fastonomie antique est avant tout Vastonomie srecque. Vune des facettes du “miracle grec’, qui ft hate dans un pei pays et en tre peu de siecle les forrateurs de pratiquement toutes nos sciences, et los inventeurs de esprit qui nous anime encore aujourd’bul. UUnstoire a donné un nom aux premiors scientifiques de la Gréce, les Présocratiques, c’est-a-dire les philo- sophes nés avant Socrate. On peut les diviser en plu- sieurs branches distinctes. La premiere branche est celle des Milésiens, qui tra- lérent 3 Mile, surla cdte ionienne dela Gree, en Turquie actuelle. Le premier denire eux fut Thales, fondateur de Vécole ionienne, qui vécut 3 peu pres centre 635 et 545 av. J-C. Pour étucier les phéno- rménes natuels il futle premier & exclure les explica- tions divines, et es en cela qu'il peu re considéré comme le pre des sciences occidentales. Les choses ‘de ce monde ne sont plus liées au bon vouloir des dlieux, mais a des causes naturelles que observation et étude peuvent permettie de découvrir, Thales sTinéresse autant aux mathématiquas qu’a astrono- mie. Il doit une grande part de sa gloire& son célebre théoreme sur les tangles, mais aussi asa prédiction = peu probable - dune écipse de soleil, un jour de grande bataille entre les Lyiens et les Medes, Ses successeurs les plus connus sont Anaximandre et ‘Anaximene, qui développent des concepts tout a fai ‘houveaux pour 'époque, comme la notion de prin cipe, d'éléments ou diilimité, des instruments dui ‘seront utilisés par tous les autres philosophes de VAmiquite La deuxiéme branche de Fastronomie présocratique ext celle des Pyihagorciens, 2 la fos école scientifique, sede religicuse vénérant les mathématiques, et confré- rie politique dont influence durera toute ’Antiquté. ‘Son fondateur et mare, Pythagore, est fun des hommes, les plus célébres de histoire mondiale. Scientficve de ‘rie et illuminé dogmatique, il est né a Samos vers 5360. On ne salt presque rien de sa vie, sinon quiil a fond une école 3 Crotone vers 530, evil a pris le pou- voir dans la ct et vraisemblablement écrasé sa popu- Intion sous les doctrines et les interdits, avant que la ville ne le chasse avec tous ses disciples I meurt peu ‘detemps apres cette mésaverture, maisle pythagorisme {ui survit sous la forme d'une diaspora répandue dans tout le monde méditeranéen, et sera encore présent et corganisé au temps de Empire romain: Pour les Pythagoricien, les mathématiques sont présentes dans tout, dans lastronomie comme dans la musique, elles sont les garcennes de la vérté du monde, et ur objet de vénération religeuse Les autres branches des premiéres sciences grecaves ont denné encore e’auires physiologues tes connus, comme Parménide, pour qui "Univers est immobile et éternel, et qui fut le premier, selon certains. déclarer la Terre sphérique et au centre de tout, Enpédocle, qu vit dans le monde fe fruit ct combat perpéwel entre VAmour et la Haine, mais) aussi Leucippe et Démocrite, qui inventerent Ia notion datome. Ml faut citer encore Héraclite dfEphése, “Anaxagore et Xénophane, mais les noms sont moins importants que Vesprit de ces premiers travaun. (Ces hommes curieux cherchent dans observation du ‘monde les réponses qu’on allot chercher avant eux auprbs des deux. Leur principale interrogation est la Systtme Homoventrigue Syste excentrique Systéme des épieyeles Dans le syetime hamocentniie, chaque Hlanete() se ove sur {ne sphtve dent le ‘mouvement est inluenc aetoure une sere ‘Fautres spre aux Sess faux sen do {ottion diferent: Dans iat eccrine plane Ps meut le ‘une crcenfernce dont leconve ces! decal par nature veritable de Univers. De quoi estil fait, quelles sont ses dimensions, et que sont le soleil, la lune, les planetes et les étoiles ? Pour la plupart drentre oux, "Univers est sphérique ou en forme eeuf. Par contre, les spéculations sur les talles et le ‘nature des astres changent beaucoup dun philo- sophe & autre, Pour certains ce sont des nuages ‘enflammés, pout d'autres de la terre incandescente, ‘pour d'autres encore des miroirs qui réfléchissent la lumidre d'un astre supréme et invisible. rapport ala Terre 1). Nae Wil heboracs gus les rescceaiuca wee. Daman feat Paina nels onl fates sujurthul laws poste ore x un fercle dont le cena ‘questions sont beaucoup plus importantes, SC {u0 name tour Débarraseées des mythes religicux, ce sont elles qui ce a Tere SOliier Henry. fondent les sciences et l'esprit scientiique. Ces pre ‘mies philosophes ont ainstimprimé un mouvement ‘ui sex parfois assoupi mais qui ne s'est jamais inter- rompu jusqu’'’a 90s jours. Ils sont le socle de nos savoits et d'une bonne part de notre esprit actuel. Les classiques La peiode ‘clasique® de Fhistie de Vasronomie sreeque débute avec Plton et so termine avec la mort d’Aristote, avant que ne commence la période helléistiquo et romaine. Cette tape qu ne dure pas deux sidcles complets est capitale dans l'histoire des ar Chrono BOivier Henry. sciences en général et de Fastronomie en particulier. Les questions changent = Les Présocratiaues cher cchaient a découvrir la nature des asres, les classiques tentent de percer un autre mystére, celui de leurs ‘mouverents. Quels mouvements circulates ot régu- lies peutcon attibuer aux planétes pour expliquer leurs déplacements apparents qui ne sont al circu Jeires, ni réguliers. Il sagit la de “sauver les phéno- menes", Cestadire dexpliquer ce que V'on voit Platon est le premier & poser cette question, qui sera la grande interrogation de Vasironomie antique. Pour les Anciens, le monde céleste est parfait et divin, ne peut étre entrainé que par des mouvernents eux. aussi parfaits. Cette croyance tienda bon jusqu’aux travaux de Kepler au XVIF siecle. Or les planétes ont des d&placements iréguliers dans notre ciel, Les astronomes se lancent donc dans des travaux compli- qués d'empilement de spheres. Sur les traces de Platon, Fudoxe de Cnide imagine un systeme de 26 spheres concentriques interagissant entre elles et ues a des vitesses cliférentes permettant de repto- ‘dure les mouvernents célestes. Mais son systéme est déiectueu, et son successeur, Callippe