Sei sulla pagina 1di 84
ener tam et aed er ESCA C aI Si oS Evel ve Tie teatin | 2 a aay Re by: og SS Wek LE RAPACE DE L’US AIR FORCE a eae weet ee oe Cee se aera re eee oad NOS MAGAZINES ACTUELLEMENT EN KIOSQUE erred eee) pee aenies eee cassie ee) aD aii tl ener NOS HORS-SERIES ET NUIMEROS SPECIAUX Le eat a Ts} rea) Sore aren iae} Resi i! Ties © 1-0 oat RL =e aad eh AR FA EDITO Nous abordions déja le sujet lors de notre précéd Malheureusement, Tactualité ne fait que confimmer ce sentiment d'un monde en pleine incertitude. Nous assistons 3 dos mouverents sur tous les continents, aux aléas d'une guerre civil fen Syrie, sur laquelle nous revenons dans ce numéro o’Air combat. Enfin, alors que la situation est loin d’étre stabilsée au Mali, le France intervient, une fois encore, en République centraficaine. On a parlé d'envoyer 1600 hommes, pas un de plus (il y en avait 4000 au Mali. La nature du terrain améne certains analystes 8 penser que ces effectits ne sofont pas suffisants, malgré les 8000 renforts aficains promis. La Centraftique n‘est pas le Mali. La ‘topographie, la végétation, la violence de certaines ethnies y sont plus exacerbées. De plus, avons-nous juste effaio a des bandes de pillards sanguinsires, ou n'y auraitsl pas derridre une extension de mouvements dhadistes ? Unmonde en ébulition i magazine. Quel est le rble de la France et quels sont ses moyens au milieu de cette poudriére ? Audela de obligation d ingérence humanitaie 2 pose la responsabilité de nombreuses nations qui choisissent de ne pas interven directement, alors que les menaces actuelles sont le bercaau des confits futu's, ‘interventions tenoristes a rencontre de nvimporte quel Etat. Nous ne reviendrons pas sur le choix du futur dimensionnement de nos forces armées. Mais peut-tre est temps de penser, plus que jamais, 8 une véritable force européenne afin d’étre en capaci d’éteindre les incendies de Ia plandte avant quils ne dégénérent. On parle d'ores ot déja d'un budget de 400 millions d'euros et de 6 mois d'intervention. Rendez vous dans 6 mois, Heureusement, notre passion pour l'aviation demeure et continue ® nous fae réver, au-dela de cette actualite. Nous vous invitons a découvrir, dans’ ce numéro, entrainement des forces atmées fen Suisse, en Ecosse ou en Provence, mais également & vivre les combats de Fntérieur, en Syrie ou au Viétnam. Votre revue ‘vous propose également de revisiter des machines hautement technologiques, comme le F-18 Eagle ou TE-3F SDA. Enfin, pour cloturer ce sommaice, nous vous présontons une arme qui est au coeur du Mali et, maintenant, de la Centraftique : "ALAT. Ready to take-off? Mare-Erie Minard LVaventute Ar Combat se poursuitFacebook et Twitter | Notre actuaité, nos demibres nouveautés, une mise & Jour de nos parutons, sans oublor vos impressions sur nos magazines sont disponiles an quelques cies. [oem irish meen ed mere taTy ; SOMMAIRE Terie DZ MY-22 Ospray sur la Provence! DSS Wena ony ESFSDA DXA) Me Joint Warrior 2013-2 DE Labatalle du delta du Nil D3 a PN se) PA rit p A tilt YEAS lala UAC DO ee ne eT dS ee) Tigre HAD ont officiellement été livrés au 1* régiment d’hél Pee nd (RHC) de Phalsbourg, sous le parrainage du général COMALAT. La cérémonie de ese CaaS Ce es PaO Rae gt oa du CFIA (Centre de formation interarmées), unité récemment cr Ta ee et Ret ce ec) DE ee eee en a Ils rallieront leur nouvelle base la semaine suivante. NH90 (NATO Helicopter) est un projet né du besoin de pouvoir dis poser d'un eppareil polyvalent apte ’ remplacer les hicoptares en ser- vce depuis de nombreuses années au sein des forces terrastres et navalos de la France, de Allemagne, de Italie, des Pays-Bes, du Portugal et dela Belgique. Les succés & I exportation ne s!aréteront pas I. En 2002, la Finlande, la Norvége et la Suede ‘opteront également pour le NH9O. En 2003, ce sera au tour de la Gréce de signer une com- rmande pour 20 apparels, lus 14 en option. En 2004, le Suitanat ‘Oman opters, li, pour 20 NH9O pour son aimée de''Air et"Austraio commandera 20 MRH-80. Enfin, en 2005, la [Nowvelle-Zélande ennoncera son intention da s'équiper de 10 8 12 appareils, Produit par NHI (NH Industries), le NH9O s2 décline en deux versions principales: le NFH, esting & la lutte anti-surface et anti-sous- marine, qui équipe I'Aéronautique navale ‘depuis 2010 ou sein des fotiles 33F et 31F, tle TTH, dédié eu transport tactique, qui vient de rejoindre Phalsboura > Du CFiA aut RAC Le 12 décembre 2011, le premier apparel ter- restre était live au GAMSTAT (groupement ‘éromobilté de 1a section technique de I'ar- ‘me de Torro) de Valence. Le premio semestro 2012 fut consacré & 'évaluation technico-opé- ‘ationnele, puis, en juillet, le premier Caiman (pom donné au NHSO par I'Armée francaise) tative au tout nouveau CFIA du Cannet des Maures. Organisme & vocation interarmées et intemetionale (OVIA) créée 1* juilet 2010, co dernier est commandé par un officiersuperieur de l'armée de Terre, le ieutenant-colone! Eric Morales, son commandant en second étant un officier supérieur de la Marine nationale, Ce nouveau type dent anécossié adapter sonmade de gouvernance. En effet, son comits de direction réunit conjointement le général commandant I'aviation légare de I'armée de ‘Terre (COMALAT) et 'amirel commandant la force de I'aéronautique navale (ALAVIA) Les missions du CFIA sont les suivantes * 1a formation des équipages de conduite de ‘Mhélicoptere Caiman (qualifications de type eed Le patch a'épaule porté par fous es nouveaux dquipages Caiman de [EHM 1 de Phalsbourg. ME Minas ec) (CT) communes aux plotes des deux ermées et formation spécifique aux équipages de a- mée de Terre; ‘1a formation du personnel de maintenance de I'armée de Terre et de la Marine unite comprend 150 parsonnes, dont 17 marins. Elle est structurée en trois, entités : ‘a division de formation des équipages,placée sous l'autorité d'un officier de I'ermée de Terre pilote dheicoptare ; + la division de formation des maintenan- ciers, dirigée par un officier de Marine spécialisé ENERA (ingénieur en énergie 2éronautique) ; ‘la division de soutien des Caiman du centre, Le centre se caractérise par un concept de ‘formation novateur qui consiste & associer sur Lun méme site instruction des dquipages at des méceniciens de 'armée de Terre et de la “Maine en jouant sur la complémentarité des moyens pédagogiques. Pour la premiere fois dans 'ALAT, les maintenanciers seront for- més au sein de la méme école que les pilots. Cotte proximité facilitera le mélange d’expériences et permettra sins! de mieux adapter les cours. Le début de instruction RFT (Ready for Training) des 6 premiers quipages du 1* RHC est intervenu fin mars 2013. L’objectit pour 2014 est d’avoir un flux de 200 stagiaires par an, gréce & 30 sessions. La simulation présente plus de 70 % de instruction. © Unimmense bond en avant pour let" RUC Nous aurons occasion de revenir prochainement sur ce nouvel apperell hors notmes. Les trois premiéres machines livées seront progressivement complétées afin d’ariver 8 un parc total de 24 NH90, qui remplaceront progressivement les ‘SA-330 Puma plus que quarantenaires. ‘Au nombre des avancées technologiques embarquées sur le NH9O TTH, on peut citer les suivantes * Le DMG (Digital Map Generator), équipement intégré d'aide & la décision et 8 ta navigation, + Le HMSD (Helmet Mounted Sight and Display), compasé d'un casque sur lequel se fixe un Display Module qui intégre les tubes intensificateurs de lumiére. * Le FLIR (Forward Looking Infrared) qui fournit &I'équipage une image de son ‘environnement en toutes citconstances. * LOWS (Obstacle Waming System) qui détocte las obstacias placés & Yavant de 'a6ronet + Le WXR (Weather Radar utlsé pour se déplacer aux instruments + LIEWS (Electronic Warfare System) qui est un syst8me global passit entidre- ‘ment automatisé capable de détecter, de localiser et didentifie les menaces ‘sur 360° Les cieux diumes et nocturnes de Phelsbourg verront donc progressivement dispare- tre las sihouettes das Puma at Gazelle en faveur des NH9O TTH et Tigre HAD. Pout certains projets, il aura falluattendre bien des années, puisaue les premiers Tigre & Phalsbourg étaient annoneés dés 1884 pour une liviaison effective en 1989. 001 _Lepremier NHGO TTH Caiman du1= RHC (nr 1273 ~EAD) enroute vers Valence, sa premiere escale. lest accompagné des deux premiers Tigre HAD de Phalsboury {or 8006 ~ BJF e1 6007 - BG). Malheureusement, Ia météo décalerala raison finale 2 Tunké. ©. Hleve ‘Arma ae Tere 002 _ Sur es conreforts du Vercors enneig e Tare nr 6006 BJF oriente son canon ‘vers sa « cible». lest accompagné du NH80 TTH Caiman nr 1273 EAD’. P tilane/ Anse de Tere 002 Capturés depuis la trappe douverture ariére du premier Caiman, les deux Tigre HAD du 1~ RHC effectuent un break. en route vers Valence-Chabeull, siege du GAMSTAT. OME mina 004 Le12 décembre 2013 la eérémonle officielle de remise des trols premiers Calman ‘el des deux premiars Tigre HAD au 1" RHC était présidée pa le général COMALAT. Sur ete mage, es premiers chefs de bor et mécaniciens navigants de EHM 1, formes sur ‘ce nouvel apparel. A gauche, le commandant descadile, le capiaine Jerome Viger 8P tilare Armée de Tore 005 _ Lest écrans mulfonctions du NHEO Caiman permettent atemer les éléments e pilotage, de navigation, de cartographie, de Suivi mécanique, mais également la \suallsation FLIR et le radar météorologigue. Sur cette we, le massif des Maures est aiement visible surle FLIR central, OME Mina ee ee énéral commendant I'EALAT, le colonel Klein, te PS PB Tee ue ee te ad eee ee ee ae ea kd américain, la Marine Air-Ground Task Force (MAGTF), une unité spéciale de la 22nd Marine Expeditionary Force. Le but de ces manceuvres pour les soldats des uni Cee ee ee récisons que du 22 au 28 mars der- nies la 6° brigade légére blindée et a 2" division des Marines s'étaiont ‘ba retrouvées sur ce site provencal {dans lo cade d'un partenariat pour ‘un échange de savoir-fare dans les domaines du iret du combat en zone urbeine, dns Foptique déventuelles missions commu- nes dans un contexte international D « Képis blancs » et Osprey Pour ce jeudi 31 octobre, et pour la premiere fois on France, un Boving-Bell MV-22 B (BuNos : 168293 S14) et un KC-130T (BuNos : v163023 0HO23}, arrivés de leur base espagnole de Morén aprés une mise en place sur I'aéroport de Nimes-Garons, allaent donner une autre dimension & ces mancou- tes, C'est sous une météo tes « grise » que ous sommes arrivés surle lieu de dépose des ‘Commandos parle MV-22, 8 800 métres des installations tes étendues du camp. Le theme de exercice de ce jour consiste & recherche et capturer un rebole dens un vilage insurgé ot une dzaine de personnes équipées df armes légares se sont retrenchées, Un tel scénato implique évidemment une progression risqude aux abords ot dans des batiments. Les quipes assaillantes sont mixtes et doivent donc se faire comprendre sans probléme, en dpi de la bariere de la langue. Vers 9h40, dépose du premier commando par le MV-22, une autre Equipe s'étant instalée dans le « village ». La scéne est tres impres- sionnante : Osprey arrive avec les nacelles ‘moteur presque complétement la vertical, puis il attest, porte ariére déja ouverte, les leglonnaires en jailissant pour gagner rapide- ‘ment le site. Une deuxiéme dépose de com- ‘mando a ieu peu aprés, et ceki-c gagne & son tour le « vilage » pour la confrontation, Les « combats » de ce scénario durent une heure, le recherche des « rebelles » s'ef- fectuant dans certains des batiments du ‘camp ot le danger peut provenit de partout, avec des tactiques précises de progression, Seen’ Le cbt6 didactique n'a pas 616 ou, car Finté- rieur des batiments est pours de ségarations en parpaing avec fenétres et portes, et, en hauteur, de quelques coursives métaliques pour divers observateurs qui pourront ainsi commodément donner leurs avis surle dérou- lement des opérations. Diautres vols devaient étre effectués parle MV-22, mais, malheureusement, en raison de la météo capricieuse, le reste de lexer- ice conjoint a été annulé, en particulier un autre posé tactique prévu avec sortie d'un vvéhicule lege. Nul doute que cet exercice interarmées aura {6610s profitable aux deux nations, et que los ‘Marines reviendront périodiquement au camp des Gartigues pour continuer cet entrainement dans ce cadke tes réaliste Stub cit defines, dan I Gard, tune supe ded 782 ha lecamp aceon 1975pourla preparation operatinnalle mae (chan dee, ane de manures vilage de eomt CC ee ee a eee ae ces Ce es Ces Ieee Wee ea ad ons Ce eee ears provient majoritairement de la 22nd Marine Expedtionary Force basée & camp Lejeune, en Owen eens Cee nerd Se ea ed eee Ts Peed ee hee ac eae mer er 001 Embbarquement de Iégionnaires du 2 REI, ©T Blame, Ligioneangéee 002 ue de face du MV-22 sur son point de posé tacique & Fintéieurdu camp des Garrgues. GT Blom, Légion eargsre 003. Prise intieur de fOsprey, cette mage iste les fanas- ‘ins du RE| en ransta 500 krvh vers leur zane dlexerce, OT Blomavist, Léon éanasee 004 Quelques Kgionnaies en action devant un des batimens servant & Pentrainemant au combat en zone urbalne. Humber Char Se eas SL ue ed Sees eee ec aay '550 Marines ot personnels de la Navy, six MV-22 et aoe ee aes ee ees Pr CARACTERISTIOUES DU MV-22 B OSPREY ig Constnut par Boeing Bell cet apparel atypique a ffoctus son promicr volo 19 mars 1989 et estentréen sevice le 8 décembre 2005. Pour un coot laa pial unitera de 75 & 115 millons de 8, (Ua Matigeene eae ete ta ln EOD Vinvestissement, Iu, aura été de | oto Poet 16 miliaris de $ | = r eee Sir es ead op een Pee ec Oi route des moteurs, un membre Porno diéquipage reste A lextérieur ‘pendant cete pas, fe cele ‘lent inercam estbien vise, ‘©Bro Fare Ju eer) (oe .qlkeat oe Teeter ais eee eee err dopose dudeuxibme sick 007 _Léqupagede a Vun162 ved Eo Hagtenyialllalahgaettnd ey oy ‘por de Nimes. On dstngue, ei u a ye fen artire-plan, les dtiérents ere ee ‘aptous eta perce derail: Nee rr Een ‘ment en vol. Bane Pauw Ree ey 008 _Insigne de ta VMM-182, Re ee ee ee _appeléeauss « Gotien Eagles» ‘ames, at 15 min. de tenue de poste ran Fe fee eee ane eon LEVMM-162, HISTORIQUE SUCCINT 4H ‘tvs l20 jun 1951, le Marne Hocootr Transport Suachon 162 pales (HIMR-162) add sucessvemont Sip du Skorsky HRS- 12, ’ eee ri Version Marines du 19, pls HUS- UH 0), dH BADIPE g reer tt compte de 2005, du MV-22 Ospey.Depus sn erdton, le Breyten \IAM-162 até dloys, dens ees ctfreteseppalatons, tur & remeron aa tour en Corée, au Vidtnam, & Beyrouth, au Liberia, en Sierra Leone, - es a Public fen Bosnie, en Albenie, en Irak et en Somalie. En 2010, suite au s6isme en Hat, 'escadron qui état en déplolement au Moyen-Orient 2 fourni une aide précieuse aux opérations humanitaires depuis le LHA-4 Nassau, avec las MV-22. Sa davisa est : « Nabody does it better» (personne ne fait mie) Le Ke-1307 163023 ae soutien logistque et e raviaiterent en vol des Osprey, © Brin Fae a i CARACTERISTIQUES DULOCKHEED KE-130T Désignation du C-130 Hercules en version ravi- tailleur air-air et transport tactique passagers et cargo pour ! USMC. Pour ce déploiement au ‘camp des Garrigues, c'est un KC-130T qui a été utlisé, mais 'USMC dispose deja du KC-1304. La version T est entrée en service en 1983. et Peri errr on ee a eee) en 1 Cece agar Georrreis Bear ron fer) eer ey eee re Pome Equinege re ee ety ice ts ee nen na? A-16 de 4.591 ch Pa Caters nee es Ce Se ay Pe ‘entrant dans la salle d’ops du CDC de Lyon Mont Verdun en septembre 1981, diplome de contrdleur DA en poche, per sonne nimaginalt que je ploterais 10 ans plus tard un E-3F de 150 tonnes danslequel je retiouverais mes anciens collegues. L’AWACS Airbome Waming And Control System), terme dési {nant le systame et non Iavion, vole alors depuis 4 ans au sein de USAF et fait déia réver nombre de controleurs | Un an plus tard, le gouvernement cide de féminiser davantage es ermées etd ouvrir le rocrutemant du personnel navigant: un peu d'en- ‘rainement, beaucoup de chance... direction TEFIPN. d'Aulnat | Le jour de mon départ, le commandant de la base me fait un cadeau inestimable : ce pilote de chasse ne croit pas un instant en mes chances de réussite ! Rien de tel pour me galvaniser et me donner le courage de voler de mes propres ailes. Deux ans plus tard, je suis brevetée pilote de trans- ort & Avord. Je rejoins I'Escadron de Transport ‘at d'Enerainemant de Metz, dans lequel je rasteral 6 ans. Qualifiée rapidement commandant de bord puis instructeur sur Nord262 et MS760, je décou- ure le bonheur de former les plus jeunes en par- courant I'Europe et parfois au-dela, Les missions sont varies: transport de fret, de personnel, VIP, Evasan... Meis je réve d'aller toujours plus haut, plus vite, plus loin, et je nai pas oublié mes dabuts dans le contidle aérien. Lorsque la France décide dlinscrite les AWACS dans sa LPM de 1984-1988, wy Yi, ty}, yy Hpi, Gy YY fg >of VLMMUMUULUU AWACS que je préfere! » En 1984, 'USAF possdde déjd une flotte de 34 « E-3 Sentry » (sent lle) basés & Tinker AFB, OK au sein de le 552nd ACW. E-3 signe 3° type d'apparel du genre « Electronic » apras le E-1 Tracer et le 2 Hawkeye, Diférents stendards la composent, E-3A/BIC selon les programmes de rénovation effectués, les premiers étant équipés de 12 consoles et d’un radar AN/APY-1, les deriers de 14 consoles et d'un radar AN/APY-2 avec capacité maritime. L'OTAN détient égale ‘ment une fotte de 18 E-3A basés & Gellenkrchen, en Allemagne, mise ‘on couvre par 30 équipages muttiationaux au sain de I’Airbore Early Waning Force. A cette époqus, le mur de Berin n'est pas encore tombs, nous somimes en peine guerre froide, sous la menace soviésique ! Les systémes de défense aérienne en Europe ont besoin d’étre renforcés car les reliefs occesionnent des zones de masquage susceptbles de laisser péndtrer des aéronets volant & ts basse altitude. Seu un sys: téme aéroporté tel que le Sentry américain permet de suppiéer & ces, zones dombre. La Grande-Bretagne et la France s’associent dans un programme conjoint appelé JAFMO (Joint Anglo French Management Ofc, les Bitanniques optent pour 7 apparels désignés E-3D, version proche de E-3C propulsée par des CFM56, 6quinée d'une perche de ravitallement en supplément du réceptaclo monté sur tous les E-3. Crest le seul modéle des E-3 doté de syst8mes de contre-mesures lectroniques LORA|.fixés en bout dalle. De son cété, la France pro: jgramme achat de 4 apparels sensiblement ientiques aux vitanniques, ‘sans CME, qui sont désignés E-3F selon le souhait de larmée de Air francaise, lvraison prévue fin 1990. Je reléve le défi et pose ma candidature pour cet avion mythique. ‘Malneureusement, en 1989, nous ne sommes encore que dix plotes féminins dans 'armée de Air, et i semblerat que nous nayons pas ee eg cr ec eee a ee eee ee eae Coenen eee oe tae ei oC err tro eerste ee tec eer ei oct ead et encore fait nos preuves pour pouvoir accéder & des appareils plus pointus | L'E-3F est catégerisé « avion de combs», donc inaccessible {2 personnel féminin. Ma demande est rejetée parle CEMAA en per- sonne... Sans y renoncer, je repousse mon projet jusau'au départ ‘annoncé de quelques iréductibles « machas ». Quelques mois plus te1d, les premiers équinages sont sffectés... et parmi eux, plusieurs contidleuses et opdratrices de défense adrienne | Cockpit ou cargo, los risques sont les mémes pour tout le monde ! Soutenue par ma hiérarchie, je solicite un entretien afin de défendre mes arguments ‘aupiés de inspecteur général de AA et pose clairement la question de savoir si je dois abendonner ma cavrire de pilate pour retiouver calle de contrdieuse afin de pouvoir enfin voler sur AWACS. Ma demande est finalement acceptée, maisles premiers équipages de « condute » sont déja parts en transformation & Tinker AFB, Je rejoins Toulouse Frencazal pour une courte affectation au Centre instruction des Equipages de Transport afin de fire profiter de jeunes bravetés de ‘mon expérience, en attendant un prochain stage sur E-3F. Durant ces quelaves mois, la guerre du Golfe démonte toute I'utiits des AWACS sur un théatre d’opérations. Au cours de « Tempéte du Désert», les AWACS OTAN et américeins sont les premiers déployés, réalisent plus de 400 missions en 5 000 heures de vol en station, Et pour la premiére fois, la capacité de collecte de données du sys- tame permet d’enregistrer toute une guerte aétienne et d'en tirer toutes les conséquences. 003 aoe Pll Pl ‘Avril 1992... Neuf ans aprés avoir débuté mon cursus de pilote, je réalise mon réve en franchissant le sas qui mane & la 36" Escadre de Détection et de Commandement Aéroportée située & Avord. Le stage de transformation se déroule & RAF Wadddington, base d'accueil des E-30 qui cispose égelement d'un simulateur dynamique. Larmée de I Air francaise love des créneaux aux Britanniques afin de former les équipages et de maintenir leur qualification. Nous sommes trols stagiaires en équipage constitué pour douze semaines environ, deux pilotes et un mécanicien navigant, es navigateurs étant formés directement & poste. La spécifcité de cet apparel et sa mission parti culiére ont conduit la Direction du Personnel & privilégier la mixité des membres 6’équipage de conduite qui proviennent des FAS (C135) et du COTAM (Transall, C130, Nord262). Passer du Nord262, dont a masse maximale au décollage est de 10,7 t, &I'E-3F, qui en fait 12, requiert un peu d’adaptation et beaucoup de travail! L’apparell dispose de circuits complexes liés au fonctionnement du rader, du calculateur et des consoles. 4 apprends & gérer un équipage de 8 8 34 personnes, dont trois tech: niciens supplémentaires responsables de la mise en ceuvre de ces systmes, a garantir le succés de la mission et surtout & piloter un ‘appareil connu pour étre un des plus cfficiles & maltriser: le fameux 8707 1 Un « avion d’homme » parti! Notre E-3F est le dernier modéle du Sentry produit dans les usi nes de Renton, Washington. Le porteur est dérivé du 8707-320BA « Intercontinental », premier modéle de la gamme des 707 équipé de turbofans JT3D. Les KC-135 ravitalleurs et toute la gamme des 707 civils sont issus de cette cellule, dont la détive est dotée dun ‘gouvernail essisté hydrauliquement, Beaucoup de ces avions erivés en fin de carriére dans les compagnies aériennes ont &6 proposés sur le marché militaire, Cette version du 707 était le porteur idéal pour recevoir un systéme radar. La cellule @ été renforcée afin de fixer un rotodéme de 9,14 m de diametre, carénage non pressurisé contenant I'antenne du radar de veille et de I'IFF, monté sur deux pvidnes @ 4,27 m au-dessus du fuselage. Le rotodome n’affecte pas: réelloment la maniabilité ot géndre pou de trainée aérodynamique. Equipé uniquement de cables et de servocommandes, 'E-3Fn’est pas tun appareil que on pilote avec un joystick... Les versions francaises, britanniques et saoudiennes sont motorisées avec des CFMS6 plus puissants que les JT3. Des mocifications de ale ont été nécessaires pour les adapter, et ila fallu augmenter la capacité hydraulique de la ‘gouverne de direction. I faut développer pas mal de force pour contrer la poussée dissymétrique en cas de panne dun ou deux moteurs ‘Au vu de ma constitution, les moniteurs se frottent déia les mains fen m’estimant incapable de maintenir’avion en ligne de vot ! C’était compter sans ma volonté, et malgré les configurations dégradées, je ne crashe jamais apparel. issue de cos somaines intansives, nous débutons la transfo en vol. C’est un vrai moment d’émotion lorsque je massieds pour la premiére fois en place gauche, & la fois si petite et sfidre dans cet immense avion | Je suis devenue la seule ferme pilote g'E-3... au monde | Jullat 1992, Vescadre vient d'etre déclarée pérationnella.. et moi aussi. Ge ce respons Shem et oe Par a eee coe eT nee er ee ty aero pb Dans l'antre du Lym Le monde entier est & portée de mes ales ! Je découvre un nou- vel univers... Ambiance feutrée & bord, lumiaras tomisdes dans le ‘cargo afin que les écrans soient lsibles, moquotte au sol... Une galley accveilante&Ierriére pour Couper un peu les longuos sta: tions et s'intéresser au role de tous les membres de 'équipage demission. Avec ce COC volant, nous avons fait un bond en avant dans te temps comparé&la salle d’Ops de Lyon Mont Verdun | faut quetre mais eux personnels de mission pour apprshender un maté- Fiel sophistique et des liaisons de données encore inexistantes an France. Pour armer le systéme, treize personnes sont nécessaires, Contréleurs, opératours, technicions calcul, radar et communication : équipage est un melting-pot de neuf spécialtés qui doivent se comprendre pour travailer ensemble. Le Tactical Director est un contrSleur expéri- ‘menté, responsable de exécution des ordres d'opération confiés parles autorités au sol est le chef dorchestre de équipage de mis- sion. Le commandant de bord reste seul mat tte & bord en ce qui concerne ia conduit et le fonctionnement de avion, il est responsable de Ia sécurité de l'ensemble de I'équipage st coordonne en permanence avec le chef de mission. Cette dualité a poussé le haut ccommandement & fonder une escade et des escadilles commandées alternativernent par lun contrdleur et un pilote, avec un mixage des spécialtés. Ce n'est pas du goat de tout lemonde, et aureis personnelement nréfére une escadiile de PN autonome, Nous n/avons Mascot ni la méme formation ni ta méme culture. L'adaptation des uns aux autres ne se fait pas si facilement : les Contrdleurs ne voient jamais le ciel et les PN ont du mal 2 revenir sur terre | Dans le cadre de la mission attribuée a TAWACS, la latitude don- ‘née & le conduite et moincre, et as « contréleurs » sont la raison d'étre de 'escadke tout entire... Nous ne sommes que les « cochers » d'une merveile de technologie volante. Cela engen re parfoiscertaines frustrations, car toutner ‘en ond ~ plutéten hippodrome | ~ nest pas ‘rs envichissant. Et se reposer & Avord apres 10 longues heures de vol est moins exotave ‘que dattertr & Fort de-Franca ou Djfbouti | Dans le but d'assouvir cette frustration, nous enchainons parfois los tours de piste a farrivée pour nous entrainer quelles que soient les conditions météo... au grand dam de I'équipage de mission qui, dans ce cargo ‘sans hublot,résiste mal aux turbulences | La complexité de 'avion rend heureusement les vols d'instructon indispensables, ce qui permet &'éauipage de conduite de varier un Deules déplacements ;je traverse Atlantique pour la premiere fois! Une des spécifccés de ‘cet apparel est sa capacté 8 étre ravtalé en vol. Ii dispose & cotte époque de 2 aispositifs distncts : un réceptacle situé sur le fuselage derriére le cockpit nécessitant un systéme figide rétractable du ravitailleur (boom and receptacte), et une perche al'avent droit de apparel permettant de ravitiller dans un syste souple 8 panier (orabe and drogue) Des essais sont réalisés sur VC10 et Tristar britanniques mais ne sont pas poursuivis. jede"EDCA. le un prédateur ie TE leg ee ins dot étre slablisé pour que le «boomer > Peas ec else eed oe ca rerio eteeet a Pee racers Co eter Cue Grrr er rc E ir) ee ei eee ee eet ycn ran at in aT POM ei Pas Pu 010 Un ESA de TOTAN ef un 9D sont parqués a obté dun E- Fa Foceasion d'une réunion de travail Avord en octobre 2008. Crédit V Guiana 011 LE-SFN* 201 en 1986 por te es couleurs de sa mascate, le Lym foccasion des 10 000 heu- Fs de vol de 'EDCA. Crédit SIRPAAIR, 012. La planche de bord est encore analogique, mais un pro- gramme sera lance en 2017 our la romplacer par cello du 737-300, avec écrans clgitaux, afin de se metre en contormté avec la réglementation cle (rede V Gusiano 012 ESA de TOTAN & Totter: rissage. Toute la flolle des £-3 fest equipse de [ESM (Electronic ‘Support Measure), dont la partie Visible est caraclérisée par les carenages sous le nez et sur les tes du fuselage. (rédt are Ere Mnard 014 SBC de Tinker AFB. auvdessus des pyramides, Le Cab re, 1997, Cede Sp Dave Nolan 200 La porche sera méme démontée définitivement fen 2000, La transto ravitallement se fait done en boom and receptacle avec les ravitallews francais C-135, ce sont des vols d'une grande intensié du plotage pur qui permet de ressentir les effets ‘a6rodynamiques que les deux avions ont I'un sur Vrautre. En arrivant sous le tanker, IE-3F le sou- leve en compriment Ia... le tanker dott compenser cot effet... jusau’ ce que les 2 appareils soient stables. Les moteurs du tanker générant des vor: tex, et si /AWACS se déplace latéralement, il est repoussé par ces vortex, cela peut entrainer une valse de 'avion dun bord & autre siles actions au ‘manche ne sont pas anticipées. L'enveloppe dans laquelle nous devons nous maintent, permettant ORV dintroduire la perche rigide au-dessus de nos tétes, est rs étroite, 4 matres en longitudinal 10° de battement en vertical et en latéral ; mais ne fois en position et bien compenss, i est facile de rester stable, du bout des doigts su les manet- ts de gaz... ! Cependant, les ravitallements sont 118s pénibies pour équipage de mission, car pour Vravoir subi, de trés petites corrections eu manche lengenchent des mouvement insupportabies au fond de avion | Lorsqu'l est disponible, le « sidge 5 », sige suppldmentaire stud entre le plate et le navi- ‘gateur, est objet de toutes les convoitises chez ‘os collagues, certaines phases de vol étant plus 2gréables & vivie dans le cockpit que dans I'obs- courité de la cabine ‘Avec le temps, le cialogue et la confiance sinstau- rent, et chacun peut profiter de ce mélange culturel, Bian que je continue & me battre conte certains préjugés sexistes, je m’épanouis aux commandes {de ce be! apparel. Voler est pour moi syranyme de Ibert, dindépendance et peu importe oi je vais, Jéprouve toujoursle méme plaisir voirle soleil se lever du haut de mes 10 000 matres. Au cours des longues périodes de « on station », terme utlisé our sioner que le systeme est opérationnel, Féqu: page de conduite est pau solicits, et i'en profte Pour aller m'instruire auprés des autres membres équipage afin de dcouvrir le fonctionnement et les capacités du systeme. p Lamattrise du ciel La mobilté de AWACS li permet de suppléer ou remplacer les centres de contréle en fournissant tune image préciso en tamps récl d'une situation aérienne et maritime, ainsi que des capacités de ‘contre, communications (C2) et de quere ecto nique dans le monde enter. | paut également étre utlisé comme plete-forme de commandement en fembarquant une HADA a bord. Avec une vitesse 4 croisére de M0.72, un plafond opéretionnel & 13.000 métres (imitation radar), E-3 est un élé- ment essential de projection, avec plus de chance {de survie lors d'une guerre qu'un radar fixe, Un équinage peut gérerjusqu’é 200 mouvements ‘simultanément, avec un systéme adaptable en po. manence, au cours d'une mission qui peut durer 11 heures avec les CFMSS et jusqu’a 18 heures ons (limitation équipage) gréce & la capacité de ravitalllerment en vol. L’altitude idéale de fonctionnement du radar est d’environ 9.000 matres, ce qui permet de détecter tout mouvement dans un rayon de 370 km etjusqu’® 650 km pour les cibles 8 moyenne ft haute altitudes. Un puissant calculateur synthétise l'ensemble des informations, cffectue le Suvi des cibles et étabit la situa- tion aétienne générale ; il peut tater plus de 400.000 cis en méme tomes ! Lorader primaie Northrop Grumman, ancien: ‘Rement Wasthinghouse, posséde 5 modes de fonctionnement (cf. encadié). Tous ces ‘modes peuvent éte urlsés simultanément, la surface de détection pouvant re décou- pée en 24 sectours. Cela permet aux opé- ratours de moduler les modes en fonction {de la menace. Ce monstre de technologie surpasse les capacités du réseau de défense aérienne he Too francais quipeine & communiquer :AWACS dispose de a Lisison 11, systame de trans- missions de données tactiques, pour parta- (90 sa situation générale. peut dialoguer et changer avec d'autres unités disposant de la méme liaison, comme la plupart des bati- ments dela Marine nationale et les unités de VOTAN. Mais les centres de contréle francais n’étaient pas encore Squipés jusqu’alors de ce systéme de transmissions. Les premises missions a’ talent pas ts dynamiques, car peu davions controler et peu d'échanges ‘avec les CDC. I falait que I'un des centres «plante » pour que I'E-3F soit taské afin d'assurer la couverture de V'espace aérien défallant. Les équipages ont & peine eu le temps de se familiariser avec les systimes ‘que 'actualté permetiat au SDA francais de démontrer ses capacités Les événements en ex Yougostavie préciitent Vrescadie dans'opération « Sharp Vigilance » ‘menée par OTAN dle 12 aott 1982. Nous ‘sommes chargés de fore respecter les rés0- lutions des Nations unies et justifions notre Catégorie d'avion de combat ! Jour et nut, les AWACS de OTAN, francais et britanniques, ‘se relaient au-dessus de I Adratique et dela Hongrie pour détecter, controler, guider et protéger les forces alles. Les missions sont langues et difficiles dans ce contexte mult- national, souvent de nuit, nécessitent parfois, détre prolongées pour attendre lareleve, et arrive que nous nous déroutions sur des ter- reins proches de notre zone de travail ou que Fon nous propose un ravitailement non prévu. Jem souviens d’une rejointe sur un KC-135 de 'USAF par tr8s mauvais temps et sous procédure silencieuse... et le soulagement Jorsqu'il apperut @ moins d'un nautique Nous ‘vavons pas dit &Féchec, carla présence des ‘AWACS est indispensable au succés d'une ‘opération. En tant que te, nous sommes par- ticuliérement vulnérables, classés High Value ‘Asset, premibre cible &détruce pour las forces lennemies, et donc protégés par des evions de Avioique défense aérienne lors importants disposi. Radar secondsie ESM Calulatour de mission, angles de visualisation PLB CO Seon ioutae cuit nt Ree eat eee cent ee Mais notre meilleure protection réside en notre propre capacité & détecter Ia menace le plus tot possible, qu'elle sot so-sir, mer-ai ou air, nous ppormettant ainsi de nous en éloigner au plus vite ot de rejoincre un territore ami, C’est une procédure ue je pratique de nombreuses fois au-dessus de I"Adriatique, notamment lorsque sont détectées des pistes maritimes quittant las ports yougosia- ves 8 grande vitesse dans note direction. N'étant pas encore équipés o'ESM, il n’est pas possible ntifier cette menace, et nous faisons demi- tour, Lors des missions au-dessus de la Hong, les contidleurs détectent parfois des MiG-29 mettant le cap au nord eprés leur décollage de Sombor, train situé au nord de la Serbo ; afin déchapper {la menace, nous profitons des voies aériennes proches de notre zone de travail pour nous fon- re danslle trafic civil. Durant ces longues heures en pattern au-dessus de 'eau, nous envisageons tous les scénarios plus ou moins ferfelus pour ssauver lavion, jusqu’a couper toutes les sources d'émission, comme le radar et las réactours, ot descencre en piqué a trés basse altitude | Neuf opéretions se succédent cu-dessus des ter- Fitoires bosniaques, puis kosovars jusau’en 2003. Ces missions de guerre, au rythme de trois par semaine, contibuent beaucoup & la compréhen- sion et au respect de nos mondes respectifs du Contrdle et du personnel navigant. ‘Ayant largement démontré notre utiité, d'eutres missions nous sont régullérement confiées : nous {assurons une alerte 24h/24 toute l'année pour la posture permanente de sécurité et sommes toujours disponibies pour remplacer un radar sol dofailant. Nous allons on Guyane afin d'assuror la protection dy site de Kourou, ola eu le privi- lage d’assister & un lancement d’Atiane V ; nous participons & Vexercice Maple Flag au Canada, sommes engagés aux cOtés des douanes et des Coast guards améicains dans la lutte contre le narcotrafic aux Antilles, puis contre la piraterie dans l'ocdan Indien. Et nous sommes régulitre- ment missionnés pour assurer la protection des événements médiatisés, tels que les JO, Athénes, Londres... tes sommets G8, G20, afin’ tabiir Lune bulle de sécurité. Lasihouotte du « smartios » devient familgre, nous participons 8 nombre de meetings et défilons aux avant-postes lors du 14 juillet. A cette occasion, en 1997, !'EDCA peut s'enorguslir de sa premiére victoire aérienne pres avoir terrassé un magnifique cerf-volant de 3,20 mlors de entrainement | Ce ne sera pas le seul incident au cours de ces années qui voient ''un des avions perdre une des treppes du loge- ‘ment de la balise de détresse, quia trouer le toit «dune maison... sans blesser personne ! Quelques rotours sur trots moteurs, quelques « dumps ». Nos avions sont le centre d'attention d'un esca- dron de soutien technique, ESTA 15.036, res- ponsable de la mise en ceuvre, de Ventretien et ‘du maintien du potentiel des quatre E-3F. Chaque ‘mission réalisée loin du Berry est occasion d'em- ‘mener plusieurs de ces techniciens 8 bord pour la remise en oeuvre de I'avion. Gérer une tenteine de personnes sur un terrain étranger n'est pas la partie a plus facile de la mission. Un tel cispositi nécessite des ‘moyens logistiques importants et une bonne cohésion ! Fous sires ft coups de gueule garantis ! ‘Ma qualification d’instructeur en poche, je retrouve le bonheur de transmettre mon savoir et mes compétences aux nouveaux pilotes ; ft c’est avec environ § 500 heures de vol, dont plus de 2.000 sur E-3E, 100 missions de guerre et trois enfants 8 mon actif, que je Auitte mes fonctions en 2001, riche d'une expérience humaine et professionnelle peu commune, D lnteropérabilité Le défi maiour de ces 30 demnires années a été 'interonérabilité pour toutes les flottes aliées de Senn... particper ensemble & des opé- rations militsres nécessitait de pouvoir communiquer et échanger avoc le méme langage. Des groupes de travail internationaux ont pris or len compte les préoccupations politiques et stratépiques et ont défini des missions et des concepts opérationnels. Le RSIP (Rader System ‘Improvement Program) lancé en 1999 au profit des flottes de USAF, dda OTAN et dala RAF, puis en 2002 des E-2F a permis de mettre tous les AWACS & un niveau similar afin qu'il soientinteropérables sinon interchangeables. La rénovation des E-3 saoudiens a début6 quant & cls en 2009. Ordinateurs et logiciels ont 6té modifié, la sensibilté du radar sux apparels furifs ou discrets amélorée, sa porte até doubiée, la protection renforcée contre le brouillage. Le poste de pilotage a été quipé d'écrans digiteux et analogiques. Le demier programme Block 40/45 portant sur laméiioration des consoles lancé en 2012 devrait s’achever en 2020 avec un nouveau standerd E-3G. ‘La modemisation des avions francois Mid Life Upgrade correspondent ‘au standard block 40/45 a été accordée en février 2010, et le premior ‘apparel est actuellament en chantier. Le nombre de consoles passera de 10.8 14, avec adjonction de nouveaux processeurs et du mode S. Fin de la rénovation prévue en 2015 1 0 (ec eam Oom so Peace GEILENKIRCHEN, GER Peas eo Pare aca! FOB KONYA, TURK Reto a Crome PI eG) ees OST Cee eta iS Cepeer eet ere en tt anys ’ Eimendort au décoliage avec ses 24 membres d'éau Breet verte ena ter eating eee ee ALKHARI Cen Air Base RAE PUNeNaret ORV ere ce Porter er: er sans faire de v Par Mode BTH, Beyond The Horizon ee ee ee Re ee eens Pll Cependant, avoir des systémes similares ne garantit pas rinteropérabilté. L'ESM por ‘exemple, indispensable outil de guerre élec- tronique, est un dispostif pasif de détection let de mesure des signaux radioelectiques dont le traitement repose sur une base de données permettant d'identitier le modéle de radar. Las bases sont alimentées par les renseignements collectés par chaque nation, ui ne souhete pas forcément partager ces données. D’autre part, les objectifs ne sont es toujours les mémes : !OTAN met! accent surle défense duteritoire et donc surlacape- cité de surveillance et contrle, tandis que les Etats-Unis utisent le systéme comme un uti stratégique lors ¢'opsratons 8 rétranger. Lacise dos Balkans a démonté que mame sila surveillance demeure fondamentale, AWACS est out tactique indispensable petmettant le contréle airair, air-sol, une assistance compléte pour la conduite d’opé- rations massives, la gestion de la menace et de la SAR. Les régles d’engagerent et par conséquent les procédures doivent étre Le mode passif Le mode passif, dans lequel le eet eer tes pee naa ee rad rere Beunidkccen rier les mémes pour tous le alliés, Une rapide standardisation s'est révélée indispensable ‘en raison de nrablémes liés & la formation apparus pendant cette crise conduisant 2 dos ‘confusions linguistiques et des malentendus. Divers exercices sont planifiés & cot offet ainsi que des « séminares » regroupant des déligations de chaque entté tavailant autour dun theme nouveau & chaque édition operation « Hermattan » a montré une fois {de plus importance du r6le des AWACS et do {i coordination entre les flottes au large dela Lye entre mars et actobre 2011, ainsi qu’a ‘occasion de engagement au Mali au début do l'année, En 2013, les 4 £-3F totalisent plus de 50 000 heures de vol, sur tous les conti: nents, dont 13 000 heures en opérations Bosnie, Kasovo, aogan Indien, Libye et Mali La demiére modernisation permettra & la flotte d’assurer Ia protection de la France pour encore 20 longues années, en atten: dant le nouvel avion porteur que compte offrir Boeing... Le 8787 ? reed tre repéré dans un contexte de guerre électronique Le mode maritime ee See Oe) Se ee el ensuite de supprimer les échos générés Le mode Interleaved Ce ec en eae DES + BTH, soit PONES + Maritime selon nécer 50 000 Pu oot ATT par se muer en révolte armée de grande ampleur contre le régime de Damas, puis finalement en véritable guerre civile, Tom Cooper s‘intéresse a la participation de la force aérienne syrienne dans le conflit le plus brutal et le plus destructeur de ce début Coe ence P20 (5 troubles en Syri ont tout dabord ‘suivi I évolution des événements qui ‘ont secoue, durantce quilest convenu appaler le « printemps arabe », la ‘Tunisie, Egypte et Ia Libye. Bien que les appals & protester contre le régime ‘de Damas, lancés au moyen des réseaux sociaux ‘au début de févier 2011, aient été loin de mobi- ‘ser toute la population, le régime a épondu Aces . ‘manifestations pacfiques avec une tele brutalité ‘ue 'onération prétendument « antiteroriste » des forces de l'ordre € provaqus indignation & travers tout le pays. C'est Iérincele qui ‘a mis Ie feu aux poudres et déclenché Insurrection armée, qui - en raison de absance de toute forme d'intervention étrangéra ~ a évolud {en confltintereligieux aux implications hautement stratégiques. En défiitive, le régime d’Assad s'est thé une balle dans le pied et peut étre considéré comme entibrement responsable des morts et destructions {que le Syrie et les pays voisins (Liven, Turquie) enregistrent depuis le début des manifestations Connue en interne sous le nom de « Silent Service », la force aérienne syrienne (SAF) est et reste, pour le clan Assad, a branche la plus sore des forces armées. Le pére du président en exercice Bachar el-Assad cet fondataur du régime actuel, Hafez al-Assad, a débuté son parcours politique comme officer baasiste de 'amde de Air la fin des anos 11950, alors que callo-ci était Squipse de Gloster Meteor et de MiG-15. IVa gravi les échelons comme chef d'escadiille, puis commandant de base aérienne, avant d'acoéder au poste de chef 6’état-major de Ia SAF & Damas, tremplin qui lui permit de devenir ministre de Ja Défense en 1966. Durant cette période, Hafez el-Assad sécurisa a position en nommant des subaltemes fidéles aux postes-clés, de sorte qu'en 1970, leforce aérienne était devenue son « bastion » Personnel, et son service de renseignements le plus puissant et le plus redouté du pays. Pat Tom Cooper eng (Ce court rappel historique nous permet de comprendre pourquoi ava tion syrienne a été trés peu perméable aux dssidences depuis le début {du souldvement arms. En deux ans de quore, seulement quatre plotes (dont deux chefs d'escadill et un pilote ayant déserté en Jordanie & bord de son MIG-2 tbs), quelques officers subalternes ~ non votants — {tun certain nombre ancien pilotes®la retraite reconveris en officers de renseignements (perm lesquels le premier et unique cosmonaute syrien Muhammed Ahmed Faris) ont fait fection, Le pare aérien dela SAF La force aérienne syrienne a été surprise parla guertecivile alors que ‘son parc d'avions ot d'héicoptares de combet état en révision apres Lune longue psriode de négligence. Lapremigre composante & avoir été lengagée au feu 8 été limportanteflotte de vollures tournantes consti- tuse de plus de 120 hélcoptéres de transport et d'assaut Mil M-8/17, ne vingtaine d hélicoptares de combat M-25 récemment révisés et 30 hélicoptdres lagers SA.342 Gazelle. Au début de la guerre, le fer de lance de la SAF reposait sur envion 60 MiG-2 bis, une centaine de MiG-23ML et MiG-23BN, une cinquantaine de Su-22M-3/4K et 21 Su-24MK (la Syrie en a, & origine, scquis 20 en URSS mais en ‘recu un autre de Kadhafl en échange de I'envoi d’équipages et de personnels au sol auprds de la force adrienne libyenne). En outre, ar- ‘mée de I'Airsytienne a hativement remis en service deux MiG-25RB {version