de Cyzique, le modife et obtient 33 spheres. Aristotetentec’'amé= lore les choses. ajoute encore des spheres pour ari- ver 4 47, mais le systéme “homocentrique” ne par- Yient pas a rendre compte des. phénomenes, cosmiques. Il sera transformé plus tard, mais sa logique perdurera jusqu’ la fin de VAntiquité La période classique est aussi le moment ot les ‘mathématiques entrent en force dans Vastronomie, ppour ne plus jamais la quite, Elle est bien micux documentée que la période précédente. Les Hellénistiques La période hellénistique de l’astronomie débute un pu avant la mort dristote lle se caractérise par un ‘intérét tout a fait inconnu jusqu’alors, de certains princes pour les sciences. arm eu, les plus impor. tants sont les Ptolemées d'€gypte, qui attient les savants de tout le monde connu & Alexandre, en y faisant construire un musée, des écoles, et la fameuse bibliothéque, et en aidant financitrement les travaux scientifiques. Formidable lieu de rencontre ot dTétude, Alexandrie devient vite le principal siége de la science antique ov Ia grande majorité des philo- sophes, des médecins, des mathématiciens et des astronomes viennent s installer et travailler Comme toutes les autres sciences, l'astronomie Cconnaft un formidable essor au cours de cette période. Elle gagne en maturité, et voit une ingérence de plus en plus grande des mathématiques. C'est le temps 00, dans les potmes d’Aratos de Soles, écrits vers 200, les Constellations sont désignées pour la premiere fois par des noms tirés de la mythologie. Crest le temps oi: Eratosthéne calcule la longueur de la circonférence terrestre 3 partir des ombres de deux bitons plantés Yun en Grace, Yautre 2 Alexandrie, et obtient un résultat de 252 000 siedes, soit 39 699 km. soit 301 km de moins que la ciccontérence réelle ! Crest Vepoque d’Archiméde, le plus grand mathématicien cde son tomps, qui tente de représenter le plus grand. rome imaginable, le nombre de grains de sable que pourrait contenir "Univers. EL Cest aussi le temps od un certain Aristarque de ‘Samos imagine que le Soleil est au centre de tout, ‘que la Terre et toutes les autres planétes tournent autour de lui, et que la Terre tourne aussi sur elle ‘méme en un jour et une nuit. Cette conception, atta- ‘quée par tout le monde, 2 pour avantage de simpli fier a Vexiréme les mouvements des asties : Plus besoin de dizaines ot de dizaines de spheres imbri- _quées pour rendre compte des irégularités des dépla- coments eélestes. Une seule orbite par plandte sufit ‘pour tout expliquer. Mais personne n’accepte I'idée de la Terre en mouvement, quand elle paratsiimmo- bile sous nos pieds. Les objections sont autant reli- ieuses que pratiques. La théorie fat long feu, et les ‘quelques astronomes qui parlent d’Aristarque ne le font que pour railler ses conclusions ineptes. Crest, enfin, Je temps d’Hipparque, que de nom- breux historiens appellent le “vrai fondateur de I'as- tronomie’, Actif au IF siéele av. J-C,, il est 'une dos figures majeures de Fastronomie antique. Son souci de précision et la sOreté de ses résultats sont prati- ‘quemant sans égal. Tout ce qu'on sait de ses travaux vient de Pline lAncien et de Piolémée, mais cela est suffisant pour découvrir un prodigieux scientifique. ipparque dresse une table de prédictions éclipses pour les 600 ans a venir et répertorie pres fun millier d’étoiles dans le promier vrai catalogue stellaire de I'histoire. Ce catalogue sembiait définiti- vement perdu, mais il y 2 quelques mois, PAméricain Bradley Schaefer a établi avec certitude ‘que le globe soutenu par la statue de 'Atlas Farndse ‘exposée 4 Naples est une représentation directe des travaux du grand astronome, Hipparque a ausst abondamment étudié les calculs de longueur de l'année solaire, et découvert la préces- sion des éequinoxes (voir croquis), Pour répondre a la ‘question de Platon et “sauver les phénomnes”, il abandonne le systéme des spheres homocentriques et développe les systimes des sphéres excentriques et ‘des épicycles, concus par Apollonios de Perga. Dans Tepremier, le centre des spheres est décalé par rapport 2a Terre, dans le second, les planétes tournent autour d'un axe qui lui-méme tourne autour de notre Terre. ‘Avec Hipparque, Fastronomie parvient 3 une mat Fité qu'elle n’avait jamais atteinte auparavant. Les théories hasardeusos sont éloignées. Seule compte la rigueur des observations et des calculs Les Romains Le monde change, histoire passe, et les Romains Gtendent peu 2 peu leur pouvoir dans toute la ‘Mediterranée, Ils commencent & se piquer de philo- sophie, et s/intérosser aux sciences. Mais leur gene rest pas dans les sciences abstraites. On peut le dire, Rome ne produira pas un seul astronome de renom. Les Latins sont pourtant nombreux & parler des astres, de Lucrece 4 Strabon, en passant par Vitruve ou Pline, et méme de ts grands noms de Vhistire poli- ique de Rome, Cicéron, Germanicus, mais aucun dlentre eux ne fait autre chose que répéter ou résu- ‘mer ce que les Grecs dos généralions antérieures ont dit et écrit. C'est heureux pour nous, qui ne connais- sons certains astronomes anciens que par les témoi- gages laissés par les Romains, mais rien de neuf nest produit en astronomie apres la _mort dHipparque au tr siécle av. -C. Mme les sciences igrecques et alexandtiness/assoupissent pou 2 peu. Le Temps est aux recensions, aux abréyés, aux travaur doxographiques (les histoires des opinions des grands. ‘savanis). Dans toute la Méditerranée, on cesse din= rover en astronomie, 3 une exception pres, car le plus grand astronome de 'Antiquité est encore a naitre. Et ce grand astronome est Ptolémée. Ptolémée Lastronomie est “réveillée” au Il siécle de notre ére par les ravani d'un seul homme, 3 un moment oi plus ren ne semble enrayer son long sommeil.Plokémée nalt vers 100 apr. J-C, tI semble qu'il nat jamais quits ‘Nexancric. I meurt vers 180. Son couvre ost contenue dans trois cuvayes qu nous son parvenus, la Synane Mathématique, plss connue sous son nom arabe *Almagest, la Téraib, et la Geographic. Cete des nie reprend les travaux géographiques o’ratosthene