bombardementiteconnsissance) rScemment rayés des lites, ‘auxquels s'ajoutent des avions de transport An-26 équipés pour la reconnaissance, plusieurs dzaines de jets dentrainement Aero L-39) ‘Albatros (utiisés comme aopersislégers d’attaque au soll et des dro- nes d'origine ranienne. Laflotte d'intercepteurs, composée approximativement de 20 MiG-29 et 40 MIG-23MFIML, a été jetée dans la betalle seulement & pertir de '6té 2013 en vue de suopléer le parc de chasseurs-bombardiers 03 sé par les incassantes sorties, Durant ces doux pr mieres années de quetre, MiG-29 et MiG-23 ont été révisés ot modernisés avec Iaido do socidtés russes. Les premiers ont été portés au standard MiG-29M2 et ‘emportentéguilérement des missles quidés de précsion| h-29 en plus de pods roquettes B-8M. De méme, les (MiG-23MF/ML. dont la plupart ont été madernisés par intégration d’6l6ments du MiG-23MLD ot dune avion ue plus moderne, sont epparus au-dessus du champ de batalle seulement & partir de autornne 2013, ayant 616 vus éauinés de missiles guidés kh-23 et de nacelles, de quidage Delta pour ces armes. Ces transformations ont été rendves possibles parla certitude qu’aucune intervention occidentale néteit&craindre en Syte, sons Ccompter que le systéme de défense aérienne intégrée de la SAF a quasiment été entibrement anéanti par les ineurgds, qui ont invest, dévasté ou capture plusieurs de ses sites, rendant le parapuie antiarien syrien totale ‘ment inopérant. ref, quand bien méme las occidentaux décideraient de frepper en Syre, aviation de Bacher ‘ol Assad sersit incapable de s'y opposer, alors autant Cconsacrer 'intégralité des moyens a 'écrasement de la rébation... pm laSAr en guerre Lapartcipation de aviation & la quertecivle augmente de facon significative, o’autent plus que le égime bea siste sen sort régulérement pour teste la action de ccidentaux face aux volentes frappes aériennes qu crdonne sur la population. Pendant la maleure partie de I'année 2011, aviation syrienne s’est principalement focalisée sur le soutien des units loyaistes de I’Armée et des services de ren seignements au moyen de ses avions et hélicopteres de transport. Les escadilles de combat se sont, quant ‘elles, contentées d'accélérerla maintenance de leurs appareils ou d'effectuer des vols de reconnaissance. ‘Ans, les premises pertes endurées par la SAF durant la guerre ont 68 des nélcoptéres M-8 et Mi-17 abattus alors quills assuraient des missions de ravtallement ‘au profit des dizainas de garnisons loyalstes coupses du gros de I'eimeée parla progression des insurgés en avi et juin 2012. En juillet de la méme année, lorsque les rebelles ont déclenché leurs premires grandes offensives simul: tanées dans les quatre plus importantes villes du pays (Dames, Alep, Homs et Deir ez-Zor), la SAF 9 riposté ‘avec ses MiG-238N, Su-22 et Su-24 afin de compenser Vrffondrament de I'armée et de apparel de sécurité, en particulier dans la région de Dek ez-Zor. Ces premi res sorties aériennes ont été limitées en nombre et en intensté, le régime ayant & cette occasion tenu a tester la réaction occidentale, A parti du mois d‘aoit, les L-39 des unités dentrainement bashes sures afradomes de Kwveres et Kshesh ont effectué leurs premiares attaaves Contr ls insurgés partis 'assaut dAlep et galvanisés. per la capture de presque 60 % de la ville, Les chassours-bombardirs syrions n‘ont initialoment rencontré qu'une faible opposition venue du sol rmitrailouses DShK de 12,5 mm, ZPU de 14,5 mm et canons ZU-23-2 de 23 mm. Non seulement las rebel les manguaient d'armements adeptés (missiles sobair portables), mais is n’avaient ni entrainement ni ex périence leur permettant d’engager efficecement les avions et les hélcoptires ennemis. Cependant, en aoct 2012, les units insurgées dela région de Deir ez-Zor Cont déployé un certain nombre de canons antiaériens fet ont commencé & monter des embuscedes contre les appareils do la SAF la survolant. Aprés plusiours jours de « jeu du chat et de fa sours », un MiG-238N du régime a été abattu aucdessus de Mohasan, prés de Deir @2-Zor, le 13 aodt 2012, devenant ainsi le premier Chasseur 8 réaction perdu par aviation syrienne durent la guerre civil. De facon significative, c'est également ’ ce méme endroit que la SAF a wu son premier Sukhot Su22 détruit le 5 septembre. LAGUERRE AERIENNE EN SYR SYR oot Cette photographie d'un MIG-23ML montre les lance lourres et lance-pailottes & arire du fuselage de chaque Bl6 des ailerons, Cos equipe ‘ants sont aussi montés Sure ‘Su-22 et ont sauvé des dizaines ‘apparels de ladestrtion par {des missiles sokar portables isés par des insurges. Minister de a Deters syien 002 Hafez el-Assad, pire de Bachar et fondateur du regime ‘aciuel. I pore ici Tunifonme de rmée de Air dontilestissu et au sein de laquelle la bat son 003. Lafiotie de Su-24 est inten ‘sément engagée au combat ‘Aptis avoir un premier temps ut ise des bombes conventionnellas ia majeure parle de 2012, ces ‘chasseurs-bombardiers lourds ‘etn! maintenant lagement en ‘couvre des missles quidés, prin ‘Spalement des bores Kh-29 KAB-1500. VaR. 004 Le régime syrien dépioie des drones dorigine Iranienne ‘aU profi des troupes layalstes ‘tdes combettant etrangers qa) rappuient. Ic, un drone Sayeh, designe Yasser sous les cou leurs syriennes. Phote de Meghod Madox Wud Pal Par Comme les premidres réactions internationales aux frappes des chas- seurs-bombarckers de la SAF en juilet-anGt 2012 se sont limites & de simples protestations verbaies, le régime a pris la décsion d‘intensier '5@8 opérations aériennes. De fait, armée de Air a commence & subir des pertes, particulérement an héicoptéres, et notamment lors dos assauts des insurgés sur les bases aérionnes du nord de la Syrie Ans), une attaque contre la hase aérienne de Taftanaz par plusieurs Unites rebelles, le 29 aoct 2012, s'est solde par la destruction ou la détérioration de 10 Ni-8/17, Du 30 aodt au 4 septembre, un autre (groupe insurgé a mis le sidge 2 a base aérienne d’Abou ad-Duhur, ¥ abettant deux MIG-21 et endommageart un apparel de transport I-76, Les deux aérodromes ont finalerent été empartés par les insurgés en. décemixe, Une autre importante base aérienne, Menngh (8 36 km au ord-ouest d'Alep), a d'abord été neutralise, puis été soumise & Un long siage qui s'est achevé le § aoct 2013 (la SAF a perdu § hel. coptires en tentant de ravtalle la garrison). ‘Alaméme période, les groupes rebelles actfs dans la région de Damas ont abattu un certsin nombre de Mi-8 et Mi-17 (notamment lors de Vencerclement de la base aérienne de Marj as-Sultan, au sudvest de Damas, début 2013), forcant en effet les pilotes syriens & cesser de survoler la capital. Autres zanes devenues extiémement risqudes pour les voiures tournantes, celles s'étendant d’ Homs aux vies de Rastane ‘et de Talbisoh au nord, et do Qoussoir la frontiéreibanaise & 'ounst. En novembre, seuls les Su-22 et Su-24 s'y sont risqués. ‘Mais la chute du carrefour stratégique de Ma'atratal-Numan a foros le régime &itensifer consérablement ses opérations aéiennes, de sorte ue le rythme des 200 sorties par jour @ été attent dés la moctobre 2012. En dehors des missions quotidiennes des MiG-21, MiG-23 et Su-22, le SAF 8 commencé butiiser, aucours des semaines suivantes, des Mi-8/17 et Mi-25 comme apparels ¢ observation avancée au profit des MiG-23 et Su-22 chargés de trapper les bases rebelles et leurs dépots de munitions. En plusieurs occasions, 'ectivité soutenue de Vreviation @ empéché les insurgés de submerger c'importantes bases do I'armée ou de la force aérienne, sinsi que des axes de communi cation essentiel. Lerythme des operations ériennes sfest de nouveau accruen novembre 2012, avec un pic atteint au milieu du mois lorsque 250 sorties ont {16 dénombrées quotiiennement, C’est durent cette période que les ‘Sukhoi Su-24 de la SAF ont commencé & frepper des cibles dans les provinces d'Alep et 'ldleb (usqutci les Su-24 étaient principalement dévolus aux attaques des zones les plus éhignées, comme Deir ez-Zor, dans la mesure ol espace aérien des plus grandes villas de Syrie état devenu trop dangoreux pour les 29. Simuitanément, les MIG-21 et ‘Su-22 ont été largement utlisés pour attaquer des objectifs du cots de Qousseir ot Rastane. Le mauvais temps a commencé & entraver les opérations de la SAF & Pertr de décembre 2012, obligeant le régime baesiste & déployer ses missles balstiques ~ principalement des SS-1C Scud-8, mais aussi des missles anions Shahab, Zeizel et Fateh-1 10 respectivement désignés lacalement Jolan, Misseloon et Teshreen). Au printemps 2013, plus {de 300 de ces armes ont été mises en batterie pour trapper des cibles ’ Alep et alleurs dens le nord de la Syrie. En outre, les lourdes pertes en hdlicoptéres et les opérations aériennes prolongées ont contraint 005 do la SAF sur Sukho! $u-22 ~ el celut-ci ~ supportent fessentiel des operations aériennes, effectuant des miliers de sortes au-dessus de la Syle Proto doR S Durant toute fannée 2012 et au début de 2019, les escadiles 006 Une formation d'Aero L-39 de la base de Menngh (35 km au ‘ore-ouestc'Alep) photographide durant une banalo sos, pou avant Ia guerre. Ge type dappared crentrainement a été pour la premiere fois ulisé comme chasseut-bombardir fn jllet 2012. Via RS. 007 Sura base abrionno de Dhaba, orés de Qousselr, sitube onto Homs et la fontiée ibansis, les insurgés ont capturé quar MiG-21 notamment ce MIG-21bis, Malheureusement pour eux ces appareils ftalent en trop mauvals état pour etre réparés, et Is ant dt les aban. donner quand fe terrain a été reconguls parle Hezbolah au printemps 2013. VaR. S 008 Deux MiG-20de la SAF ws alors quils subissent leur révision ot modernisation sur la base aerienne de Nayrab (aéropontintemational «'Alep), peu avant la guerre. Ce chasseur est regulerement utilise a contre-emploi pour des allaques au sol taide de paniers& roquelles, 5-4M el dverses bombes guidées. Proto. ce RS Wa a aviation sytienne & réorganiser ses unités et d réviser la plupart des ‘appareils encore disponibles, tout en remisant coux qui avaient subi des dammages. Le tempo des operations de la SAF @ bsissé depuis le printemps 2013, en partie on raison das pertes, mais surtout parce que sa flotte de MiG-238N et Su-22 avait besoin de révision aprds des mois 4 opérations ininterrompues. C’est la raison pour laquelle MiG-29 et MiG-23MFIML sont, depuis, apercus beaucoup plus fréquemment dans le ciel syrien, pb Macabres statistiques ‘Au vu des circonstances actueles, i n'est pas surprenant de voir les ingurgés formuler des revendications ts exagérées concernant la destruction o'avions et helcoptéres dela SAF. Per exemple, rien que le ‘quater général de Armée syrienne libre - dont la force de frappe s'est effondrée et qui n'est plus & présent qu’ une des plus petites factions rebelles ~ prétend que ses unités ont abattu pas moins de 27 avions de combat et 44 heiicoptéres en date du 15 octobre 2012, Une analyse minutieuse et croisée des revendications et rapports fouris pa les sympathisents de larébelion en contact avec les ciffé- Tents chefs insurgés a permis de dressar des statistiques relativamnant détaillées concernant les pertes au combat de I'armée de I'Air de Bachar el: Assad. Ainsi, entre le 7 mars 2012 et le 30 septembre 2013, la force ‘aérienne syrienne a subi les pertes confirmées de 6 L-39, 13 MIG-21, 5 MiG-23, 6 Su-22, 1 Su-24 et 6 jets non identifi abattus en vol. Ces chiffes n‘incluent pas les 27 L-9, MiG-21 et MiG-23 abandonnés et ccapturés par es insurgés sur les bases aériennes tombées entre leurs ‘mains, comme celles d’Abou ad-Duhur, Kweres et Dha'ba (Qoussei Laporsistance du régime & soutenir las garnisons isolées au milieu des territoires contrélés par les rebelles a abouti& des pertes cons- dérablas en voilures tournantes. En offet, pas moins de 53 heli- copteres ont &té descendus et 31 autres endommagés ou détruits ‘au sol, alors que 15 Mi-8 et Mi-17 (la plupart endommagés ou fen condition d’abandon} ~ et 4 L-39 - ont été capturés par les insurgés en date de la mi-novembre 2013. La SAF a en outre perdu au moins 2 hélicoptéres de combat Mi-25 absttus parles rebelles et un Mi-26 envoyé au tapis par les F-16 de l'aviation turque, sans oublier 4 drones détruits en vol Piro, la force aérienne de Bachar el-Assad a enregistré durant la méme période la perte confirmée de 91 pilotes at membres d’équipage tués et 13 capturés par les oppo- sants, alors que le sort de 43 autres reste inconnu (seulement trois équi pages de MiB, soit 12 hommes au total, ont été retrouvés) Ts La zone qui a connu la plus forte activité de la part des chasseurs- bombardiers de la SAF est la capitele Damas et sa province de Rif Dimacha, Plus de 2 000 sorties y ont été dénombrées entre début novembre 2012 et mi-septembre 2013 | Parmi les unités concer ges, les MiG-21bis de la 73° brigade aérienne basée & Khialkhala font accompli environ 260 sorties, les MiG-23BN de la 17° brigade ‘aérienne stationnée & An Nasitiyah plus de 400. Ces missions aérien- nes ont été effectudes principalement &/automne dernier, mais aussi ‘au cours des offensives eppuyées par les Ireniens au printemps et & été 2013. Alep et lib ont connu une activité atienne soutenue 8 Frautomne 2012, quoique redevenue tes calme ces derniers temps, ‘alors que la province de Deir ezZor arécemment été la ible d'ette- ‘ques de Su-24 eu cours desquelles des bombes guidées KAB-1500 ont été larguées. Au contraire, tés pou de détails concernant les opérations dans la province d’Homs fitrent, tout simplement parce {ue les zones tenues par les insurgés sont totalement coupées du monde extérieur. Tout ce que l'on sait, c'est que les rebelles ont investi en mars aéradrome abandanné de Dha'be, a extérieur de Qousseir, et mis la main sur quatre MiG-21 abandonnés. Mais, par la suite, la base a 6té reconauise lors dune contre-offensive menée ppar deux brigades du Hezbollah libanais (des événements similares ‘8 sont produits au méme moment sur l'agrodrome de Kwerest, Vest o'Alep), En termes de répartition par type de missions, plus d'un tiers: des opérations de chassa-bombardement sont assurées par des unités équipées de MIG-238N et de Su-22, mais la relative- ‘ment petite flotte de Su-24MK de le 819° escadrille @ tout de mame effectué pas moins de 1 500 sorties sur toute la Syrie fen date de la mi-octobre 2013. Alors que la plupart des frappes de la SAF semblent apparem- ‘ment manquer leurs objectfs, puisqu’elles touchent des boulan- Veries, des immoubles, des marchés, faisant des centaines de victimes civiles et provoquant des destructions matérilles cons- derables, lo regime considére, au contraira, ses frappes comme « piécises », les projectiles ayant atteint les cibles voulues. Pourquoi ? Tout simplement parce que Iaviation nest pas seulement utlisée pour bombarder les positions, bases et dépéts des rebelles P23 Pad _Les bases aeriennes syrienne © Contrtées par les tyalstes ® Contrlées par les rebaties depuis octobre 2012, les commandants de toutes les escadiiles de chasseurs- bbombardiers recoivent des ordres sticts (transmis par le QG du parti Baas Damas et ackessés aux officers supérieurs) leur enjoignant dattaquer les boulangeres et les immeubles des viles libérées par les insurgés, ce dans le but de faire le maximum de victimes civiles, L'abjectif: inflger une purition collective & la population, Les habitants ayant soutenu le soulévement sont vieés, de méme que las pans entiers de la population restés neutres. Le ‘message doit étre impide, les Syriens doivent choisi claitement leur camp {et soutenir le régime en repoussant les rebeles ; toute forme de passivité {est considérée comme collusion avec 'ennemi. Par conséquent, les bomibes frappant des immeubies d'habitation sont considérées comme « coups au but» par Damas. Pius terrible encore, le régime prend déibérément pour cible les boulengeries et les hopitaux de fortune afin d'accrofie les soutfrances de la population mais aussi d'empcher leur utilisation par es rebeles, dans, Vrespoir non dissimulé de voir les evils accuser les insurgés d tre la cause de leurs maux, En dehors de ces macabres « succés », la SAF s'est cistinguée en cette fin 2018 on entravantta circulation des convois d'approvisionnement des insut- 19¢s dans la région ¢'Alep, des L-39 armés de simples canons GSh-23 et de pods roquottes U- 16-57 ayant effectué plus de 300 missions (la plupart tres sfficaces)d'attaque de camions transportant du carburant et des munitions. Plus récemment, la force aérienne ~ apparemment sur recommendation des Conseils militares ireniens ~ a commencé 2 fournir un appui plus efficace ‘au Hezbollah et aux combattants des différents groupes chiles irakiens s'étent portés volontaires pour défendie le régime [déployés principalement Palsectssanais ‘Abou ature, 22 dans les provinces de Damas et Home) (1). introduction de palletes et de leuires fabriqués locelement et montés sur la plupart des MiG-21 ot MiG-23 (en plus des équiements russes de co type dotant les Su-22 et M25} s'est avérde bénéfique, et plus d'une vingtaine de ces chasseurs-bombarciers ont 6té ‘sauvés d'une destruction quasi certaine par des missiles sob-se portables de 3° génération d'origine chinoise FN-6, présents en ‘nombre croissant dans les rangs rebelles depuis 2012. Toutefois, la force aérienne syrienne persiste & ermployer des ‘avions plus lourds et pas forcément adeptés &I'stteque ou sol de cibles qui pourraient étre atteintes avec davantage de préci- sion par des appareils plus agiles et moins coGteux 8 entretenir, ‘comme les MiG-21 et L-39. Par exemple, &'autornne 2012, la province de if Dimach a considéreblerent souffertdes freppes ceffectudes par les unités dotées de MIG-23BN et Su-22, et ce nest que depuis le début 2013 que les MiG-21 ont été plus intensivament utlisés dans catte région, "Bashar Assad av grndbesin de ces ups. nscon de etendreret se fanmade gure, les ropes terestres régime sot ites & seulement sent bngaies de mane D Quelle issue pour la SAF? Dans I'ensemble, 'avenir dela SAF nest pas particulérement ose. Bien que les pertes en chasseurs-bombardiers aiont 66 jusqucimitées, que le ratio de pertes se soit considérablement ‘atténué depuis até 2013, le pare d’hélicoptares a été quasi ment divi par deux, ayant contraint es généraux syrians & ‘sa totale réorganisation ! Méme si les plus importantes bases ‘aériennes sont encore contrélées par le régime d’Assad, un ‘nomire important de terrains o aviation au nord et 8est du pays ‘sont tombés aux mains des rebeles, imitant consiéablerant les possibités de déploiement des MiG-21, MiG-23 et Su-22 ’ faible autonomie. D’autres aérodromes, comme Nayrab et Kwveres, sont essiégés, alors que Omeyr et an-Nasiriyah sont ‘éguldrement plonnés au mortier par les insurgés. Cette situation a de facheuses répercussions pour des bases ‘ériennes telles que Hama, T.4, as Seen, Khalkhala et Tha'leh ui, de fait, concentrent 'es- sentiel de activité de la SAF : lous pistes sont trop souvent ssurchargées d’avions et d'hel- coptires. L/aviation syrienne a réussi a survivte & la période la plus noite de son histove depuis le debut des années 1960 et ne semble pas vouse la destruc- tion, comme les lourdes per- tes du début de I'année ont un temps pu le laisser supposer. Copendant, la raison principale du récent sursaut de I'armée loyaliste réside moins dans le succés de ses propres opérations aériennes que dans Vinfluence croissante des conseillarsiraniens (qui Comprennent un important contingent de troupes de 1a 8* division des Gardiens de larévolution islamiquel ttle déploiement de prés de 10 000 combettents du Hezbollah fibanais, de quelaue 15 000 combsttants chites bien entrainés provenant drak, du Liban et d’alleurs, ainsi que de mercenaires russes. La parti cipation de ces strangers @ en effet atteint de telles proportions que ceux-ci sont utlisés comme infan- terie de choc aux cBtés des unités les plus fidéles du régime baasiste, comme la division de la Garde républicaine et la 4" division bindée, C'est unique- ‘ment leur engagement qui, depuis le printemps 2013, { empéché a chute précipitée du régime alaouite de Damas et pormis la reconquéte d'importantes por tions de terrain dans les provinces de Rif Dimacha fet Homes, ainsi que ~ plus récemment ~ Ie création d'un couloir ayant permis de faire la jonction avec Ja gamison assiégée dAlep, En face, la plupart des grandes organisations insur tgées semblent incapables de s'unir. En raison du ‘manque de soutien de la communauté internationale, Armée syrienne libre @ perdu le plus gros de son influence et ne se limite plus aujourd'hui qu’a quel ues grandes unités combattantes. Trois groupes: rabolles d’obédience ‘oligieuse ot aux motivations politiques différentes (Front at Nosta, Front islarique de libération de la Syrie, Etat istamique en Irak et au Levant), recevant un soutien conséquent & peine dissimulé des monarchies arabes du golfe Persique, Incarnent désormais Nessentiel de la rébelion. Le plus important d’entre eux, le Front islemique de libération de la Syrie (FILS), dispose méme de sa ‘propre aviation, forte de 2 1-38 at peut-étre aussi {de quelques hélcoptares. Cependant, les connexions de certaines de ces ‘organisations insurgées isiamistes avec AL-Gaida, comme I'Etatislemique en Irek et au Levent et le Front al-Nosra, font le jeu du gouvernement baa- siste. En effet, pour la SAF, la probabilité de voir les insurg6s s'unir et lancer dimportantes attaques: Contre ses bases aériennes d'Homs et Hama provin- C85 est infime, Or, de son cOts, le soutien constant ‘que régime de Bachar et Assad recoit de Moscou et “Tehran signifie que las stooks de pices de rechange {et d’armememts dernier cri de son armée de Air ne sont pas prés de se tar [Néanmoins, indéfectble oyaut de la force aStianne syfienne au clan Assad et son implicetion dans les atrocités de masse contre la population civile garan- tissent & coup sir sa disparition definitive & terme. Pou importe combien de temps le confit syrien va durer: Ia survie du régime de Bachar el-Assed est 1w@s pou probable: une fois la guerre fina, plus rian fen Syrie ne sera comme avant 2011... Peers Coen résdentlsyren, appiquan la Seen) Pees Peerostay Peete Peerineererss Parr tr perents See a Peer tne Renee cere ary) cas ont suvécu aux Peo Eee ci ceases Peer coer Brome en es Pere ion B crewetary P25 Pab lest paradoxal de constater que aviation Kgére de 'amée de Terre est la plus jeune composante aérienne de nos forces armées. En effet, en janvier 1909, lecapitaine Fer- ber, issu de I'Arme du Genie, fut le premier pote militaire breveté par l'aéro-club de France. De méme, les grandes ‘manceuvres terrestres de septembre 1910, en Picardie, Virent la premidre utilisation d'aéronets en soutien det armée de Te ‘Au 1* novernbre de cette méme ennée, on comptait 62 offciers, de toutes les Armes, brevetés plotes militares. Enfin, au cours du premier Confit mondial, paraldlement aux forces aéronavals, 'armée de Torte fut la soule @ mettre en ouvro das avions de combat. Cette situation perdurera jusqu’en avril 1933, date laquelle I'armée de Terre perdra le contidle des forces aériennes au profit de la nowvelle aime de Ar. I favdra attencie 1943 pour que des sections davions observation 'artilerie soient créées & Lourmel, prés d’Oran, dans Algérie reconquise par les aliés. En 1945, un cours pratique d’observation aérienne est ins- tellé & Meyence, en République fédérale allemande. Il y formere, 2 partir de 1952, les futurs pilotes de l'aviation léaare d’ob- servation de I'artillerie sur Piper L4 et Morane 500, La création officielle de Iactuelle ALAT intervient le 22 novembre 1954. Parallélement & la branche avion, la promi unité spécialisée sur héicoptéras est créée Yannée suivante, & Satory, prés de Pars. Is'agt du groupe d'hel- coptares n® 1 (GH 1) qui forme ses pilotes sur Bol 476 8 ‘Saumur, puis & Dax. assure également instruction sur Sikorsky H-21 ’ Cherbourg, puis Fréjus et, enfin, Le Luc dés 1957, Une section est néanmoins mainterue & Satory, sur Sikorsky $-55. Il est intéressant de noter que cette structure-école bicéphale, a Dax et au Luc, est toujours o’ actual. Lrannée 1957 voit également la création officielle de Ecole de spé- Cialisation de ALAT & Dax. Elle est chargée d'assurer la formation initile de ensemble des personnels des forces armées, exception de I'armée de I'Air, sinsi que de la gendarmerie et des grands corps ’€tat (police, douanes...).En aogt, une annexe, dénommée Ecole ‘application de 'ALAT, est crége & Sidi Bal Abds sur H-21, S-55 et sur Piper. Elle assurera, au cours du confit algérien, la création dun détachement ‘intervention héicoptéres, Ele rejoindre Le Luc en mars 1963, & rarrdt des hostilitas, "Nous aurons Voccasion de revenirultérieurement sur les unités et les actions de ALAT au cours des contflits indochinois et algériens. Les années suivantes verront ALAT ‘organiser autour de groupes df aviaton legere de corns c'armée, de groupes d'aviation légere de division et de groupes d' aviation légére régionaux. De 1977 & 1979, une grande refonte de I'organise- tion de ALAT est opérée, Elle sera les prémices de organisation actuelle. On y cistingue des grounes de premiére igne (COMALCA ou commandement ALAT de corps c‘ermée) et des groupes de soutien, tous che- ppoautés parle commandoment de ALAT, a Vilacoublay. Le COMALCA 1, dont I'état-major est basé & Metz, a sous ses ordras le 1" RHC (régiment d'hélicoptares de combat} de Phalsbourg, le 3¢ RHC ¢'Etain, le 6° RHC de Compiggne et le 11" GHL de Nancy (groupement thébcoptéres kigers). le COMALCA 2 alia responsabilité des unités ALAT basées en Allemagne. Son état-major fest & Baden-Baden. I commande le 2° RHC, stationné 2 Fribourg et Friecrishafen, e 4° RHC, basé é Teves, et Fescadile ALAT du commandement central des forces ‘rangaises en Allemagne, Concemantes unités de soution, le GA 103 de Versailles dirge le 1° GHL des Mureeux, le 2° GHL de Lille, le 3 GHL de Rennes et Fescadrile de 'école d application de la cavaloie de Saumur. De son o6té, le GA 104 enca- die le 5* RHC de Pau, le 4° GHL de Bordeaux, le 5° GHL de Lyon (et ses antennes de Gap et Grenoble), le déta- chement de Djibouti, rescadrile de I'école application infanterie & Montpelier, Yescadille de école df artiria ’ Chélons-en-Champagne et le groupe de manoeuvre de Fécole d’appiication & Aicies-Milles. 001 _Débarquement de fan tassins parla ampeaniéve dun HOO TTH sous la protection aun Tae, ©6.Mangh VAméo de Tore 002 La béte de somme du GH-2en Algerie ciate Paseo H.21C, plus connu sous lenom de « banane ». Les appareils ilustés ti appartenaient au 14" GALAT do Si Bel Abbas en 1963, 003 Un SA-330 Puma au GALCA t de Phalsbourg en prouile avec un apparel du GALCASdEiain au cours de rmancsuves conpines, Alépo- (ue, es Pura aie pas qu és dantes ca polyvalent (GAP), ante et antsable Par L‘organisation actuelle La detriére 1éorganisation de FALAT ui permet de recentrer ses missions, mais également ses bases, afin de gagner en capacté opération- nelle et de réaliser des économias d'échelle Gr3ce aux tout derniers matéiels, ele occupe désormais une place primordiale dans le com= bat aéroterrestre. Ele est devenue, davantage: encore qu'hier, une vértable arme de contact ‘mais également un complément indispensable des troupes au sol, comme nous avons vu 2 Mak. Let RHC Le 1 RHC est stationné sur Vrancienne base américaine de Phalsbourg, en Moselle. Créé le 1 aodt 1977, il perdure les traditions des 1" et 21° groupes ‘aviation d’ebservation arti lerie (GAOA). Le 1" RHC est orgenisé sutour de deux batailons qui com- ‘mandent un total de six escadhiles Le batallon d'héicoptares de reconnaissance ltd atteqve dispose d'une escachill dhébcop- téres‘attaque, d'une escadile dhéicoptéres d'appui et de protection et d'une escacrile rhdlicaptives de reconnaissance, Le parc da ‘SA-342 Gazelle du RHC est de 29 apparels. Deux Tigre HAD ont complété en décembre 004 008 coup, os plus nrgementrépandu, avec en paricuerles missions au Tchad ce camouflage est ‘essenielement conser parle dachement de Diboul. Les appares de elouren Imétvopoterrowert leurs couleurs « Ceres de maintenance. ove Pat ‘Tedunmissile HOT depuis un SA-242 Gazele Vine aucampde Caniuers. En bas de image, on ditingue fabkuratour ds tube qui vient dre ec au part ‘OM. Secon /Ammbe de Tee (Ge S4-380 Puma du 3* RHC dean @ gardé sade outre- mer. Autofos (Ope » cous de grandes tes Un SA-242 Gazelle Viviane du" RHC cian sappréte& parr pour un vo tacique, Ce domiers'etecue entrees obstaces, aune viessepotnentallr sq 240 kr et une hauteur sol ne depassant pas 50 métes, 2013. De son c6té, le batalon a'halicoptéres de mancouvre etd assaut chapeauite les esca- dies dtheicontares de manceuvre, les HM 3 et 4, arméas d'un total de 20 SA 330 Puma, ‘et 'EHM 1, en phase de transition sur NHSO ‘TTH Caiman, qui vient de percevoir les tois premiers exemplares. Sur le plan des effectifs, ce sont environ 11300 personnes, cviles et militares, qui ser- vent au sein de units, permettant de disposer environ 70 équipages. Le 1® RHC 9 souvent été solcité pour des mis- ‘sions humanitaires et des interventions opére- tionneles, aunombre desquelles la demigre, au ‘cours du second vimestre 2013, avec larelove {du 5 RHC dans opération « Serval » eu Mal. Les premiers NHSO TTH Caiman viennent dlétre is au 1" RHC, conjointement avec les premiers Tigre HAD de 'ALAT (voir plus loin), faisant de Phalsbourg la base qui sera technologiquement en pointe pour les années Avenit led RHC Cr66 le 14 aovt 1977, le 3 RHC est implanté sur la base d tain, dans la Meuse A lestissu, pa filtion, du peloton d‘evition de a9" division d infanterie coloniala, Cette units fut, parla suite, transformée en 3°, puis en 23" GAOA. Sa structure est également organi- 005 ‘OME Mar ‘OME Mars ‘s#e autour de deux batellonset cing escadiles. Le bataiton d’hélicoptires de reconnaissance et d'attaaue dispose de trois escadiilles, les EHRA 1, 2t3. Le parcde SA-241 ot SA-242 Gazelle du 3¢ RHC est de 33 machines. Le batailond'hlicoptres de manouvre et d'as- saut commande deux escadriles dhélcoptéres de manceuvia, les HM 1 et 2, armées d'un ‘otal de 16 SA-330 Puma. Sur le plan du personnel, ce sont environ 1100 personnes, civiles et militares, qui ¥ sont affectées, avec un total d'environ 70 équipages. Le 3 RHC a la reputation d'étre le régiment do la nuit et a également largement contiioué {2ux opérations extérieures. L'été dernier, ila ascuié laoldve du {** RHC au Mali an soutien de lopération « Serval ». Ila été chargé, en ‘mars 2009, de Fexpérimentation opérationnelie des nouveaux systémes de commandement rnumérisés embarqués, sur Puma et Gazelle. Cet ensemble comprend un systame dinfor ‘mation régimentaie (SIR), un kt HM PC (poste de commandement) valorsé, un module de _éparation de mission des éauipages (PME) ct le systéme d'information terminal ALAT. (SITALAT). Néanmoins, favenir de cette units reste incertain, Contraremment a Phalsbourg et Pau, aucune arrivée de matériel de derniére généretion n'est programmée, Il garde, néan- moins, une place essentielle pour maintenie notre niveau d’engagement en opérations cextérieures, Qu’en serail demain ? 007 Ta Gs Co 007 Autre fer de lance du 5* RHC, EC-£65 Tir. Colo unié a Sb la pro miere le metre en service en 2007. 2G Mangin Amos de Tene 008 Les $A-330 Puma et 4-342 du 5* RHC se sont largement ilustrés des la déout de foperation Serval » ay Mali. Les codes dident- ‘eatin y ont 6 rapidement masqués. EWAlAnnée de Toe Lei RUC Le 5° RHC est localisé & Pau, dans les Pyrénées atantiques. Issu directement du groupe «aviation égére dvisionnaire ppavachutiste n° 11, le 5* RHC voitlejour lo 1 jullet 1977. est égaloment hs ritier des traditions du peloton davions observation de la 5* division blindée et dation les traditions du groupe dhe licoptdres n° 2 (GH 2), cr66 & Sétif en 1955. Unité moderne, ila été le premier &étre doté dhélicoptres de derniére génération, au nombre desqvels es EC665 Tire fen 2007. Combinant action du renseignement, des foux fetdu mouvement, la manceuvre du régiment fappelée aro Combat) est toujours étroitement intégrée & la manceuvre terest. Unité pilote en 2009, le 6° RHC ast également précurseur dans la mise en place des bases de défense, Dans les années quatre-vingt, le « 8 » était, traditionnellement, le régiment des missions extérieures, Il reste un des régiments les plus décorés de Frence, particulérement grace aux demigres opéretions effectudes en Afghanistan, en Libye et au Mali début 2013 (cf. Air ‘combat N° 2 sur ce denier point). ‘Son bataillon d'hélicoptéres de reconnaissance et d’attaque dis- pose d'une EHRA et des EHAP 1 ot 2. Le parc du batailon est de 17 SA-342 Gazelle Viviane et 10 Tigre. De son été, le betaillon d'hélicoptéres de manceuvee et d'assaut com- ‘mande les escadrilles d'nélicoptares de manoeuvre N° 1 et 3, avec une dotation totale de 16 SA-330 Puma et 7 AS-532 Cougar. Le nombre d'équinages Tigre et Gazelle est d’environ une ‘tontaino. Il on est de méme pour coux des Puma et Cougar. Le régiment emploie environ 1 100 personnes. ‘Ayant été récemiment sous les feux de la rampe grace & son inter vention au Mali, nul doute que le 5° RHC a encore de belles années devant lu, recevra prochainement, aprés Phalsbourg, ses premiers NH9O TTH et Tigre HAD, ce qui renforcera encore daventage sa Ccapacité intervention intérieure et extérieure. Depuis le mais d'oc- tobre, le « 5 » est @ nouveau déplové dans le cadre de lopération « Serval » au Mali en reléve du 3° RHC. Pag Pal Led REFS Le 4* régiment chelicoptéres dos forces spéciales (RHES) est Lune unite atypique,stationnée ‘Pau, aux cOtés du & RHC. C'est également le plus jeune régiment de IALAT. Il dispose dela méme plate-forme, mais Ia s’erréte la compareison, Car sa chsine de ‘commandement, ses matériels, ses équipages cet ses missions cfférent notablement de ceux des autres régiments de FALAT. Led RHFS est unit aéromobile du comman- dement des opérations spéciales, lurméme lemanant de la brigade des forces spéciales terre. IIe pour mission principale do fournit appui aéromobile eux, renseignement, mou- \verient) aux commandos des forces spécia les (tere, air, mer), en tous lieux et en tous temps. Bien avant le décienchement de 'opé ration « Serval » au Mali, et encore actuelle- ment, le 4° RHFS était présent dans la région Crest en particulier ce qui a permis de stopper avancée des troupes rebolles sur le capitale en janvier 2013. Le régiment ne dispose pas de brigade. i est directement aticulé en quatre escadiilles : os escadilles des opérations specials (EOS) 1, 2, 3 et 6. Ces escadtilles déploient treize SA.342 Gazelle Viviane, sept EC-532 Cougar (dont certains rénovés), sept EC-725 Caracal ft huit SA-330 Puma, Le régiment est armé Per environ 250 personnes, dont une dizaine d'équinages Gazelle ou Tigre et une vingtaine d’équioages Puma, Caracal et Cougar: 009 Le 4* RHFS esta seule unité de TALAT a disposer de IEC-725 Caracal. Spécialsé dans lo soution des forces spéciales, lest amené 8 opérer avec toutes ls untés de ce type, quelle que soltleur armée. On le voi ii déposant des commandos Marine par corde lisse sur des zociacs, ‘voluant & grande vilesse. 4 RHFS /Améo de Tere 010 Autre spécifcté du 4* RHFS. la possibilté d'intervenir en vol avec des ireurs élite, Dans ‘ce cas, es pores latrales dlvent ire démontées préalablement la mission, (©4 RFS /Améede O11 Lescadiille avions de faimée de Terre (EAAT) est basée a Rennes. Ele dispose de hut ‘TBW-700 Malibu pressurisés pour effectuer des missions sur Fensemble de TEurope OM. Giacomini Amie de Tore 012 Comme pour fous ies nouveaux matérels acquis par TALAT, le GAMSTAT est chargé de evaluation opérationnelle avant la mse en service, I, ke tout premier EC-€65 Tigre HAD, avant ‘a mise en pelnture, ors dune campagne d essai de misses Hele suri'le du Levant (©P.Gi (GAMSTAT Armée de Teme LAVTIONLEGEREDELARMEEDETERRE FRANCE DOSS du 4° RHFS En 1992, trois équipages de la 4° escadiille d’hélicoptéres de manceuvre du 4” RHCM, stationnée & Pau au sein du 5* RHC, assurent las missions au profit du commandement des opérations spéciales. Ce sont les prémisses des hélicoptéres dédiés aux for ces spéciales. 11998 voit a création de 'escadile des opérations spéciales EOS} sur ‘SA-330 Puma, Le détachement dispose d'une infrastructure dédiéa sur la base de Pau. En 1994, ce dernier monte en puissance, et deux ‘AS-582 Cougar viennent complster "EOS I'année suivante, Le 1° juillet 1997 est créé le groupement spécial autonome, le détachement ALAT des opérations spéciales (DAOS) devient alors lune unité & part entidre, et, en 1998, une escadrile équipse de ‘SA-342 Gazelle voit le jour: c'est "EOS 2. L’ennée 2000 connaitra, quant oll, la création de la brigade des forces spéciales torre ot la poursuite de a montée en puissance du AOS. EOS 3, sur EC-725 Caracal, est mise en couvre en 2005. En 2006, Lune unitéinterarmées d'nélicoptares est créée, & Vilacoublay, au profit de la gendarmerie (GIGN). I s‘agit du GIH, composé de deux escadtiles, EOS 4 de I'armée de Terre et EOS 5 de t'armée de Air. Il est €quipé de SA-330 Puma. Pau voit sa demiére escadrille 1660 en 2007, EOS 6, sur ECEES Tigre. Enfin, en 2009, le 4° RHFS voit officiellement le jour, DLascadrlle avions de 'armée de Terre LVescadrile vions de Vermée de Tere (EAAT) estbasée sur aéroport de Rennes. Ele dispose de huit TBM 700 [Malibu pour le trensport des hautes autorités de Farmée do Torre, En 1987, 'ALATne dispose plus d'avions suite auretrait. des darniers L-19 du 3° GHL de Rennes. Elle décide « acquésrir deux bimoteurs Cassnia F406 Caravan Il afin detfectuer les missions de liaison et de remorquage de cibles. Is sant positionnés dans un premier temps aux Mureaux, mais rejoignent fina- lement les locaux vides du 3° GHL a Rennes, En 1995, le peloton avions du 3° GHL regoit deux nouveaux appari, monomoteurs, des TBM 700 Malibu. Pressurisés et dégiviés, is ont lun rayon daction équivalent ou tenitoire national. Cast ainsi que escadiilleavions de état maior de Yarmée de Terre (EMAT) est créée. Le 30 juin 1998, la dissolution du 3° GHL entiaine la création de EAAT, avec 4 TBM700 et 2 F408. En 2007, Iarmée de Terre décide de se séparer de ses F408, moins rapides que les TBM et non pressurisés. L'EAAT repoit alors en com. plément quatre TBM700 pxovenant de Farmée de Air et atteine un pare de 12 appareils, qui sera réduit &huit suite & la révision générale des politiques pubiques. A 'été 2073, la fotte a débuté sa énovation fen « glass cockpit » et en avionique afin dete en capacité de réalser des epproches GPS, Pal D Le §*bataillon de soutien aéromobile Le batallon de soutien aéromabile (S¢ BSAM) de ‘Mortauban est acteur central cu soutien des héli- coptares. la 6té cr6é la 1" jill 2010 suite & la restructuration de la 11° base de soutien du maté fie. Hest Phitiar des traditions du 9° régiment do soutien aéromobile de Phalsbourg. Le S* BSAM est organisme central et unique du maintien en condtion opérationnelle de I'ensemble des héicoptares de VALAT. Bien qu'appartenant 4 I'Arme du Matériel, il est subordonné au COMALAT. Son effectif est d’environ 400 militaies et civils, concen- {ués sur un seul object: le soutien & engagement opérationnel des hélicoptéres de I'rmée de Tere. Le 9" BSAM dispose de moyens sériens, avec notamment es 5 avions Pilatus PCS de I'ALAT. ll assure également les convoyagos aériens 013 autre apparel ecemment value & Valence, le Cougar renove, Les éléments extériours les lus vsibles sont une caméra nermique FFLIR sous le nez-radar, un systéme d'autodéfense et Vadjoncton de réservoirs supplémentairessurles Mancs, portant son autonomie de vel {4 eures, @P. Giis/GAMSTAT Année de Tere 014 Le piotage inal est onectué & Dax. Une trentaine de machines sont mises en @uvre parle société Helidax t plotées par des moniteurs mmltaires, UEALAT de Dax ule des EC-120 Colon, renommes NHE (aouvel néicoptére-école) ou Callope. Sur cette image le débieting de la mission débute entre le monteur et son 6leve, dd les patins posés. ‘OP. Sanat 015 Belle iustration de la diversité des missions de TEALT du Lucavec la rencontre d'un Tigre HAP francais et de son homologue allemand, le Tigre UHT. OP. Gils/GAMGTAT [Asm de ene vers les unités grace & escedrile de transport et de convoyage du matériel et comporte une infrastructure de stockage d'aéronefs sous cenceinte & hygrométiie controiée. pement agromobilite ction technique de larmée de Terre Basé sur I'aérodrome de Valance-Chabeuil, ct faisant partie de la section technique de Varmée de Terre stotionnée & Satory, dans les Yvelines, le groupement aéromobilité i de la section technique de I'armée de Terre (GAMSTAT) est un contra dexpérimentation ‘spécialisé dans I'expertise des metériels de I'aviation légére de Vatmée de Terre, Le GAMSTAT est le centre dévaluation technique et tactique des matérels et des aéronefs de 'ALAT. Son histoire voit le jour avec le rapide développement des hélicoptéres dans les années cinquante et & leur utilisation opérationnelle. La section expérimentale du GH 1 est alors créée en 1956 & Setory. En 1957, elle est renommée groupe d’expérimentation de aviation legere de I'armée de Terre et rejoint Valence dix ans plus tard. En 1872, une nouvelle dénomination est adontée, et i vient le groupement de l'aviation légare de I'armée de Terre, puis finalement le GAMSTAT en 1987. Ce dernier 8 pour mission de proposer &l’EMAT des choix motivés et réalstes pour I'équipement des forces aéromobiles. Il participe ® toutes les phases des programmes d’ermement, depuis la défi nition des besoins futurs de 'ALAT en passant parla conception ct jusqu’au retrait du service des aéranefs. Ilintervient ainsi dans la conduite des programmes majeurs en cours (Tigre et NH9O), ma LAVTIONLEGEREDELARMEEDETERRE FRANCE DOSS assure le suivi des évolutions techniques des matériels en service et évalue et expérimente en vol les matériels nouveaux. Pour mener 8 bien ses missions, le GAMSTAT dispose de 400 per sonnes hautement qualifiées et de bancs d’essai sophistiqués. Y sont affectés des pilotes dessai, des mécaniciens et expéri- mentateurs d’essai, des ingéniaurs ot des techniciens de toutes les spécialités, ainsi que des logisticiens. Le GAMSTAT posséde tun parc d’hélicoptéres comprenant tous les types d’aéronefss en service dans I'ALAT : Gazelle Viviane, Puma, Cougar, Fennec, Tigre HAD et HAP et, demier en date, NHS TTH, pL Ecole de aviation légbre de 'armée de Terre Nous aurions pu débuter notre présentation par cette unité-école, car c'est 18. que tout commence. Autrefois scindée en deux entités WESALAT de Dax et! EAALAT du Lue}, éole e aviation kigére de armée de Tere (EALAT) ‘maintient ndanmoine ses deux sites de forma- ‘ton. Reconnue comme péle de aérocombat et de Ia formation de tous les pilotes d'hélicoptere de la défense, EALAT est une école de I'armée de Terre & vocation interarmées, interministérille ot itamationsle, Ele est commande par un général 8 le base du Cannet des Maures. Ee comorend * La Base-Scole Général Navelet de Dax, dans les Landes, centrée sur {a formation intiale des pilotes d'heélicoptéres, * La Base-école Général Lejay du Luc-Cannet des Maures, dans le Var, soécialisée dans les qualifications aux systémes d'aimes et au vol tactique. Le Luc héberge également 'Ecole franco-allemande du Tigre. Plus récemment, le certre de formation interarmées NH9O y a été créé '3 été 2010. I assure la formation de tous les équipages et tous les mécaniciens de la Marine et de l'armée de Terre sur le nouvel heli- coptare Caiman. D Les Moyens Dax dispose de 36 EC-120 Col depuis 2011, mis disposition paris société Helidax, et de 6 simulateurs type FNPT2 (Fight and Navigation Procedure Trainer. Le parc aérien du Luc comprend 27 Gazelle, 17 Fennec, 13 Puma.et 9 simulateurs. De son cété, le centre de for ‘mation interarméas utilise 6 NHOO TTH Caiman. Enfn,Eealefranco- allemande disnose de 8 Tigre HAP, 5 Tigre UHT (Bundeswehr) et de quelques Gazelle et Bo-105. D Une ALAT en pleine mutation technologique LALAT de demain verra progressivement son perc de machines enciennes décrottre au profit des derniers matériels, NGO TTH pour les héicopteres de mancauvte et Tigre HAD pour las missions d'eppui protection et de renseignement. I faut, sur ce point, noter que les premiers Tigre HAP en dotation seront petit & petit madifiés au standard HAD, Le parc actuel est composé des appareils suivants ‘A terme, la flotte se composera de 80 Tigre. Les Gazelle seront remplacées, dans le futur, par £80 HIL(haicoptéresinterarmées légers). Un arbitrage est en cours afin de regrouper ensemble des Caracal de /ALAT at de 'armée de Air, soit & Pau, sot & Cazaux. Pour instant i samblerait que Pau eit Ia faveur des décideurs militares. Enfin, les derniers retours d'expérience des récentes opérations montrent que 'ALAT va dans le bon sens. Pour citerle COMALAT : « Nos als sant blufés ! Les Brtanniques et Américain, notamment, viennent nous voir pour comprendre comment nous avons opéré en Libye, et ‘maintenant, au Mel. \'US Army vient de demander le détachement d'un offcier de liaison & récole de Fort Rucker. C'est un signe quine wompe pes. » ff Remerciements Pe Ua Oe LUSCIOUS Aue Te MU aug I