et Hipparque et saccompagne une care du monde, la Térabible est un ouvrage d'astrologie qui fait rle- rence encore aujourd'hui, et |’Almagesie est une somme monumental de ensemble des connaissances et des caleuls antiques su les mouvernents des ase, Eile fait encore parte es lives astronomiques cors- des comme mockernes au début du XD siecle. Avec Prolémée,l'astronomie antique accéde 3 un nouwel Age, une maturité qu'elle n‘avait jamais atteinte avant lui, Prolémée r’échafaude aucune hypothos, il déent par le calcul avec une incroyable précision les trajectoires des astes, en sétendant sur la moinde anomalie, et en dhessant des tables qui peuvent encore &ie utilisées aujourt hui, mime sil a toujours 64 convaincu de la justesse du systéme géocentrique. Ptolémée cite Hipparque dans presque tous ses chaps, 2 tel point aque la question de importance des travaux de Yun dans les ent de autre ne pourra jamais etre wanchee. ‘Ants ui Vastronomie setiole completement. I este encore quelques doxographes et quelques commen- tateurs des philosophes anciens, qui sont pour nous ds chainons important dans [a transmission des vies cet des opinions des grands astronomes, mais rien de plus. Les chiétiens interviennent, et cherchent pat tous les moyens a rabaisser les théories paienes. Is trouvent dans les ouvrages d'asvonomie dexcellents arguments pour tiller les adorateus des faux dioux. Les savoirs se perdent pew a peu. A I'époque ot ‘meurt Ptolémée, le miracle grec est deja fini depuis bien longtemps et les Romains n’ont fait que répéter ses intuitions. Les grands esprits de la Chretients se tourent plus vers la théologie que vers les sciences, tle génie des Grecs s’endort dans les archives de VOccident, Seuls les Arabes et les Perses semblent sen préoccuper, eux qu consarveront et trailront les textes anciens. Lastronomie restera antique jusqu’a Vaube de la période moderne, jusqu’a ce que des esprits profon- ‘dément novateurs, Copemic, Galle, Kepler et autres, reprennent les travaux de leurs lointains pre ‘décesteurs, et changent ttalement notre conception du monde. ‘Olivier Henry, DEA sur astronomle antique 2 Dossier ‘Abrégé d’ astronomie Se : TRY Te eee ee Gélon, roi de Syracuse, que ann eye ral Pplupart des astronomes une err ea eee a nen een cs Ca aera ge te st Cameras eet * le centre de la terre et celui CRT Ma Clee ace UArénaire). fe) mea Yoyons un certain nome de thémes qui nous élaire- ront sur les conceptions que les Anciens avaient du ciel et des ates ‘Cees une évidence qui est tranchée rapidement, cs les Présocratiques, et qui ne sera pratiquement jamais remise en question : la Tere est sphérigue. Elle est spheérique parce que I’éoile polaire (a Gu Dragon, non a de la Petite Ourse comme aujourd'hui) nvest pas & la méme hauteur dans le ciel quand on se trouve en Grece ou en Egypt, elle est pherique parce que lors des éclipses de lune Yomixe terteste a toujours la fore d'un disque et {que seule une sphére projette une ombre ronde quelle ‘que sit la dection de la lumire qu'elle occult I au- dia atlondre le début du Moyen Age pour voir cate cer. titude bamue en bréche, stourne autour delle, Le mode géacentiste ne Connaita pratiquement aucune objection pendant toute Vantiquit personne ou presque ne prit au sérieux. D'un point de vue religieux, le simple doute & ce suit ext déia une forme oimpiéte, mais les principales attaques qu‘eurent a subir les theses d'Avistarque sont donde pratique, presque de “bon sens” : Si la Tore tourait autour du soleil elle rat une vitesse inimaginable qui empéche rit les oiseaux de voler, les navires de naviguer et un «ailloujeté en Var retomberait& des stades et des stacdes ce son point de dépar. De ps, elle frat un brat inva: semblable. Bref, tout, dans observation des choses, clément la mobili terest ; Ia cause fut entenc et on ry tevin plus, part Vexcepaion d’Aritarque de Sames que I semble que les Pvthagoriciens alent été les premiers 3 faire la distinction ente ls és dite “fixes et esp nétes (les “erantes"), qui ont un mouvement propre vers les signes du Zodiaque. Cate démarcation n'est pas aisée 4 eabiir car elle nécessite des observations régu Tires assemies d'un pointage de ces axes, méme rut mentaite. Cos planétes sont Mercure, Venus, Mas, Jupiter et Saturna. Les autres planites de nove systéme solaite, nous Vavons dit, Gant invsibls & cl nu, rex talent tout simplement pas pour les Ancien A trés peu d'exceptions prés, tous les auteurs antiques sont d'accord sur deux points: la Lune est ase fe plus proche dela Tere, ea sphere des éoiles fixes marque la bordure extéme de I Univers, Yorbe le plus eloigné de la Terre, La grosseur de la Lune en ait une excellent cand date au poste de premigee eine de la Terre et Arstote ajoute méme qu'il a vu de ses propres yeux le disque lunace passer devant Mars et acculer cette derniee Tous ceux qui abordent le sujet sont aussi cfaccord sur un Hippongu de Nice, Sakeirages 23 Syeime gover Basmbe 24 ‘autte point: sous la shore des fives tourne Saturn, puis vient Jupiter, plus proche de nous, pus Mas es plandtes extérieures, cesta-ire celles situdes aude de la tere par rapport au soleil, sont toujours placées correctement par les ‘Anciens, Cela sexplique par leur période de révolution ‘2adiacale. Satume est la plus lente 2 revenir dans le ‘mime signe, elle met trent ans, Jupiter yrevient tous les douze ans, et mars tous les deux ans et domi. Si Saturne met autant de temps, Cest, pour les Anciens, qu‘lle a plus de route 2 parcourir et, donc, quelle ext plus él ‘gnée que les deus autes, et ainsi de suite pour jpiter et Mars. Les choses se coment pour les plandies intricures, ‘Mercure et Vénus, parce qu’éant plus proches hy soleil ‘que nousmémes, leurs bites ne sont jamais ts Soi ‘ances de ii (dans e ce, elles le précedent ou le suivent sidcle, celui de §. Nicola di Albanella (Fig. 5, rg), Nous pouvons y voir une amplification de la mainmise des terres pat les Poseidoniates : la posi= tion géographique du sanctuaite de S. Nicola, avan- cobe vers Vest, s0s petites dimensions ainsi que sa datation nous permettent de formuler cette hypo: thace, qui reste pour le moment 2 verifier. Ce serait la, Fig, 6. Cave eteuirase deiaiombe 178 deo nécropde da Govso, Fe ses rp att preg defence ets tone deta depo lanche. pee oicue Aesremives de a Se ee scraile notre avis, le mouvement le plus important pour la lig partes aites congue d'un domaine pls vaste Smuccarhesogique Entre la seconde moitié du V" et la premigre moitié du ‘atonal de Paes IV sacle av J-C., la vie a Poseidonia présente peut- 34 ‘tre un moment de stagnation, od nous rencontrons tun nombre trés réduit de tombes e* d’établissements ruraux et pendant lequel pratiquement aucun grand monument ne fut construit. Ces années de “stagna- tion” marquent en effet la veille de la conquéte de Poseidonia par les Lucanions venus de Varritre-pays, pendant les demiéres années du V sidcle av. J-C. La conquéte lucanienne et I’élargissement de l'occupation territoriale La conquéte lucanienne peut ee saisie uss bien par Fanalyse des sources litéraires, dont Strabon {Géographie, V, 4, 13) principalement, que par examen des sources achéologiques venves des nécropoles. Pendant la derniere décenni du V* Siecle av. }-C. on observe une grande transforma fion au sein des rituels funéraires, La coutume greeque qui consist ne pas distinguer le taut Social ou le sexe du défunt par le matériel déposé dans les tombes, ost remplacée par une autre cou- ‘ume, dite “talique” od ces diférences sont bien plus marquées par le mobilier des. tombes Vidéologie lucanienne transiére la classification sociale de sa communauté au monde des mors. Le phénomene le plus parlant est celui des tombes peines (voir article 6 de notre série). Signe de trand prestige, elles sont réseres a une élite AFFRONTEMENT ENTRE POSEIDONIA, ET SA VOISINE VELIA ass pute [Via ten tte Cant oux Lucariens qu’oux Poseidonates e fralement en trampher, bien qu'elle fer fit infrieure seus le double oppor de Fétendve de on ter. ‘tore et du nombre de es soldat” (Strabon, Geographic, i, 1 1 trad. Fr Lassere, Cotection des Universés ce France, Les Belles Lettres, 1967). Rien neat dans ce passage que ls arontements entre les deux cités alent ou lieu dans la seconde motié ct siecle, mais cette datation reste la plus probable. importance du tertire et du nombre des ctoyens pour la richesse et la force dune Muscons ambular 1B1G. Dag Ort, Pais, et de presque tous les autres spectacles theatraux. Par exemple, c'est la tibia qui “donne des mesures, des ‘rythmes et des cadences variées au mime qui dans” (Aulu-Gelle, Nuits Altiques, 11,12). Cette fonction rythmique allait ensuite etre renforcée par tout un arsenal de percussions comme les crotales (ancétres de nos castagnettes), les tambourins et les cymbals, bella, instruments & percussion actionnés par le pied “Top lourdes pour permeitre aux musicions de danser, ‘ces sores de chaussures ferrées pourraient. néan moins avoir été les ancétres antiques des claquettes des comédies musicales ami Vinstrument vedette des concours musicaux. a la grecque, outre la voix du chanteur, éait la cithare. Instrument A cordes du professionnel, cellec se dis- tinguait de la lyre par sa caisse de résonance qua- drangulaire, son volume important et sas bras cintnés vers Vfavant. Pour les Romains, les. virtuoses par excellence étaient ailleurs les citharédes, des chan teurs qui s’accompaginaient de la cithare, ‘Au cirque, au sade et 2 Vamphitheate, les jeux se déroulaient au son des trompettes ou cornu et, ce. ‘qui est plus étonnant, les combats de gladiateurs Giaient souvent rythmés par Vorgue hydraulique, nouvel instrument concu vers le début de notre ére. La premitze attestation litéraice de son usage appa- rait dans le Satiricon (XXXVI), 0 Pétrone compare un ‘esclave de Trimalcion découpant la viande au rythme: de la musique avec un essédaire “combattant au son de Ihydraule". {QUE SAIT-ON DES COMPOSITEURS 7 Aépoque impétil, les compositeurs les plus renom: més étaent presque toujours originaies des provinces orientales de Empire malt leur carere se déroulat Gnéralement & Rome, sidge central dela “compag ‘de Technites clonyslaques fédérée du monde entir” (On connait le nom de deux composteurs offices qui vécurent sous Hacien (117-138) et étaient non seule iment des ctoyens romains mals encore des person- ages respectés et inflents, Tus Aelius Akibade, Publius Actus Pompeianus, tous deur originaires Asie. Chacun portal lettre prestigieux de “compo- siteur(mélopoios) et rhapsode du divin Hacren’. ‘Aue fragment de leurs cuvres ne nous est parverw En revanche, nous possédons Ia parition de quatre piéces citharédiques ce leur contemporain, le Crétois Mésoméde,affanchi et ami proche ofHadtien, Cast ‘notamment lui qui composa Ihymne office! du cute Anti, le jeune amide 'empereur qui peste noyé dans le Nil. Les eeuvtes de Mésoméde connurent une durable popularité puisqueles.continuarent & res Jouses dans les théstres plusieurs siacles apres sa mor. Nous connaissons dailleurs la partition, texte et ‘musique, de LHynne a Nénésis de Lymne au Solel de deux préludes des muses grace 2 des copies éeigvales et byzantines, Notons enfin existence du tonarion, petit instrument Utilis6& la fos en tant que diapason et comme métro~ ome pour les discours politiques : “Catus Gracchus, le premier oratour de son temps, plagait derriove lui, quand i Sacressat au peuple, un musi= cen qui, au moyen e'une petite ildte, qu’on appelie un tonarion lui donnait les rythines auxquelsiLdevait se tenir’(Quintilien, Institutions Oratoires, Xi, 3, 42). Plutarque (Vie de Catus Gracchus, Il, 5, 6) ajoute que Cet instrument donnait différentes tonalités a 'orateur pendant son discours, tantét pour qu'il mette en valeur les passages décisifs (essture aigue), tantot pour quill repose sa voix tout en cor mer Yauditoire (tessture grave). Le métier de musicien. ‘Comme Facteur professionnel, le mus Giait frappé d'intamie morale et juridique car il se ‘donnait lui aussi en spectacle sur la scene. Malgré Vrhellénisation partielle des mentalités sous Empire romain, la plupart des musiciens des tr et It sidcles domeuraient des esclaves et des aftranchis. Enire les