DUM L oar Ta ITO AR CAE SAI AO ur AUNT aa mMM er ALNCs Pad HIIHIPNINETOR TENN ALANA IE EIIIACHICA TMT AEAU VIN Air Combat : Nton général, pouver-vous nous retracer le parcours ui vous a amené & accuper ce poste & responsabilité aujourd'hui ? Comatat : Tiulsive d'une matrise d’électronique, |i effectué mon service national dans une unit de cavelerie, puis al intégré 'école «application de 'Arme blindée cavalerie & Saumur. Fepidement j'ai compas intérét et 'avenir que représentaitV'utiisation au combat de Phéicoptere. £7 1986, a suivi une formation de pilote-cbservateur. J'ai été affects ‘au 5° régiment dhélicontéres de combat de Pau et jai commandé a4" ascadile dhéicopteres antichars. De 1994 & 1988, jai repris, ‘mon cursus d'études en integrant successivement I'Ecole nationale supérieure o’asronautique et de espace, Ecole du personnel navi gant essais et réception et le Colége interarmées de défense I'6cole de guerre) Ces formations m'ont permis d/occuper différents postes & mi-chemin entre la conception de doctrines d'emploi et las programmes dime ‘ment au sain du COMALAT, du groupamant aéromobie dala section technique de 'armée de Terre de Valence, comme chet de corps, de état-major de I'armée de Terre, puis de I'état-major des armées. En 2010, j'ai été nommé général commandant Ecole de aviation gore de I'atmée de Torre. Enfin, depuis le 1” aodt 2012, occupe le poste de COMALAT. AC : VALAT est, cas dermiers temps, souvent sous les feux de la rampe avec les différentes operations extérieures sur lesquelles elle fest intervene. Pouvez-vous tevenir su ses missions actualles at sur les liens interarmées 2 C = Les missions principales de ALAT sont orientées vers deux axes la sauvegarde terestre et 'aéracombat ‘Surle premier plan, 'ALAT opére systémetiquement en interermées, Ta Gs Co \oire en interministériel, par exemple lors des missions de lute ent- incendie cu de sauvetage lors d'inondations. Par contre, ! ALAT re dispose pas de cispositfd'alerte permanent, Elle intervient& la demande. La seule excoption étant le GIH, prt intervenit conjointe- ‘ment avec des mayens tere, air et gendarmerie, Ce type de mission, {8s méciatisé et donc trés visible, ne représonte pourtant qu'une faible part das heures de vol réalsées, Le second axe opérationnel de I/ALAT est I'aétocombat. I consiste 8 rendre disponibles nos moyens pour des forces au contact avec Fennemi, essentiellement la cavalerie et 'infanterie. Ces missions ‘nous sont particulirement dédiées, puisqu’en support, nous avons cette capacité 8 génerennemi au plus prés, en teritore hostile, type désert ou montagne. C'est particuliérement le cas lors de combats fen zone urbaine, ob 'ALAT a démontré toute son efficacité Du c6té des moyens, on distingue les helicoptétes de combat et d'atteque (Tigre, Gazelle Viviane ou Gazelle reco| et les héicoptéres do manoouvro t d‘assaut. Les demiéres opérations, comme le Mal, ont wu I'intér8t de emploi combiné de ces deux moyens, au plus prés du contact. LIALAT francaise est aujourd'hui, avec les Etats Uris, une des seules Composantes hicoptéres dans laquelle |e répartion entse hslicop- teres d'attaque et hdlicoptéres de mancauvre est qua identique. De nombreux peys ont encore trop tendence & ne considérer hel- ‘optére que comme un moyen logistique. Nous nous dirigeons vers lune flotte de 140 HA et 115 HMA, ce qui représente, & quelaues Unités pres, I'équllbre que nous soubhaitons. ‘Sure plan opéretionnel, dans les relations interarmées, il serait uto- pique de penser que tout se passe toujours simplement, Les cultures st les modes d'emploi étant différents, de nécessaires alustements doivent s‘opérer, Mais a complémentarité des moyens et des actions est indispensable dla conduite des opérations futures. Un bon exem- ple est I'uiisation des Caracal. L'ALAT a développé un savoi-fare « forces spéciales » avec ses apparels, pendant que Iarmée do Ait Concentra ses mavens, entre autres, surle CSAR (Combat search ‘and rescue ou recherche et sauvetage de combat On perle d'un regroupement de la flott, I me parat primordial que chaque armée continue a utiliser et & développer ses savoir-faive, acauis eprés des ennées d'exnetience, AC : VALAT des années quetre-vingt comprenait daventage de regiments d'hélcoptéres de combat, das groupements d’héicoptéres ‘gers et de nombreuses escadiles. Quol est votre sentiment sur son fotmat actuel et sur le nombre croissant de missions extérioutes ? C: LALAT a 616 créée en 1354 pour des besoins d'emploi opéra- ‘tonne Blea tes vite connu son baptéme du feu en Indochine et en Algéria. A Yissue, ella s'est retrouvée moins orientée vers emai La réduction de nos unités était donc inéluctable. Le re de nambre lente eles était dévolu & des missions de linison loin des besoin actuels orientés, comme nous venons dele voir, vers le combat. Du eté du parc, Ia qualité des matériels, en termes d’emport at {de cisponiblité, a égelement plaidé pour une réduction des unités. A tito d’exompie, le nombro dnoures de vol réaliséos a I'école do Dax sur EC-120 ost supérieur & ce qui se fesait sur Gazelle, avec un parc réduit de moitié. De méme, le spectre des missions couvertes par le Tigre dépasse largement celui des Gazelle. Enfin, 'arivée de matériels modernes @ demandé davantage de ‘personnels de maintenance, Si nous avions gard le mime nombre cde machines, iinous aurait été impossible absorber ce recrutement ‘exponentie. Les moyens de communication ont également largement ‘contribué & cette optimisation, dvisent parfois par quatre le nombre {de machines nécessaires pour rempit une mission. Los derniers engagements extériours ont bien démontré que malaré {dos déploiements massifs en opérations extérioures (encore une Soixantaine de machines cette année), notre format est bien adapts ‘pour fépondre aux missions quinous sont demandées. On it parfois, que I'ALAT covite cher. Mais c'est le prix de la qualité, Vassurance ‘que le contrat sera rempli Pat Mare-Erie Minard i) McDONNELL DOUGLAS 415 eact.c Cue otae Ree MC ae oe ee ce Curt ae ea Noe aes = eT ete ene ar et eee ene an ye aC Ra aa Cee erg cutee Cia as emer ee yy pointe des opérations menées par I'US Air Force du fait de son rayon d'action, CORRS CUS GUC een er oe Cua Ua Date Tu ot aR a ec Ee Ree ee ee ct cee pat el DN Pe Durant été 1967, les responsables de US Air Force (USAP) ont la Confirmation que V'armée de Ilr sovitique est sur le point a'aligner tn intercepteur susceptible d’atteindre les Mach 3,2 (3 400 km’) tt de monter de 0 & 36 000 métres en 4 minutes et 11 seconds. Par allours, les grands empennages visibles sur les photos laissent supposer une grande maniabilté. De ce fat, les McDonnell Douglas F-4 Phantom Il de ' USAF, de US Navy et de I'US Marine Corps ne pout- ront pas soutenir la comparaison. La confirmation du développement du Mikoyen-Gourevitch MiG-25 Foxbat provoque un véritable vent de ppanique, Pavllalement, la mise en service du MiG-23 Flogger, un avion de chasse & géométrie variable, ne fera qu'augmenter les craintes. Cast dans ce climat que le programme Fighter X \FX), alors en cours de développement, est remenié, © Le programme F-X En 1964-65, !'US4F cherche & se doter d'un chasseur de supéririté ‘aérienne capable d'effectuer des frappes terrestres. Le 8 décembre 11988, un request for proposals (RFP), ou cahier des charges, est étebl. uit entreprises font alors leurs propositions, s'orientant vers un avon 8 flache variable pesent 27,2 tonnes, affichant une vitesse maximale {de Mach 2,7 at un ratio poids/poussée de 0,75. Un rapport qul est jugé inadéquat pour des missions d’ttaque au sol qui doivent privilégier Ja mancauvrabilte. Un ratio de 0,97 est alors demande, tandis que la vitesse est réduite & Mach 2,3/2,5. C’est dans ce contexte que les Premiers cichés du MiG-25 et du MiG-23, prs &'aéroport Domodedovo de Moscou, jettent un froid dans les états-majors américains, qui ne \oient pss le F-4 Phantom, dont la conception remonte & la fin des années 1950, comme un adversaire crédible. Le VFX program est alors rejeté. Il sera néermoins reprs per 'US Navy et donnera neissance ‘au Grumman F-14 Tomcat. L'US Air Force remarie, le 30 septemixe 11968, le cahier des charges initial afin de donner la priorité 8 des missions ai-ar, avec un chasseur monopiace d'un poids maximal au décollage de 18,1 tonnes, affichant une vitesse de Mach 2,6 et un rapport poids/poussée proche de 1. En autre, le Fighter-X doit posséder Lune faible charge alare (rapport poids/surface), étre dové d'un radar capable de suivre des cibles évoluent plus bas, et son reyon d'action doit lui permettre de rallier Europe depuis les Etats-Unis. Trois entre- prises sont alors sélectionnées (Fairchild Republic, North American Rockwell et McDonnell Douglas) pour la phase de definition prévue en décembre 1968. Leurs propositions techniques sont étuciées en jin 1969, et finelement, c’est celle de McDonnell Douglas quest retenue le. 23 décembre 1969. Le contrat prévoit la raison de 20 avions de pr6stirie destinés au développement : 18 monoplaces (désigné F-15 puis F-15A) et deuxbiplaces (TF-15A puis F-158). Le premier prototype ‘monoplace, le sin 71-0280, quite la cheine dassemblage le 26 juin 1972. lréalse son vol inaugural le 27 juillet 1972, celui du F-158 se déroulant le 7 juillet 1973, b Descripti Structure Sil présente un profil un peu similare & celui du F-14 avec ses deux érives, la F-15 est doté dailes fixes montées sur un fuselage métal- lique semi-monocoque. Le cellule intégre des composants en titane. ‘Son empennage bi-detive adopte une structure en nid abil faisant _appel des matériaux composites et & de 'aluminium. Son revétement fest réalisé en fibre de bore. De ce fat, il est extiémement mince, per- ‘mettant au pilote de contdler ‘apparel & basse vitesse ou sous des ‘angles o'attaque extremes. Les ailes, montées en position haute sur le fuselage, affchent une surface totale de 58,51 m’, ce qui confére ‘au F-15 une charge alae de seulement 358 kg/m’. La voilure pré- ‘sente une telle surface que installation de dispositifs hypersustenta- teurs n'est pas obligatoire, Le bord d'attaque des ales est donc fixe. Formés d une soul piéce les voles sont usinés en aliagedalurinium. LeF-15 est équiné de stablsateurs monoblocs qui peuvent étre braqués ‘symeétiquement, pour le controle en tangage, ou diférentialement, pour le contsdle en roulis, Leurs longerons et leurs points d’attache sont fabriqués en ttane, et leur revétementest en fibre de bore, tends ‘que leur structure est en nid- abelles,aliantlégéreté et robustesse. ‘Assis sur un siége éjectable McDonnell Douglas ACES II zér0-26r0 (Advanced Crew Ejection Seat, le pilote jout d'un champ de vision ‘optimal sur 360° gréce & un cockpit monté haut dans la partie avant du fuselage. arisati Le F-15 est motorisé por doux turboréactours double fax Pratt & whitney F100, placés coto a céto ot séparés par une clison pare-eu en ttane, délvrant une poussée untae de 111,2 KN avec postcombustion is sont almentés par deux entrées dir & géomé- tie variable ui peuvent dre ciigges vers lo bas aux anges aot taque élevés (décollge et etterissage). En vol horizontal & grande vitesse, les entiées sont orientéas vers le haut, Dots une turbine & trois éoges, le F100-PW-100 comporte un compresseur A cx éta- ges, et son taux de diution est de 0.7/1. Le carburant est stocké dans huitréservoirs placés entre les moteurs ot les entiées oa. Da 003, (EID code sin 71-0280, !'VF-15A est le premier prototype du F-18A. Ge birbacteur de supérionté aérionne réalise son vol inauguralle 27 jullet 1872 (ED 3 aoa 1972, Edwards Air Force Base (AFB ou base ‘érienne), Au cours d'un vol de 45 minutes, I'YF-15A-1-MC (71-0280) atteint pour la premiere fois Mach 1.5. Lors de cet essai apparel estaccompagaé d'un MeDonnell Douglas RF-4C Phantom IED UnF-15E Strike Eagle, habituellement stationné sur Ek ‘mendort AFB en Alaska, se prépare@ after sur Andersen AFB {8 Guam, Lengin est arme dun missle ai-ar& courte portée Sidewinder WEB oat 2007, des F-15 Eagle et un F-16 Falcon du 64th Ag- ‘ressor Squactan, ins de Texercice « Red Flag 07-3 » qu s est ‘enu sur Nelis AFB, Nevada, Pour cot entrainoment qu simule tne batalle aérienne, le 64th Aggressor Squadron joue le Ble ties « méchanis », el ss appre arborent une vibe caracte- risque afin de les dstnguer des autres untés. Pag Pal Dans un premier tomps, les tuyéres d'action étaient recouvertes par ds plaques métaliques ; néanmains, des problemes aéradynamiques poussent McDonnell Douglas ales démonte,laissant bien visiles les leviers de commence et les belles de tuyéres. Cette suppression entrée toutefois une augmentation dela trainée de 3 %. Outre saremarquabie git, apparel le cepecité d'effectuer des vrages serrés sans perte do vitesse, Le F-15 peut monter & 30 000 pieds (10.000 matres} en tenviron 60 secondes, La poussée des deux moteurs étant supérieure lamasse de 'avion, ce dernier peut continuer & accélérer lors d'une ascension verticale. Avionique Destiné & assurer des missions de supérortéaétienne, le F-15 est éqvipé d'un rader Hughes APG-63 & impuision doppler, plocé dens tenez ou red6me. Formant le cur du systéme d'ermes, i trevaile sur tuois modes de fréquence dimpusions : basse pou la cartogra- phic, moyenne pour les objects manceuvrants et ropide pour ceux situés& longue dstonce. L/AN/APG-63 est capable de détecter des cibles évokuant haut alttude mais aussi vant trés basse alitude Un caluletou lui potmat de érencir los échos provenant du sol L'APG-63 peut repérer un objec jusau’® une distance de 220 km. Par ailours, la guore électronique ost prise en compte avec le cspesiti Tactical Eecwonic-Werfore System (TEWS). Ce drier est constitus «féquipements éectroniques installs derriére le poste de ilotege pour tes versions monoplaces et dans "habitacle alae pour les versions biplaces. Pusieurs entennes sont réparties sur avon. Par aileurs, conc pa la fe Lora Space & Communications un détecteur de adr pass /ANIALE-56 permet de repérer es émissions raderhosties.O'un poids de 62,50 kg, ANIALR-S6 classe les signaux edverses et determine lour positon. Les récepteurs sont places sur les drives atau bout des alles. De forme spiralée, deux sont dirigés vers avant et deux vers Variare. A cela s‘ajoute un systéme de contre-mesures électroniques ‘ALO-135, réalisé par Northrop Grumman Electronic Systems, dont es brouileurs sont placés au sommet d'une dérive et drigés vers 'avant et atid, Le champ daction des brouileurs implantés dans le bord de fuite de chacune des dérives est circular. Le tout est complet, fentre autres, par un systéme multimission comprenant un affichage ‘téte haute, un dispositif de guidage inertel, des communications & {rs haute fréquence (Utra High Frequency ou UF), un équipement de radionavigation tectique (Tactical Air Navigation ou TACAM,, un systéme d’atterrissage aux instruments ot un systéme ami/ennemi identification Fiiend or Foe ou IFF. De plus, le pvidne central de fuse- lage peut recevoir, la place d'un réservoir de carburant, des nacelles de brouillage, comme FALO-119|V) ou /ALO-131, ouencore a nacelle acquisition et d'lumination tout-temps Pave Tack. Armement ait-air antes legos de le etre du VietNam et de eteur de choix fete sur le F-4 Phantom Il, las ingénieurs de MeDannell Douglas ont elacé dans Fale drote du F18 un canon General Eletrc M161 Vulcan de type « Gating ». O'un calle do 20 mm, ses sx tubes ofchent une cadence de ti de 6 000 coups par minute. Le magasin & munitions contint 940 obus dont la vitesse intat est de 1 035 mis, Le M1 ‘Vulcan peut aussi bien ete utlisé contre des cites aériennes oulors de frappes testes. Afnd'assuer ses missions de supdrioité abienne, te F-15 peut ter des missles AMY-9 Sidewinder, AIM.7 Sparow ou AIM-120 Advanced Medium Range Aicto-Air Missile AMRAAM) Le premier, destiné aux engagements & courte portée, peut éte lancé, 8 une vitesse de Mach 2.5, contre des cbles evoluant entre 1 35,4 km, Le deuxidme, pour les engagements amoyenneportée, “4 Foto Inercaptor Squaton Langley Ar Force Base ‘ghia. Ett Uni, 1983 pout toucher un objectifjusqu’® 60 km (dans sa version la plus évo- luge) & une vitesse de Mach 2,5 (Mach 4 pour les versions les plus récentes). Enfin, 'AIM-120 AMRAAM est, comme sa désignation Vingique, aussi destiné aux combats & moyenne portée (55-76 km), mais les demiers modéles mis en service avancent des distances drengagerent de 180 km & Mach 4. du McDonnell Douglas F-15 Eagle a] Le F-15A est donc la version monoplace de base destinge spéciti- quement 8 des missions de supériorité aérienne. 384 exemplaires seront construts de 1972 & 1979, Sa capacté d'emport de cerburent fest de 5,28 tonnes, Au sein de I'US Air Force, la premidre unité & tre convertie, en janvier 1976, est le fst Tactical Fighter Wing du Tactical Air Command (TAC), & Langley Air Force Base. Du F-15A et dérivée une version haute performance désignée Streak Eogle. (Mis au point en 1974-75, ce dernier est desting a bate les records de vitesse ascensionnelle détenus par le MiG-25. Pour ce fate, lest allggé d'une tonne, et son aérodynamisme est amélioré. Il peut ainsi atteindre 30 000 matres en 3 minutes et 46 secondes. Au total, ils'adiugera 8 records, avant que le Sukiot 27 Flanker ne le déuién Enfin, le F-15A, grdce & un missile ASM-135 |ASAT AndSA Telite Missi), acquiert une capacité de destruction de satelite, Pour ce ‘ire, le missile est tre & une altitude de 11 600 metres, tandis que Vravion entame une montée a 85° & Mach 1,22 sous 3,8 9 d'accé- lération. Le Tactical Air Command prévoit alors la livraison d'une quarantaine de F-15A/8 modifés, mais seuls deux exemplaires sont mis en service, avant qu’en 1988, le Congrés eméricain ne stoppe les développements d'un apparel susceptible de relancer I course ‘aux armements avec I'Union soviétique. FUR Assemblé & 61 exemplaires de 1972 & 1979, le F-15B est la version d'entrainement biplace du F-15A. Originellement désigné TF-15A, ilest le premier F-15 & entrar en service, le 4 novembre 1874, au sein d'une unité opérationnelle, le 655th Tactical Fighter Training Squadron. Pas rapport au F-15A, les dimensions restent inchengées, mas le cockpit biplace entraine une hausse du poids de 365 kg, une verre plus grande ot un déplacament des disposiits fectroniques iniialement situés derire le pile. ‘Mai 2001. des techniciens de (67h Aieraft Maintenance ofecuont une ‘operation dentretien des tuboréacteurs. ‘d'un F-15 surla Kadena AFB au Japon. Les leviers de commande et les belles ‘de tuyeres sont visibles. row parun F-15Adu {0m Fighter Squa- ‘hon, 13st Figter Wing, de TA Naional Guard, base & !aéroport Intemational de Lambert. Louis, dans le Missourt. LLAIML7 pautattaquer par tout temps at 8 toute alitude des avions& haute perfor- mance et des missies de crisiere venant ‘de nimporte quele direction. CD Le 13 septembre 1985, un F154 tire un missle ASW-135 (ASAT AntSA- ‘elite Missie) et parvent a detiuire un ‘stalite orbtant autour de a tere. Bien ‘que.ce succes vaide eficacié de fame, le programme est ms en sommei pour ne pas relancer une course aux armements ‘avec Union sovitique ED Trois F-15A du 110th Fighter ‘Squadron, 1319¢ Fighter Wing, St Louis ‘Air National Guard, lors d'un Weapons ‘System Evaluation Program desiiné & valider farmement ai-ar de version Itercepteur de fEage Pal Par _—_—T mle Saulodsence de EK aponsise Base aéneme de Nytabar (IPN) Note: appari, rvétu pour Foccasion dune Biro caracrisiqun fa parte June unt ove le des ‘Aggressor lore dun exer de gues aetenne FAG STOL/MTD LoF-15 Short Take off and Landing Maneuver Technology Demonstrator fut un projt de démonsirateurtechnologique, datant do 1975, visant a installer des tuyéres & poussée vectorille. Le but était dottir une lus grande manceuvrabilt (rapperel pouvaitréaliser la fameuse figure « Cobra ») et surtout une capacité a décoller sur des pistes tids courtes. Aisi modiis, lo F-15 aucit accruses chencas de suvie sur 6es aéradromes endommagés. Los des test, cette vectorisation de la poussée et le montage c‘empennage « canard » ameéliorent les performances & basse vitesse, Désormais, la distance de décollage fest reccourcie & 600 metres u lou des 2 300 moves pour un F-15 standard. Le programme ne connat pas de suite industriel, meisVap- pare macté pour la ciconstance,rétérencé F-15 ACTIVE, est uisé par la National Aeronautics and Space Administration (NASA) pour des études spécifiques, comme celles sur des systémes de contéle de vol Unteligent Fight Control System) de 1999 & 2008 ou pour le ‘Space-Based Fenge Demonstration and Certtication project under the Exploration Communications and Nevigation Systems program (SBROCECANS) de 2006 & 2007. oo FAGGD 483 oxemplares dos vorsions F-15CID sont constuits de 1979 & 1985, la « C » étant une version modetnsée parla pose du Production Eagle Package (PEP 2000). Fle se caractéise par sa capacité d emport interne de carburant augmente de $00 kg. Par aileurs, elle peut désor mais étre équipée du conteneur FAST (Fuel And Sensor Tactical ou Conformal Fue! Tonks pour CFT) qu, outre 2,27 tonnes de carburant supplémentaires, transporte des capteurs, comme des caméras de reconnaissance, des détecteurs de radars, des équipements rade et infrarouges, des iluminatours laser. Plague le long du fuselage, le FAST, conttsrament aux réservoirs emportés sous les ales, ne dégrade pas es performances. Toutetois, augmentation de la masse maximale 2u décollage & 30,7 tonnes impose un renforcement du train atte. rissage. Les premiers modes revoivent un AN/APG-63 plus puissant. Les 43 demiersF-15Cs serontdotés du radar ANIAPG-70, encore plus perfectionné. La version 'entzinement bilace est désignde F-150. Le déploiement opérationnel des F-15C et F-15D commence en 1979 ‘ausoin du 18th Tactical Fighter Wing basb & Okinawa, Méme si cette version est destinée,& terme, & ere remplacée parle F-22, le cout de Ade 8 PA suttcordenne Noles Fore Base Noe appara sudcaréen aparcé Fexorcke sod Flag 08-4» qu set derul en not 2008 ce dernier a poussé I USAF & prolonger la vie opération- nlle do 178 F-15C, qui resteront en service au moins jusqu'en 2030. Désignés Golden Eagle, ces 15, dont ta ‘conversion & partir des F-15C ayant le plus de potentil ‘a commeneé en 2007, sont moderisés par 'emport de missles de demiére génération AIV-1200 et AINESX. Is sont, en outie, datés du radar & balayage électronique actif APG-631V)3 Active Electronically Scanned Array (AESA), d'un casque dit « téte haute » Joint Helmet ‘Mounted Cueing System (JHMCS) et d'un nouveau capteur de recherche et poursuite infrarouge (infrared seerch and track ou