chels de troupes itinérantes et ceux qui les ‘engageaient, il existait déja des contrats tes précis sur lesquels figuraient le lieu exact des manifesta: tions musicales, leur nature, leur durée et le montant du cachel. Celui-ci Gait souvent versé en deux fois, Lune premiere avance étant donnée au moment de la signature du contrat. C’est ainsi qu’en Egypte romaine, le tibicen Copreus recut vingt drachmes dlarthes, pourcentage toutefois modeste du montant total qui fut verss a l'sctie des représentations. Pour les déplacements, 'employeur pourvoyait générale ‘ment aux nécessités de fa troupe ainsi qu’a la sécu- Fite des biens et des personnes. Toujours en Egypte romaine, 'employeur de la danseuse de castagnettes Isidora, qui devait venir de Philadelphio, son liew de résidence, pour se produire 4 Arsinoé, a plus de vingt kilomtres de distance, placa sous bonne garde tous ses vetements et omements en or. Patfois, un simple défraioment était envisagé comme deux drachmes pour chaque trajet enire Tebtunis et ‘Antinoopolis en Moyenne Egypte. Vedettes et virtuoses Quelques musiciens acquirent 4 Rome une grande renommée comme le chanteur ot tibicen sarde Tigellius, le protaufes Princeps ou encore Licinia GLOSSAIRE + Choraule : tibcen soliste ou accompagné par un cheeut + Essédare :glacfateur monté sur un char = Orchestra: au thédtre, patie placée entre la scéne ‘tle pbc. ‘Sélond, choraule de son Sit, qui devait re une véri- table virtuose car une des raresmusiciennes romaines dont nous avons conservé le nom. Les célébrtés de la musique romaine bénéficiaient souvent das largesses des empereurs : le citharéde Ménécratts recut de Néron “des patrimoines et des ‘maisons de triomphateurs’ (Suétone, Néron, XXX) tandlis que Iavare Vespasien (69-79) donna la somme colossale de 200 000 sesterces. aux citharédes Tenprus et Diodore pour un seul spectacle (Wespasien, XIX). Martial (Epigrammes, tl, 4), iro~ nique, conseillait dailleurs qui soubaitat senrichir rapidement “d'apprendre le métier de citharéde ou de chorale’. Musique et christianisme dans {'Empire romain Dans leur majoritg les chrétiens de Antiquitéconsi- déraien la musique comme une arme & double tran- chant qui ait indispensable de maltrser Pour saint ‘Augustin (De fa Musique, 1, 6), un bon musicien pou- ‘ait manipuler les émotions de Fauditeuret le pous- ser la faute tandis que pout Nicéta de Remesiana {en Sorbie actuelle, les chants de Mglise “évellnt Jes passions mais ne les excitent pas’ (De |"Utilité des Hymnes, 7) J6sus lui-meme avait ailleurs mont exemple en chantant des hymnes (Mare, Evangile, 14, 26) et saint Paul avait donne des conseils sur le chant’ aux Corinthiens et aux Colossiens. En ‘revanche, la musique instrumentale demeurait asso- Giée a des activités palennes et paillades : Jean CChrysostome et bien cauires encore s‘indigraient devant “les cymbales, les tibiae et les airs poussant 3 Ja fornication et 2 I’adultore” pendant les repas de matiages (Homélies, 42, 3). Cependant, quelques Crétions tals que Clément Alexandie, qui vécut ‘ers 200, autorisaient usage de certains instruments ‘comme [a Iye et la cithare Le Pédagogue, 2,4). appropriation partielle de Ia musique gréco- romaine par les différents courant du ehvistanisme sous Empire ne fut pas toujours exempt carves: pensées démagogiques, Uhérétique Arius fut Caileurs vivement critique par VEglise officielle parce qu’ll avait écrit et composé des musiques pour plaire aux marins, aux soldats et autres barouceurs dans le but de les convertir sa “fausse” religion. Dans les fats, les defenseurs de Forhodoxie durent combate les Ariens avec leus propres armes pour fe pas succomber defintivement. C'est ainsi que, pour lutter contre Justine, mbre de V'empereur Valentinion 371-392) et arienne convaincue, cui tertait de detourer les bons chrétiens du droit che- min, 6veque Ambroise de Milan "éablic Fusage de chanter des hymaes et des psaumes comme cela se fait en Orient” (Augustin, Contessions, 1X 7). yl argues, tituloie dune metrise en histor romeine LES GRANDES TOURNEES INTERNATIONALES Sous Hmpire roma, les artists les pls talentueux ‘avaient pour habitude de circuler d'un bout 3 autre ‘du monde habité, de concours en concours. Au ‘moment oli a le musicale ateignit son apogee, cest- Adie au début du I s&cle, une vedette qui désirat partciper ha plupart des concours les plus prestigiews ‘ou les mieux rtribués devat se rendre sur une période de quatre ans, dans des dzaines de vies d'tale, de Gréce et d'Ase, Il prenait notamment part aux Copitola de Rome, aux fusébéia de Pouzzeles, ‘aux Sebatta de Naples, au Boucle d’Argos, aux Panathénges d’Athtnes, ux Pythio de Delphes, ‘ux Augoustoia de Pergame, aux Didyméia de Mile, ‘aux Hoiéa de Rhodes, aux Olympia de Tarse et termi naits4toumée a Antioche avec les Hadtionéio. ‘Tel uten résumé le périple du ctharéde Gaius Antonius Septimius Poplus, citayen de Pergame, de Smyrne, crathenes et dfphise. Quant & son contemporain ‘Aurélie Charmon, il se vanta sur une inscription *é'avelr &t8 couronné dans tous les concours socrs di monde depuis ls Copitolia ce Rome jus’ Antioche de Syie". LVAVENEMENT DE L'ORCHESTRE squ/au ts. av, JC. Vaccompagnement musical des ddfrents genres thé se ésumait généralement 3 tun solo de tio. A Fepoque dauguste (27 av. JC 14 apr 1-C., le monde dela musique connut une ver: table révelution, sous Timpulsion du grand pantomime Pylade, un amide Fempereur, Danseursoliste muet par ‘excellence, le pantemime ne peut crindre davoi sa ‘ix couverte par un ow phsieurs instruments de ‘musique, contaltement aux autres acteurs du théatre fomain qué doivent déclamer ou chanter des tiados fenvieres. Dans un tel contexte, Pylade remplaga le chanteur unique des cantica par un chowur tout en mul- tipant le nombre de tibicines auxquels il aiouta plu: sieurs autres instrumentsts. Sous le ragne de Caligula (37-41, les orchestes étaient dia ts complets puis Auiliscomptaient des instruments aus! vers que les tibiae et les syria les yrs, les citharae les tambourins tes scabeo. Ce rapide accroissement numérique de Forchestre nécessitait un chef pour