IST}. FASE Strike Eagle En mars 1981, F'US Air Force lance le programme Enhanced Tactical Fighter ETA desting & trouver un successew au bombard tou-temps & géométie veria- ble General Dynamics F111 Aardvark, Conguen 1979 sur leuts fonds propres par McDonnell Douglas imeinte- nant Boeing] et Hughes Aircraft le F-1SE Stike Eagle, un avion multe, drivé du F-150 Eagle, est roposé. Ce chassoubombarcer est desting &effectuer haute vitesse des frappes terestes dans la profondeur dt disposti adverse sens éte escorté par des chasseurs ou des abronets de querve électronique. Reprenant Vfermement des versions de supériaitéaérienne, le F-15E peut done assure seul des missions d autodé- fense aieit. Considré comme plus sir (biréacteut et moins codteux que le F-16XL, le biplace dassaut est choise 24 fevier 1984.1 se cistingue du F-150 par Vinstalation au poste ariére, nmalement dévolu & Hinstrvcteur, d'un Weapon Systems Orcer (WSO) ui outre des commandes de vol, dispose d'une avionique sir-sol comprenant plusieurs érans mulifonctions pour atficher les informations données pale rader ou les Capteurs infrarouges. I surveile également état des armesetles meneces possibes, tout en pouventsélec- tionner les objects. Trés polyvalent, le rader APG-70 est capable de détecter des cibes au sol & de grandes distances. Le plte bénéficie d'un systéme de naviga tionineriele composé d'un gyromdtte asersurveitant {a position de Favion et étalissant une carte du sot numérique. Par ailours, il est ai par ls éléments fectroniquesinstalés dans une nacelle de navigation LANTIAN (Lowalttade navigation and targeting infro- red for night qui hi autorsele vol «touttemps » (rut Comme out & besse altitude et d'engager des objects terrestres. Un rar de sui de tere permet au pote de voler en toute secure, ves fable altitude, en sui- vant les données projetées par affichage téte haute. (TEED ars 1996, te F-18 ACTIVE (Advanced Contot Technology for Integrated Vehicles) et fectue son premier vo supersonique eniacet orace@ ses turboréacteus & poussée vectorile Cet apparel n'est qulun démonstrateur, et ses princpales avanoées technologques ne seront pas utiles surles versions de base, (ID Biptace F-150 du 151 Tactical Fighter Wing ors de Fopération « Desert Shiekt » (1990) ‘Quatre missiles sol-air@ moyenne portee MIM-104 Patriot protegent la base aerenne dun ‘6ventue tr de missiles so-so iakiens Sous, ‘Apres avoir décolié de la Royal Air Force Station Lakenheath (base aérienne de Tar- ‘me de fair britannique), située au Royaume-Uni, un F-1SE Strke Eagle du 492nd Fighter ‘Squadron fargue une bombe ai-sol GBU-28 Bunker Buster lors de tas qui se sont déroulds ‘en aout 2008, ors Pad TEED suittet 2009, tors d'un entrainoment, un F-150J de la Japan Air Seif De- fense Foree JASDF) eflectue un revitailement en vol avec un avon KC-135 Stratotanker du 909th ir Ruling Squacron de 1US Air Force, stationné sur la Kadena AirBase, stuée sure dkinawa, au Japon Un des tout premiers McDonnell Dougias F-15E Strike Eagle (code ‘in 88-0163) cattaque au sl orsdun vol desing 8 alder sa configuration. A labase sagt. un F-15D biplace dentrainement dont le poste ariere est d&- soimals occupe par un ofcier en charge des diérentssystemes darmes. TEE® Un F-150 de ia 4830 Weapons School de IUS Air Force vole de concert ‘avse un FIA-18 Super Hornet du Naval Sike and Air Warfare Cervor de TUS Wavy lors de Vexercice « Midway Whit Il» quisiestdéroulé en juin 2012 dans le Nevada, TEED Aoat 2004, jors de Hexercice « Red Flag 04-3 » quiss'est déroulé sur la Nalis lr Force Base (AFB), Nevada (NV), des F-161 Ra/am de (Hey Ma Avr (armée de Fair isradienne) procedent a un avitailement en vol a parr dun KC-136 Stratotanker. Les apparels font parte du 69 « Hammers » Squadon habitvellement stationné sur la base aérienne de Hatzerim, en Isa] Durant les exercices « Red Fiag 9, 'US Air Force s'enraine avec les avatons des ays «amis» Ce systéme peut également étre couplé au pilote automatique de I'avion, fournissant alors tn suivi de terrain « mains libres ». Le dispositit FAST li poxmet d'augmenter son rayon dation ‘8.4 445 km en convoyage et 1 270 km lars de ‘missions de combat, La masse & vide est partée & 14,379 tonnes, pour un maximum de 38,741 ton- ‘nes au décollage. Pour compensar ce surpoids, deux turboréacteurs General lectrc FI 10-GE-128 (ou deux Pratt & Whitney F100-PW-229 d'une poussée untae de 129,6 kN sont installs. Pour ‘assumer ses missions d'attaque au so, le F-15E spose d équipements spécifiques. Monte sous le pie dar du moteur gauche, la nacelle de ciblage ANIAAQ-14 abyite un désignatour laser qui mar- ‘que un objectfjusqu’a 16 km. Lorsque ce damier fest acquis, les données sont automatiquement fenvoyées aux missiles air-sol infrarouges ou aux bombes & guidage laser. Avec une charge mili ‘aire de 11,11 tonnes, qui lui vaut le surnam de ‘camion &bombes », le Strike Eagle peut embar- ‘quer une grande panoplie d'armement, dont la quasi-totalté des munitions air-sol de précision de arsenal américein. Outre les « classiques » missiles air-air, des bombes non guidées Mark 82 (227 kg) ou ‘Mark 84 (907,2 kg) sont disponibles. Par aileus, le F-1E ut- lise des bombes guidées laser GAU-10 Paveway Il (956 kg). ‘Sa panoplle comprend également des GBU-31 dotées du kit Joint Direct Attack Munition \JOAM). Ce céspositf les transforme en, ‘munitions cites « inteligentes » gréce & un systéme de guidege Inertiel intégré coupé & un GPS. Elles sont destindes au tir de << précision », Le Strike Eagle peut également mettre en ceuvre les missiles de croisitre AGM-158 JASSM Uoint Air to Surface ‘Standoff Missile) de 370 km de portée ou AGM-154 JSOW oint Standoff Weapon) dune portée maximale de 130 km. Enfin, le F-15E est capable d emportr deux bombes nucaires tac- tiques Mark 57 011 B61 (charge maximale de 340 Kiotonnes) FASSE Silent Eagle ‘finde concurrencar le Lockheed Marin F:36 Lightning a fex- portation sure marché des appare's de 5 génération, Boeing ‘ropose, en 2009, a F-15SE Silent Eagle. Ce poet se présente ‘comme une cure de furtvté pour imoasent avon emércsin avec, ‘comme principales modifications, la éduction de a signature trader (grace entre autres & des metéraux ebsorbent les ondes {aden et la gretfea'une soute a munitions, comme sur Ie F-35.. Cotte soute peut ticriavementéieremplacée en 30 minutes, apparel retrouvent alors sa configuration orginal. Lemport dfermement et consdérablement revit par apport & cel dv F-15E, dats dries versions emberquentjusqu'a 13,2 tonnes de bombes et de missiles. Le F-1SSE Stent Eagl affcherit ors tune masse au dézolage de « seulement » 26 tonnes e 8 juilat 2006, des esses en vo ont perms deximenter cette soute, La configuration finale du F-15SE reste toutefois @ définir, © Les versions export FASl Ream En 1976, Isradl, dans le cadre du programme Peace Fox, est le premier pays & acquérr & "exportation des F-15, qui seront ‘engagés dés le tout début de 1877. En 2011, Farmée de Air Iscaélionne aligne 20 F-15A, 6 F-15B, 11 F-15C et 6 F-150 de ‘supériorté sérienne. Per alleurs, le 27 janvier 1994, le gouver- ementisraélon demande & acquérir des F-15E d'attaque au sol Désignés F-151 Ra'am, ces 26 appareils se distinguent de leurs homologues américsins par absence de FAN/ALR-56 Rader Warning Aeceivers (RWR). Ce récepteur dalerte radar est toutefois remplacé par le syst8me Elisra SPS-21 10 isragien. Néanmoins, le F-151 pos- séde un collimateur téte haute (CTH) ou Display And Sight Helmet (DASH) qui recoit les informations fournies par un ordinateur central ft un systéme GPSIINS intégre FAG] Kai ‘Aumilieu de année 1975, la Force aérienne d' autodéfense du Japon cide de rerplacer ses F-4vielissants per un biéacteut de supéronits ‘aérienne. En décembre 1975, 187 axemplaves du F-15 sont alors com- rmandés, et, en avril 1978, Mitsubishi Heavy Industries se voit octroyer| las licences de fabrication des versions C et D sous la désignation locale de F-15J et DJ. Une partie de l'avionique est alors remplacée par des matériels d'origine japonaise et Yermpart de missiles AAM-3, lune amélioretion de ‘AIMS Sidewinder. En 2003 aaparat a version ‘modemisée, appelée officiousomont F-15J Kai ui se caractérise notamment par un nouveau si8ge éectable, le emplacement des réacteurs, Un processeur plus puissant ou encore Mins- tallation du radar Raytheon AN/APG-63 [VI 1 Par slaus,ilest armé du missile AAN-4, équi valent janonsis de 'AIM-120 AMAAAM, F-AGK Slam Eagle LeF-15K, dérivé modernisé du F156, est acheté at Force adrienne de la Répubkqve de Corée en 2002. Cote version est pus performante gue avon ofgnl car te ost cine un raved Sighting and Tracking (RST) AAS-£2, d'un collimetour tit haute Joint Helmet Mounted Cusing System WHMCS) ou encore un red numérique APG-831V)1 fonctionnant comme VAPG-63(0)3 AESA. L’amement se compose de missiles de croisire AGN-GAHIK SLAM ER (Standoff Land Attack Missile Expanded Response) et AGNL-158 JASSM ou de missiles antinavires AGM-84H Harpoon Block Il. Les 40 premiers appareils ont été motorisés par des turbordactaurs General Elactric F1 10-GE-129 de 131 kN de poussée Unitaire. La deuxiéme tranche de 21 F-15K est éauinée de Pratt & Whitney F100-Pwv.229. FSSA ‘Au milieu des années 1980, I"Arabie saoudite cherche 8 acquérir une version speicifique du F-15, Le F15F aurait été une version monoplace du F-15E, mais le Congres américain bloque la vente, et, finalement, Fyad recoit 72 F-15S qui ne se cférencient du Strike Eagle que par un radar AN/APG-70 fonctionnant en mode dégrad6. En décembre 2011, lune deuxiéme tranche de 84 exemplaires est commandée. Cette fois, les F-15SA (Saud Advanced) possadent une avionique modernisée, et les F-15S sont daileurs portés 8 ce standard, avec un disposttif de (guerre électronique Systems Digital Electronic Warfare System (DEWS) de BAE, et le cockoit sinsoie de celui du F-18SE Silent Eade. 16 Pa FSG ‘Anciennement désigné F-18T, le E1886, une variants du F-18K, est commands par la République de Singapour le 6 septembre 2008, Les 12 exemplars (lus 8 en option sen dstinguentessentielement par loureder APG-631V13 AESA &antenne active. Le F-15SG est motorisé par deux turboréacteurs General BlecticF110-GE-128 Le McDonnell Douglas F-15 Eagle au combat Les "teurs" de Mit istaéliens \sraél a été le premier pays étranger 8 recevoir des Eagle. Les F-15A ‘ont alors pantcing ala majorité des opérations de supérioritéaérienne ‘menées par I'armée de IA isradlionne depuis 1977 et notamment lors des combats qui se sont déroulés durant été 1982 au-dessus du Liban. Certains appareils, beptisés « Flgau du ciel», « Typhon » fu encore « le Tueur », vont neutraliser la chasse syrienne pendant {ue les forces tevrestres avancent sur Beyrouth. Des témoignages de pilotes permettent de se fare une ice de intensité des engagements ‘mene par ceux qui sont surmommeés « Les tueuts de MiG ». « Soudan, le contrdleur nous dirige vets des objectifs possibies. Cap sur ce sec teur, nas radars accrochent alors deux cibles. Deux appareils syriens. lis nous ont vus at engagant un virage on espérant atteindre Fabri du relief avant que nous ayons pu les rejoindre. Le contrOle nous autorise les prendre en chasse, etécart de cistance giminue trés vite. Sur os écrans radar de bord apparaissent bientdt les sihouettes de deux superbes MiG-23, qui se préparaient probablement @ fondre sur I'un u l'autre de nos avions en opération dans le secteur. A partir de cet instant, la mission des MiG se réduit 8 une tiche difficile: ’échapper. 1. 188 Squecon de a Hey! He‘Awr Beyruth, Livan, 1982 "© Sredko Brat Combs 2013 A pleine puissance, nous évoluans pour couper aux MiG la route du retour. Ces derniers tentent en catastrophe un virage par la gauche, est leur demiére chance de sen sortr. Mon numéro 2 prend en compte le second MiG et moi Ie leader. Is volent a faible vitesse, leur vollue & flaiche varia- ble est en position plein avant quand nous engageons la poursuite. Leurs évasives ne durent pas plus de 40 secondes. Le MiG se trouve soudain & intériaur de mon enve- loppe de tr. D’nstinc, je lance un missile en visée optique, et un second dans la foul. Tous les deux touchent leur cible, faisant immédiatement exploser le Fogger, qui se <ésintegre en une boule de feu. Pas designe 4’ jection, ja reprends le cap de la base. » Les F-15 Eagle 50 tailent la part du lion lors des combats aériens menés eu-dessus du Liban, avec, selon les Israliens, 56 victoires ‘obtenues sur les 82 revendiquées au total Par aillaurs, gr8ce a leur autonomie, des F-18C escortent, le 7 juin 1981, des F-16 ‘armés de bombes de 900 kg lors de Fopération « Opéra » visent 8 détruire le réacteur nuclésire d'Osirak, situé & plus de 1.000 km de leurs bases; en lak Les FS del'0S Ait Force Constanta colone vertébale deFUSAF, ls F-15C parcipent, en 1991, a 'opértion « Desert Storm » conte irk, durant aque is sont crits de 36 vetoes sans déporer aucune pert, Par ileus, les F-15E Strike Eagle effectuent de nombreuses missions d’attaque ‘au so et contibuent ins & dure le potential de Armée iakienne. Pour anecdote, un F-15E détruiten vol un hcoptere Mi:24 avec une pombe ! Durant année 1999, is combatant dans lo ciol de @x-You- oslavie lors de mation « Aled Fore » vieat & obteni erevat des forces sorbes du Kosovo, ls accochent alors leur « tableau de chasse » quatre MIG-23. Las Stike Eagle sont ensuite dépiovés loxs ds Yopératon « Enduring Fresdom » en 2001 visant retire & bas le ‘égime des Talbans en Afghanistan, Pus, iis sont & nouveau engages dans le Golf as de opération « aq Freedom > laneée en 2003, qui ‘ites F15E netrasar les cbfensesentindiennes kakiennes, puis ‘eppuyer de leurs feux "US Army. Enfin is opizent dans le ciel ibyen fn mars 2011. Si quelques F-16 ont été abattus par des détenses ‘onveriennes, notamment en ira, aopaelleste invaincy lars de tous les combats aéciens menés depuis sa mise en service. Coneu pour répondre & des menaces au, pour la pupar, ont cesé de voler, du moins en grand nomire, comme le MiG-25, le F18, 2008 toutes es formes, n'a as fin de silonne les ceux du globe. Congu ily a plus de quarante ans, il estera en service pour au ‘moins vingt années de plus, en faisant, sur de nombreux points, ‘un chasseur d’exception. or MO CO ‘016 Roulantsurletarmacde la Eleson Al Fovoe Base, Alaska, un F-15K Slam Eagle de farmbe de Tair Sud-coréenne s appréte & paticper a exer ice « Red Flag-Alaska 13-3 » qui stest déroule fen aaa 2013. 017 Un F-18 du 1st Fighter Wing (Langley AFB) ole de concn avec un F422 Raplor du 27 F- ‘her Squacron Tyndall AFB) Les appareils am Fieans se drigent vers une zone d'entrainement au large des cdtes de Virginie le 5 avi 2005. Si le F-22 dol remplacer le F-15 lors de missions de sunérionté anienne, la version 'attaque aus) le Strike Eagle, a encore de beauxjours devant elle Par ailleurs, le en0t di F-22 ne permet pas d'en acquéri un nombve sufisant pour équiper toutes les untes, odes F-15C, eit Gotten Eagle, sont on ours de modernisation, 018 DesF-16, FSCetF-1SE du sth Fighter Wing survolent des charnps de pétole en flammes durant Fopération« Desart Storm » (1991) lors dune mis sion de supérionie aerienne, Les sokatsiakiens font agi en représalesattaque dela coalition et lentent aussi de géner la vsibité des apparels attaque au sol 019 _ Mai 1992, un F-18S de la Royal Saud Air Force (arse de Tir saoudienne) s'appréte a et fectierun raviailement en vol auprés dun KC-135 Stratolankordu 1700%n Air Renieing Squadron Pro sional de TUS Air Force Pal eg a DD) DME DO © Stotan Drarinsky/ lr Combat 2013 @ Aatoes i ienitcation Fond foe © ees itr e610 Pe (© Sst LATE Lon gat ant agin tae Sk gt © tobe 2 (6127) © Leypieccitatenesi en! © ANN. pte designe ner NIAAA WeBONNELL DOUGLAS FASEAGLE f USA | MONOGRAPHIE MeBONELLDOUGLAS FAS EAGLE f USA | MOWOGRAPHIE @ ewcin dasa © Peta are70 © bores oes tse tO12 © Mssieang © (nsedene dayne wi ( feel (DASH) evant es informations fouries at Tordinaleu centile le GPS ‘Manele des gaz el panneay de gestion des feux de navigation telat tell © esto du syste de rage o {crans multfonctions daffichage ‘des données radar etinrarouges (Ooo © Sinessjecttes acs © ogenert conor e200 Oren et ee ace eae eae Ue ee Pee eer ay nord de I’Angleterre a I'Ecosse. Stationnant sur la base de la RAF Leeming, ils ean er ee canker ue ee ey Eurofighter du 7/(F) Squadron dans des manoeuvres aéromaritimes résultant d'un scénario de crise internationale. ‘ganisé deux fois par an au Royaume-Uni, au printemps et & ‘automne, Joint Warrior est un entrainement tactique opéra- ‘tonne! de niveau supérieur mis en ceuvte parla Royal Navy ct la Royal Air Force. Cat exercice conciétise la coopération ‘ranco-brtannique établie en 2010 par la signature du trite de Lancaster House (cf. en D Objectits de Vexercice Le but est de fournir aux batiments et aux aéronefs un entrainement ‘ectique sous de multiples menaces, en perspective de leur emploi dans le cadre d'une force adromertime intararmées et intrallige (Combined Joint Tesk Force). Cheque unité perticipante peut ainsi se former et se concentrer sur sa propre spécialité, &Vintérieut d'un vaste scénario de combat. Joint Warrior 13-2 recouvre ensemble des operations aétiennes de haute intensité, allant de la défense aérienne aux manoeuvres d’attaque au sol ou a la mer La Marine nationale ~ dort ls afeles M - et I'armée de Terre étiont majrtarementimoliquées densa premive phase de Joint Wertor 13-1, 8 laquelle ont patcipé plus de 13 000 militares ans! que 6 aiphjets de Fescodrondentrainement 2/2 « Cte Or». La seconde phase, 2013-2, était & dominante aérienne st mari time et visat a certifier la composante air de le CJEF, avec acti- vation dy C2 (Command and Cantron par des personnels francais ‘9t britanniques, et des niveaux JFACC Joint Force Air Componant Commane) et MCC (Merkime Componant Command). Pout le partie ‘Air, Joint Warrior a 6té combiné avec Yexercice Capable Eagle 13-1, avec déploiement par a RAF dune DOB (Dispersing Operating Base) ‘sur la base aérienne de Leeming. La France et le Royaume-Uni ont participé & ces menaeu- ‘ies a6romaritimes, soutenus par 7 autres nations (Allemagne, ‘Austiaie, Canada, Danemark, Etats-Unis, Italie et Norvagel, avec 13 bateaux et environ 40 aéronets, puissance aétienne& mules capecités: défense, stteque,renseignement, acquisition d objects et 4 reconnaissance, oatroulle martime, commandement aéroports. N © Un scénario trés plausible | Lexercice s’est déroulé sur un archipel iti composé de 4 pays prota ‘gonistes, dont un estconfronté & une guerre civil. Un groupe terroriste en a émergé et revendique plusieurs attaques, dont le kidnapping du président légal. Les pays limitrophes sont touchés de plein fouet par la crise et subissent également des attaques terroristes. Le consell de sécurité de FONU vote une résolution pour une intervention muitnatio- ale, entrainantle déploiement des forces iteraliées sur diverses bases tins’ que des forces adxomartimes aux abords du pays en exge Lévolution du scénario n’est pas connue des différents acteurs, qui sont testés sur leurs capacités de réaction dans des opérations de contre-terrarisme, d'assauts aériens et de débarquements amphibies dans une ambiance de guerre électronique et de broullage GPS. Dans le monde réel, le terrain de jeu état essentiellement concentré dans le nord-ouest de Ecosse, od se situent les zones d’entrainement basse altitude grande vitesse, etoile trafic aérion et maritime réduit offre d'excellentes possibiltés de sentrainer sans gBner la population Civile. Les aéronefs ont également eu acces @u polygons dentrainement Electronic Warfare de Spadeader. 02 Deseo eea ae eer eae te ee eee et eee Pre ae eee ne ey Oe a een aac paretane de I'armement, les programmes d’achat, les échanges d'informa- Pea eee renee et ead des armas de destruction massive et des missiles balistiquas, le Cee t! erecta en ere pee ett ee ee object du Royaume-Uni et de la France est de constituer une 001 Eurofightor Typhoon du 1(F) Squacton et Mraye 2000N du « 24 » ‘en mission combinge au-cessus de la mer du Nora NL Vissatéemiée de Ai 002 odie, mécancien commands de vol (teceoniaue) depuis 10 ans, et Sur M2000N 8 istes depuis 4 ans. DéfA2 Opex son actif, au Tenad ten Libye. ON. Visacnte de A 003. Briefing conjoint ors de la demiBre phase de Pexercice, avec au ‘premier range capiaine Mare. Anioine Gérard, pte kangals en échange au 7 Squadton de Coningsby ON. VsssciAméa ce TA 008 Préparation de mission pour 2 Equipage du 24» dans la salle e réunionfaisant également offce de cuisine !@ mc. Gann ea een eee ee ee Serre ere et! terme d'un plan d'exercices sur 5 ans, dont Join Dremidre étape de la montée en puissance de la partie aérienne Perel sg Seen rc cere caked Se ee) Stowe eat Seen) 13-1, centré sur les dimension eed PRP Renee a ee eee ee eee er gee tee eel planifier et mener une opération, pour enfin valider le concept Clee ee Par RQ Ps (005 Yue ebrienne dela DOB surla base de Leeming. ©. VsseiAnnée der 906 Retour de mission de nult pour les avions du Lafayette sur la base de Leeming Les mécaniciens recondtionnent les avons toute neue et par tous les temps. (ON Visaciamte de Ae (007 Eu teTyphoonFGR4 du 3) Squacdonde Coninsby en approche sulabasedeLeetring. Net équipé du pod ce désignaton iserLtening pour la capac a-s0l 644. Gant > laD0B RAF Leeming, située dans le North Yorkshire, fest une base & vocation d’entrainement depuis le départ des Tornado en 2008, Elle accueil le 100 Squadron équipé de Boo Hawk T1, escadron «aggressor » (jumeau du 2/2 « Céte d'Or »)réalt- sant des missions Red Air (les méchants.), ainsi que 'unité d'entrainement des FAC (Forward Air Controfen britanniques. Ses installations lui per- mettent dese transformer en base de dépoiement ‘ala demande. Lieu de stationnement des moyens aériens franco-britanniques, la DOB avait pour mission dassurer le soution et la protection du détache- ‘ment composé de 8 Eurofighter Tyohoon du 11F] Squadron de Leuchars (Permanence opéts: tionnelle du Royaume-Uni), de 4 Mirage 2000. du 2/4 « Lafayette» d'istres et un KC-130) des Forces spéciales anglaises. Soumise la menace ‘ir-so, la base subissait régubérement des atte {ques terrains, y compris en environnement NRBC, et disposait pour sa défense agrienne de batteries de missiles sol air Rapier, d'une portée d'environ 8.000 meres. ‘Les détachements francais ot anglais 6taiontrépar tis dans enceinte de la DOB, autour de batiments ethengarettes servant & la fois de protection pour les avions mais également de centre opération- ‘nel, le C2.conjoint étent install & proximit des ddétachements pour une planification optimale. La coopération ne se limitat pas & "opérationnel ‘mais également au soutien lopistiaue des unités, ‘aux systémes de communication et méme au ser ioe médical: des srmulatons accidents fisalont partio du scénario afin d’entrainer les personnels ‘a r6agir de facon rfloxo, Pour le repos des guerriers, un village de ten- tes en zone vie its picots & méme le sol, avec la pluie ruisselant sur le macadam... conditions de vie sommaires mais réalistes sur un theatre dopérations | Heureusement, la cantine mobile fournissait des repas chauds et copieux pour ‘maintenr la cepacté opéretionnele des équipages ct autres personnels! rea ered an eee eit) oe eee ee eee rye une een ee Ta Bre arenes Cee Ore ee eee eee noe Paneer eres eer Sete eae ee erect MARINE Oe ee eC Bato ea eats pect eats Papers eae Laon ere er re error te ares ters Seite cree achement frangais Environ 110 militaies francais ont partici’ & ce « Livex », dont 60 de 'escadron do chasse Lafayette, 20 autres dévolus au soutien génétal et les 20 derniers intégrés au C2 franco-britannique. Les 4 Mirage 2000N étaient armés par 12 équipages, plotes et navigateurs, sur les 25 affectés au « 2/4 ». Pourles soutenir, une éauine de 24 mécaniciens a été ‘achamine par un C-130 frangais avec un fat de bord complat pour assurer es dépannages éventuels, aucune assistance technique n’étant foumie par la RAF, ‘excepté pour 'avitailement en kéroséne et en oxygéne. Un autre avion-cargo a été nécessaire pour transporter le matériel de transmission, indispensable la réalsation des missions. 