en assurer la cohésion. Ce Ole fut, semble-ti tenu parle premier tien dela troupe ‘qu poursuivait paralllement une carte de sols. Le premier orand “chet d/orchestre” fut sans doute Princeps, accompagnateur atiré du pantomime Bathylle. A partir ch F sidle de notre @re, un terme ‘grec latinisé apparait pour désigner cette fonction, est celui de pretaues, Des inscriptions funérates ont meme conservé le nom de quelques chefs comme Publius Luli Croosus ou Atimetus a Portfolio La rive occidentale du Nil, aw large d’Assowan, Sur la colline, le tombeau d'un cheikh local et, ‘au bas du monument, 1a aécropole des ASSOUAN Ss Mea eet ae ra ear a ee a pouvoir durant I’Ancien Empire. Théo Truschel, photographe amateur, est un passionné de I’égypte eer eo) POE ete ee ee aed Perea OA Resi eM co St éléphant a cause des nombreux rochers de granit gris qui cement I'le Pee ea se eee ene Se eer Un aC Ine Rn oso Bete Une Ure a Nn Le Enel Ar eae Me ae ee coed Siena t la capitale du 1* nome de l'empire éayptien ~ ‘Chacun de ces nomes était gouverné par un nomarque désigné par le eles és la plus haute Antiquité, le terme de nomarque désignait “celui qui ere Ree OE Re rea Rony Peete cui a ese Ret eect Cuma ed Rn rc ek ICSC oa ra eu Cae see nC ea Sea Ok ss —— Nome : ce terme que les Egyptiens appellent sépat, désigne les ctconscriptions : ‘administratives de Egypte antique. Ce terme a été utilisé par les Grecs et cest @ ‘eux que nous Favons emprunté. Apres la conquéte macéconienne, les Ptolémées a ee ee era tio remonte & Vaube des ternps historiques. oa ’ ee ae eee ae eet nee ees Ce eee tee ee ce eer ae eee A droite dis mausolée, on distingue, daias Ie sable du désert, les ruines d’am d@5 plus anciens monastéred chrétiens Or eee ty ie) Médinet Habou Edfou = ‘Ombo a . J-Assouan Syene ~ Se Onsede Kurtur®. me de Darl ag e JBNERS ‘Cede Kno TROPIQUE DU CANCER Basse - Nubie Aniba » ~~ Légendes PH ows com Vale nt =u — ‘Thebes Noms antiques. [Elz ‘Sl sate | “alee TA £5 ce ee ee. La pointe du sud de Fite Eléphantine. ‘Au premier plan, les euines d’enceinte antique, En arritre plan, au centre de la photo, en aval du Nil, fa Premiere cataract. eee et a ey premiére cataracte, Longue de 1300 m, large Cee te eae er nee cur cc Cee en ee eer etna si dur quil a été abondamment exploité par les Been ten a ee as Pre Re Me ea mae uel Dee ae Ce aa cen ae Oa donner une image de 'évolution des fondations a ee eT ee domestiques, economiques, administratit, militaire, religieux, ainsi que leur influence par les: eee ae ee ea ee En 1998, les archéologues avaient terminé la restauration dune grande partie de cette ville eee eet eae au public dans un musée en plein air. Des vestiges de plusieurs temples dont celui, le Pence eee TM tas Vobjet de fouilles systématiques et bénéficie nee ec teu eas ppar Mnstitut allemand d’archéologie (DAI) et DU Een ce eae eel 5 pees ect Se ee Uy x eer enn Pee eeu renee} collecté les résultats de toutes ses fouls pour yea ce Mea cad CaS Vue poneramique de Fextémite sud de le Eléphontine. A gouche, fa vile dAssouan. ‘au centre, ou premier plan, les raines du temple de Khnoum eten aval du Nil la premiere cataracte. A droite, la rve occidentale da Ni Quelques fresques magnifiques relevées dans les ruines de la nécropole Ore Cn ee ane a eo Pree une ik ne ieee ee 360-343) poursuivie ensuite par les ee Cee a ad eee Te eee ec an ieee Roe oe Cy 1504-1450) ainsi qu'une suite de chapelles autour d'une cour, baties pour Hapy, dieu de ‘inondation. Enfin le temple du Sud consacré par Aménophis Ill (vers 1408-1370) & la ee eM tetas eet ket amc ee Pee eck na = Umea eRe cate ae ea Cc Cee ec ene nate ree oC ee ere Uae cee Lec Crea Re eae ce TY Regret a ue cco rue eect oe Cy Dunes i eT eT Penrea ee ETET Pret ect a eae ee ee Ey successifs & juxtaposer et superposer leurs monuments. eee nae a RU er Re oa ce Vépoque préhistorique & la période gréco-romaine. On a découvert des chapelles sous les temples eux-mémes ; earn ean ecg oa) Reo eur hen livinisé, fait rarissime dans \’histoite égyptienne. ee ne ee eer mss attachement au sanctuaire de Khnoum et a la cité qui ‘marquait entrée symbolique du sud de la Haute Egypte See eee eae Penner een ee etter eee ke nets eons lors des périodes intermédiaires. Déja en 1857, Mariette ouvrit un chantier de fouilles sur ete a ace ae Rec eee cue RC 2563-2423) et Vit dynasties (vers 2423-2263), preuves de eer ee eee ee permit pas d’en faire la publication. Sur le site d’Assouan, il ne reste plus grand chose de la Syéne antique : des inscriptions sur les roches de la petite ee eee Rs on SS eres Un naos renversé dans lo nécropole Le temple du monarque Hekayib en cours de restauration Les runes du temple de Khnoum . ee ne ee ee nurs sont recouverts de couleurs eee Le Jardin botanique de Lord Kitchener Lile Kitchener (Geziret e/-Nabatat — {le aux plantes) est située entre I'tle Eléphantine et la rive gauche du Nil Elle nest qu'un tropical magnifiquement entretenu contenant des especes tres diverses de la flore africaine. ile a été offerte & Lord Kitchener vers 1890 pour avoir écrasé une révolte mahdiste et libéré Khartoum en 1898, alors qu'il occupait les fon le ul général et Commandant de I’armée en Egypte. Lord Kitchener la transforma, fen jardin botanique et importa des plantes d’Extréme-Orient, d’inde et d'Afrique Les divinités a Eléphantine Teer ke eta Pee a sg II fut adoré dans onze villes d’Egypte. II est le plus souvent ree ee ue kee ee nea horizontale et torsadée, a ne pas confondre avec le bélier du dieu meee Renee oe Khnoum est le dieu créateur. II détient le pouvoir sur la crue du Ni, ee Ne cise a nee a ae Peterlee eRe ite leaks a tune importante colonie de potiers qui était encore trés active tice do ad Pe a tee ee elmer Re trouve son principal sanctuaire datant de la XXX" dynastie sous le Renee CEC ELE ye oem ae thee sce cc depouilles étaient couvertes de masques en cartonnage dorés. Les déesses Satis et Anoukis Dans un souci de regroupement des divers cultes locaux, on donna Ee te Sec een ea ee Ce Cees ae RRC Se oe ey Sie a ee ee erg représentée en femme portant une couronne de plumes. este Gr eC Mc Aes eS [cet eee cr CM eel em Ry eae ce Da comet eee ea a ee ee os On @ découvert, dans une nécropote@ blephantine Cee a eee ee paar ren eee ae ee Sur un des murs du temple de Kom Ombo, quelques divinites Pe ac oe eo Khnoum, devont lui, le dieu faucon Horus. Pd su temple de Safoman en reg aenyae erat Te eee Aes eit PO enn hae tele Sea Ren eee esd d’Assouan des ostraca et un lot important de papyrus araméens Pee aS eo oc coc ee a etree Cun aa aa oe a etc., datant du V° siécle av. J.