13 spécialistes du GTSICAéro de la base aérienne 105 Evreux (Systames d'information et de communication) ont mis en ceuvre un dis positf complet autonome avec antenne satelite, des réseaux classifies au standard COTAN, ainsi qu'un réseau tééphorique reposant intialement sur les moyens dala bbase. Les SIC sont au coeur de toute operation miltere actuelle dans le but d'ac- ‘uérir et échanger des informations de toute nature le plus rapidement possible. Fly together. La mission principale de Fescadion de chasse 2/4 « La Fayette» est la dissua- sion nucléaire, Cependent, ses moyens permettent également de réaliser des missions d'appui conventionnelles, et les équipages sont entrainés a tout type de missions. L'exercice Joint Warrior 13-2 a plongé les personnels navigants dans un environnement réalste en les confrontant a différentes phases tacti- ‘ques d'une mission sérienne, en utitsent des procédures OTAN stendardisées, edn nee) dun Mirage 2000N du « 214». Pad Prmi les 24 membres o équipage, un ters entre eux sont quaifiés « Mission Commander », aptes & gérer Un raid de plusieurs patroulles, mais dix autres effec tusient leur premire mission 8 I'étrange. Les ¢ Livex » Contribuent leu formation et sont essentils pour leut queification. Un détachement extérieur permet en outre de console es lions entre membres de 'escadron st «apprendre & cohabiter en ambiance dégradée et sous fecteur de stress. Les équipeges ont été consttués selon les afinités pour la durée de Fexercice compte tenu dela. charge de travail et des conditions de vie qui peuvent sitter les copacités Psychologiques et physiologioues des individus. La pre- mire semaine était une phase de montée en puissance. Les missions dévolues au « 2/4 », Force Blue Air {les gents 1), consisteient principalement en CAS (Close Air ‘Support, sppuifeu rapproche au bénéfice des troupes ‘au sol, ainsi que du Air To Surface Warfare, attaques de batiments de la Marine, surle pourtour des cBtes de Ecosse. Le but était itimider'ennemi avec des frap- es ciblées, ncessitent une coordination étroite avec les forces au sol pour assur le guidege tacique des avions. Crest le ole des FAC (Forward Air Controien de uider les aéconefs et leurs tis sur la zone de combat en fonc- tion des mouvernents des unités au sol. Trois aviateurs du personne! navigantintégrés au détachement étsiont qualifiés FAC, ce quia permis d'amélirer les échanges PN-FAC et de gegner en efficacité, Les missions CAS 909 étaient soutenues par un dispostf de défense aérienne, de reconneissance, de guerre électronique et de sur veilance et contre. La zone de combat étant & environ 40 minutes de vol, le C-135 francais assurst un ou doux revitailements en ‘ol d'eutant plus nécessoires que les objectifs pouveient 60 redefinis ates avions susceptibies dt rediigés au outs du rid. La durée des vos aréguliérement dépassé las 4 heures. Si les premiers jours cheque unitéréaisit briefings et missions séparément, 2u cours de la seconde phase de Vexercice, le mot « combiné » a enfin pris tout son sens, puisque le scénerio évoluent, les moyens des for ces aériennes se sont adaptées aux besoins d actions de masse, Surles ATO Wr Task Orders} étaintplanifiées des MFFO (Mixed Fighter Force Operations, patrouiles mixtes de 2.044 avions, avec les Typhoon pour assurer la protec: tion du disposi Les M2000N servent dans ce eas de «camions 8 bombes » et utiisent le pod de désignation laser LOP des Typhoon pour iluminer les cibes etd wer leur armement, Cette procédure a dé été uUlsée pendant opération « Harmattan », lorsque les tirs de 908 Par temps humide, 'aérodynamique du Typhoon génére beaucoup de vor- bores ler tient guides pares ones amérceins, EA asso065 418 pene PG des EI200-3A,rejusset o> phtugrep | Planification également de COMAO (Composite air °™1"#" Stsone Overations\, consistant en des raids aériens de tous 009 Retourd'un équlpaye du « 2 » issue d'une longue mission au large de Ecosse types d'aéronefs couvrant une grande gamme d'emploi | av ravallemeat en vol 21-3 Gamat de "Are absienne ot décollant do différentes bases pour ne former ensuite qu'un ensemble. Un raid pouvatréunr 4 M2000N, 2 Tornado, 2 Typhoon en protection, avec le support d'1 E-3D et d'1 C-135, Un Mision Commander drige a mancauvre de tous les 011 Missoni nu pour captane Mare Anioine Gérars, pte rangals sur Typhoon avions de combat, et ce dispositif commence par une surla base de Coningsby depuis septembre 2012 ©MC. Guinat préperation et un aifingconaits. Fencaisat Anglais Se op - Sea aGVRaS Labuan enaleMre DLEREY"St ta ‘Squadron de Leeming, escadron entratnement similar Sontinvités mutuelement dans eur « bunker » f8SP2CHf. Eco de transition opérationnelle de Gazal. is jouent les plasirons ou las x aggres- les équipages ont sisi apprs se connate et atravaler | sors» en menant des alaques sur la base deéployée. @M-C Garhst ensemble, surmontant la bariére de la langue. 010 Le général Denis Mercier, chet état major de Farmée de PA, en compagnie de {Air Chief Marshal Sir Andrew Pullord, Chief ofthe ir Stat lors de la conférence ‘presse du 18 octobre sur la base de Leeming. © MC. Gerinat Pat Succosstul Mission! Malgré des conditions de vie un peu rudes, les équipages du. «2/4 » ont profté de cet exercice conjoint pour démontrer aux. ‘Anglais leurs capacités et calls de leurs montures a exécuter, toutes les missions dites conventionnelles dans un contexte de ‘uetreparticulérementréaliste. ls ont effectud environ 200 heures. de vol et assuré 83 sorties sur les 84 planifiges sur une durée de 10 jours consécutis De leur 66%6, les Eurofighter Typhoon ont démontré lour capa: cité « swing role », c’est-d-dire leur adaptabilté & changer de re au cours d'une seule mission, comme le combat airair et Vattaque solar. Les plotes découvrent encore les capacités de cet avion récemment introduit dans les escadrons de la RAF, lisposent d'une puissance inégalée, d'un emport dames impor tant ot d'une excolente mancouvrabilts. La présence & Looming du capitaine Marc-Antoine Gérard, plote frangais en échange ‘au sein du 7 Squadron sur Typhoon, a permis eux équipages du « 2/4 » de mieux connate ce biréacteur équipant nombre daviations aie. Les déploiements escadron sont une nécessité pour la formation des personnels navigants et leur intégration dans des structu- res interaliées. En 2014, le « 2/4 » deveeit perticiper @ Meple Flag, au Canada, et proposera auparavent le TLW (Tactical Lafayette Weeks), exercice annuel conventionnel se déroulant en (Méditerranée et auquel seront conviés tous les escadrons francais, ainsi que les Eurofighteritaliens et espagnols, F18 espagnols et Toinado GR4 de la RAF. Lors du DY (Distinguished Visitors le merci 15 octobre, le géné- ral Denis Mercier, chef d'état-major de I'armée de Air, et son homologue britannique, Sir Andrew Pulford, ont assist sur la base de Leeming ® une démonstration dynamique incluant le bbomioardement de la base aérienne per des Hawk T1, Red Air. Les deux chefs o’état major ont exprimé lar satisfaction quant & la quaité du travail accompli et le professionnaisme dont chacun 3 su faire preuve tout au long de ces deux semaines d'entrainement opérationnel, établssant les bases d'une réele coopération entre les 2 armées de IAir, dont amitiéremonte aux tout débuts de aviation | Le Reyaume-Uni et la France prennent le leadership de.ce CJEF rassemiblant neuf nations ales, un des dispositfs les plus conséquents pour année 2013. or COCs eee ee a ey cee ere eke ee er ee ee cere eee tert tien tr eee! bienvellontes Pst oot We octobre 1973: objectif Tanta! PC ae ee MC Me mee RL Cee he Ree ee eo ee RCL Dea ee ec nieces ere 1s Kumass (désignation israélienne du McDonnell Douglas F-4 Phantom) de See ec ae ae ace ee Poe Den a eel pres huit jours de guerre, le situa- tion générale était 1a suivante au sud, aprés fa conquéte éayp- tianne de ta rive orientale du canal de Suez et I'échec de la conte attaque israélienne du 8 octobr le front était resté statique, chacun se préparant & Ia reprise prochaine des opé- rations. Au nord, en revanche, les progrés initiaux des Syrians au Golan avaient été annulés par la contre-offensive d'tsrael, ot IDF evant poussé son avantage se trouvait désormais & portée d'artillerio de Damas. Au cours de cette période la flotte de Kurnass Paz ‘avait principalement participé 8 des ettaques do bases aériennes ot & dos opérations do destruction du potentil antiaérien adverse, 23 appareils avaiont été perdus (10 de esca- ile 201, 7 dela 69, 3 dela 107 et autant de Ja 119) et de nombreux autres endommegés, 31 membres d'équipages manguaient alors {3 V'appel (6 pilotes et 5 navigateurs tués, S piles et 11 navigateurs capturés). Au soir du 13 octobre, ordre de bateille de la Hey! He’Avir présentait 77 Kurnass opérationnels ‘au sein de ses quatre unités, Les deux jours, suivants, 14 ot 15 octobre 1973, allaiont so révélor décists ed Retour sur Elmaza A Taube du 14 octobre, la premiére mission Planifiée pour les Kurnass au cours de la nuit ‘fut de trapper la base sytienne d’Eimaze, déja ‘touchée avec plus ou moins d'efficacité les jours précédents. L'opération était prévue our 07h40, la Heyl He’ Avi ignorent évidem- ment le renvarsement de front sur le point de se produite ce jourta. En effet, offensive israélienne en Syria, s'épuisant aux portes de Dames, alleit etre interrompue, tencis que sur le front du Sinai, les Egyptions s'appré- ‘aiont 8 reprendire la leur & compter de 0800 du matin Mal ss multiples raids organisés contre la base d’Elmaza avait été perticulie- rement active au cours des deux derniars jours, & exception d'une bréve interrup- tion (trois heures) imputable au raid des Skyhawk de escadiille 115, La Heyl Ha'Avir avait done décidé de lancer un raid massif avec 12 Kurnass de I'escadiile 107 en trois groupes (6/4/2), baptisés respectivement CLOSET, BED et BUFFET. Tous les appareils sauf un parvinrent 8 bombarder I'objectt, CLOSET 1 (Egozy/Yavin) ayant engagé une aire de MIG-17 pour en envoyer un au tapi. Malgié l'amplour des moyens déployés, le résultat fut & l'avenant de celui des jours précédents : Elmaza ne cessa son activité que pendant... 45 minutes ! Réotientation vers le front égyptien ‘Mesurant évolution dela situation en début de matinée, la Heyl Ha Avi fordonna cette fois de bombarder les bases égyptiennes, et d’abord Celle de Salhiva, la plus proche dela frontiére, doles Egyptiens opé- raiont des frappes conte las positions de IIDF au Sinai. La force de raid mixte comprenait deux groupes de Kunass de'escadiile 119 (un ‘groupe contre la défense antiatrianne, autre conte ls pistes), suivis de deux de Skyhawk de la 115 (devant détruire les infrastructures). Le bombardement eut eu & compter de 0925, et ses résultats furent spectaculaires : Sahiya fut neutralisée pendant une semaine | activité des Kurnass au cours du reste de la matinée et de le mi:jour- née fut lmitée. Une Combat Air Patrol (CAP) de quatre appareils de Ja « 201 » patrouilla en vain au-dessus de fa Méditerranée jusau’’ Port Said et Damiatte tandis que, vers 10h00, une paire de la mérme escadiille envoyée au-dessus du cenal de Suez ne rencontra, lle non plus, aucun adversaire. Vers 13h15, quatre Kurnass de la « 119 » bbombardrent un rlastéléphonique entre Le Cate etismaiiya Incident notable toutefois, un apparel de escacile 69, en patroulle antiradar, fut abattu par un tr ami, équipage parvenant a s'éjecter non loin de Ramat David. Cette période fut surtout consacrée & la préparation d'une attaque majeure contre les bases aériennes de Mansourah et de Tanta. L’heure prévue intialement pour les bomberdements, 12h50, avait cessé d'etre repoussée et fut finalement fixée respectivement 8 18h35 et 1566. Raid sur Mansourah La demiére attaque contre la base aérienne de Mansoura, dans le delta du Nil, avait eulieule 9 octobre, Les services de renseignements de Ia Hey! Ha‘Avir aveient estimé que les raids des escadriles 69 fet 119 Favaient nevtralisée pour six jours. Pourtant, la 14 octobre, i demeureit un doute quant au statut de le base. Se mise hors d'état do nuie était impérative pour ouvtr une route pormettant de frappor la base de Tanta. En outre, bombarder Mansourah devait permettre de créer une diversion détoumant une partie des forces interception arabes de Foblectif principal LLescadiile 201 fut donc chargée dattequer Mansourah avec huit Kumass divisés en deux sections : CRAB et DOG (I. Les deux équipa- ges CRAB deveient liminer les défenses antiadriennes et protéger le ‘0upe DOG, force principale devant attaquer les pistes et les abrs en dur & coups de bomies M-117 et Mik 83. Tous les appereis parvinrent 8 effectuer leurs frappes, occasionnant suffisamment de dommages pour assurer la fermeture de le base pendant vingt-quatre heures. Les intercepteurs éayptions apparurent une fois la passo de bombarde- ‘ment achevée, an espace pas moins de 16 MiG-21 en quatre groupes. (CRAB, Eitan Ben-Blyahu, négligea pendant un instant un MiG lancé 3 se poursuite pour en abattre un autre au canon. A peine l'avaiti descendu que son navigateur cra break, maintenant |» autre MIG ‘tait désormais tout proche, dans les six heures, et s'apprstat& ter. Tn io oo 001 Doux des Kumass de fescadile 107 engagés durante ait sur Tata: es 147 Great BED 6 etn 222 (rica BUFFET 1) Is sontissus immoraises Ay cours du confit, quelques jou avant a isson, 002 Le Kumass 168 (escatite 107), qui est forge eF-4E Block 48.de USAF code 71-0226, est approvisonnd en charges affensives parle personnel au sol 8 Taube du 14 octobre 1973, L'spparell effectue 10 missions du 6 au ‘octobre 1973 et 21 autres du 14 au 24 octobre, 003 Les résultats de Fatiaque de rescanrle 107 s “octobre 1973, examinés par les renseignemens i Imaza, le matin du 11 Pendant la verre u Kippur, chaque escairile dsposst de son rope groupe ‘nda: pour Tosadie 107, un male (GUFFET BED..): pou a 118, ue rtesion (POLICEMAN, SECRETARY.) ov encore pour la 201, un animal CRAB, DOG... Chaque chet de Fmaton isos de son propre inal permanent au ssn groupe eorespndan vl Tae PBS Le Kumass vire si vilemment que le plote du MIG tentant de suivre perdit le conte ct sécrasa ; nouvelle victoire « sans arme » ~ au grand dam des équinages frustrés de ce genre de succts eréaltéa bla « 201 », De son ebté, DOG! (PelediGal) dut intervenir pour dégager 0064 poursuivi par un MIG, ‘ainsi que le relate le navigateur: « Voler au-dessus du delta du Nil était un défi malgré le syystéme de navigation inerille Squipant les Kunass. Un vaste tera plat et vert parserné de canaux, de lignes électriques et de villages se ressemblant tous. Avant la mission, Eitan Peled mv avait dit « je te dois un MIG(2L. Situ me conduis temps & Mansourah, je ‘nvarrangerai pour ten donner un. »J’avais répondu que ce serait fit, ett avait ajouté ‘une chase encore, sion abat un MIG, tu te raseras la moustache. » Nous arrivames ‘u-dessus de Mansourah dans les temps. Nous savions déjé que des MiG étaient pro- ches, comme Eitan Bon-Eliyahu en avait déja descondu un. De fait, en préparant note attague, nous vimes le parachute du plote abattu. Une fois le bombardementeffectu, la formation se dispersa & cause des intercepteurs. Nous volions bas et vite (au-dessus de 600 noeuds), le fort taux d'humidité au-dessus du Delta feisant que nos alles leissalent «'énormes nuages de condensation. Le navigateur de DOGS manquait d'expérience et, \ayant ces nuages, cut son apparel en feu et le cra la radia. Voyant un MIG lane & ‘a poursuite, naus Vavens prévenu, tautefois il ne réagit pas. » “Ja langai un missile », poursultPeled, « mais n’sccrocha pas le MIG. Apparemment, ‘favais oublé d'actver la tate chercheuse. Par la suite, 'armement subirait des modi cations pour prévenir ce genre d’oubl. » Le MIG poursuivi prt brusquement de altitude, Gel reprend le récit: « Au moment 00 ‘rimpa, jo rial & Pole « est fini |!» dans intercom. Nous nous rapprachions an atfet (2) Référence & une occasion manque 12 fir 1873 et ratée dans un présbont hapite Ee ee ey Parner Cece tet eee ren a ec) re cee ee cd Pee ere etn erin Perse nines Tere ites lecironque, de missiles AIM-T et AIN-®) le matin du 14 octobre 1873, dans le cadre des een) Les mécanos de le « 101 » peignent os tangles didentication carectérisiques sur la Petrie rd ariet {tes vite, et sa manceuvre fit qu'l nous présenta se sihouerte entioe : une rafale de canon, une explosion et ma moustache fut de histoire ancienne. » Les pilotes de MiG-21 égyptions montrérent beaucoup agressivité, rout comme les servants de DCA et les opé- ratours de SAM. Un & un, les Kurnass parvinrent toutefois € désengager, et la discussion qui s‘amorca alors & la radio porta sur qui ala atterir et 02, beaucoup d apparels étant ten effet incapables de eler Hatzor. Eitan Peled et Gusi Palter atterirent @! Arsh, au Sina, et le dernier équipage & désen- ager, Zohar/Baram, dut le fair, solitaire, au milieu de six IMIG. Il atterrit sur la petite piste de secours de Bsluza, juste derridre la « frontiore » > Pourquoi Tanta? Le commandement Sud de IIDF était bien préparé & faire face & une offensive égyptienne au Sina. Tsahal rem- porta une victoire nette lors de la batsille mécanisée du 14 octobre 1973 ; elle perdi une dizaine de blindés et revendiqua la destruction de 200 chars égyptiens. Ce fut le véritable tournant du front égyptien. Le role de Ia Hey! HarAvir pendant cette journée fut d'isoler le champ de bataille de I'activité aérienne ennemie, et a’ appuyer les forces israéliennes. La mission principale du jour, pour la force de Kurnass, fut la préparation de V'ataque de la base de Tanta, suite @ la diversion opérée au préalable sur Mansourah, Pourquoi Tanta ? Pourquoi risquer autent de précieux appareils pour s'en prendre & une base si bien protégée et si lointaine ? Pourquoi un raid si tardif au cours de Faprés-midi, alors que sur le champ de batalle la plus gros etait deja fait? [Lune des expications possibles rétrospectivement pourrait tre la préparation dela grande contre-offensiveisradionne prévue pour le lendemain, Pour autant, semble que le plan sur Tanta soit antérieur au succés remporté le 14 et plus encore @ la décision de déclencher le contie-sttsque du 15. Une autre explication est de voir dans ce raid une igantesque ruse. Juste avant le décollage, les équipa- 1s furent briefés par un mélange d'informations vraies, fausses, voire par de purs fantasmes autour de l'arrivée Imminente d’apparells de remplacement fournis par les Etats-Unis pour compenser es lourdes pertes de I'aviation isradlionne. Le convoyage da F-4 par des plotes américains Stait en effet bien réel, mais la venue prétendue de renforts americans complétement fausse, Si la théorie est vrai, la ruse aurat ds lors consisté & transmettre de fausses informations eux Egyptiens en cas de capture d'équipa- ges. L‘explication la plus vraisemblable reste cependant que Ia Hey! Ha’Avir monta le raid de Tanta comme une opération de représailles contre les Mirage ibyens au, les jours précédents, avaient mené deux atteaques réussies contre las forces istadiennes, Le fait est que I'étet-major Israélien ne réalisa que des Mirage libyens conduisaient dos missions de combat que le matin du 14. A comptor de co moment, des grands triangles d'identiication noics bordes de jaune furent hétivement peints sur les ales et le fuselage des chassours delta de la Heyl Ha’ Avir (Shahak let Nesher, tendis que le porte-parole de ’armée déclare «Des Mirage ennemis ont particips, ce matin, offensive gyptienne contre nos forces au Ayent été incapable d’intercepter ces Mirage en vol, la Heyl Ha’Avir aurait done décidé de détruie Tanta, CO os oo 006 Altaque de Tanta wrath wae fe q Route de ratour ‘SAIYAH ATTAQUE DE TANTA ‘14 OCTOBRE 1973 y | PBS > Les mirage Libyens Jonncqumon/ironihandaronocnlfi des éléments aériens en Egypte et en Syrie, te bye ovat oops en dacmbre 1272, d'expédier en Egypte deux ou trois escadrilles de chasse. Selon Hey Arle remire Unit Iiyenre fut poy ds vl 1873 et Poste Tees, dosiproendoor trate égyptien, sur la bordure occidentale du delta: SUN Uo deus escola su tele tee int he hoa. Conner Ura tor bates ou coda de MGI égyptiens, et la Heyl Ha’ Avir estimait que les. Mito tana caere cunt jee deb: Basal ‘ser que des Egyptiens pilotérent également des Sasha Tar audi nyen, pitts fey torments nected inreapient ar ca syd Toe area sorcahasonez a sarc Denoree serene aac tedhalan sete arson ange Songeranrax wre Se. sean ne ieque cote amie» use "edaton hoes ara meult Neha ope a hivepe 5) et Shook ioe I) Po > Le plan d'attaque de Tanta Leraid, massif, sur Tanta prévoyait a perticios- ‘ton de 20 Kumass en quatre formations sscadile 119 an téte, avec 8 appareils en ‘deux groupes ; une paie attsquant en premier {avec des munitions fragmentation pour neu- ‘raiser les défenses et six Kumass armés de bombes devant frapper les abris HAS, ‘Vescadhile 107 an seconde vague eten deux ‘groupes de six aimeés de bombes. En temps normal pendant la guerre du Kippour, les attaques de bases aériennes étaient orga- risées sans escorte ni missions de CAP spéci- fiques. Le caractare mutirble du Kurnass, ala {oisinterceptour et bombardie, rendait, dans esprit de Fétat-major, toute escorte inutile Ceci s'éteit avéré juste dans la plupart des cas, et les équipages de Kurnass s’étaient montrés tout & fait capables de conduire leurs opérations de bombardement tout en assurent leur propre autodéfense, Compte ‘tenu de importance des raids de Mensourah ‘et de Tanta, la Heyl Ha’Avir avait toutefois affects deux groupes de CAP. Quatre Neshor de la w 113 » avaient été déployés au-des: sus de la Méciterranée pour protéger le rid ‘sur Mansourah & 15h35. Un groupe mixte ‘Shahak/Nesher fut désigné pour assurer a ‘méme fonction, euméme endo, arivant une minute plus tard ~ 16h36 ~ en protection du ‘aid sur Tanta, Colui-in’aursit cependant liu ‘que 20 minutes plus tard, 8 15h56. > L'ascadrille 119 attaque ‘Un Kumass connut une panne avant le décok Jago, oto raid de la « 119 » fut deft iit & sept spperels (2 et 5). Le vol depuis Tel Nof dovait durer 44 minutes, cao a 'ouost au-des- sus de la Méditerranée, pus au sud vers Tanta, Volant au-dassus de a zone rurale du Delta, & la plus basse altitude possible. A Y approche de Tanta, des tirs de SAM furent détectés, mais les Kurnass volaiant twop bas pour éte fen danger. Plusieurs MiG-21 anrivérent dans le secteur, toutefois, is ne purent empicher Je bomberdement de six appareils sur sept, le demier ayant conny un dysfonetionnement des commendes de largage. ‘Le désongagement fut alors la principale prio- rit, les Kurnass n‘ayant tout simplement pas assez de carburant pour un combat aérien as prolongé. Le tandem Koren/Sopher parvineent 1éanmoins &profter d'une position favorable our prendre en chasse un MIG au, tentant de dégager,s’écrasa sans un coup de feu. Tous las apparais dela « 119 » rentérant sains at saufs & Tel Nof. Les rapports d‘observation indiquérent que la piste avait 6 touche et tn HAS detruit. D'aprés les constats de la Heyl Ha’Avir, la base fut hors service vingt- quatee heures. Cette fermeture dtait entigre- ‘ment imputable au raid de l'escacrile 119, puisque Iattaque prévue par la « 107 » ne ut se materialise. histoire du BED 2 LVescadhile 107 parte de Hatzerim deveit voler 40 minutes pour atteindre Tanta, & 15H56. lftach Spector menait le groupe de téte, six ‘appareils, indicatif BUFFET, tandks que t'ad- joint B de unit, Israel Krieger, conduit la seconde formation, indicatif BED, Maimon et Raz formaient équipege du Kurnass n° 201, indicatif BED 2. Lo pilote évoque la mission 4 Laforce de Kumass sauta sur Tanta, et nous 08 6tions 2 la pointe de la lance. C'état apres: ‘midi, et nous volions cap & ouest dans a bbrume, le visibilité n’étatt pas bonne. Nous ne suivimes pas la route prévue de toute facon, "Nous devians déborder Tanta et'aborder par le nord-ovest, mais note tactique était de voler 142s vite en postcombustion et de grimper ‘1s haut pour 'attaque. Rapides comme nous tions, personne ne pauvait nous intercept, ccependant, nous n’avions pas assez de car bburant pour voler comme ¢a selon l'itinéraire prévu, Nous avons done arrondi les angles et renoneé & déborder Tanta pour Vaborder a le nord nord-est. En chemin, nous avons fentendu parla radio que la « 201 » était en ‘combat et es discussions pour savoir ob cha: ccun devrait ater. Le niveau de laurs réser voirs état effrayant, un annongait 225 kg, lun autre 750 kg. est 8 que fai commend & penser & mes propres réserves. Nowe configu: ration comprenait trois réservoirs supplémen- ‘aires, cing bomibes M-117 de 340 kg, deux missiles AIM-7 et un unique AIM-9D pour la défense ranprochée. Tout juste avions-nous franchi la cote que les MiG apparurent, mais jo ne les voyais pas encore. Spector avait été particuliérement 008 Impressionnanie we de atlaque de lescadilen” 119, surTanta,le 14 octobre 1972, Les bombesisraéionnes ox piosent surlapste ets har ‘ars égyptiens. Wd 009 Le paton »deeseaame 1 222- bin auToprant habitual ‘Weenduit I vague BUFFET sur Tantale 14 odobre 1973. Cech che du Kurnase 222 a pis agressit lors du briefing : un équipage qui ne ombarderait pas Voblectif serait traduit en ‘cour mertisle | Je avais pris tes eu sérieux, ct jen étais pas le soul; les MiG étaient dans leurs queves et commencaient a titer, mais nous esignardmes et continuémes vers Tanta, Par chance, personne ne fut touche, meme si les distances étaient réduites. Crest alors que les pilotes commencérent & demander ia permission de dégager pour fare face aux IMIG. Je me sentais comme un oignon. Paire apids pare, les six Kurnass de devant et les ‘quatre de dere virérent pour affronter les IMIG. Il devint clair que nous étions souls & continuer sur Tanta, et chaque minute de vol solitaire en valeit deux : est seul également quill nous faudrat revenir. Nous volions tres bas, et le cockpit était couvert d'insectes, la visiblité était de plus en plus mauvaise. Je continusi & chercher les MiG et jen vis tun, Je pus savoir & son comportement au'il nous avait vus aussi et visait Krieger Je criai « break !» en me trompant dans indiceti, mais Krieger comprit et dégo- (908. Je m’agitais frénétiquemont pour lar ‘quer mon chargement et essaver de débar- rasser le cockpit des saletés extérieures. Par est alors que j'ai entendu un bruit et que Iavion a commencé ’ se comporter anormalement. J'ai cru étre touché, et ce n'est qu’eprés avoir atterri que je me suis rendu compte que seules las charges de Iaile gauche avaient été larguées, celles de Iaile droite étantrestées accrachées. De ce mament, |'ai volé avec un appareil asymétrique, pensant avoir été touchs. ‘Sans comprendre pourquoi ni comment, je me suis retrouve juste dertiére un MiG, mais avec la certitude — je ne le voyais pas, néenmoins je le sentais ~ qu’un autre était dans ma queue, Mis sous pression, je basculai les commandes MAMA sur le mode air-air et apouyai du pouce sur le bouton de lancement missile pendant trois longues secondes, sans que rien ne se produise. ‘Je ne saveis que faire, le MiG tirait sur Krieger qui me criait & la radio « descends le, dépéche-toi ! » Je baissai les gaz pour ne pas les dépassor ot ous alors une idée.IIy avait 14 interrupters de sécurité sur le Kurnass, et I'un d’entre eux devait étre en cause dans la panne. Je les basculai un & un de la position « ARM » 8 la position « Sécurité » et inversement ; un effort intellectuel démesuré dans ces circonstances, mais qui me permit de recou- vrer mes esprits et é’évaluer calmement la situation. J'attendis done pour tier la position idéala, Le MiG se renvarsa, et je lichai ‘alors mon AIM-SD sous incidence 0. Le MiG fut touché, et Kriger accéléra a mach 1.1, mais je ne pouvais quant 8 moi dépasser mach 0.8. Du fait des manoeuvres, nous volions cap au nord nord-ouest, et Krieger s‘éoignait. Pendant engagement, avais oubiié le MIG der rire. Jel vs apperatre droit devant. Is‘en preneit hl aussi & Krieger. Je lui rial « break / » et dégagea une nouvelle fis. Jen avai plus de missile infrarouge et ne comptais pas I'AIN-7 & quidage radar semiactif comme une arme air-ir viable dans cette configuration Ime fallaty aller au canon. La coordination avec mon navigateur fut loin d'éte parfaite, et nous ne sommes pas parvenus & accro- cher la cible au radar. Sens cette side, le viseur était positionné sur 200 mates, at estimais a distance & 7 ou 800 maties. J'ouvris le feu, une bréve rafale mais claement a cété. Je plaga le viseur juste au-dessus du MiG et n'appuyai sur le bouton que lorsquiil fut juste devant moi, pour n’avoir @ compenser que Ietfet de la gravite ‘Je savais mon pointage correct, ot j trai une trés longue rafale qu rmit une seconde & parcouri les 800 metres. Pendant cette seconde, Tine passa ien, puis les obus commencérent& toucher le MIG. lex: plosa pas, mais cessa simplement de voler et commenca & tober. Je vis un parachute, et on a rapports par la suite que le pilote s'étit {jecté toutefois,& mon avis, is agissait du parachute de freinage. ‘Aucun pilote ne peut séjecter en subissant autant de G. Je dépassai le MiG, heurtant des débris au passage, et demand & Krieger de m'escorter. En arrétant la postcombustion, je rn/apercus ‘uvelen avait ou pour seul effet que de fare vbter'avion sans le fire ‘vole plus vite. Le désengagement prt du temps, mais nous rentrames ene finalement ala base. Jo ne me sentais pas al‘aise dans mon approche let dus fire un tour supplémentaie avant ater. Je me rendis compte ‘alors des bombes et du réservoir supplémentaire restés accrochés & Vaile droite. .'avais vraiment volé sur un avion mated. » ‘Aprile guerre, Naphtali Maiman fut décoré, pour son action au-des sus du deta du Nil et du raid contre Tanta du 14 octobre 1973, dela seconde plus haute décoration israélienne : la Distinguished Service Medal Ubistoire de Buffet § ‘Amir Nachum’ ~ lui aussi décoré par la suite de la DSM pour son action au cours du premier jour de la guerre ~ volait vers Tanta sous lindicatif de BUFFET 5. L’équipage Nachumi/Regev, sur le Kumass n° 184, fut également impliqué dans deux victoies contre les MiG au cours du retour de la mission ratée & Tanta. A Vinverse de Maimon et Raz, Nachumi et Regev ne furent crédités que dune seule victoire «A cause de notre changement de route, nous avons eroisé de front Vescadille 119 ;iis en ravenaient, at nous y alians, Nous avons égele- ‘ment voké trop prés de Mansoura, oi était présente une forte CAP de (MiG-21. tis BUFFET 6 et mon aller était Mer Mast, Deux MIG-21 ‘ous intercepterent,I'un prenent Most en chasse et'autre detiére mol ‘010 ach Spector, commandant de Fescadrile 107 (4 droit) etl navigaleur Roy Manoff (a gauche) - photographiés devant le Kurnass 1° 222 le 10.decembre 1973 - sont cred d'un MIG-21 abata sur cat ‘avion a Foccasion de fataque de Tanta du 14 octobre 1973, O11 Le Kumass n° 184 de retour Hatzerim aprés une mission le 13 octobre. Le nez de 'apparel est décoré de deux marques de victores rempories le 12 soptembe 1973. Costa bord de cot apparel que Ff ‘ace tandem Nachumi/Regev aiaque Tania avec indicaif BUFFET 5. 012 Séquence de six extrait tirés de la caméra du Kumass n° 222 de Fescadrile 107 montrant le coup au but du missile AIN- tré par Maimon/Raz sur un MIG-21 égypien le 14 octobre 1873. (013 Amir Nachum photographie aprés une mission @ bord de son Kurmass n° 222 en avril 1974 ~ est crbdié de six vicloves sur F-4 et sept surF-181 Pag Nous avons do dégager, et je décidei de poursuivee le MiG chassant ‘Most. Je langai un AIV-SD a 1 200 mtres, le missile fit mouche, le pilote égyption s'éjecta, et nous le dépassames, passant tout prés de son parachute. A Tissue de cet engagement, nous nous sommes séparés apres nous étre mis d’accord sur un point de rendez-vous. Nous avions dé franchi la te, volant & 16 000 pieds au-dessus de lamer, quand soudsin je vis une ombre me dépasser. C’était un missile ai-air,lequel, pour une raison inconnue, passa ts pres de moi sans lexploser, Juste deni ce missile venait le MiG qui eveitlancé. Mes réservoirs presque vides, je fus obligé de I'engager & un contre un Je vrai seré et grimpai, le leissant me dépasser 8 trds court distance, eut-stre 50 métres. Je visle plote danse cockpit, etl me regardait Ise montrait trés agressif, rimpa & 3 000 ou 4 000 pies au-dessus dde nous ot commenca a manceuvrer pour nous attaquer de nouveau. ‘A 200 nceuds, je piqual du nez et il vint. Mais au moment méme ou se placa en position de ti, je recressal brutalament. La mancouvre le surprit, me dépassa et oe fut mon tour é'attaquer. J“ouvrs le fou au canon, une longue rafale qui épuisa mes munitions. Le MG n’explosa pas, mais le plote pert le contre et, comme je le dépassal, il me fallat moi aussi récupéter I'spperell aprés notre piqué, ce que je fis tout pid de la surface. Regardant en ariére, je vis une énoxme gerbe dfeau ; le MIG s‘étaitécrasé. I fut impossible de sevoir avec certitude sicette victoire état la conséquence de mon tir au de la perte de Controle du pilote du MiG ; ele fut des lors classée « sans arme » et attibuée & Vescadrile, A. mon avis, c2 fut ma septidme vietoie sur F-4, et comme j’en remporterais encore sept sur F-16, lorsquon me demande je réponds invarablement : « 14 victores ». Apras tout, co pilote de MiG n'avait pas été volontaire pour s‘écraser en mer |» [4] Dassauitwirage ch D Tits amis Dans le Kurnass n® 122, I"équipage leader de escadtille 107, Spector/Manoff, fut crédité d'une victoire sur MiG, ce qui porta le total pour les 12 appareils de unite n’ayent pes bomibardé Tanta & cing, Comme précisé c-dessus, deux CAP, rune de escadile 101 et autre de la 113, étaient positionnées au-dessus de la Méditerranée, ‘2u nord du delta du Nl, en protection du dispositf de bombardement. Ces patrouilles ne furent pas diigées vers le sud, la Hey! Ha‘Avir Evitant d'ordinaire d’engager les pilotes de chasse « delta » en pro- fondeur en teritoire égyptien. D'une part, I'état-major était confiant dans la capacité des Kurnass & assurer leur propre défense, En out, la couverture « commandement et contréle » r’était pas aisée dans la profondeur du tertoire ennami, qu plus est & basse altitude, ot se éroulaient essentiel des combats, Tant que les Kurmass étaient 8 _méme de s‘extiaire souls du Delta, in'y avait aucune raison denga- (er los « delta ». Copendant, on avait remarqusé que, méme sans les attaquer, la présence de ces chasseurs au-dessus de la Méditerranée issuadeit les MIG de poursuivee longuement les Kurnass au cours de leur voyage de retour. Cotte fois pourtant, il se produisit quelque chose de t8s singule. Lorsque le CAP de Fescedrile 101 quitta la zone, unité de conte radar (RCU) crut voi des Kumass entrain de rentrer et détecta en outre ne formation de MiG & ses trousses. Ele drigea donc une CAP de Nosher de la « 144 » ~ sans aucun lien avec operation sur Tanta ‘lors en patroulle au nord du Sina, our intercepter les appereis enne- ‘mis. Los Nesher accompfrant un travail parfait, se postionnant juste dor- sign adversair et tant un missile qui, malheureusement, fit mouche. seadile tot Ho Ho ite ecobr 1973, (Soha GUILLOU! Ae Combat 2014 <—— 0.90 soewoeR P70 LABATAILLE DUDELTADUWIL ISRAEL, EGYPTE COMBAT CCarc'est BUFFET 2, e Kumass 176 de Tescadiile 107, quitomba ala mer. n'y avait jamais eu le moindre MiG dans le secteur. 'éauipage fut técupeéré eprés quelques heures tendues. Co fut 'un des t8s rates cas aériene de « tks amis » dans le camp israélien, ete seul ayant conduit 8 ce qu'un apperell dela Hey! Ha’ Avir fon abatte un autre. A la lumidre des questions entourant les raids de ‘Mansourah et de Tanta, et sila « théorie du complot » évoqude plus hhaut,bian que o’apperance absurd s‘avérait juste, esti possible que ce « tr ari » ne fut pas réellement un accident ? © Le jourde l'aviation égyptionne Du point de vue isralien, les missions d’attaque contre les bases de ‘Mansourah et de Tanta furent des succés. La Heyl Ha‘ Avie avait peévu de lancer 28 appareils, 27 étaient effectivement sorts, et si seuls 14 était parvenus 8 bombardor les objactis, ces dears avaient été neutralisés pour vingt-quatre heures. Comme si ce n'était pas sufisant, les Kurass aveient remporté neuf victoires aériennes sans perdre un seul appareil ~ tout au moins du fait des MiG. Ce résuitat apparait texceptionnel dans le contexte de la guerre cu Kippour ‘Apparemment, du point de vue égyptien, cette batalla au-dessus du {8} Nordeen Lon et David Nicol, Phoenix ‘ver the Wie, Smithsenanlstitation, 196, fp. 290291; mais ass Nicole Davi ot Tom Cooper, Arb WG-18 and MG 21 unis in ambat, Osprey Publishing 2008, p, 42-43 os eee) vary rs peer re ae ee rg poe eer Beene nena cei Mae ers re erento er ‘ari au raid sur Tania, e 14 octobre einen: keenog reer ty ee eter he recat delta du Nil le 14 octobre fut égelement considérée comme une vie~ tore. Selon cette interprétation, les pilotes de MiG étaient parvenus ‘ empécher d'attaquer le moitié des forces israéliennes, avec nour résultat d'avoir sans doute évité des ravages bien plus importants ot lune fermeture beaucoup plus longue de Tanta. Deméme, bien qu ayant ‘subi des pertos, ls pilotes de MIG avaiantréuss &chasser les Kumass du Delta. Bien que la littérature accidental 3) attibue quatre victoires ‘sur des F-4 aux Egyptions ce jour-ia ipilotes Adoub, E! Kadri, Ei Wakee! fet Mousa), le fait est que le seul Kurnass perdu le 14 octobre 1973 fut le n° 176, abattu par un Nesher de I'escadille 144. Les circons- tances dela victoire d Adoub ressemblent & celles du comb aétien du 11 octobre, et il est possible que les revendications égyptiennes requiérent des recherches plus approfondies. Quo! qu'il en soit, aprds-guerre, le jour de oélébration de I'armée de "Air égyptienne passa du 2 novembre au 14 octobre, pour commé- ‘morer« la bataile eérienne o'El Mansoureh ». De facon significative, la.page en anglais de Wikinédia 6voquant F6pisode relave plus du fan- tasme arabe que de 'entrée encyclopédique : « Le 14 octobre 1973, Isra@l lanca un raid de grande ampleur de plus de 250 avions... » Les Isradliens euraient sans doute voulu lancer un telnombxe d apparels dans la batalle iy en eut en réalité 8 pour bombarder Mansourah et 19 contre Tanta | Rae Pn Pr rary opérat oe ee ee colone! Magron, officier de tir de la troupe daviation, informe aussitot le commandant des troupes daviation et de OCA et requiert autotisation de rechercher un emplacement adéquat pour I'éification d'un champ de tiren montagne Le 31 juillet 1942 dé, le domaine a Ebenfiuh, situé ou sud de rAxalp et & proximits immédiate de I'adrodrome de Meringen, est c’hoisi. Ce site fait entiérement partie de la zone fédérale de protection de la nature et dela faune de Faulhorn, mais compte tenu dela situation stratégique dramatique du moment, I Office fédéral dela chasse, dela poche ot de la protection des eaux donne son aval. Le 1" aodt 1942, soit & peine plus de deux semaines aprés l'ordre du général Guisan, le champ de tr d'Ebenfiuh ~ plus connu sous le nom d'Axalp ~ fet objet d'une premiére expérimentation aétienne, avant d'étre soumis ‘a des essais de tirsintensis des début septembre 1942, pus live aux. escadiles ‘aviation pour leur entrainement Un valion tr8s encaissé, coupé en deux par une créte qui elie les doux flancs de montagne, dont celui au sud est caractérisé par lune paroi de rochers verticale, compose le décor. Das les années cinguante, le site devient tr8s sophistiqué. A extrémité Nord de la crate se trouve un poste de commandement, & une altitude de 2.243 maties. Le Fieseler Fi-156 Storch qui le dasserveit et qui se posait sur une piste sommairement aménagée de 250 matras en dos dane est remplacé, dés 1959, par un petit teléphérique. Sur la partie Quest de Ia rete sont situés six buts, dant un pour les bombes d'exercice en aypse en largage basse altitude ou en mode napalm Ca Phos Fb am {maraué par un muret vertical en forme de chat, un pour les canons ‘avec munitions inertes dexercice {muni d'un compteur de touchés ‘automatique), un pour les canons avec munitions de guerre, un pour les bombes en largage piqué, deux pour les roquettes et le tir en formation. Sur le flanc vertical Sud sont installées deux cibles, dont lune pour les canons et l'autre pour les roquettes, alors que le flan Nord est nanti d'une seuie cible pour les canons. A l'exception de la cible en silhouette de char (appelée bunker), toutes les autres ont lune dimension de 8 x 8 mates, marquées par deux bandes de tole rouge de 1,5 x 8,0 metres Le clou de I’Axalp ost le parcours do tir au canon « 6 a-f » qui Ccomporte un circuit ininterrompu amenant& tier deux fois sur chaque cible canon (une sur la créte, une sure flanc vertical et une sure flane Nord) depuis six axes différents, avec pour objectf de rester exposé & Foal e moins longtemps possible ; les dégagements se font en passant sur le dos au sommet des montagnes ou en s'enfilant en pigué dans les trouées du paysage. altitude minimale pour les dégagements est de 20 misol. Comme cet exercice se fait en général & quatre avions, le isaue de croisement, et par conséquent de colision, est important {et exige une extréme rigueur dans le respect des procédures et des trajectoires. Un mode réduit du champ de tr, placé sur a6rodrome do Moiringen, permet do se familiariser avec co citcult Toutasles escadiles dattaque au sol, depuis le C-35 jusqu’au Hunter, font passé une de leurs six semaines d’entrainement annuelles & Meiringen pour exercer leurs talents au tie en montagne, Aujourd’hsi, les cibles roquettes et bombes ont été désactivées, et seuls les F-5 ot les FIA-18 y pratiquent encore lett au canon. L'activité du champ de tir, qui s'étendat autrefoisc’octobre & avi, est réduite actuellement £2.30 jours par année. A Vissue de chaque campagne de tile site est nettoyé afin que les montagnes retrouvent leur beauté originale 002, une campagne de tit en show aérien Le champ de ti de "Axalp est unique au monde. Lobservation des entranerents ‘2st, elle aussi, un spectacle unique au monde. Trés to, les Forces ariennes ont su en trer profit comme autil de communication, en organisant é’abord deux cdémonstrations publiques par année, en mai et en octobre. Vers le milieu des ‘années 1990, aprds trois anndes consécutivesd'annultion dela démonstration de orintemps en raison des conditions météorologiaues (on se rappelie que le site st situé au conur des Alpes, a 2 243 matres), le Commandement des {forces sériennes, par la voix de son commandant de corps Carel, soums par aillours & des contraintes budgétaires de plus en plus sévares, décide de ne ‘maintenir que la démonstration dautomne. CChaque année, dans la premiére quinzaine d' octobre, se déroule pendant deux jours ce qui est devenu au fil des années le rendez-vous incontournable d'une foute de plusieurs centaines de passionnés accrochés au flanc des montagne, offrant, aux spectateurs conquis, un show d'une intensité unique dans un cadre aussi majestueux que difficile d'accas pour les courageux qui effectuent le tajet& pied jusqu'au sommet. Une moyenne de 4 heures de marche est en effet généralement nécessaire pour atteindre la zone dobservation | 001 Un F/A-18C effectue une monte tacique depuis valde a FuestdeIAxaip.Epousante rete tlarquantdes eures a decorter toute menace soba, is appito a sallgner sur son axe de ir 002 Passage dos d'un F/A-18 de Meiringen aprés sa passe Ge tr Sud-Nord depuis la créte {u Widgarst. Cette manceuvre ormot do dégagor on ras do Somme, 8 une hauteur minimale de 20 métres, afin de ester au ‘mexamum masqué parle rele (005 Un F-5 Tiger achéve son passage sures cibies Ouest On distingue es orifices des di fusours de gaz des canons de 2a mm encore ouverts PI

Potrebbero piacerti anche