-C. Cee ee nna eM Rea RDS eg eta RC Reem CROC mby portaient des offrandes, et chose exceptionnelle dans 'histoire Oe ee ee eC temple de Jérusalem. fers c a ONC eek a Re ease cd Pee se oe ey oe ene OL Pee eee ie ee ee C ae eS ol meee te Ue ee at Cee ee re ec os Nabuchodonosor Il, roi de Babylone, en 586 av. J.-C. ee nee naa ee WAU ea ree ae soldats juifs et leurs épouses recevaient une solde du phareon, puis des Perses, quils cultivaient des terres, qu’ils avaient édifié eet ee Mtr ee ae ee eS er eee eC I ee CR ace a a Mais quand le pouvoir de ces derniers s‘affaiblit, les prétres du Pere nee Rie niu eC ug Hébreux et détruisirent le temple de Yaho vers 410 av. J.-C. PR ce ac Ne ne Poe ee ae te RCS ec ee eee ae ee een e aa ete es eae et oo aaa ued elec PCR cea une sO ee CCU Samballat (ennemi du prophéte Néhémie 2), ils obtinrent Vautorisation de reconstruire le temple. Egypte ayant retrouvé son independance vers 401 av. J.C, il Pent ated estou ee UC ona oon as een ro J.-C. Cette communauté ne dut guére survivre au-dela de cette date re es na eae ed eee nom de Khanania ents Pe ars Se al eee ea rene ayer ard Pema ce ean eat i) Le nilométre est un puits aux parois graduées creusé souvent prés dds sanctuaires et en relation avec la nappe souterraine du Nil eee Oe Cae Oe MR OM eu Lo pharaons Aménophis Ill (vers 1386-1349) et Psammétique il (vers 595-589), mais il fut reconstruit par les Romains puis restauré au Sige so eS ste CONSE a el temples de Khnoum et de Satis (voir carte) nse Cane ged 90 marches qui descendent dans PONS serge) Edfou, si le Nil atteignait 14 ote ee Me Cu a apportait suffisamment d'eau Pom meee un aod terres. Sur les parols de cet escalier, on trouve des reperes qui indiquent ete eat a ere eae) ces mesures, les Egyptiens connaissaient et annongaient a I'avance quelle serait ampleur de linondation. Ces prévisions étaient tres utiles aux agriculteurs qui pouvaient ainsi répartir les eaux au moyen de digues, de canaux et d’autres installations similares, et également aux gouvemeurs qui pouvaient ainsi imposer de plus rer oe een tiene one ees ek ere ce ne eed Pen tse na Sen a eee a a a lequel sont faites des marques indiquant les crues du Nil, car eau dans le puits monte et s‘abaisse avec celle du fleuve.” [...] tcp DE eae a ae a eee a Pee hice ees ure a Masel its Intérieur Herkout est restécélebre pout le récit de ses expéditions en ‘Nubie. Ce récit (gravé sur la facade de sa tombe) est la principale source d'information sur les relations entre VEaypte et a Nubie & cette Epoque. Seer ~ eee Me eer er) eee de culte PVR tae Ceo SS Pee cee corey seconde moitié de la Vit dynastie. Elles Been oa chrétienne comme lieux de culte. De nouvelles fouilles furent entreprises en 1945 sous la direction de Labib Habachi, pecan Maco oeE ee ee le metres de cété, une cinquantaine de statues et fragments, de nombreuses stéles et des tables doffrandes dans un sanctuaire Peace eka oer ee TLE Ce Ry eter eRe nétait pas un souverain. Le vrai nom de cet homme était Pepinakht. Il était devenu un objet de culte, sous le nom d’Hekayib, sur Mase ean Ce CCU a ee eee a see eee sont Mekhou et Sabni (N° 26) Reet kOMEDD) CeO MESO) Herkouf (N°34n) Sarenpout | (N° 36) Les fouilles continuent & ce jour. = ee ae eed eed Assouan. Ce dignitaire Ce! fonctions sous le regne Pen ear Ree eed ss de divinité protectrice. ee ee ae Ces resques gravées ou peintes sur les parois des Pe ee ed information sur Vhistoire de Egypte antique. cr i La tombe de Sarenpout II “Ze prince héréditaire, le chancelier de Basse Egypte, Te eee ete ee re Tere Ne etd Pa Med ae rl pharaon Amenemhat I! (vers 1929-1895). Sous son régne, Giimportants échanges diplomatiques entre Egypte et les OMe eee ce oe ace omme) acu eee enc Dans état de délabrement général dans lequel se trouvent les tombes de Qiuwett el Hawa, une belle surprise attend les visiteurs au fond de a tombe de Sarenpout Il: de magnifiques fresques qui ont gard les couleurs dorigine, peintes dans une petite niche. Prat ce Cn to Mee con ete RCC a Res eel a SS ed fonctions est énuméré et le nomarque a utilisé le cartouche du pharaon régnant. . Sur la face gauche de la niche, il est représenté avec les insignes de son pouvoir, accompagné de son fil Sra ert ete eae Ce Se ee eee eMC RS spe La traduction des caractéres hiéroglyphiques dua titre de Sarenpout Il ainsi que les deux photos des faces gatiche et droite de la eto et eee tee ge Reon cae erat cacy Carriéres de granit ieee eee es er ure necro eee Pyrrhos, roi guerrier Tout le monde connait I’expression “Victoire @ la Pyrrhus” ; ce que I’on connait moins, c’est le destin captivant et énigmatique de cet homme. Shiela" Par Ludovic Lefebvre. | ‘qui laisse encore les historiens profondément perplexes et divisés. Son enfance, son parcours, ses succes et ses échecs, sa fin méme ont até Kat tention des érudits depuis plusiours siéces (Plutarque lui consacta dilleurs une biographic). ps é'fpive est un souverain qui a laissé et MAGEDOINE) je pire ala fin du IV" siécle av. J.-C. Pyrthos ext né vers 319 ay. J-C. Meat Ie fis e’Eacide ul appartenat la dynasie des Molosses dont nous ouvons remonter la lignée jusqu/au V"sidcle av J-C. et qui prétendait descendre de Néoptoléme, ils Achill, Iillustre combatant de Toie tue par Pars. Par sa mére Phila, Pyrihos est isu d'une grande famille thessalienne. Elle était la fille de Ménon de Thessalie qui s'élait distingué lors de Ia guerre lamiague en 323/322 (révolte de la Grece contre la tutelle macédonienne). Au moment de sa naissance, Tire était un royaume composé de trois peuples istincts : les Molosses, les Thesprotes et les Chaoniens. Cet ftat (comrespondant en partie 2 Vectuclle Albanic), d'une superficie avoisinant les £8000 kr: — une dimension appréciable par rapport aux Etats helléniques voisins — est longtemps reste CHRONOLOGIE 323 ; mort Alexandre le Grand. 319 :naisance de Pyrrhas. 317-307 = premier ex 302-297 : second ex 301; patalle cfipsos, mort dAntigone Mono phtalmes, Pythos est du eBté des vaincus 297 = retour de Pyrthos dans son royeume grdce 3 aide de Ptolémée 287 + partipe & la coalition drigke contre Démétrios Potiorcere. 281-275 : expédition italienne 272: mort de Pyros. e isolé, ses communications n’étant pas facilitées par le Pinde, un massif montagneux qui la séparait de la Thessalie et de la Macédoine ‘Au moment de la naissance de Pyrthos, I’Epire est entré dans la mouvance de la Macédoine depuis un quart de siécle environ. C’est Philippe Il de Macédoine (pere d’Alexandre le Grand, qui régna de 359 a 336) époux lui-méme d’une princesse épirote (Olympias, mere d’Alexandre) qui, en 343, avait favorisé l’instal- lation de son beau-frére Alexandre le Molosse, sur le tréne d’Epire. Ce royaume, par ses liens proches avec Ia Macédoine, au lendemain de la mort d’Alexandre le Grand en 323, faisait donc partie intégrante du monde hellénique. De fait, il allait connaitre les secousses politiques du bassin oriental de la Méditerranée apres le partage de l’empire d’Alexandre. Uexil prolongé d’un jeune roi Dans ce contexte, Eacide d’fpire (parent d’Olympias), au début des années 310, prit fait et cause pour Polyperchon auquel avait échu le tutorat d’Alexandre IV, fils d’Alexandre le Grand. Les deux hommes étaient soutenus par Olympias contre le maitre de la Macédoine, Cassandre. C’est en se por tant au secours de la vieille reine qu’Eacide, en 317, perdit son tréne, en butte a une révolte a l’intérieur de son royaume et Pyrrhos, son fils unique (qui avait alors 2 ans) dut s‘exiler. Alors que tous les amis de son pere étaient assassinés tour a tour, il dut son salut a deux fidéles du roi qui I’emmeneérent chez le roi dilllyrie, Glaucias, qui accepta de recevoir l'enfant, par charité d’ame tout autant que pour se prévaloir d’un futur allié face a la Macédoine menagante. Pyrrhos resta 10 ans en Illyrie ; il ne revit pas son pere, Eacide, qui mourut en 313 dans un affronte- ment avec la Macédoine aux cétés des Etoliens. L’éducation qu’il recut dans ce pays rude et batailleur oi régnait un profond sentiment anti-macédonien, eut une influence de toute premitre importance sur son Caractere. Cette expérience devait le différencier par la suite des autres souverains hellénistiques. La quéte perpétuelle d’action et le souci omniprésent de la Macédoine furent en effet les principales préoccu- pations de ce souverain. En 307, Pyrrhos fut ramené sur son trone aprés que le souverain Alcétas ait été assassiné. En 303, la sceur ainée de Pyrrhos, Deidameia, épousa Démétrios Poliorcéte, fils d’Antigone le Borgne, le plus puissant des successeurs d’Alexandre, dont les possessions recouvraient I’Asie Mineure et qui convoitait le reste des dépouilles du Conquérant. C'est justement en Asie que le sort d’Antigone se joua. Une coalition regroupant les autres Diadoques 2 savoir Cassandre (roi de Macédoine), Lysimaque (roi de Thrace), Ptolémée (roi d’Egypte) et Séleucos (roi des possessibns orientales a I’ex- ception de I’Asie Mineure et de la Syrie) se forma contre les deux Antigonides. La lutte dé ye eut lieu en 301 a Ipsos ot Antigone perdit la vie. Pyrrhos se trouvait sur le champ de bataille aux cétés des Antigonides et Plutarque (Vie de Démétrios, \V, 4) nous apprend qu'il se battit avec Tete de Pyrthos, Glyptothéque Ny Carisberg, Copenhague. 57 Titi Eughant de Pynhos, saee pein if-séle 2. L. Museo Nazionale dt Vila Gala, Rome © ahg-nas. = vaillance. Ce fut, d arés nos sources, sa premire la maison di Faune de Poms dsp une pete gacque de Batlonenoe dat se Museo Nazionale cheologco, Naples, SSkgimages /E Lessing B sooner 74 paraissant sur Ia rive opposée avec t1ois mille che- vaux, dont deux mille stipendiés Grecs, les ‘Macédoniens craignirert dabord qu’on achevat cet ouvrage. Mais 3 Fapproche du conquérant, Mazée ayant pris la faite avec les siens, on termina les ponts sur lesquels Alexandre passa avec toute son armée.” Etablissant un camp palissadé & environ 11 km des forces de Datius ill, Alexandre octroie quatre jour- nées de repos 2 ses soldats avant de continuer sa pro- ‘gression. Laissant les bagages sous la garde de Ii [LE REPOS D’ALEKANDRE AVANT LA BATAILLE “Alexandre, dsreux de se reposer fe restant de a rut, ‘ento dans sa tente. Mais if tat incapable de trouver le sere’ aude soutnle repos J enfin, Epusé parson angosse, i soméra cons un Somme proiond. Le jour 6tcitlev6 ot les généreux cient venus prendre kes ores ; Hs étiere stupits du silence inhabituel ul ‘entourot le pretote (= la tente du général en che) (..] Us s"Honnaient qu’ Vinstont dist ne ot pas revel et ‘ts croyaent quit re prenat pas le repos cu sornmed mais qe lo peur Fengourdiscit. Cependent oucun des garde: dtu comps n’osit enter dans ka ente etl temps pessat [eo] Parménion entre dans fa tente ; i Foppete plusieurs fois et, ne pouvantI6vller en lui poriont, Ie toucha este plein jour dil ..] neste pos toi quid habtude révelles es gardes ? (.] Conime Parménion demeurat inter de co qu’Aenandre ot dt u'l avait dorm lire de sous, nya, dit Alexandre ren dertroordinale 3 ‘quand Darius brukat le so, ravagect le bourgs, dtr. seit es approvisionnements, jer'étas pas maitre de moi ‘mais maintenant qu't cherche fa déchion por la Bota, (qu’atje 0 craindre 7” Quinte Curce, Histoire, WV, 13, 16-24 (VEQUIPEMENT MILITAIRE D’ALEXANDRE Fu] tlt ane tunique silenne & ceinture,par-dessus, Lune double curasse de tn, qui provenat cu butin fai 1305. Son casque Gait de fez, mais brilait comme de argent pur ; i avait été fat por Théople. A ce casque are ojusté un gergerin, égclement de Ser, nests de piers préieuses avait une épée d'une trempe et d'une ‘éreté admirobes, don du roi de Kon ; ‘itl sorte

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